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Category: À la plage

  • On pourra désormais rallier Portofino depuis Paris en… Orient-Express !

    On pourra désormais rallier Portofino depuis Paris en… Orient-Express !

    portofino
    Nick Fewings

    C’est un voyage qui promet un dépaysement total, le tout dans un luxe inouï. En effet, le célèbre train Venice Simplon-Orient-Express s’apprête à relier la Ville Lumière au village iconique de Portofino, situé sur la Riviera italienne. Pour ce faire, le prestigieux convoi traversera la campagne française avant de parcourir l’un des plus beaux tronçons de la Ligurie.

    Le Venice Simplon-Orient-Express partira de Paris le 20 juin à 15 heures et sillonnera l’est de la France en passant par Dijon, Lyon et Avignon. Il longera ensuite la Côte d’Azur en passant par Cannes, Nice et Monte Carlo avant de franchir la frontière italienne. Tout au long du trajet à bord de ce symbole de l’âge d’or du chemin de fer, les passagers pourront découvrir de succulents mets concoctés par le chef Jean Imbert, qui en profitera pour dévoiler sa nouvelle carte estivale.

    orient express
    Elimende Inagella

    Ce n’est que le lendemain, vers 13 heures, que le voyage s’achèvera à Santa Margherita Ligure, dans la banlieue génoise. De là, les passagers seront véhiculés vers l’hôtel Splendido, un monastère du 16e siècle, fastueusement rénové et converti en palace par le groupe britannique Belmond. Les voyageurs y passeront deux nuits et pourront y apprécier la cuisine du chef français Jean Imbert qui sera présent sur place durant ces deux jours et officiera dans les cuisines du restaurant étoilé La Terrazza. Clou du spectacle le deuxième soir : la projection d’un film d’époque sur la place du village.

    Prix de ce voyage d’exception qui ne comprend que l’aller ? 7.798 € par personne ! Pour le retour, outre l’avion, les heureux élus pourront également emprunter un train régional jusqu’à Gênes puis Milan, en compagnie du “petit peuple”, puis la Frecciarossa jusqu’à Paris.

  • “Le Vent des Sables” : un thriller policier au cœur du Vendée Globe

    “Le Vent des Sables” : un thriller policier au cœur du Vendée Globe

    Vendée Globe
    Kevin Jiner

    Coproduction RTBF qui sera diffusée ce dimanche 18 février à 20h50 sur La Une, puis pendant 15 jours sur la plateforme Auvio, “Le Vent des Sables” nous plonge dans une enquête palpitante menée aux Sables-d’Olonne.

    L’histoire se déroule dans un… futur très proche, à savoir en novembre 2024, juste avant le départ du Vendée Globe. Le meurtre d’une figure locale, sponsor du favori Yannick Berthomé, jette une ombre sur la compétition. Les lieutenants Judith Kamara et Olivier Finet, venus du SRPJ d’Angers, sont chargés de l’enquête. Alors qu’un second corps est découvert, le passé de Judith, originaire des Sables, refait surface, complexifiant l’affaire.

    Un casting de renom

    Le téléfilm brille par son casting : Tom Leeb et Marie-Josée Croze incarnent les rôles principaux, épaulés par Alexandre Brasseur, William Nadylam, Guillaume Arnault, et Gabrielle Atger.

    Le Vendée-Globe…

    Le Vendée Globe, réservé aux voiliers, lance les skippers dans un tour du monde depuis Les Sables-d’Olonne. Cette course en solitaire, sans escale ni assistance, est considérée par beaucoup comme l’épreuve ultime, la plus difficile au monde !

    Sables d'Olonne
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    Les Sables-d’Olonne

    Les Sables-d’Olonne, joyau de la Vendée, est célèbre pour son rôle de porte d’entrée du Vendée Globe. La ville est cependant bien plus que cela : avec ses plages étendues, son ambiance maritime et son patrimoine riche, les Sables sont un havre pour les amoureux de la mer et de la voile.

    La Vendée

    Entre ses plages incroyables, son patrimoine et ses campagnes verdoyantes, la Vendée est un vrai paradis pour ceux qui cherchent à combiner sport, nature, et découverte.

  • Cyprus Airways de retour à Brussels Airport après 10 ans !

    Cyprus Airways de retour à Brussels Airport après 10 ans !

    Larnaca

    Ce redémarrage a été célébré de manière spectaculaire avec un salut d’honneur des pompiers sur le tarmac de Zaventem, une tradition réservée aux événements marquants de l’aviation !

    Nouvelle connexion entre Chypre et la Belgique

    Cyprus Airways proposera désormais deux vols hebdomadaires, les lundis et jeudis, reliant directement Larnaca à Brussels Airport. La compagnie a annoncé son intention d’ajouter une troisième fréquence par semaine d’ici l’été. Les vols seront opérés à bord d’un Airbus A220, un avion confortable et relativement sobre.

    Larnaca

    Larnaca : les immanquables !

    Larnaca, ville côtière au sud-est de Chypre, est réputée pour son front de mer pittoresque, ses plages dorées et la promenade de Finikoudes. Mêlant harmonieusement histoire ancienne et modernité, ne manquez pas la visite du site archéologique de l’ancienne Kition et de l’église Saint-Lazare.

  • Une nouvelle zone naturelle à La Panne !

    Une nouvelle zone naturelle à La Panne !

    Il y a un an, l’association Natuurpunt avait interpellé le gouvernement flamand sur la nécessité de protéger ces dunes. Un appel resté lettre morte jusqu’à présent, la présence d’un camping ayant retardé toute initiative. La fermeture récente de ce dernier, ainsi qu’un projet immobilier en cours, ont finalement ouvert la voie à cette sauvegarde tant attendue.

    Un espace de biodiversité de 10 hectares

    S’étendant sur dix hectares, les dunes Zeepark vont retrouver leur vocation première : un sanctuaire pour la biodiversité, où la nature reprendra ses droits. La ministre Demir a annoncé que la procédure formelle pour l’adoption du plan régional d’aménagement du territoire (GRUP) serait lancée prochainement.

    Une barrière naturelle contre les inondations

    Ces dunes jouent un rôle crucial dans la protection contre les inondations : leur capacité à retenir l’eau des précipitations en fait un puits d’eau souterraine, essentiel pour contrer la salinisation et préserver l’équilibre écologique de la région.

  • Argentine : l’énorme inflation plombe les vacances

    Argentine : l’énorme inflation plombe les vacances

    Mar del Plata
    Fermin Rodriguez Penelas

    Cette situation économique difficile, sous la nouvelle présidence ultralibérale de Javier Milei, a profondément impacté les habitudes des vacanciers. Habituellement bondée, la plage voit désormais des espaces libres, inhabituels pour cette période.

    Un tourisme en berne

    La ville, d’ordinaire un lieu effervescent accueillant six fois plus de touristes que ses 650.000 habitants entre Noël et février, connaît une baisse significative de son activité touristique. Avec seulement 60% d’occupation mi-janvier, les professionnels du tourisme local considèrent la saison comme perdue.

    Les vacanciers sous le poids de l’austérité

    L’inflation, qui a atteint 211,4% sur l’année, et la dévaluation du peso de plus de 50% en décembre, ont érodé le pouvoir d’achat des Argentins. Pour le secteur hôtelier, la chute est brutale : il a vu une baisse de fréquentation de 20 à 30% par rapport à l’année précédente.

  • Ostende : 4.000 courageux dans la mer le jour du nouvel an !

    Ostende : 4.000 courageux dans la mer le jour du nouvel an !

    Le traditionnel plongeon du Nouvel An à Ostende a connu un succès retentissant cette année, avec 4 000 participants bravant une eau à 10 degrés. Cela représente une augmentation significative par rapport à l’année précédente, confirmant la popularité croissante de cet événement depuis sa première édition en 1987. Au plus il y a de fous…

    Un événement festif pour les ours polaires tous les âges

    Sous le coup d’envoi du bourgmestre Bart Tommelein, une foule multicolore s’est élancée vers la mer du Nord. Le bourgmestre a souligné l’aspect ludique et intergénérationnel de l’événement, le qualifiant de célébration joyeuse de la nouvelle année par des “ours polaires” de tous âges.

    Ostende : une destination en vogue même en hiver

    Malgré une météo peu clémente, la ville d’Ostende a également enregistré une saison de vacances de Noël fructueuse. Par rapport à l’année 2023, le nombre de nuitées a augmenté de 9% !

  • Voici 10 bonnes raisons de découvrir la Slovénie

    Voici 10 bonnes raisons de découvrir la Slovénie

    slovenia
    Johnny Africa

    La Slovénie se trouve au carrefour des principales cultures européennes, avec des frontières qui bordent l’Italie, l’Autriche, la Hongrie et la Croatie. Et si son territoire n’affiche qu’un peu plus de 20.000 km2, il n’en demeure pas moins d’une richesse exceptionnelle, ce qui en fait une destination touristique particulièrement attractive.

    1. Une terre de gastronomes

    La Slovénie propose une cuisine à l’identité forte, qui oscille entre héritage culturel et innovation. Une destination culinaire dont pas moins de 59 restaurants figurent dans la sélection 2023 du Guide Michelin ! Ensemble, ceux-ci ont décroché 12 étoiles, 7 “Bib Gourmand” et 7 étoiles vertes. À ce titre, le pays fait partie du club très fermé des nations qui possèdent le plus grand nombre d’étoiles vertes Michelin par rapport au nombre d’habitants. Il s’agit donc d’une valeur sûre en matière de gastronomie !

    2. Tout schuss !

    Près de 80 millions € viennent d’être investis dans les neuf stations de ski slovènes. Toutes disposent d’une remontée mécanique flambant neuve tandis que des villages comme celui de Golte proposent un parc d’aventures et une tyrolienne ultra-rapide. Vogel vient aussi d’ouvrir un parc en plein air où il est possible de faire du rafting sur neige. Bref, la Slovénie est plus que jamais une destination de choix pour les amateurs de sports d’hiver. Surtout pour ceux qui aiment varier les activités !

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    Mikita Karasiou

    3. Mer et montagne

    La Slovénie est d’une part bordée par les Alpes et d’autre part, par la mer Adriatique. Un ensemble hétéroclite qui crée un décor très diversifié avec quatre régions très différentes et trois zones climatiques distinctes. Si vous vous rendez en voiture d’une extrémité à l’autre, vous pourriez skier le matin dans les Alpes Juliennes, et l’après-midi, vous vous assiérez à une terrasse, sur la côte !

    4. Des breuvages d’exception

    La Slovénie n’est pas seulement connue pour sa nature variée. Ses vins locaux remportent également de multiples récompenses internationales. Autant de domaines viticoles idylliques qui se prêtent parfaitement à une promenade romantique rehaussée de dégustation. Il est même possible de se retrousser les manches et de participer à une vendange !

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    Hasmik Ghazaryan Olson

    5. Une capitale charmante

    Ljubljana est l’une des capitales européennes les plus agréables. La ville, qui regorge de musées, de galeries d’art et d’autres sites culturels, possède un centre-ville pittoresque, avec une architecture typique, des rues pavées et de nombreux ponts élégants. Ljubljana dégage une atmosphère à la fois chaleureuse et accueillante. Son château, situé sur une colline, offre une vue panoramique imprenable.

    6. Des grottes fabuleuses

    Les Grottes de Postojna sont célèbres pour leurs formations karstiques, composées de stalactites et stalagmites, créées par des millénaires d’activité géologique. Le tout leur donne un aspect magnifique et mystérieux. C’est aussi l’un des réseaux de grottes les plus étendus d’Europe. Les visiteurs ont la possibilité d’en explorer une partie lors d’une visite guidée qui peut se faire partiellement en train !

    7. Une grande richesse culturelle

    La Slovénie possède une riche histoire architecturale, allant des châteaux médiévaux aux influences de l’architecture baroque et Renaissance. Le vieux centre de Ljubljana est particulièrement pittoresque avec son architecture variée mais homogène. La Slovénie organise aussi de nombreux festivals culturels, musicaux et artistiques, et ce tout au long de l’année. Le Festival international de jazz et le Festival de théâtre de Ljubljana sont parmi les événements culturels les plus importants de la région.

