cms

Category: À la plage

  • Les 5 secrets de la Chaussée des Géants, la mystérieuse formation géologique irlandaise

    Les 5 secrets de la Chaussée des Géants, la mystérieuse formation géologique irlandaise

    1.    Une origine volcanique

    La Chaussée des Géants en Irlande du Nord est un chef-d’œuvre naturel, né d’une intense activité volcanique il y a environ 60 millions d’années. Les colonnes hexagonales de basalte, parfaitement assemblées, sont le résultat d’un refroidissement rapide de la lave, un phénomène géologique fascinant qui défie l’entendement.

    Giant's Causeway
    K Mitch Lodge

    2.    Légendes Celtiques

    Les secrets de la Chaussée ne se limitent pas à sa géologie. Elle est enveloppée dans un manteau de mythes et légendes celtiques, la plus célèbre étant celle de Finn McCool, un géant guerrier. Selon la légende, Finn aurait construit cette chaussée pour traverser la mer jusqu’en Écosse et combattre un autre géant.

    3.    Une biodiversité unique

    La région autour de la Chaussée des Géants est un trésor de biodiversité. Des espèces rares de plantes et d’animaux y ont trouvé refuge, profitant des conditions uniques créées par cette formation géologique. La zone est un vrai paradis pour les naturalistes et les amoureux de la faune et de la flore !

    4.    Unesco

    En reconnaissance de sa valeur universelle exceptionnelle, la Chaussée des Géants a été désignée site du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Ce statut souligne son importance non seulement pour l’Irlande, mais pour l’ensemble de l’humanité.

    Giant's Causeway
    K Mitch Lodge

    5.    Un paysage cinématographique

    Les paysages épiques et presque surréalistes de la Chaussée ont attiré l’industrie du cinéma et de la télévision. De nombreux réalisateurs ont été inspirés par sa beauté brute et mystique, la transformant en toile de fond pour des récits fantastiques et des aventures épiques, comme Game of Thrones.

  • Saint-Pierre : une ville détruite par la pire éruption volcanique du XXème siècle !

    Saint-Pierre : une ville détruite par la pire éruption volcanique du XXème siècle !

    mount pelée
    vw

    La montagne Pelée est un volcan actif connu pour sa tragique éruption en 1902. Il s’agit sans aucun doute de l’une des catastrophes naturelles les plus dévastatrices du début du 20ème siècle. Situé sur l’île de la Martinique, dans les Caraïbes, ce volcan était considéré comme endormi avant que sa colère ne se manifeste de manière inattendue.

    Jour fatidique

    Le 8 mai 1902, la montagne Pelée a explosé, libérant une nuée ardente – un nuage brûlant de cendres, de gaz et de roches – qui a dévasté la ville de Saint-Pierre en quelques minutes. Plus de 30.000 personnes ont perdu la vie, la ville étant presque instantanément détruite. Cet événement a non seulement marqué la Martinique mais a aussi attiré l’attention mondiale sur les dangers des éruptions volcaniques.

    mount pelée
    teddy charti

    Leçons géologiques

    L’éruption du Mont Nuée Ardente a été un tournant dans l’étude des volcans. Elle a permis aux scientifiques de mieux comprendre les nuées ardentes, ces flux pyroclastiques extrêmement chauds et rapides, et leur impact potentiel. Cette catastrophe a souligné la nécessité d’une surveillance volcanique plus rigoureuse et de systèmes d’alerte précoce pour prévenir de telles tragédies.

     

    Voir cette publication sur Instagram

     

    Une publication partagée par Guillaume Mtry (@g_mtry25)

    Héritage

    Aujourd’hui, Saint-Pierre et la montagne Pelée sont devenus des sites de mémoire et d’éducation. Cette éruption continue d’être étudiée pour mieux anticiper et gérer les risques volcaniques dans le monde. Saint-Pierre, ne sera progressivement reconstruite qu’à partir de 1923. Aujourd’hui, cette ville d’un peu plus de 4.000 habitants est immanquable pour de nombreux touristes.

    Découvrir notre circuit en Martinique

  • Shebara : des villas en inox sur la Mer Rouge !

    Shebara : des villas en inox sur la Mer Rouge !

    Shebara
    rsg

    Situé sur l’île de Sheybarah dans la lagune d’Al Wajh, Shebara promet une expérience unique avec ses villas en acier inoxydable !

    Innovation et durabilité

    John Pagano, PDG du groupe RSG, souligne que Shebara est le symbole de l’engagement de RSG envers un tourisme régénératif, combinant hospitalité saoudienne de haut niveau et développement durable.

    Shebara
    rsg

    Le complexe est conçu pour refléter et se fondre dans son environnement naturel, avec des villas en acier inoxydable miroitant les couleurs et les motifs de l’océan et du ciel.

    Shebara, alimenté par l’énergie solaire, fait partie d’un effort plus large pour promouvoir un avenir durable. RSG a construit cinq fermes solaires pour alimenter la première phase de la destination. Cette initiative s’inscrit dans la vision 2030 de l’Arabie Saoudite pour diversifier son économie et stimuler la croissance touristique.

    Shebara
    rsg

    Il reste à savoir dans quelle mesure ce projet grandiose est réellement respectueux de son environnement, et notamment vis-à-vis de la vie marine…

  • La Fenêtre d’Azur : un monument naturel disparu mais inoubliable

    La Fenêtre d’Azur : un monument naturel disparu mais inoubliable

    azure window
    adobe

    La Fenêtre d’Azur, située sur l’île de Gozo à Malte, était une arche calcaire spectaculaire formée naturellement, émerveillant les visiteurs et les locaux pendant des décennies. Cette formation, créée par des millénaires d’érosion, s’élevait majestueusement au-dessus de la mer Méditerranée, offrant un panorama époustouflant et devenant un symbole emblématique de l’île.

    Attraction touristique et naturelle

    La Fenêtre d’Azur n’était pas seulement un spectacle pour les visiteurs; elle jouait également un rôle important dans la biodiversité locale. La zone environnante était un habitat crucial pour diverses espèces marines et un hotspot pour la plongée et le snorkeling. Sa présence a également stimulé l’économie locale, attirant des touristes du monde entier.

    Fin d’une Ère

    Le 8 mars 2017, la Fenêtre d’Azur s’est effondrée lors d’une tempête féroce, emportant avec elle un morceau de l’histoire et de l’identité de Malte. Cet événement tragique a été un rappel brutal de la nature éphémère des formations géologiques et de l’impact du changement climatique et de l’érosion naturelle.

     

  • France : fumer dans les parcs, sur les plages ou dans les forêts, c’est bientôt fini !

    France : fumer dans les parcs, sur les plages ou dans les forêts, c’est bientôt fini !

    cigarette beach
    Joe Pregadio

    Le ministre français de la Santé et de la Prévention, Aurélien Rousseau, a annoncé une généralisation des espaces sans tabac. Les plages, parcs publics, forêts et abords de certains lieux publics, y compris les établissements scolaires, seront désormais exempts de tabac. « Le sans tabac sera désormais la norme », a déclaré le ministre. Cette mesure fait suite à un mouvement local initié par plus de 7.200 espaces dans 73 départements.

    Augmentation des prix !

    Une autre mesure phare annoncée est la hausse significative du prix du paquet de cigarettes. Le ministre a indiqué que le prix minimum d’un paquet de cigarettes sera porté à 13 euros d’ici 2026, avec une première augmentation à 12 euros en 2025. Cette décision s’appuie sur les recommandations de l’OMS et diverses études indépendantes qui soulignent l’efficacité de la hausse des prix pour combattre le tabagisme.

  • Merveille naturelle : les plages de sable rose

    Merveille naturelle : les plages de sable rose

    Les plages de sable rose doivent leur couleur unique à un mélange de coraux, de coquillages, et de micro-organismes appelés Foraminifères, qui, une fois brisés et mélangés au sable, créent cette teinte rose caractéristique. Ces plages offrent non seulement un paysage époustouflant mais représentent également un écosystème fragile et précieux.

    Des destinations de rêve

    Parmi les destinations les plus célèbres pour admirer ces plages, on trouve Harbour Island aux Bahamas, Elafonissi en Crète, et Komodo en Indonésie. Chacune de ces destinations offre une expérience unique, alliant la splendeur de la nature à des cultures locales riches.

