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  • Le surréalisme à l’honneur en Wallonie

    Le surréalisme à l’honneur en Wallonie

    La Boverie
    Denis Erroyaux

    Quand j’ai proposé à mes proches de partir avec moi sur les pas du surréalisme, ils m’ont regardée d’un air béat : « c’est quoi ça ? ». J’ai répondu fièrement : « être surréaliste, c’est bannir de l’esprit le déjà vu et rechercher le pas encore vu ». Cette définition n’est pas de moi, mais de René Magritte… J’ai ajouté que le surréalisme, c’est l’art de déformer les objets et éléments du quotidien pour créer de nouvelles approches esthétiques. Une façon de voir la vie d’un autre œil, en somme. Intrigués, ils ont accepté de plonger dans cet univers. Ce courant de pensée est né il y a tout juste 100 ans, lorsque le Français André Breton signait le premier manifeste du surréalisme. En Belgique, le surréalisme a dépassé toutes les formes d’arts pour devenir un véritable état d’esprit…

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    Des photos en trompe-l’œil à Charleroi

    Première halte : Charleroi et son musée de la photographie situé dans un ancien couvent, où se tient jusqu’au 26 janvier l’expo « Surréalisme, pour ainsi dire… ». Les gestionnaires du musée ont sorti des tiroirs toutes les photos surréalistes de leurs collections, les exposant en sections thématiques : la ville, les vitrines, les objets, les pas perdus, le corps, les fenêtres du désir, liaisons dangereuses, les ombres domestiques, etc. On trouve des photos d’artistes belges, comme Marcel Lefrancq ou encore René Magritte qui s’est essayé à la photo occasionnellement. Mais l’expo dépasse nos frontières, avec des clichés d’artistes étrangers comme Man Ray ou Manuel Alvarez Bravo. Des photos solarisées, découpées, collées, brûlées ou encore surimprimées. Bref, des clichés qui ne cherchent pas à figer la réalité, mais nous plongent dans un univers décalé. La photo est ici une fenêtre sur un autre monde.

    Musée de la photographie
    JP Remy Musée de la photographie

    Des objets qui bouleversent le réel à Mons

    On poursuit notre route sur les traces du surréalisme en poussant la porte du CAP/musée des Beaux-Arts de Mons, qui accueille jusqu’au 16 février prochain l’expo « Le surréalisme : bouleverser le réel ». Ici, on découvre le surréalisme sous un angle inédit : celui de l’objet qui fait évoluer la société. L’expo retrace l’histoire des objets (mais aussi peintures, photos, affiches, collages et films) au sein du surréalisme des années 1920 et 1930, puis dans la société de consommation de l’après-guerre. Cela au travers de 30 artistes belges comme Paul Nougé, René Magritte, Jane Graverol, Rachel Baes ou encore Marcel Mariën. Ou quand le surréalisme questionne notre rapport à la consommation. J’ai particulièrement aimé les nombreuses affiches avec de jolis jeux de mots qui font réfléchir…

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    Les mondes de Paul Delvaux à Liège

    Enfin, direction Liège et le musée des Beaux-Arts de La Boverie, qui accueille jusqu’au 16 mars 2025 l’expo « Les Mondes de Paul Delvaux ». Représentant majeur de la peinture belge du 20e siècle, Paul Delvaux (1897-1994) est souvent considéré comme le peintre des femmes et des gares. L’expo présente plus de 150 œuvres (peintures, dessins, objets) de la première à la dernière création de l’artiste (1920-1986). Des œuvres qui n’avaient plus été vues ni rassemblées depuis des années. Certaines toiles interpellent par leur approche subversive et décalée. D’autres éblouissent par leur côté magique et fantastique.