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    Frantisek Duris

    8. Un peuple hospitalier

    Les Slovènes sont réputés pour leur accueil envers les étrangers et sont souvent disposés à partager leur culture et leur histoire. Ils ont aussi pour tradition d’offrir un profond respect pour leurs invités. Les visiteurs sont donc traités avec courtoisie tandis que les Slovènes peuvent être prompts à offrir de l’aide ou des informations à ceux qui en ont besoin.

    9. Un lac sublime

    Le lac Bled est situé dans les Alpes juliennes, à environ 55 km de Ljubljana. Il est entouré de montagnes et de forêts, créant un cadre naturel spectaculaire. Au centre du lac se trouve l’île de Bled, une petite île verdoyante dotée d’une église pittoresque appelée l’église de l’Assomption. Les visiteurs peuvent atteindre l’île en empruntant des bateaux traditionnels appelés pletna. C’est l’un des joyaux naturels du pays qui offre un mélange unique de paysages, de patrimoine et d’activités en plein air.

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    10. Un parc national à ne pas manquer

    Le Parc national du Triglav est le seul parc national de Slovénie. Il tient son nom du mont Triglav, le plus haut sommet des Alpes juliennes et le point culminant du pays. Il couvre une superficie d’environ 838 km2, ce qui en fait le plus grand parc national de Slovénie. Les rivières cristallines et les cascades ajoutent une touche sublime à l’endroit.

  • Brussels Airport : une nouvelle compagnie aérienne !

    Brussels Airport : une nouvelle compagnie aérienne !

    cyprus
    datingscout

    Cette liaison Bruxelles-Larnaca est prévue pour débuter le 5 février, offrant des vols deux fois par semaine, les lundis et jeudis. Un ajout significatif est envisagé avant l’été : un troisième vol hebdomadaire, renforçant ainsi cette nouvelle connexion aérienne.

    Larnaca, située dans le sud-est de Chypre, est réputée pour être une destination de vacances attrayante. Arnaud Feist, le directeur de l’aéroport de Bruxelles souligne l’importance de l’Airbus A220 dans cette nouvelle liaison, notant qu’il servira les besoins des gouvernements, des entreprises et des vacanciers désireux de découvrir la beauté ensoleillée de Chypre.

  • En Jamaïque, des tropiques encore plus exotiques

    En Jamaïque, des tropiques encore plus exotiques

     

    Du nord au sud, une côte caraïbe aux multiples visages

    Située en zone intertropicale, la Jamaïque coche toutes les cases d’un séjour balnéaire réussi. Cela d’autant mieux qu’ici, sur la mer des Caraïbes, il y en a pour tous les goûts. De Montego Bay à Oracabessa en passant par Ochos Rios, la côte nord est de loin la plus touristique.

    Plage de Ocho Rios

    Le long des 120 km de littoral se concentre la plupart des hôtels-resorts. Comme en « Rép Dom » ou sur la Riviera Maya mexicaine, les marques Zoëtry, Sandals, Iberostar, Bahia Principe… ont pignon sur rue, avec leurs habituelles prestations all inclusive : restaurants de plage, piscines, activités nautiques… et toute l’intendance que recherchent les clients en quête de confort et d’une prise en charge totale de leurs besoins.

    Preuve que ce tourisme là a le vent en poupe, un Hard Rock Hôtel doit ouvrir en 2025 à Montego Bay. C’est aussi sur cette côte, à Oracabessa, que se trouve le mythique hôtel Golden Eye Resort. Sur une propriété ayant appartenu jadis à Ian Fleming, le romancier britannique créateur du personnage de James Bond, une quarantaine de villas et de cottages de luxe attend les clients aisés. L’hôtel a été créé par l’actuel propriétaire du site, Chris Blackwell, le légendaire producteur anglais de Bob Marley. Il faut ajouter à ce panorama touristique la station balnéaire de Negril, à l’extrême ouest de l’île. Elle est connue pour son enfilade d’hôtels, restaurants et bars musicaux le long du célèbre 7-mile Beach.

