L’ESTA, ce sésame pour entrer aux États-Unis sans visa, passe de 21 $ à 40 $. Une hausse de près de 90 % ! Pour une famille comptant 4 enfants, cela fait rapidement un petit budget supplémentaire..
Autre sujet d’inquiétude pour le secteur touristique américain : Brand USA, qui sert à faire la promotion de du pays, voit son budget amputé de… 80 %, tombant de 100 M$ à 20 M$ par an. Nul doute que cette annonce fait l’effet d’une bombe… A cela, il convient évidemment de rajouter les prix différents appliqués aux touristes étrangers visitant les parcs nationaux.
Bref, le pays sous l’ère Trump semble moins soucieux d’attirer des visiteurs étrangers, même s’il investit dans le même temps dans le secteur aérien et dans les douanes. Un bilan contrasté qui peut faire peur aux acteurs du secteur, alors que l’on s’approche du 250e anniversaire des États-Unis, de la Coupe du monde 2026 et des JE 2028…
Inauguré avec tambours, trompettes et propagande bien huilée, le complexe balnéaire Wonsan-Kalma sur la côte est nord-coréenne devait accueillir jusqu’à 20.000 chanceux. Surnommé par la presse sud-coréenne le « Waikiki nord-coréen », il semble pourtant déjà faire sa timide : les touristes étrangers ne sont “temporairement pas acceptés”, a sobrement indiqué l’administration nationale du tourisme sur un site officiel.
Aucune justification n’a été fournie. Mais la fermeture tombe comme un soufflé… juste après la visite du ministre russe des Affaires étrangères dans la région. Simple coïncidence diplomatique ou réajustement express de la stratégie touristique ?
Les Russes d’abord, les autres… on verra
Curieusement, des groupes de touristes russes sont toujours attendus ce mois-ci, selon les médias d’État. De quoi laisser penser que le gel ne concerne pas tout le monde. Déjà en 2023, Pyongyang avait rouvert ses portes aux Russes après la longue pause COVID, avant un petit frémissement côté voyagistes occidentaux plus tôt cette année.
Kim Jong Un, VRP du balnéaire
Depuis ses débuts, Kim Jong Un s’est montré passionné par le développement du tourisme local, misant sur Wonsan-Kalma comme projet vitrine. « L’un des plus grands succès de cette année », aurait-il affirmé, promettant au passage d’autres zones touristiques XXL. En face, à Séoul, on reste sceptique : le ministère de l’Unification estime que le tourisme restera limité, faute d’avions… et peut-être aussi d’enthousiasme international.
La municipalité de Barcelone a annoncé un plan de réduction du nombre de navires de croisière accueillis dans son port d’ici à 2030. Objectif ? Réduire les nuisances liées au surtourisme et hisser les installations portuaires aux “standards de qualité et de durabilité les plus exigeants“, selon un communiqué conjoint de la ville et de l’autorité portuaire. Derrière cette manœuvre, un constat : 3,65 millions de croisiéristes ont débarqué l’an dernier…
Le plan prévoit la fermeture de trois terminaux dédiés aux croisiéristes, remplacés par un nouveau terminal unique et modernisé. À terme, seuls cinq terminaux accueilleront les bateaux, contre sept aujourd’hui. Une décision qualifiée de “première historique” par le maire Jaume Collboni, visiblement soulagé de poser des limites à un tourisme maritime galopant : “Pour la première fois dans l’histoire, une limite à la croissance des croisières dans la ville est fixée.”
Un chantier à 185 millions d’euros
Ce recentrage coûtera environ 185 millions d’euros, financés à la fois par le public et le privé, en plus des 265 millions déjà investis depuis un précédent accord en 2018. Et même si le tourisme représente 14% du PIB local, les habitants, eux, n’en peuvent plus. Selon le baromètre municipal, ses effets négatifs arrivent en troisième position des préoccupations des Barcelonais.
Le niveau d’instruction est le critère numéro un pour prédire qui part faire bronzette à l’étranger. En moyenne, les diplômés de l’enseignement supérieur voyagent deux fois plus que les autres. Leur mode de transport fétiche ? Toujours l’avion, bien sûr, mais aussi le train, utilisé un peu plus souvent.
Urbanité et mobilité : le duo gagnant
En matière de mobilité, la ville gagne. À Bruxelles, les habitants font la valise plus souvent que les Flamands ou les Wallons, et privilégient les moyens de transport plus « cosmopolites ». Ils prennent deux fois plus l’avion, 4,5 fois plus le train, et un peu moins la voiture.
En Flandre, les citadins voyagent aussi plus que les ruraux. Mais en Wallonie, surprise : ce sont les habitants des zones non urbaines qui partent davantage. Une exception wallonne qui pourrait s’expliquer par des différences de revenus…
La liaison entre Bruxelles et Dubaï, ce sont deux vols par jour, qui sont tous quasi pleins (près de 80% de taux de remplissage), dixit la compagnie. Le service, lancé en septembre 2014, avait dès le départ séduit les voyageurs. Tellement, qu’un deuxième vol quotidien a été ajouté trois ans plus tard, en octobre 2017.