    Mes ados ont apprécié la section multimédia, qui nous fait entrer dans l’intimité de l’artiste grâce à la reconstitution originale de son atelier : on surprend le peintre occupé à travailler, entouré d’objets personnels. J’ai aussi pu prendre la place du peintre en composant mon propre Delvaux grâce à un dispositif interactif. Malheureusement, cet outil n’a pas fait de moi une véritable artiste… Mais ces trois expos consacrées au surréalisme m’ont plongée dans un voyage à la frontière du réel. Ce mouvement est un véritable hommage à l’imagination. Il bouleverse l’ordre établi et appelle à l’émerveillement, nous offrant un petit moment hors du temps et une belle réflexion sur le présent.  

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  • 5 merveilles d’Aix-en-Provence à découvrir absolument !

    5 merveilles d’Aix-en-Provence à découvrir absolument !

    aix-en-provence
    pixabay

    1. Le Festival de Pâques : La musique au cœur de la ville

    Chaque année, le Festival de Pâques d’Aix-en-Provence attire les amateurs de musique classique du monde entier. Cet événement, qui se déroulera cette année du 27 mars au 7 avril, est un rendez-vous immanquable pour vivre une expérience musicale unique. Avec des artistes de renom, des orchestres prestigieux et une ambiance inoubliable, le festival transforme la ville en une escapade culturelle hors du commun.

    2. La Cathédrale Saint-Sauveur

    La Cathédrale Saint-Sauveur est un joyau historique d’Aix-en-Provence. Avec son architecture mélangeant plusieurs styles – du roman au gothique – et ses magnifiques tableaux, cette cathédrale est un véritable témoignage de l’histoire riche de la ville. Promenez-vous dans son cloître et laissez-vous transporter par le charme de ses jardins paisibles.

    3. Le Cours Mirabeau

    Le Cours Mirabeau, bordé de platanes, est l’artère principale de la ville et sans doute l’une des plus belles avenues de Provence. Flânez entre les fontaines et les bâtiments aux façades typiques, profitez des terrasses de cafés pour prendre un verre et admirer la vie aixoise à son meilleur.

    4. Les Thermes Sextius

    Les Thermes Sextius sont un lieu de bien-être parfait pour ceux qui souhaitent se détendre après une journée de découverte. Ces thermes, qui reposent sur les anciennes sources romaines, offrent une variété de soins qui vous permettront de déconnecter et de profiter d’un moment de relaxation dans un cadre historique.

    5. L’Atelier de Paul Cézanne

    Pour les amateurs d’art, une visite à l’Atelier de Paul Cézanne est incontournable. Ce lieu, où le célèbre peintre a réalisé certaines de ses œuvres les plus emblématiques, offre un aperçu fascinant de la vie et du travail de cet artiste emblématique. L’atelier est resté intact, permettant aux visiteurs de ressentir l’inspiration qui y règne.

    Ne manquez pas notre voyage musical lors du festival de Pâques !

  • Une œuvre belge en plein Le Mans !

    Une œuvre belge en plein Le Mans !

    le mans schuyten
    Maxime Guillon – Sarthe Tourisme

    La ville du Mans accueille une nouvelle fresque monumentale en plein cœur de la cité Plantagenêt, fruit de la collaboration entre le street-artiste Wen2 et François Schuiten, célèbre pour sa série “Les Cités Obscures“. Le résultat ? Un allumeur de lampadaire qui arpente une ville en construction, surveillé par un visage lumineux. L’œuvre transporte les passants dans un univers mêlant futurisme et patrimoine, une signature indéniable de l’artiste belge !

    Un hommage à l’architecture onirique

    Avec ses bâtiments peints d’une profondeur saisissante, cette fresque semble dépasser les limites du mur pour fusionner avec l’architecture manceau. Schuiten y fait revivre sa passion pour un urbanisme empreint de rêve et de fantaisie, invitant chaque spectateur à s’imaginer dans un futur alternatif où le passé et l’avenir se mêlent harmonieusement. Située rue des Falotiers, cette œuvre est la 58e fresque à embellir la ville, confirmant Le Mans comme acteur majeur de la scène street art en France.

