C’est officiel : le 20 septembre, les visites des tours de Notre-Dame de Paris feront leur grand retour, comme l’a annoncé le Centre des monuments nationaux (CMN). Un timing savamment calé sur les Journées européennes du patrimoine.
« Nous visons le 20 septembre prochain », a confié Marie Lavandier, présidente du CMN, à Ouest-France. Depuis l’incendie de 2019, ces deux gardiennes de pierre faisaient grise mine, leurs entrailles blessées par les flammes. Mais après une cure de jouvence bien méritée, elles sont prêtes à accueillir de nouveau les visiteurs, avec un parcours repensé et “aux normes de sécurité“.
Au programme : gargouilles, vue imprenable et… escalier en chêne
La visite commencera dans la tour sud, par une salle didactique peuplée de maquettes et de chimères originales. Ensuite, place à une double révolution pour grimper jusqu’à la terrasse. Là-haut, à 69 mètres, Paris se dévoilera dans toute sa splendeur – et la nouvelle flèche aussi.
À la descente : les visiteurs passeront devant les bourdons avant de rejoindre la cour des citernes, soit la connexion entre les deux tours. Les visiteurs auront alors une vue sur la charpente de la nef. Enfin, la visite se clôturera avec la tour nord, restaurée entre 2023 et 2024 et accompagnée par une création sonore inédite.
Infos pratiques
Le quota annuel est fixé à 400.000 visiteurs (contre 450.000 avant), avec des billets en ligne dès début septembre, au tarif de 16 euros. Un peu plus cher, certes, mais l’expérience promet d’être plus riche.
Pour les touristes qui y ont prévu un voyage, sachez toutefois que la rive sud, bien plus populaire, reste accessible.
La gouverneure de l’Arizona, Katie Hobbs, ne mâche pas ses mots : « Les habitants de l’Arizona méritent des réponses […] sur la gestion de l’incendie », a-t-elle écrit sur X, appelant à une enquête indépendante. Elle pointe notamment une décision controversée : laisser brûler le feu comme un « feu contrôlé » en pleine canicule estivale.
Dans un contexte où Donald Trump a imposé de lourdes coupes budgétaires dans les agences de gestion des désastres (FEMA, NOAA, etc.), les débats sur la prévention des incendies deviennent, cette année, pour le moins brûlants.
Et ce n’est pas un cas isolé : plus de 100 incendies ravagent actuellement l’Ouest américain, dont une cinquantaine hors de contrôle, selon le National Interagency Fire Center.
AtelierChristian de Portzamparc, fondation Herge-Moulinsart
Un musée, une icône, une surprise
Première étape : le Musée Hergé. Derrière une architecture franchement moderne, se cache un véritable trésor pour les amoureux de bande dessinée et de culture. On y découvre Hergé dans toutes ses dimensions : dessinateur de génie, publicitaire talentueux, observateur acéré de son temps… Les originaux, les documents, les objets… tout y est !
Atelier Christian de Portzamparc – Herge-Moulinsart 2016 – WBT – Bruno D'Alimonte
En arpentant les salles, même mes ados ont levé les yeux : « Ah ouais, il dessinait tout ça à la main ?! » On ne peut qu’être ému en voyant les premières planches de Tintin, ou encore les objets personnels du maître. Parce que oui, je suis de cette vieille génération qui a bercé ses enfants avec des Tintin ! Faute d’avoir pu les emmener sur la Lune…
Louvain-la-Neuve, ville verte et vivante
Mais Louvain-la-Neuve, ce n’est pas que Tintin. C’est aussi une ville étonnamment verte, jeune et dynamique. Pas de voitures qui bourdonnent ici : les piétons sont rois. Nous avons choisi une des balades thématiques (celle sur l’art urbain, bien sûr !). Le street art y est omniprésent, avec des fresques signées par des artistes de renom, dans le cadre du Kosmopolite Art Tour. Une galerie à ciel ouvert.
Et puis, juste à côté, se trouve le Musée L, un joyau injustement méconnu, où se rencontrent les arts, les sciences et les curiosités humaines. La diversité y est impressionnante : de Magritte à un squelette de dinosaure en passant par des inventions les plus étranges… Un musée pas du tout ennuyeux, d’autant que c’était le deuxième de la journée et il est passé crème !