     

    Voir cette publication sur Instagram

     

    Une publication partagée par cretamylove (@cretamylove)

    3 incontournables touristiques

    1. Harbour Island, Bahamas : Connue pour sa Pink Sands Beach, cette île offre une évasion tropicale parfaite, avec des eaux cristallines idéales pour la plongée et le snorkeling.
    2. Elafonissi, Crète : Cette plage grecque, accessible par une courte marche à travers une eau peu profonde, est un paradis pour ceux qui cherchent tranquillité et beauté naturelle.
    3. Komodo, Indonésie : En plus de sa plage de sable rose, l’île de Komodo est célèbre pour ses dragons de Komodo, offrant ainsi une aventure unique entre terre et mer.

     

    Voir cette publication sur Instagram

     

    Une publication partagée par cretamylove (@cretamylove)

     

  • Coxyde : la taxe sur les secondes résidences est confirmée !

    Coxyde : la taxe sur les secondes résidences est confirmée !

    koksijde
    adobe

    Loin de n’être qu’une contrainte fiscale, cette taxe se veut un levier pour rééquilibrer le marché immobilier et favoriser l’installation de résidents à l’année, enrichissant ainsi la dynamique locale.

    Un impôt au service du logement et de l’attractivité

    Cette taxe, fixée à 1.168 euros, appliquée depuis juin 2020 aux propriétés non principales, a été contestée par certains propriétaires. Toutefois, la décision de la cour vient réaffirmer la position de la commune, soulignant son ambition de rendre Coxyde plus accessible aux habitants permanents et de contribuer au développement du logement social.

    Vers une communauté plus intégrée

    La commune de Coxyde, connue pour ses plages et son ambiance de vacances, poursuit un objectif clair : transformer l’attractivité saisonnière en un attrait durable. En incitant les propriétaires à louer leur logement à des résidents permanents, Coxyde espère développer un tourisme de longue durée qui bénéficie à l’économie locale tout au long de l’année.

  • 5 bons plans pour passer un Nouvel An exotique à petit prix

    5 bons plans pour passer un Nouvel An exotique à petit prix

    Lanzarote

    lanzarote
    Zinah Insignia

    Avec un aller-retour en avion à environ 300 € (voire trois fois moins si vous volez avec une compagnie low-cost) et des températures qui peuvent grimper jusqu’à 20° en décembre et janvier, l’île de Lanzarote fait figure de paradis, le tout à 4 heures de vol de Bruxelles. Ce confetti de l’archipel des Canaries est réputé pour ses paysages volcaniques fascinants, et son parc national de Timanfaya. Les plages de sable doré, telles que Playa Blanca et Puerto del Carmen, attirent les amoureux du soleil et de la mer. Les visiteurs peuvent également explorer des grottes volcaniques et déguster une cuisine délicieuse dans des villages pittoresques.

    Profitez de notre offre à Lanzarote

    Thaïlande

    thailand
    Sumit Chinchane

    En s’y prenant bien à l’avance, il est possible de trouver des billets d’avion pour la Thaïlande à un prix qui oscille autour de 800 €. Un certain budget, certes, sauf qu’une fois sur place, le coût de la vie est nettement moins lourd qu’en Europe. Comptez en effet une trentaine d’euros pour les trois repas de la journée ! Pour ce qui est du temps, la Thaïlande est une destination populaire en hiver car elle offre un climat chaud et ensoleillé. En effet, de novembre à février, le temps y est généralement sec et agréable. Les plages de la côte andamane et du golfe de Thaïlande, telles que Phuket, Krabi, Koh Samui et Koh Phi Phi, offrent des conditions idéales pour la baignade et la détente.

    Profitez de notre offre en Thaïlande

    La République dominicaine

    dominican republic
    Andreea Munteanu Ra

    Cette destination facilement accessible grâce à de nombreux vols charters est une destination hivernale idéale pour les voyageurs en quête de soleil et de températures clémentes. De décembre à février, le pays bénéficie d’un temps chaud et ensoleillé, avec des températures moyennes autour de 25 à 30° ! Les plages magnifiques de Punta Cana, La Romana, Puerto Plata et Saint-Domingue attirent les amoureux de farniente et de sports nautiques. La République dominicaine propose également de nombreuses activités culturelles, de la danse merengue à la visite de sites historiques tels que la zone coloniale de Saint-Domingue.