     

     

     

  • 2 Belges au Japon : Fukuoka, le labyrinthe urbain

    2 Belges au Japon : Fukuoka, le labyrinthe urbain

    Fukuoka
    Kesmarki Thomas

    Dès notre arrivée à la gare, nous nous… perdons lamentablement. Même avec l’aide de Google, jusqu’alors notre fidèle et infaillible compagnon, nous avons tourné en rond, incapables de comprendre comment passer des quais de train au métro. Une fois ce dernier trouvé et le trajet effectué, nous avons débouché dans un centre commercial souterrain de 600 mètres de long, situé sous l’une des principales artères de la ville. C’était… pour le moins inattendu !

    Fukuoka
    nichika sakurai

    Au-delà de cette première surprise, nous avons découvert des centres commerciaux gigantesques, des bâtiments de 20 étages et des ruelles tortueuses dignes du labyrinthe de Dédale. Le patrimoine historique semble nettement moins présent ici, malgré la présence des ruines d’un château et de quelques temples.

    Fukuoka
    Kesmarki Thomas

    Heureusement, des sites fascinants sont facilement accessibles à moins d’une heure en train ! Entre le Bouddha couché de Nanzoïn (en cours de nettoyage) et le sanctuaire de Dazaifu (lui aussi en travaux, pas de chance pour la vue), accompagné du musée d’Histoire de Kyushu, les excursions inspirantes ne manquent pas et sont à portée de train.

    Fukuoka
    Kesmarki Thomas

    Le centre-ville, quant à lui, regorge de ruelles où les petits restaurants se succèdent. Petit bémol cependant : ma compagne étant végétarienne, nous nous attendions à trouver plus d’options adaptées à ce régime. Bien que certaines chaînes de restauration commencent à proposer des alternatives, la majorité des petits établissements ne semblent pas encore en avoir fait une habitude. Malgré cela, nous avons pu savourer le fameux karē, le curry japonais, qui a parfaitement répondu à mes attentes et a su réchauffer nos papilles !

    Fukuoka
    Kesmarki Thomas

    Fukuoka nous a beaucoup impressionnés, bien que son côté extrêmement urbain nous ait laissés quelque peu sur notre faim en termes de paysages. Heureusement, la suite de notre voyage promet de nous éblouir avec des panoramas spectaculaires !

    Prochaine étape : la Shimanami Kaido, une piste cyclable traversant un magnifique archipel.

  • Tanzanie : 5 faits vraiment insolites !

    Tanzanie : 5 faits vraiment insolites !

    1. Le mont Kilimandjaro, la montagne enneigée en Afrique

    Eh oui, même en Afrique, il y a de la neige ! Le Kilimandjaro, point culminant de l’Afrique avec ses 5 895 mètres, est couvert encore par endroit de neiges éternelles. Fait interpellant : ces glaciers fondent rapidement en raison du réchauffement climatique et ils pourraient disparaître d’ici quelques décennies. A l’heure actuelle, il ne reste déjà plus grand-chose…

    Kilimanjaro
    Daniel Vargas

    2. Un lac qui transforme les animaux en “statues”

    Le lac Natron, situé au nord de la Tanzanie, est si alcalin que ses eaux peuvent littéralement “momifier” les animaux qui s’y noient. Sa composition chimique est si unique qu’elle conserve les créatures figées comme des statues !

    3. La Tanzanie possède la pierre précieuse la plus rare au monde

    La tanzanite, une gemme d’un bleu violet profond, se trouve principalement en Tanzanie, dans une région très limitée au pied du Kilimandjaro. Découverte en 1967, cette pierre est mille fois plus rare que le diamant, ce qui en fait un trésor national !

    tanzanite
    Sabrianna Talnaz

    4. Les incroyables migrations animales

    La Grande migration est l’un des spectacles naturels les plus impressionnants au monde. Chaque année, plus d’1,5 million de gnous et des centaines de milliers de zèbres et de gazelles traversent les plaines du Serengeti en quête de nouveaux pâturages. Un véritable ballet sauvage !

    tanzania
    Magdalena Kula Manchee

    5. Zanzibar, le paradis des épices

    L’archipel de Zanzibar est surnommé “l’île aux épices” pour sa production abondante de clous de girofle, cannelle, muscade et poivre. C’est un incontournable pour les amateurs de cuisine et d’histoire, car cet archipel a longtemps été un carrefour du commerce des épices.

    zanzibar
    Mariola Grobelska
  • Mexique : 5 endroits magiques et méconnus à ne pas manquer !