Mais attention, cela ne signifie pas forcément que Dubaï est une destination rêvée pour les Belges ! En effet, la ville sert surtout de tremplin : un tiers des voyageurs restent à Dubaï, quand les autres s’envolent vers des horizons exotiques, comme Bangkok, Bali, l’Afrique du Sud ou encore l’Île Maurice.
Tout va bien !
Pour le groupe Emirates, tout va bien : son chiffre d’affaires atteint 39,6 milliards, dont 35 pour la seule compagnie aérienne. « Emirates est aujourd’hui le groupe aérien le plus rentable au monde », se félicite Jean-Pierre Martin, directeur d’Emirates Belgique. Comptant plus de 120.000 employés dans le monde, Emirates annonce 200 Belges dont 96 pilotes et 121 membres d’équipage.
Dans le viseur du SPF : les provinces cambodgiennes de Preah Vihear et Oddar Meanchey. Là, c’est simple : on déconseille formellement d’y mettre les pieds. Pour les provinces de Banteay Meanchey, Battambang, Pailin, Pursat et Koh Kong, les déplacements non essentiels sont à proscrire. Dans les zones non frontalières de ces provinces, la tension est moindre, mais la prudence reste de mise.
Même topo côté thaïlandais : Ubon Ratchathani, Si Saket, Surin et Buriram sont à éviter selon le SPF. Idem pour les trajets non indispensables vers Sa Kaeo, Chanthaburi et Trat. Une vigilance « renforcée » est recommandée pour les districts éloignés de la frontière cambodgienne.
Le SPF rappelle que les consignes des autorités locales et militaires doivent être suivies « scrupuleusement et à tout moment ». Enfin, n’oubliez pas de vous enregistrer sur Travellers Online.
Une reconnaissance internationale pour ce vaste ensemble néolithique de plus de 550 monuments répartis sur 28 communes.
Ces alignements, érigés entre 5.000 et 3.000 avant notre ère, s’étendent sur 1.000 km². Carnac, avec ses fameuses allées de menhirs, attire chaque année environ 300.000 curieux. Si leur fonction exacte reste toujours floue (astronomie ? culte ? parking à drakkars ?), l’Unesco salue “un témoignage exceptionnel de la sophistication technique et de l’habileté des communautés néolithiques“.
La France totalise désormais 54 sites inscrits à l’Unesco. A titre anecdotique, l’Allemagne (55), l’Espagne et la Chine (60 chacune) gardent une courte avance.
Pour célébrer l’été, l’hôtel vous propose « Un R d’été », l’un des quatre packages saisonniers imaginés au fil de l’année, à chaque changement de saison. Chacun d’eux met à l’honneur les saveurs, les paysages et les partenaires locaux du moment. Cette édition estivale se veut une invitation à ralentir : une nuit tout confort dans une chambre lumineuse, un petit-déjeuner aux accents gourmands, une planche apéritive à partager, deux cocktails à savourer face aux collines, et une jolie promenade le long de la rivière, qui vous mènera jusqu’à un glacier local, complice de l’expérience. Deux glaces artisanales vous y attendent, pour prolonger le goût des choses simples. Le tout, dès 92,50 € par personne (sur base de chambre double). Et pour ne rien brusquer, le départ est prévu plus tard que d’ordinaire.
R Hotel Experiences
Les environs méritent qu’on s’y attarde : ici, les chemins serpentent entre falaises boisées, prairies fleuries, rochers sculptés et villages pleins de charme. On s’y promène à pied ou à vélo, porté par la lumière et les parfums de la saison. Les passionnés de cyclisme trouveront à l’hôtel de quoi s’équiper et se ressourcer : local sécurisé, zone de lavage, vestiaires, boutique spécialisée. Un confort discret, pensé pour répondre aux besoins des plus exigeants.
R Hotel Experiences
Et puis, il y a le retour au calme. Le centre Performe, adossé à l’hôtel, offre un espace de bien-être lumineux, avec piscine à 29°C, sauna, hammam, jacuzzi et zone de repos. Un lieu pensé pour dénouer les tensions et retrouver un souffle plus lent, plus juste.
R Hotel Experiences
L’instant se prolonge autour d’un verre sur la terrasse du bar-restaurant Umami, suspendue au-dessus de la vallée. À l’intérieur, l’ambiance est feutrée, les assiettes sincères, l’accueil chaleureux. Ici, tout invite à rester un peu plus longtemps.