    Djerba

    Jerba
    Aleksandr Sali

    En décembre et janvier, Djerba, que l’on rallie facilement depuis la Belgique, bénéficie d’un bon ensoleillement avec environ 7 heures par jour et un nombre de jours de pluie estimé à seulement 3. Vous devriez donc être au sec ! Les températures moyennes sont comprises entre 8° et 18° mais sachez que selon les années elles peuvent monter jusqu’à 28° ! L’île est célèbre pour ses plages de sable fin, telles que Sidi Mahres Beach et Seguia Beach qui offrent des endroits idéaux pour se détendre et se baigner. De nombreux complexes hôteliers proposent aussi de magnifiques spas où vous pourrez vous détendre et vous faire chouchouter. Enfin, vous devrez aussi goûter à la délicieuse cuisine tunisienne dans les restaurants locaux, en savourant des plats typiques comme le couscous, les tajines et les pâtisseries locales.

    Profitez de notre offre à Djerba

    Tenerife

    tenerife
    Fausto Garcia

    Autre île de l’archipel des Canaries, Tenerife est une destination de choix en hiver en raison de son climat très agréable. L’île bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel tout au long de l’année, ce qui en fait une destination idéale pour échapper à l’hiver et profiter de la chaleur.  On peut y explorer de superbes paysages montagneux en faisant de la randonnée. Le parc national du Teide est l’un des sites incontournables, offrant des vues spectaculaires sur le volcan Teide. En outre, les températures hivernales douces permettent de pratiquer des sports nautiques comme la plongée, la voile et même le surf !

    Profitez de notre offre à Tenerife

  • A Valence la modernité réveille les traditions

    A Valence la modernité réveille les traditions

    S’il n’y avait pas eu la révolution architecturale entamée en 1998 et l’accueil de l’America’s Cup en 2007, sans doute Valence serait-elle encore une ville « secondaire », rangée au rayon d’une destination de passage sur la route de l’Andalousie. Mais la troisième cité d’Espagne a su forcer son destin pour apparaître aux yeux du monde comme branchée et culturelle. L’explication tient en deux mots : audace urbanistique.

    Cité des Arts et des Sciences

    La Cité des Sciences

    Sur l’ancien lit du Turia, le fleuve détourné pour cause d’inondations destructrices, les grands noms de l’architecture ont érigé la Cité des Arts et des Sciences, un complexe culturel et de loisirs composé de bâtiments ultra contemporains. Musée des Sciences Príncipe Felipe, Umbracle (jardin-palmeraie), Oceanogràfic, Palais des Arts Reina Sofía (œuvre de Santiago Calatrava qui a également crée la gare Liège-Guillemins) et Hemisfèric. Conséquence : ces cinq OVNI architecturaux composent ce pôle avant-gardiste de Valence rendant ce lieu de visite absolument incontournable.

    Les jardins du Túria

     A vélo sur le lit du Túria

    Ce n’est pas tout, d’autres projets sont sortis de terre à Valence. Jeté entre le Musée des Sciences et l’Oceanogràfic, l’Assud de l’or, un pont effilé sur le Turia, envoie sa flèche blanche et ses haubans aux faux airs de harpe à 125 m dans le ciel. Et L’Agora, une conque de verre et de métal destinée à recevoir de grands événements sportifs et culturels rivalise à côté de symétrie et de finesse. Tous deux ont également été dessinés en 2010 par l’inévitable Calatrava, bâtisseur prodigue et enfant de Valence.

    La meilleure façon de découvrir cette ville dans la ville est le vélo : le lit du Túria s’est transformé en coulée verte avec allées, bassins, jardins et fontaines. L’occasion de traverser Valence sur 8 km, à l’écart de l’agitation urbaine. Vous pourrez ainsi pédaler dans ce corridor protégé jusqu’au parc de Cabecera et au Bioparc, un concept novateur de zoo urbain et écologique. Originalité : il a été pensé pour rendre invisibles les barrières entre les visiteurs et les animaux.

    Le port branché de Valence

     Fiesta au quartier branché du port

    A l’autre bout de ce poumon vert, voici le port, transformé en zone branchée avec restaurants et cafés-bars design, il clôt l’aménagement de cet ensemble spectaculaire et est devenu le nouveau place to be des jeunes valenciens. C’est là qu’en 2007 et en 2010 la ville a accueilli les voiliers de l’America’s Cup. Le port abrite restaurants tendance, cafés lounge à terrasses et hangars revisités en lieux festifs. Les voies d’accès portuaires, serpents de bitume tracés le long des quais, ont servi quant à elles de cadre au Grand Prix d’Europe de Formule 1.

    Cathédrale de Valence

    Patrimoine gothique et moderniste exceptionnel

    Tout cela suffirait déjà à motiver une escapade à Valence. Mais ce serait oublier bien vite que la ville s’est aussi construite avec l’Histoire et qu’elle dispose d’un centre urbain en tous points remarquable.

    Tour à tour romaine, arabe et chrétienne, Valence accumule les vestiges et s’enorgueillit de ses immeubles gothiques et modernistes. Le tout est baigné d’une atmosphère festive qui jaillit le soir dans les ruelles autour des traditionnels bars à tapas, bodegas, restaurants à paëllas et boites de nuits…. Parmi les bâtiments, il ne faut rater pour rien au monde le mercado central, la cathédrale, le palais de la Generalidad, le musée des Beaux-Arts, la remarquable gare du Nord au style Art Nouveau et surtout la Lonja. Cette ancienne bourse de la soie, joyau gothique, est classée au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Elle dévoile dans son immense salle une splendide série de colonnes torsadées. 

    Me Mercado central

    L’Oceanogràfic, rendez-vous avec le monde des mers

    Situé au cœur du complexe de la Cité des Arts et des Sciences, l’Oceanogràfic est considéré – notamment par les valenciens comme le plus grand aquarium d’Europe. Chacun des bâtiments aux toits profilés en forme de pagodes abrite un écosystème marin différent (Méditerranée, Tropiques, Mer Rouge, Arctique, Antarctique, Iles, Océans…) et la faune aquatique qui le peuple. Au total, 45 000 spécimens de 500 espèces différentes sont présentés, parmi lesquels dauphins, requins, pingouins, raies mantas, lions de mer, phoques, tortues, crustacés…

    Oceanogràfic de Valence

    Fait rare, c’est aussi le seul aquarium du Vieux Continent à héberger à la fois des morses et des belugas. Ces derniers, formidables « baleineaux » blancs que l’on trouve notamment dans le golfe du Saint-Laurent, au Québec, sont à eux seuls une découverte exceptionnelle. Mais l’Oceanogràfic n’est pas qu’un lieu d’exposition. Centre d’études, il mène des programmes de recherche scientifique et donne la possibilité aux visiteurs de vivre des expériences originales.

    Exemples ? Partager le quotidien d’un gardien auprès des phoques et des dauphins ; découvrir les coulisses de l’aquarium (nourriture, gestion de l’eau…) ; et même, pour les enfants, dormir une nuit dans le tunnel-aquarium, sous les requins!

    Oceanogràfic de Valence
  • A la découverte du Pérou, un pays ‘mer et montagne’

    A la découverte du Pérou, un pays ‘mer et montagne’

    Lima, quartier Miraflores et son fameux crachin mehdi33300 – stock.adobe.com

    Lima, capitale brumeuse baignée dans la garúa

    11 millions d’habitants. Telle est la population de cette mégapole sud-américaine, étendue sur des dizaines kilomètres et dont on peine à identifier le centre. Posée au bord du Pacifique, on pourrait la croire « californienne ». Il n’en est rien. L’océan est de nature hostile, déversant son humeur mauvaise sur des plages gris-cendre. Le ciel, souvent envahi de brume marine, nimbe la ville sous un fin crachin, que l’on nomme ici garúa. L’écrivain péruvien Mario Vargas Llosa a parfaitement décrit cette atmosphère austère, tendance oppressante, dans ses nombreux romans.

    Lima quartier de Barranco Philippe Bourget | cms

    Faut-il pour autant éviter Lima ? Eh bien non ! Car cette ambiance sombre et mélancolique finit par imposer son charme, et comme toute grande cité qui se respecte, la capitale cache  aussi des lieux intéressants. Ainsi de Barranco. Ce minuscule secteur de ville dévale vers l’océan en cochant toutes les cases du quartier branché. Maisons colorées aux terrasses transformées en cafés et restaurants, murales (street-art), boutiques trendy, galeries d’art… Il flotte dans ce quartier maillé de placettes et de ruelles une atmosphère bohême-chic stimulante. Miraflorés est aussi à voir. Zone touristique et d’affaires par excellence, ce quartier vibre autour du malecón (front de mer) de la Réserva, piéton, animé tard le soir. On y trouve deux centres commerciaux très tendance (Inka Market, Larcomar), un parc verdoyant (Kennedy) et quelques belles quintas (résidences) des années 1930.