    Baigneurs à Treasure Beach, au sud-ouest de l’île Philippe Bourget | cms

    Plus authentique, la côte sud-ouest plaira aux touristes cherchant une immersion réellement jamaïcaine. Treasure Beach en est un bel exemple. Les boutiques-hôtels et commerces de cette station balnéaire s’insèrent dans un paysage préservé, constitué de ports de pêche et de petites exploitations agricoles (voir 3/ « Une île intérieure pleine de surprises »). Un hébergement, en particulier, correspond à cette image : le Jakes Hotel. Ses bungalows colorés disséminés sous la végétation en font un lieu d’esprit 100% local.

    Le Jakes Hôtel sur la côte sud. Philippe Bourget

    Près de là, à Crawford, on découvrira un espace de nature remarquablement préservé : MalcomBay. La communauté locale protège ce sanctuaire marin, soit près de 5km de côte vierge à mangrove. En bateau à moteur avec les pêcheurs locaux, on pourra y observer lamantins et tortues marines. Il restera à embarquer à nouveau pour aller boire un rhum au Pelican Bar, un « café » de planches sur pilotis situé à quelques encablures du rivage, tenu par le charismatique rasta Floyd.

    Bongo Herman, percussionniste jamaïcain et ami de Bob Marley dans la maison-musée de l’artiste à Kingston. Philippe Bourget | cms

    Le reggae, Bob Marley et la culture rasta

    Qu’évoque la Jamaïque pour celui qui n’y est jamais venu ? Forcément, le reggae et Bob Marley ! Roi de ce genre musical créé dans Trenchtown, un quartier pauvre de la capitale, Kingston, Bob Marley, disparu à 36 ans, reste à jamais le « premier » et une fierté absolue pour les Jamaïcains. Il n’est qu’à voir le nombre de portraits à son effigie, peints sur les murs ou imprimés sur les tee-shirts portés par des hommes dans la rue. Alors si l’on vient à Kingston (1,25 million d’habitants pour 3,2 millions dans le pays), capitale qui n’est plus le coupe-gorge décrit dans les années 80, ce n’est pas seulement pour découvrir la belle demeure d’architecture géorgienne Devon House ou se balader dans Downtown afin d’admirer les œuvres de street art – certaines représentent d’ailleurs des artistes de reggae. C’est aussi et surtout pour visiter la maison-musée de Bob Marley, sur les hauteurs de la ville, près de Jamaica House, la résidence du premier ministre.

    La statue de Bob Marley devant sa maison-musée, à Kingston. Philippe Bourget

    On vient de partout en pèlerinage dans ce lieu où toute la vie de l’artiste est exposée. Des photos, des lettres, des disques d’or, des objets personnels, son studio d’enregistrement… s’offrent au public sous les commentaires et les reprises émouvantes des chansons du maître par le guide Ricky, un pur rasta, qui fut ami de Bob Marley. Vous voilà au cœur de la légende – yeah man ! -, avec en prime la présence d’un coffee-shop. Au-delà du musée, la culture rasta reste omniprésente en Jamaïque. Le look caractéristique, avec dreadlocks, bonnet de laine enveloppant aux couleurs de la Jamaïque et spliff de ganja à la bouche, est toujours d’actualité !

    Devon House, belle demeure géorgienne, à Kingston, de George Stiebel, « premier Noir millionnaire », à la fin du 19ème s. Philippe Bourget

    Pour continuer l’expérience, on pourra séjourner au Jakes Hôtel . L’établissement abrite deux restaurants, dont le célèbre Jack Sprat. Dédié au reggae et à Jimmy Cliff, il rappelle que l’hôtel est la propriété du fils du réalisateur jamaïcain Perry Henzell, qui a tourné un film dans lequel le célèbre musicien de reggae, toujours en vie, a joué. Pour aller encore plus loin, on ne manquera pas le détour par le Rastafari Indigenous Village, l’un des derniers camps retranchés rastafariens de l’île. Près de Montego Bay, dans un bout de vallée perdue à l’écart d’une « Babylone » qu’ils considèrent comme dévoyée, une poignée de rastafaris y vit d’autosuffisance, entre musique kumina (à base de percussions), nourriture végétarienne et spliffs – cigarettes de ganja. Si le cœur vous en dit, on peut même y effectuer une retraite, dans des bungalows conçus pour les touristes.