    Mexique : 5 endroits magiques et méconnus à ne pas manquer !

    1. San Juan de los Lagos, Jalisco

    Perdue dans l’état de Jalisco, San Juan de los Lagos est une petite ville pleine de charme que beaucoup de touristes ignorent complètement. Les habitants l’aiment pour sa magnifique basilique baroque qui attire des pèlerins de tout le pays. Mais au-delà de ça, la ville est entourée de collines verdoyantes et de paysages agricoles qui vous plongent directement dans la vie authentique du Mexique. Flânez dans les ruelles colorées, explorez les marchés locaux, et profitez de la chaleur et de l’accueil des habitants. C’est une expérience à vivre !

     

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    2. Les cénotes cachés de Cuzamá, Yucatán

    Les cénotes sont des gouffres généralement remplis (en partie) d’eau. Et il se trouve justement que ces cénotes sont un peu la marque de fabrique du Yucatán, mais la plupart des touristes ne voient que les plus populaires. Notre petit conseil, si vous êtes de passage dans le pays ? Ne manquez pas ceux de Cuzamá, (relativement) loin des foules. Pour les découvrir, vous devrez monter à bord d’un petit chariot tiré par des chevaux qui vous mènera à des trous d’eau cristalline, parfaits pour une baignade paisible. Un must !

    3. Isla Aguada, Campeche

    Si vous rêvez de trouver un paradis caché, ne cherchez pas plus loin qu’Isla Aguada, dans l’état de Campeche. Ce petit coin de paradis est niché au bord de la lagune de Términos, où vous aurez peut-être la chance de voir des dauphins sauvages dans leur habitat naturel. Les plages sont fabuleuses, l’eau est limpide et l’ambiance est détendue – tout ce qu’il faut pour un petit break loin du tumulte touristique. Et puis, les couchers de soleil ici… ils sont à couper le souffle, vraiment !

     

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    4. Real de Catorce, San Luis Potosí

    Perché dans les montagnes de San Luis Potosí, Real de Catorce est une ancienne ville minière qui est devenue un véritable refuge mystique. Avec ses paysages désertiques tout autour, cette petite ville semble être hors du temps. Pour y arriver, il faut emprunter un tunnel qui s’étend sur plusieurs kilomètres. Une fois sur place, vous découvrirez des ruelles pavées, des églises pittoresques et une atmosphère unique, presque fantomatique ! Les habitants sont profondément attachés à leur culture et à leur histoire, et préfèrent souvent garder ce petit bijou pour eux.

    5. Playa Escondida, Islas Marietas

    Playa Escondida, ou “Hidden Beach”, se trouve dans l’archipel des Marietas, au large de Nayarit. Pour atteindre cette plage secrète, il faut nager à travers un tunnel naturel creusé dans la roche. Une fois arrivé, vous êtes récompensé par un petit paradis caché, protégé pour préserver son écosystème unique et la diversité de la faune marine. Les locaux considèrent Playa Escondida comme un trésor… Notez que l’endroit a tellement fait sensation sur les réseaux sociaux qu’il n’est malheureusement plus aussi préservé que jadis ! Cela reste toutefois un incontournable…

     

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  • Vous allez à Paris ? Attention à cette nouvelle limitation !

    Vous allez à Paris ? Attention à cette nouvelle limitation !

    paris highway
    pixabay

    Autant dire que les automobilistes parisiens ne comprennent pas tous cette nouvelle limitation, que de son côté, la présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse (LR), ainsi que des organisations patronales franciliennes, ont dénoncé en parlant d’une mesure prise de manière “unilatérale” et “anti-sociale“.

