Originaires de l’Antarctique, ces stars marines migrent jusqu’aux eaux chaudes du Brésil pour pouponner. Leur spécialité ? Un show aérien à base de sauts, de coups de nageoire et de vrilles spectaculaires. Bonne nouvelle, leur population, autrefois menacée, atteint désormais 30.000 individus selon l’Institut Baleia Jubarte.
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Les hotspots d’observation
Nord de São Paulo : saison démarrée assez tôt cette année, avec 200 baleines repérées dès juin. ProBaV y cartographie les cétacés, et le tourisme devrait peser 120.000 visiteurs.
Bahia : avec Abrolhos et Praia do Forte, c’est le cœur du sanctuaire. