Le problème ? Des consommateurs réservent un voyage sans vraiment le vouloir… et se retrouvent ensuite poursuivis par une agence de recouvrement s’ils refusent de payer.
Le piège de la “méthode différente”
Ici, pas de panier clair ni de récapitulatif détaillé avant paiement. Le site propose directement un forfait de base à prix fixe, avec des conditions mal expliquées. Ce n’est qu’après coup que le client renseigne les données voyageurs et coche – ou non – des options payantes. Résultat : deux factures, dont une parfois salée. Et pour ceux qui tentent d’annuler rapidement ? Des frais d’annulation élevés les attendent à la sortie.
Une pratique jugée trompeuse
Selon le SPF, cette méthode « s’écarte des pratiques courantes » et constitue une pratique commerciale trompeuse. L’Inspection économique belge avait déjà travaillé main dans la main avec l’ACM (Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés), poussant le site à corriger certains points. Bonne nouvelle : des ajustements ont été faits et d’autres suivront, promet l’entreprise. Mais en attendant, vigilance !
Que faire si vous êtes piégé ?
Le SPF Économie conseille de ne pas payer et de contester la facture auprès de l’agence de recouvrement. De son côté, l’ACM poursuit encore son enquête.
Si vous louez un appartement à la mer pour une courte durée – typiquement quelques semaines pendant les vacances –, le Décret flamand sur la location de logements ne s’applique pas. Vous bénéficiez alors de plus de liberté pour fixer la durée du contrat, le montant de la garantie locative, etc.
Cependant, vous devez tenir compte du Décret flamand sur les hébergements touristiques (Logiesdecreet). Cela signifie que le propriétaire doit déclarer le bien auprès de Visit Flanders (Toerisme Vlaanderen), et que le logement loué doit répondre à un certain nombre d’exigences de sécurité et de qualité.
Location à l’année en tant que second séjour
Si vous louez un appartement à la côte à l’année, dans le but d’en faire une seconde résidence, alors le Décret flamand sur la location de logements ne s’applique pas non plus. Le Logiesdecreet n’est pas non plus requis dans ce cas.
Attention : le locataire ne peut pas y établir sa résidence principale. Pour éviter toute confusion, le bailleur aura tout intérêt à inclure une clause dans le contrat précisant que le locataire ne peut pas y fixer son domicile. Cette clause devra aussi expliquer la raison, par exemple : « le bien est exclusivement destiné à un usage de seconde résidence ».
Fixer sa résidence principale à la côte
Si votre objectif est de louer un appartement à la mer pour en faire votre domicile principal, alors le Décret flamand sur la location de logements s’applique pleinement. Le bailleur comme le locataire doivent respecter les règles strictes en matière de durée de bail, de préavis, etc. telles que prévues par ce décret.
Tout commence la plupart du temps à Manaus, capitale de l’État d’Amazonas, où les croisières prennent leur départ. Petits et moyens bateaux attendent leurs voyageurs en quête d’une expérience qui sort de l’ordinaire. Cette métropole au cœur de la jungle, accessible uniquement par avion ou bateau, est déjà une immersion dans l’Amazonie. À bord de votre bateau, chacun trouve sa place et son bonheur : du pont panoramique d’un navire de luxe aux hamacs colorés des bateaux traditionnels, il y en a pour tous les goûts. Le soleil se couche, le fleuve s’élargit, et déjà, l’impression d’entrer dans un monde à part s’empare de vous.
A bord de La Jangada sur l’Amazone
La vie au fil de l’eau
Les journées à bord s’écoulent au rythme lent du fleuve. Les cabines confortables côtoient des espaces conviviaux où les voyageurs partagent leurs impressions. Chaque croisière, qu’elle dure trois jours ou plus d’une semaine, alterne navigation et escales. Depuis le pont, vous observez les villages flottants, les pirogues des pêcheurs, et les enfants qui vous saluent d’un geste de la main, heureux de voir des étrangers dans leur région. Ici, la vie se déploie au rythme du courant, dans une harmonie que l’on contemple avec fascination.
La vie au bord de l’Amazone
Une biodiversité unique au monde
Naviguer sur l’Amazone, c’est entrer dans l’un des réservoirs de vie les plus fascinants de la planète. Le bassin amazonien concentre à lui seul près de 10 % de toutes les espèces connues dans le monde : plus de 40.000 variétés de plantes, 2.200 espèces de poissons, 1.300 d’oiseaux et plusieurs centaines de mammifères. Chaque sortie en pirogue devient une aventure sensorielle. À l’aube, lorsque la brume se lève, vous apercevez parfois les dauphins roses, créatures légendaires du fleuve, qui surgissent à la surface avant de disparaître dans un éclaboussement silencieux.
Les singes-écureuils dans la forêt amazonienne
Plus loin, les cris rauques des singes hurleurs résonnent comme un appel venu d’un autre temps, tandis que les paresseux, immobiles dans les branches, se laissent observer avec nonchalance. Les toucans et aras multicolores traversent le ciel par grappes, contrastant avec le vert intense de la canopée. La nuit, place à un autre spectacle : les yeux phosphorescents des caïmans percent l’obscurité, et le chant continu des insectes enveloppe le bateau dans une symphonie hypnotique. Ici, chaque instant révèle la fragilité et la puissance de la nature, rappelant que l’Amazonie est bien plus qu’un paysage : c’est un monde vivant en perpétuelle effervescence, chaque sortie devient une véritable leçon de nature.
Le dauphin rose espèce endémique de l’Amazone
Escales et rencontres humaines
Votre bateau s’arrêtera certainement dans une des communautés cabocla. Les locaux vous accueillent avec des sourires timides, puis partagent leur quotidien : préparation de la farine de manioc, artisanat en fibres naturelles, chants traditionnels. Ces rencontres, toujours respectueuses, offrent un aperçu rare de la vie en Amazonie. Certaines croisières incluent également des randonnées dans la jungle, guidées par des habitants qui dévoilent les usages médicinaux des plantes et quelques secrets bien gardés dont les ingrédients et épices qui rehaussent leur cuisine. À bord comme à terre, la cuisine est une découverte en soi. Le tambaqui grillé, poisson emblématique, se déguste accompagné de manioc et de piments parfumés. Sur les étals des marchés de Manaus ou des villages vous trouvez des fruits tropicaux étonnants : açai, cupuaçu, graviola. Vous goûtez, comparez, et vous serez étonnés par ces saveurs inconnues. Chaque repas devient un voyage sensoriel, prolongeant l’immersion de votre croisière dans cet univers gustatif.
Pêche traditionnelle à bord d’un canoë sur l’Amazone
Le souffle de l’Amazonie
Lorsque le bateau reprend sa route, vous réalisez que cette croisière est bien plus qu’un simple voyage : c’est une immersion dans l’un des derniers grands sanctuaires naturels de la planète. Entre contemplation, découvertes culturelles et émotions sensorielles, l’Amazonie se dévoile comme un monde à la fois fragile et puissant.
Le Soir Voyage vous y emmène en mars 2026. Sur la Jangada, un petit bateau de 18 cabines seulement entièrement privatisé et qui promet une expérience inestimable. Lorsque vous quitterez ce fleuve mythique, vous repartirez avec un sentiment d’émerveillement, et l’envie profonde de protéger ce trésor universel.
Louvain entre dans le club très sélect des villes belges auréolées du titre de Capitale européenne de la Culture. Après Anvers (1993), Bruxelles (2000), Bruges (2002) et Mons (2015), la cité universitaire portera haut les couleurs culturelles du pays en 2030.
Derrière cette désignation se cache un projet vieux de 1985, imaginé par Mélina Mercoury et Jack Lang, destiné à célébrer la diversité européenne tout en dopant le tourisme culturel. Concerts, expositions, festivals : le programme est chargé !
Molenbeek et Namur, la déception fair-play
À Molenbeek, où la candidature avait suscité un réel engouement citoyen, la déception était palpable. Fatima Zibou, co-chargée de mission, a salué le travail accompli par les bénévoles auprès de Belga : « Nous aurions aimé avoir le titre. Mais sans celui-ci, nous nous devons de continuer… Nous avons un plan B. Nous allons continuer à porter un projet avec le soutien des communes bruxelloises dans cette Région qui en a besoin. » Une manière de rappeler que la mobilisation culturelle ne s’arrête pas avec un tampon européen, mais peut s’ancrer durablement dans le quotidien d’un territoire.
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À Namur, l’humeur était plus mélancolique mais tout aussi constructive. La Ville a salué le « travail colossal » mené depuis mars 2024 par les habitants, les artistes et les associations. Laura Latour, commissaire du projet, a tenu à souligner que cet effort ne serait pas perdu : « Il faut maintenant se demander comment optimiser au maximum les opportunités, il n’est pas obligatoire de recevoir le label de Capitale européenne pour développer des projets. »
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Une Europe en tournée culturelle
Avant Louvain en 2030, le flambeau passera par Oulu (Finlande) et Trencín (Slovaquie) dès l’an prochain, puis Liepaja (Lettonie) et Évora (Portugal) en 2027.