    Lima quartier de Barranco Philippe Bourget | cms

    Le centre historique est un passage obligé. Autour de la plaza de Armas et du couvent Santo Domingo se mélangent vestiges coloniaux et audaces urbanistiques. La cathédrale, le palais du Gouvernement, l’Archevêché et le monastère San Francisco sont les bâtiments les plus emblématiques. Côté patrimoine artistique, coup de cœur pour le musée Larco. Dans une ancienne hacienda de charme, il abrite 50 000 poteries des époques moche et chimú, deux civilisations pré-Inca du nord du Pérou. Le clou de la collection est constitué par une salle abritant des huacos (figurines) érotiques… 

    Lima, la cathédrale Saint-Jean

    La côte Pacifique nord, mémoire pré-Inca du pays

    Qui connait les sites de Chan Chan, d’El Brujo, de Sipan, de Tucumé ? Sauf à être un spécialiste des peuples précolombiens, peu de monde ! Ils sont pourtant le socle de l’Histoire du Pérou, dont les Incas se sont largement inspirés.

    Le site de Chimu de Chan Chan dans le nord du Pérou Philippe Bourget

    Pour partir sur leurs traces, remontant à 2 000 ans avant J.-C., il faut filer le long de la côte nord, entre Trujillo et l’Equateur. Dans ce Pérou pauvre, les régions de La Libertad et de Lambayeque concentrent une poignée de sites majeurs, dans un paysage agricole plat et monotone. Du début de notre ère jusqu’à l’avènement des Incas, au XIIIe s., trois civilisations s’y sont succédées ou entremêlées : les Moche, les Lambayeque et les Chimú.

    Vue depuis le site Moche de Huaca Rajada Philippe Bourget | cms

    Près de Trujillo se trouvent les Temples du Soleil et de la Lune. Fief des Moche, peuple dominant lors des six premiers siècles, le Temple de la Lune, en briques d’adobe, abrite des décors colorés, symboles de cette civilisation : soldats en armes ; prêtres ; pêcheurs ; dragons ; serpents… L’intérieur de la pyramide, de 24 m de haut, dévoile des tombes et des autels. Au nord de Trujillo, le site d’El Brujo est aussi Moche. Sur Caõ Viejo, l’un des trois temples, apparaissent aussi des motifs humains. Installées dans des vallées tournées vers l’océan, les pré Incas vivaient de pêche et d’agriculture. Dans le port de Huanchaco, on utilise toujours les mêmes bateaux en osier que jadis, les caballitos de totora.

    Collier trouvé sur le site de Huaca Rajada – Musée de Sipan Philippe Bourget

    Près de Chiclayo, un site a déchainé les passions : Huaca Rajada. En 1987, on y découvrit la tombe et le cercueil du Seigneur de Sipán, un dignitaire Moche. La sépulture contenant des bijoux et des ornements d’une richesse inouïe a permis d’analyser leurs us et coutumes. La collection est à découvrir au musée des Tombes Royales de Sipán. Le « précolombien », ce sont aussi les Chimú. Cette civilisation serait la dernière au monde à avoir construit des pyramides. On peut voir tertres beiges ravinés par l’érosion à Tucumé. Un dernier site est à visiter : Chan Chan, ancienne capitale des Chimú. Emotion devant ces murailles du désert protégeant une vaste esplanade intérieure. Autant d’habileté dont s’inspirèrent les Incas pour faire briller leur civilisation, la dernière avant l’arrivée des conquistadors. 

    La tombe du seigneur de Sipan

    Cuzco, ancienne capitale Inca et coloniale

    A 3 400 m d’altitude, l’arrivée à Cuzco est un choc. Les maisons de briques assiègent les versants de la sierra péruvienne, comme s’ils voulaient conquérir les cimes. Le souffle coupé après l’atterrissage est dû aussi au formidable décor de cette ville « rouge » étalée dans la montagne, sous un ciel bleu azur. Ex-capitale de l’Empire Inca, symbole de l’Amérique coloniale, on n’y retrouve guère de traces incas.

    Vue sur Cuzco

    Couvents et églises ont remplacé les temples… sauf qu’à bien y regarder, des vestiges sont encore là. Les Espagnols ont en effet construit plusieurs édifices sur le socle de murs incas. Ainsi du Palais de l’Archevêché : il s’appuie sur les gros blocs jointés du Palais royal du 8ème empereur Inca. D’autres bâtisses ont été élevées de la sorte. La forteresse de Sacsayhuamán, elle, domine toujours la cité de ses ruines gigantesques.