    Long de 35 km, le périphérique est emprunté quotidiennement par plus d’un million de véhicules. Attention donc quand vous y mettre les roues et surveillez votre compteur de vitesse !

  • Train de nuit Bruxelles-Berlin : une étrange décision…

    Train de nuit Bruxelles-Berlin : une étrange décision…

    nightjet
    Simon Tartarotti

    Les compagnies ÖBB et European Sleeper continueront de proposer trois trajets par semaine chacune, mais les trains partiront aux.. mêmes jours, les lundi, mercredi et vendredi à partir du 15 décembre ! Le comble ? les deux trains quitteront Bruxelles-Midi en l’espace de 20 minutes seulement : 19h03 pour le Nightjet d’ÖBB et 19h22 pour le train d’European Sleeper.

    Cette synchronisation est due à des “raisons opérationnelles“, selon ÖBB. Autant dire qu’European Sleeper n’est pas franchement ravie… Cependant, la société estime pouvoir tenir son rang, notamment car le Nightjet a une capacité moindre en raison de sa division pour desservir à la fois Berlin et Vienne.

    European Sleeper propose aussi un itinéraire distinct, passant par les Pays-Bas et continuant vers Prague, contrairement au trajet d’ÖBB.

  • Aéroport de Charleroi : 2 nouvelles destinations !

    Aéroport de Charleroi : 2 nouvelles destinations !

    bordeaux
    pixabay

    La compagnie hongroise Wizz Air ouvre une nouvelle route aérienne entre l’aéroport de Charleroi (BSCA) et la capitale moldave Chisinau. Les premiers vols commenceront le 19 décembre avec deux rotations hebdomadaires : le jeudi et le dimanche.

    Chisinau
    Anaghan

    Le 21 février prochain, c’est au tour de la compagnie espagnole Volotea d’inaugurer une ligne entre Charleroi et Bordeaux. Les vols seront assurés les lundis et vendredis, à bord d’Airbus A320 de 180 places. Et pour l’été 2025, les horaires passeront au jeudi et dimanche.

  • Un jour, un endroit : l’incroyable palais Gyeongbokgung en 1395

    Un jour, un endroit : l’incroyable palais Gyeongbokgung en 1395

    Gyeongbokgung
    Jean-Pierre Tran

    Ce jour-là, Séoul devint officiellement la capitale du nouveau royaume, symbolisant le début d’une ère de prospérité et de grandeur culturelle qui allait marquer les siècles suivants.

    La fondation du palais

    Le roi Taejo, fondateur de la dynastie Joseon, choisit l’emplacement du palais Gyeongbokgung avec soin, voyant dans la vallée entourée de montagnes un site propice à la stabilité politique et spirituelle. Le nom Gyeongbokgung signifie littéralement “Palais du Bonheur Resplendissant“, reflétant les espoirs du roi pour une nation prospère et en paix. La construction du palais fut dirigée par l’architecte Jeong Do-jeon, dont la vision alliait grandeur et harmonie avec la nature environnante.

    Un centre politique et culturel

    Gyeongbokgung n’était pas seulement la résidence des rois, mais également le centre politique, administratif et culturel de la Corée sous la dynastie Joseon. Le palais était le siège de nombreuses cérémonies importantes, y compris les rassemblements de la cour et les audiences royales. La conception du palais, avec ses vastes cours et ses salles majestueuses, symbolisait la puissance et l’autorité du roi. Le Geunjeongjeon, la salle du trône, en est le cœur symbolique, là où se prenaient les décisions majeures concernant l’État.

    Destruction et restauration

    Au fil des siècles, le palais Gyeongbokgung a connu son lot de défis. En 1592, il fut en grande partie détruit lors de l’invasion japonaise de la Corée. Pendant plus de 250 ans, le palais resta en ruines, avant de faire l’objet d’une vaste restauration sous le roi Gojong au XIXe siècle. Ce travail de restauration visait à redonner au palais sa splendeur d’origine et à réaffirmer l’identité nationale coréenne, alors en quête de stabilité.