Le Musée gallo-romain de Tongres vient de lever le voile sur une découverte hors norme : plus de 85tablettes d’écriture romaines en bois, datant du IIIᵉ siècle après J.-C. Ce sont les plus anciennes jamais mises au jour en Belgique ! Gravées au stylet dans de la cire, elles servaient à tout : administration, juridique, courrier et même exercices scolaires.
Fouilles et révélations
Tout commence avec 73 tablettes retrouvées en 1930 près du Broekberg, puis 12 autres exhumées en 2013 dans un puits de la Beukenbergweg. “Nulle part ailleurs en Belgique, on n’a trouvé et étudié autant de tablettes d’écriture“, se réjouit An Christiaens, échevine locale du Tourisme. Grâce à des techniques photographiques de pointe, les chercheurs ont décrypté une partie de ces fragments, même si toutes les tablettes ont été brisées en deux.
Une vie quotidienne très écrite
Les inscriptions parlent de tout : un prêt avec intérêt (usura), une pension d’ancien soldat, des cérémonies religieuses à Cérès, ou encore la présence de fonctionnaires romains tels que les lictores et les vigiles. Ces mentions inédites prouvent l’implantation très tôt d’une administration locale digne d’une petite capitale régionale.
Une société multiculturelle
Les noms gravés sur ces tablettes révèlent un patchwork : Latins, Celtes, Germains… Trois langues parlées, mais une seule pour les papiers officiels : le latin. L’étude complète est désormais publiée dans The Writing Tablets of Roman Tongeren (Belgium) and Associated Wooden Finds chez Brepols.
Le Festival Namur Demain revient pour sa 4ᵉ édition, du 24 septembre au 24 octobre 2025. Lancé en 2022, l’événement a déjà ses fidèles, attirés par son ambition : sensibiliser aux grands enjeux de la transition écologique et sociétale. Cette année, ce sont pas moins de 75 activités qui rempliront l’agenda.
Un programme copieux (et durable)
Conférences, ateliers pratiques, jeux, débats, projections, spectacles… difficile de ne pas y trouver son bonheur. Le moment fort ? Le week-end central (27-28 septembre), où la Place d’Armes, la Bourse et le NID se transformeront en fourmilière durable : marché des circuits courts, village associatif et animations familiales.
Focus sur l’assiette
2025 met la table pour un thème gourmand : l’alimentation durable. Le “Focus Nourrir”, coordonné par la Ceinture Alimentaire Namuroise, Canopea et la Maison de l’Alimentation Durable en Province de Namur, explorera comment manger de façon équitable et accessible. Ateliers de cuisine, débats engagés et marchés savoureux rythmeront ce chapitre.
Un festival collectif
La force de Namur Demain, c’est son ancrage local. Organisé avec la Ville de Namur, la Ceinture Énergétique Namuroise, Émission Zéro, le NID, Canopea et d’autres, le festival se déploie dans divers lieux de la capitale wallonne. L’entrée ? Ouverte à toutes et tous, comme un banquet citoyen.
Suspendue depuis l’incendie du 15 avril 2019, la visite des tours a été totalement repensée. Marie Lavandier, présidente du Centre des monuments nationaux (CMN), promet désormais “une expérience inspirante”.
Un parcours réinventé
L’ascension débute par la tour sud, avec un nouvel escalier monumental en chêne massif. On accède ensuite aux terrasses à 69 mètres de haut, où la vue sur Paris coupe presque autant le souffle que l’effort fourni. Le visiteur croise également les célèbres cloches, dont la gigantesque Emmanuel, plus de 13 tonnes de bronze qui ne résonne qu’aux grandes occasions.
Le circuit mène ensuite à la Cour des citernes, offrant un aperçu inédit de la nouvelle charpente – surnommée la forêt – reconstruite après les flammes. La descente se fait côté tour nord.
Infos pratiques
Durée de la visite : environ 45 minutes.
Capacité : 400.000 visiteurs par an.
Tarif : 16 € (l’entrée dans la cathédrale reste gratuite).
Le groupe Van der Valk vient de décrocher son permis d’urbanisme pour la construction d’un hôtel de 17.000 m² sur le site de l’aéroport de Liège. Au programme : 182 chambres, un restaurant de 250 couverts et 10 salles de réunion.
Une localisation jugée « évidente »
Pour Marco Wohrmann, directeur général des établissements Van der Valk en province de Liège, le choix du site s’imposait : “Être présent à l’aéroport de Liège était une évidence. C’est un lieu stratégique, au cœur du développement économique wallon.” Avec cet établissement, l’enseigne ajoutera une cinquième adresse à son portefeuille liégeois.