R Hotel Experiences
L’atmosphère qui règne au R hotel invite aussi à une certaine forme de reconnexion. Que l’on vienne en duo, entre amis ou en solo, on trouve ici le calme nécessaire pour se recentrer, se retrouver ou simplement profiter. Le rythme s’adapte au vôtre, loin du tumulte.
Et puis, à la fin de l’été, quelques rendez-vous reviendront doucement rythmer la vie du lieu : soirées thématiques, événements conviviaux, moments de partage chers à l’âme de l’hôtel.
Parfois, il suffit d’un détour pour redécouvrir une région familière, et y trouver un nouveau point d’ancrage.
Ce parc, situé à Dochamps en province de Luxembourg, est un parc forestier récréatif plein de surprises. Ses passerelles, longues de 200 mètres et accrochées à plus de 15 mètres du sol, vous permettent de rencontrer la forêt autrement. Quant à son sentierpédagogique, long de 2 kilomètres, il traverse le domaine naturel et est ponctué d’activités didactiques passionnantes.
Parc Chlorophylle
Vous pouvez même faire appel à des animateurs natures spécialisés : ils vous proposeront une visiteguidée. 2 heures durant lesquelles vous approcherez le cœur même de la forêt ! Pour le moment (de mai à septembre), ce sont les plantes comestibles qui sont mises à l’honneur. Réservation obligatoire !
Le Parc Chlorophylle, c’est aussi 33 attractions en bois, et de jolies plaines de jeux : à vous les toboggans en plein air. Ils ont été conçus pour que petits et grands puissent en profiter. Mais cette année, deux toutes nouvelles plaines de jeux et de découverte ont été créées : la première est consacrée au hérisson ; la seconde à la feuille d’érable.
Parc Chlorophylle
Le parcours d’aventure vous mènera à un hérisson géant en bois : les enfants peuvent y entrer et en sortir par un toboggan. Vous en apprendrez plus sur le cycle de vie du hérisson, sur son régime alimentaire, sur les soins à lui prodiguer en cas de blessures, etc. L’autre plaine de jeux propose, entre autres choses, un grand filet de détente : couchés là, vous pourrez observer à loisir la canopée environnante.
Mais les nouveautés ne s’arrêtent pas là : 2 modules pédagogiques ont encore été aménagés dernièrement. Ils s’articulent autour des thèmes de la fougère et des animaux cavernicoles (qui nichent dans des cavités), comme la chouette, la chauve-souris, la martre…
Pour comprendre les choses, il faut s’activer : c’est aussi ludique que pédagogique. Ainsi, c’est en manipulant les cylindres rotatifs que vous en apprendrez plus sur les particularités des fougères, et c’est en soulevant les panneaux accrochés au tronc d’arbre que vous découvrirez, sous l’écorce, la fourmi charpentière ou le mille-pattes…
Parc Chlorophylle
Après avoir exploré les 9 hectares que compte le parc, nul doute que vous aurez envie de vous poser et de vous restaurer : la Brasserie du Parc, ouverte toute la saison de 10 à 19h, est là pour ça ! Se poser pour un momentgourmand, dans un tel écrin, c’est doublement plaisant.
Parc Chlorophylle
La terrasse panoramique de la brasserie vous fera même rêver : vous pourrez y déguster votre plat face à une vue magique sur la grande plaine. Et pour célébrer les beaux jours, les soirées d’été prennent vie en musique : convivialité et saveurs au programme !
Il était une fois un homme enterré dans un pot en céramique, dans une tombe creusée à flanc de colline à Nuwayrat, à 265 km au sud du Caire. Nous sommes quelque part entre la période prédynastique et l’Ancien Empire, époque des premières pyramides. Son squelette est exhumé en 1902, lors d’une campagne archéologique dirigée par John Garstang. Sous domination britannique, les autorités égyptiennes confient alors certains restes à des institutions étrangères : ce défunt en fait partie.
Initialement conservé à l’Institut d’archéologie de Liverpool, il est ensuite transféré au World Museum Liverpool. Ironie du sort, ce simple squelette survivra aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale qui détruisirent la majorité des collections humaines du musée. Sa longévité inattendue va finir par servir la science.
Des racines nord-africaines… et mésopotamiennes
Ce n’est que récemment, grâce aux technologies modernes de séquençage, que les chercheurs ont réussi à extraire de l’ADN intact à partir d’une dent. Résultat : cet homme avait une ascendance majoritairement nord-africaine, avec environ 20 % de gènes hérités d’ancêtres du Croissant fertile, notamment de l’actuelle Mésopotamie (Irak).
Artisan ou aristocrate ?
Son squelette révèle un mode de vie sédentaire et physique, avec des traces d’arthrose et des muscles développés comme ceux d’un potier – un métier qui apparaît justement à cette époque. Mais sa sépulture soignée détonne avec le statut social habituellement réservé aux artisans. Les chercheurs penchent pour un potier star ou un self-made-man de l’Ancien Empire.