    L’immense Plaza de Armas n’a plus que la statue de Pachacutec pour rappeler son histoire inca. Autour de cette agora bondée de touristes se dressent deux joyaux de l’architecture espagnole : l’église de la Compañia et la cathédrale. La première, œuvre des Jésuites, voulait concurrencer la seconde. Sa façade Baroque donne le change mais la beauté de la cathédrale est sans égal. Dans un mélange inouï de styles baroque, mauresque et plateresque, plus de 650 œuvres d’art y sont abritées, auxquelles s’ajoutent des décors à la feuille d’or, un autel couvert « d’argent éternel », un Christ et sa couronne en or massif et, joyau des joyaux, un baldaquin pesant 102 kg d’argent.

    Eglise de la Compania Philippe Bourget | cms

    On plongera aussi avec plaisir dans l’animation de Cuzco, ville populaire et arty. Autour du marché couvert San Pedro surgissent des scènes typiques du Pérou, avec ses vendeuses assises au milieu des légumes, chapeaux de feutre sur la tête. Le quartier San Blas mérite une visite. Le long de ruelles en pente et d’escaliers de pierres, les maisons blanches restaurées abritent des boutiques-hôtels et des cafés. Difficile cependant d’échapper à l’emprise religieuse à Cuzco ! Dans cette cité très mariano (culte de la Vierge Marie), on célèbre tous les saints de la terre. Il est bien rare d’échapper à une fête catholique, célébrée dans une animation joyeuse avec pétards, danseuses et musiciens.

    Un marché à Cuzco cms

    Le Machu Picchu par le chemin de la montagne…

    Entre Cuzco et le Machu Picchu, il y a les villages du plateau andin, les montagnes grandioses, la population aux costumes colorés… C’est le charme de la Vallée Sacrée, située entre 2 000 et 3 500 m d’altitude. Et puis vient le célèbre site Inca, merveille d’architecture précolombienne, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

    L’arrivée au Machu Picchu Philippe Bourget

    La majorité des visiteurs se rend au Machu Picchu en bus, depuis la ville d’Aguas Calientes, par une route en lacets. Pour contourner cette option « moutonnière », ceux qui en ont la ressource ont intérêt d’y arriver à pied. En 4 jours, c’est un trek relativement engagé. En une journée, c’est une randonnée accessible aux marcheurs en forme. L’un et l’autre offrent la récompense d’arriver en surplomb sur le site, au terme d’un effort décuplant le plaisir de la découverte.

    Pont sur le rio Urubamba Philippe Bourget

    Un trajet insolite en train depuis le village d’Ollantaytambo, dans un wagon panoramique et confortable de la compagnie Perurail, jette les voyageurs sur un quai quasi désert, au fond de la vallée verdoyante et humide de l’Urubamba. C’est ici, au lieu-dit Chachabamba, que démarre la dernière étape du Chemin de l’Inca, plus de 6 h de marche à progresser sur un sentier ardu tracé à flancs de versants. Le temps de traverser le río sur une passerelle suspendue et l’ascension débute, ouvrant rapidement des panoramas grandioses sur la vallée. L’itinérance peut être éprouvante, non pas tant par l’altitude et le dénivelé que par le parcours, jalonné d’un nombre incalculable de marches incas, inégales et mal taillées.

    A travers le di de Winaywayna Philippe Bourget

    Après maintes transpirations, pauses et arrêt pique-nique, un passage au pied d’une cascade mène au site archéologique de Wiñaywayna, première mise en bouche Inca. Il précède l’arrivée aux Portes du Soleil, ultime col du parcours. Temps fort ! Car au devant, en contrebas, les ruines du Machu Picchu dévoilent cette vaste cité posée sur un replat au pied d’un amphithéâtre de montagnes émeraude. Instant de recueillement obligé devant la prouesse architecturale de cette cité-sanctuaire, réalisée au 15ème s. par la civilisation Inca. Une descente facile conduit ensuite au site, que l’on visitera avec un mélange de d’admiration et de nostalgie. Le règne inca y fut brutalement interrompu par l’arrivée des Espagnols. Epidémies et sauve-qui-peut mirent un terme définitif à cette civilisation.

    Train retour depuis le Machu Picchu Philippe Bourget | cms