Le chantier devrait démarrer « immédiatement » selon l’enseigne, avec une ouverture prévue en avril 2027.
Les ruelles de Marche, parfois si étroites qu’on les croirait tout droit sorties d’un vieux roman, vous plongent dans une atmosphère hors du temps ! On lève les yeux, et les façades du XVIIe siècle bien entretenues racontent des histoires de familles marchandes, de foires oubliées et de temps où la pierre se faisait noble. Les placettes, le piétonnier vivant et les fontaines qui clapotent donnent un rythme doux à la balade. Le Parc Van Der Straten est notre petit refuge préféré. On y respire, on s’y installe sur un banc, on observe… Et puis, soyons honnêtes, c’est l’endroit parfait pour sortir une gaufre ou une tartelette achetée chez un artisan local !
S’il y a un musée à ne pas manquer, c’est bien le Famenne & Art Museum. On y voyage à travers les époques, entre bijoux anciens, dentelles fines, mobilier et photos. Mais ce que j’adore, c’est que ce musée n’est pas figé : il accueille aussi de l’art moderne, parfois surprenant !
L’art, ça vous titille ? Dès lors, un petit détour s’impose vers le village de Waha : on y trouve une église romane du XIe siècle, toute simple de l’extérieur. Mais à l’intérieur, surprise : des vitraux signés Jean-Michel Folon ! Ces œuvres autant modernes que spirituelles illustrent le martyr de saint Étienne.
Prendre l’air
Si la ville est charmante, ses alentours sont un vrai terrain de jeu pour amoureux de nature. Le Fond des Vaulx est un petit vallon calcaire qui cache des grottes et une flore étonnante. Les balades sont accessibles (2 à 4 km), parfaites pour une sortie improvisée avec enfants, amis… ou juste soi-même.
Pour ceux qui préfèrent pédaler, le RAVeL Marche–Hotton est une bénédiction : une piste douce et tranquille qui déroule son paysage au fil des kilomètres. Les sportifs plus téméraires peuvent s’aventurer sur les circuits VTT de la région, histoire de mériter une bonne bière locale au retour.
Et tant qu’on parle d’Hotton… ne manquez pas ses grottes spectaculaires. À 65 mètres sous terre, on se retrouve dans un univers féérique. Claustrophobes s’abstenir, mais pour les autres : frissons garantis ! Et si vous aimez l’eau, direction RIVEO à Hotton. C’est ludique, avec des aquariums, des jardins thématiques et des animations autour de la rivière. Une manière légère d’apprendre en s’amusant.
Passer une nuit à Marche, c’est goûter à une autre ambiance. Le Quartier Latin est un grand classique : installé dans une ancienne église jésuite, avec un spa qui fait oublier la fatigue d’une journée bien remplie. Pour plus d’intimité, Le Manoir ou La Gloriette offrent un cadre chaleureux. Et pour les amateurs de chambres d’hôtes, Cochlea reste une belle découverte, cosy et accueillante.
Ouvert le 25 septembre 2015, Train World s’est rapidement imposé comme une halte incontournable pour les amoureux du rail. Installé dans la gare de Schaerbeek, bijou architectural de 1887, le musée attire les regards bien au-delà de la capitale. Et pour cause : en dix ans, il a franchi la barre symbolique du million de visiteurs.
Des rails chargés d’histoire
Le choix de Schaerbeek n’est pas un hasard : la commune se trouve sur la ligne historique Malines-Bruxelles, là où le premier train à vapeur siffla en 1835. Aujourd’hui, les visiteurs parcourent 8.000 m² de scénographie imaginée par l’artiste François Schuiten et son équipe. Le dessinateur de bandes dessinées avait confié lors de l’inauguration :”Nous avions envie de faire partager l’amour des cheminots pour leurs machines et leur métier.”
Locomotives stars et expositions
Dans les halls, on croise des stars de l’acier : la “Pays de Waes” (1844), doyenne européenne des locomotives à vapeur, ou encore l’impressionnante Atlantic type 12 (1939). Mais le succès du musée tient aussi à ses expositions temporaires, parfois légères (Tintin, chocolat…) et parfois engagées (climat, biodiversité).
Des hauts, des bas… et un nouveau départ
Avant la pandémie, la fréquentation culminait à 135.827 visiteurs (2019). Après une reprise timide, l’an dernier a vu les chiffres descendre à 77.346 entrées. Un frein passager ? Peut-être, puisque l’intégration au PASSmusées et la nouvelle exposition pourraient relancer la machine.
Le 26 septembre, une exposition inédite s’ouvrira sur le rôle ambigu de la SNCB durant la Seconde Guerre mondiale.