A Delsoir
600 balais, ça se fête !
Bon à savoir : en ce moment, et jusqu’au 4 janvier 2026, l’UCLouvain célèbre ses 600 ans avec une exposition captivante au Musée L. Un tel anniversaire, ça se fête ! On y découvre les grandes figures de l’université, ses temps forts historiques, les coulisses de la recherche actuelle et des débats sur les défis de demain. Les esprits scientifiques et philosophiques pourront d’ailleurs questionner les chercheurs et débattre en toute tranquillité, sur la terrasse. L’Unif, sans l’ambiance pesante, en somme !
Le lendemain, nous avons fait un petit saut en voiture en direction de l’Abbaye de Villers-la-Ville. Quel lieu ! On a beau l’avoir visité maintes fois, le site reste toujours aussi impressionnant ! Ici, les pierres respirent six siècles d’histoire monastique. Munis de tablettes, nous avons plongé dans le passé grâce à la réalité augmentée, ressuscitant devant nous la vie quotidienne des moines.
Martin Dellicour
Le site est immense : 15 hectares de ruines, de jardins, de recoins à explorer. Petit conseil de la vieille routarde que je suis : les environs se découvrent principalement à vélo. Le réseau est bien fait et les pistes sont une invitation à la balade ! En ce qui nous concerne, vu qu’il était midi, nous avons diné au Bistro de l’Abbaye.
Un été féérique à l’Abbaye
Du 14 juillet au 14 août, l’Abbaye de Villers-la-Ville servira de théâtre à un conte intemporel : La Belle et la Bête, dans sa version originelle de 1740. Une mise en scène poétique signée Alexis Goslain, sublimée par les pierres et la lumière du site abbatial. Un spectacle que l’on suppose envoûtant en plein air qui démarre à 21h (ouverture dès 20h30, mais n’oubliez pas de réserver) !
Julie a sélectionné pour vous :
Les Trois Fontaines (Walhain)
Niché au cœur d’un parc privé de 4 hectares, cet hébergement à l’esprit slow tourisme est un véritable cocon de nature. Deux chambres d’hôtes 3 épis y offrent tout le confort : salle de bain privée, coin café/thé, literie de qualité et Wi-Fi rapide. Mention spéciale pour le sauna et jacuzzi en pleine forêt – l’expérience parfaite pour se détendre après une journée bien remplie. Le lieu est aussi écoresponsable et labellisé Clé Verte, avec recharge pour véhicules électriques et accueil vélo.
Dans un environnement calme, à la lisière des champs, Dimensions M propose un hébergement contemporain et sain. Sans moquette, avec literie anti-acariens, chauffage par le sol et ventilation individuelle, tout est pensé pour votre bien-être. À proximité : restaurants, bien-être, arrêts de bus et borne de recharge. Parfait pour les amateurs de randonnées et balades à vélo qui souhaitent un hébergement paisible, fonctionnel et éco-conscient.
Ce charmant hébergement allie luxe discret et ambiance champêtre. Deux chambres élégamment décorées dans un esprit nature accueillent les visiteurs en quête de calme et de confort. Idéal pour un séjour en amoureux ou un déplacement professionnel. Accès facile, parking gratuit, prestations haut de gamme et accueil chaleureux de Béatrice et Philippe en font une adresse de choix à l’orée des champs.
L’Hôtel Van der Valk Nivelles-Sud, c’est évidemment une valeur sûre : ce 4 étoiles n’a qu’un seul objectif. Vous faire rêver !
Ici, tout est pensé pour votre confort : chambres élégantes et spacieuses, restaurant raffiné et brasserie conviviale, centre de bien-être et espace Fitness & Wellness grandioses, parking gratuit… Le centre-ville de Nivelles est à une encablure seulement et le shopping est aux portes de l’Hôtel. Autant vous dire que tout est prévu pour que votre séjour soit doux…
vdv nivelles
Et pour encore plus de plaisir, l’établissement propose donc cet été deux packages irrésistibles.
Le premier, le « Dolce Vita », est une véritable invitation à la détente : nuit en chambre double tout confort et petit déjeuner royal au buffet. Sans oublier la bouteille de Prosecco et la délicieuse planche italienne pour deux personnes. Le package à partir de 79 euros par personne comprend encore l’accès à l’espace sportif et au Wellness. Un programme tout en bulles et pétillance, qui plaira bien sûr aux amoureux… mais pas que ! Il ravira aussi les amies qui cherchent à s’offrir un moment relax.
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Le « Have fun and thrill in Walibi » est la promesse de vivre le grand frisson. A partir de 265 euros par personne, vous bénéficierez de deux nuits en chambre (confort ou executive) et de l’exceptionnel buffet petit déjeuner. Vous savourerez aussi un cocktail dans le lounge bar « Petrus » et aurez accès aux deux piscines de l’hôtel et à l’espace Wellness ! Ce partenariat avec Walibi comprend un ticket d’entrée par personne pour le parc d’attractions et un lunch box à emporter pour chacun : de cette façon, vous profiterez à fond de votre journée trépidante.
vdv nivelles
Vous avez encore la possibilité de vous offrir un menu 3 plats (hors boisson) et un billet d’entrée pour Aqualibi pour un prix mini, et ce, en plus des éléments inclus dans le forfait. Autant vous dire que ce package réjouira les copains désireux de vivre un moment fun et hors du temps !
Ne traînez pas à réserver ces packages : leur réservation dépend de leur disponibilité. Et il serait trop dommage de passer à côté de ces belles promotions !
Le mythique Teatro alla Scala de Milan remet les pendules – et les chemises – à l’heure. Fini les visiteurs en mode “retour de plage” : désormais, ceux qui se présenteront en short, tongs ou débardeurs seront refoulés à l’entrée, sans remboursement de billet.
Le bon goût en haut de l’affiche
“La direction demande au public de s’habiller d’une manière qui soit en accord avec le décorum du théâtre, et par respect pour le lieu lui-même et les autres spectateurs“, annonce La Scala. Autrement dit, pas besoin de sortir le smoking ou la robe de gala, mais un minimum de tenue s’impose. Bonne nouvelle : les tenues de soirée ne sont pas obligatoires et les épaules nues restent tolérées. L’objectif ? Trouver un juste équilibre entre élégance et accessibilité.
Un virage après l’ère Meyer
Sous la direction de Dominique Meyer, l’ancien surintendant, le théâtre avait opté pour une ligne plus souple afin de séduire un public plus jeune. Résultat mitigé : c’est surtout une clientèle touristique senior qui a répondu à l’appel… en bermuda.
L’offre comprend une entrée dans l’icône architecturale qui domine la capitale, ainsi qu’une immersion dans le temple de la bière belge, installé dans l’ancienne Bourse.
Vue + mousse
Au programme : installations numériques futuristes d’un côté, diversité brassicole de l’autre. Et pour faire passer le tout, une dégustation de bières belges offerte et une deuxième vue imprenable sur le centre-ville depuis le rooftop du Belgian Beer World.
Et en prime, un souvenir collector
Chaque visiteur repartira avec un verre à bière collector reprenant les deux lieux emblématiques. Les billets sont dispos sur le site de Visit Brussels.
Trois quarts des automobilistes wallons (76 %) avouent conduire plus de deux heures sans s’arrêter. Et près d’un sur cinq (19 %) joue carrément aux héros du bitume avec plus de cinq heures de route non-stop. Car oui, 40 % préfèrent grignoter en conduisant plutôt que de faire une halte.
Fatigue, vitesse, distractions : le trio perdant
Résultat : un conducteur sur deux (51 %) avoue s’être déjà senti somnolent au volant. Une bonne raison pour l’AWSR de rappeler la règle d’or : 15 minutes de pause toutes les deux heures. Et si la fatigue vous écrase, une petite sieste sur une aire s’impose !
La tentation de rouler trop vite est aussi bien présente : 57 % des sondés dépassent régulièrement les limitations. A ce sujet, il faut pourtant savoir qu’un accident mortel sur trois est lié à une vitesse inadaptée.