    Belle maison-hôtel dans les Blue Mountains. Philippe Bourget | cms

     Une île intérieure pleine de surprises

    Cascades et vasques pour se baigner, rivières à descendre en bateau, en radeau ou en canyoning, visite de fermes locales et découverte de spécialités culinaires… La découverte de la Jamaïque « intérieure », au-delà du cas des Blue Mountains est une mine d’or.

    Blue Hole, à Island Gully Falls, un des sites naturels les plus beaux de Jamaïque. Philippe Bourget | cms

    Au sud-ouest, entre Treasure Beach et Black River, la végétation raréfiée et une terre riche a fait émerger à une petite économie paysanne. Au pied des Santa Cruz Mountains, des tours en scooters accompagnés permettent d’aller à la rencontre de fermiers. On en croise plusieurs, occupés à surveiller dans les champs autour de leurs cases en bois la croissance du coco (une grosse tubercule), du thym (!), des pears (avocats), des sauer soaps, des naseberries, du jum plum… Tout ou presque pousse dans ce secteur, considéré comme l’un des « jardins maraichers » de Jamaïque.

    Dans les Blue Mountains… cms | cms

    Plus loin dans ces terres du sud-ouest, on s’arrêtera à Middle Quarters pour déguster sur le bord de la route les pepper schrimps, des crevettes pêchées dans la rivière locale, assaisonnées au poivre. Pour le fun, on ira sur le site des YS Falls, un ensemble de cascades rafraîchissantes qui dévalent le long d’un bras de la Black River, aménagée ici avec des bassins et des gazébos (pavillons de jardin) pour le pique-nique. Pour le frisson, on poussera jusqu’au port de pêche de Black River, histoire de naviguer sur la rivière éponyme et d’observer de rares oiseaux ainsi qu’une colonie de crocodiles. Si l’on aime le rhum, bonne pioche ! La Jamaïque en produit et deux distilleries, notamment, ouvrent leurs portes aux touristes : Hampden Estate, près de Falmouth (nord-ouest) et Appleton Estate, proche de Santa Cruz (centre-ouest). Dans un décor digne du 19ème s., la première produit un pure single d’excellence et présente aussi dans sa boutique… une paire de chaussures d’Usain Bolt. Le champion jamaïcain, voisin originaire de Falmouth, les a dédicacées et offertes à la fabrique.

    Descente en radeau de bambous de la Martha Brea River, au nord-ouest de l’île. Philippe Bourget | cms

    Au nord-est de l’île, les distractions dans les vallées intérieures ne manquent pas non plus. On dénichera avec peine, dans les hauteurs d’Ocho Rios, le vrai Blue Hole, un trou d’eau d’un bleu intense, réceptacle d’une cascade s’échappant d’une rivière de montagne. Le site, nommé Island Gully Falls, est de toute beauté et bien équipé. A l’orée du Cockpit Country, l’un des territoires les plus isolés de Jamaïque, au nord-ouest de l’île, on testera la descente en radeau. Sur la Martha Brae River, des bateliers, comme dans l’ancien temps, font glisser leur embarcation légère sur la rivière ombragée, en poussant sur une longue perche en bois. Comme touriste, c’est une façon originale de s’immiscer dans les replis de la forêt