Enfants, téléphone et tenues douteuses
En route, de nombreux conducteurs avouent être souvent distraits : 42 % des conducteurs pointent du doigt leurs passagers (petits ou grands) comme source de déconcentration. Ajoutez à cela les 19 % qui utilisent encore leur téléphone au volant…
En outre, près d’un sur quatre admet rouler en tongs, sandales ou pieds nus. Ce n’est pas interdit, mais comme le rappelle l’AWSR, la tenue doit toujours permettre de garder le contrôle du véhicule.
Penser aussi à la technique
Enfin, côté mécanique, les vacances ne pardonnent pas : 8 % des automobilistes ont déjà eu un accident et 22 % une panne sur la route des congés. Alors on n’oublions pas les basiques : pneus, huile, feux… On vérifie tout avant de partir !
Brussels Airlines met les bouchées doubles cet été : 50 appareils seront mobilisés, contre 44 l’année dernière. Objectif ? Transporter près de 2 millions de passagers affamés de soleil.
Pour soutenir cette montée en puissance, la compagnie a sorti l’artillerie lourde : un Airbus A320 pour l’Europe, un A330 pour les longues distances, et quatre A220 en “wet-lease” opérés par Air Baltic.
Côté soleil, le Belge choisit toujours l’une de ces trois destinations : Espagne, Grèce ou Italie. Petite nouveauté : 47 étudiants feront leur baptême de l’air… en tant que membres d’équipage de cabine.
Et à Brussels Airport ?
Préparez-vous à une affluence record à Zaventem. Pour éviter le chaos, Brussels Airlines et l’aéroport ont prévu un plan d’été avec plus d’agents aux contrôles des passeports pendant les pics. On vous conseille néanmoins de venir bien à temps…
La Fédération belge des entrepreneurs autobus et autocar (FBAA) a annoncé que pas moins de 775.000 passagers prendront le bus ou l’autocar en juillet et août, répartis sur 17.850 trajets orchestrés par quelque 200 entreprises membres de la FBAA. Oui, les cars ont encore la cote.
Scouts, guides et sacs à dos
Sans grande surprise, une large part des trajets est dédiée aux mouvements de jeunesse. Camps d’été, jeux de piste grandeur nature, marshmallows cramés : l’aventure commence dès le autobus.
Le bus des mers et des parcs
En deuxième position : les excursions d’un jour. Direction la mer du Nord ou un parc d’attractions, avec une nette préférence pour les escapades à Boulogne-sur-Mer : manifestement, les Wallons et Bruxellois en raffolent. Pour les baroudeurs, des voyages de plusieurs jours (jusqu’à 12) sont prévus vers des destinations comme la France, l’Italie, l’Autriche, et même la Norvège, l’Écosse ou la Corse.
Carnac, Gaza, Sierra Leone, Corée du Sud… C’est le programme de la 47e session élargie du Comité du patrimoine mondial, qui se tient à Paris. Trente sites sont en lice pour intégrer la grande famille des 1.200 trésors culturels et naturels déjà protégés par l’Unesco.
Dans le lot : des grottes préhistoriques, des forêts refuges pour éléphants, des écosystèmes marins fragiles et même d’anciens centres de répression. Il y en a pour tous les goûts… et pour tous les continents.
L’Afrique : priorité UNESCO
Deux pays africains encore absents du classement espèrent faire leur entrée : la Guinée-Bissau avec l’archipel des Bijagos et la Sierra Leone avec les forêts de Gola Tiwai. Une entrée qui, selon la directrice générale Audrey Azoulay, illustre la volonté de l’Unesco de faire du continent une priorité.
Patrimoine en péril : le revers de la médaille
Si certains rêvent d’y entrer, d’autres peinent à y rester. Sur 56 sites actuellement en danger, la moitié souffre des conflits armés, avec le Moyen-Orient en première ligne. Sans surprise, le climat est aussi sur le banc des accusés : 3 sites sur 4 sont menacés par les pénuries d’eau, les inondations ou le surtourisme.
Mme Azoulay a notamment annoncé une reprise des opérations en Syrie, notamment à Alep, et une surveillance satellitaire des sites culturels de Gaza, en attente d’interventions dès que la situation le permettra.