    Un village perché dans les Blue Mountains. Philippe Bourget | cms

    Les Blue Mountains, fertile forêt pluviale

    On peut sans complexe mettre cette région à part tant elle concentre un maximum d’intérêts naturels et culturels particuliers. Situé à l’est de l’île, dominant Kingston, ce massif montagneux culminant à 2 256 m d’altitude est difficile d’accès. Depuis la capitale, de mauvaises routes étroites et tortueuses partent à l’assaut des versants, grimpant au milieu d’une végétation qui semble vouloir avaler le bitume. Luxuriantes et noyées de brumes, soumises à des pluies soudaines et violentes, les Blue Moutains se prêtent aux randonnées et aux trails, en particulier dans le Blue and John Crow Mountains National Park. Sous un air frais agréable qui fait oublier la chaleur étouffante de Kingston, à 1 250 m d’altitude, quatre trails sont accessibles aux marcheurs depuis l’une des entrées du parc, nommée Holywell. Ce sera l’occasion de croiser deux des symboles du pays : l’arbre national, le Blue Mahoe, une variété d’hibiscus ; l’oiseau  national, le Red-billed Streamertail, un colibri.

    Cueillette du café Philippe Bourget | cms

    Les Blue Mountains sont aussi la région du café. Et quel café ! La variété d’arabica qui pousse ici est l’une des plus chères du monde et produit un café doux mais fort en goût et dépourvu d’amertume. Plusieurs fermes caféières se visitent, comme l’UCC Blue Mountain Coffee Craighton Estate, à Irish Town. Les balades dans les plantations permettent en prime de profiter de vues panoramiques superbes sur la capitale et la côte. Quelques hôtels et lodges, disséminés sur les hauteurs, offrent l’occasion de passer une ou deux nuits hors du temps.

    Les cascades de Blue Mountains

    Cette « jungle amicale » cache aussi d’autres surprises. On sera étonné d’apprendre que le massif abrite encore des villages « marrons », du nom de ces descendants d’esclaves échappés jadis des plantations, réfugiés dans les hauteurs et vivant en communautés. On pourra vivre aussi l’étonnante expérience d’un petit-déjeuner au Pretty Close 876, à Gordon Town. Il s’agit d’un « restaurant » aménagé sous une case, posé au creux d’un torrent, dans une vallée cachée des Blue Mountains. On y déguste, sur réservation, une excellente cuisine traditionnelle i-tal (végétarienne). Aller dans les Blues Mountains, c’est découvrir un nouveau pays !

    Infos
    Office de tourisme de la Jamaïque. visitjamaica.com

    Y aller
    Vol TUIFLY au départ de Bruxelles vers Montego Bay, le jeudi. tuifly.fr

    Formalités
    – Il est nécessaire de compléter un formulaire en ligne pour l’Immigration et les Douanes avant le départ. enterjamaica.com
    – Décalage horaire : en hiver – 6 h ; en été – 7 h.
    – Monnaie : le dollar jamaïcain (JA$). 1€ = env. 164 JA$. On peut aussi payer en dollars US.
    – Electricité : Prévoir des adaptateurs avec 2 pôles plats.

  • La rivière souterraine de Puerto Princesa : un trésor caché aux Philippines

    La rivière souterraine de Puerto Princesa : un trésor caché aux Philippines

    Puerto Princesa
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    La Rivière Souterraine de Puerto Princesa est une splendeur géologique, se distinguant comme l’une des plus longues rivières souterraines navigables au monde. S’étendant sur plus de 8 kilomètres, cette rivière serpente à travers une série impressionnante de grottes calcaires, offrant un spectacle naturel d’une beauté saisissante.

    Un écosystème diversifié

    Cet endroit abrite un écosystème diversifié. Les nombreuses espèces animales et végétales qui peuplent la région sont adaptées à l’obscurité et à l’humidité de l’environnement souterrain, faisant de cette rivière un laboratoire naturel pour l’étude de la vie dans des conditions extrêmes.

    Puerto Princesa
    David Milmont

    Des formations géologiques spectaculaires

    Les grottes de la rivière souterraine regorgent de formations géologiques spectaculaires, telles que des stalactites et stalagmites gigantesques, et des chambres souterraines de grande envergure. Ces formations, façonnées au fil des millénaires, créent un paysage presque surnaturel.

    En raison de sa beauté naturelle unique et de sa valeur écologique, la rivière souterraine a été inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

    Une aventure touristique inoubliable

    Outre les balades sur la rivière-même, n’hésitez surtout pas à admirer et visiter les alentours, la province de Palawan étant l’une des plus belles des Philippines.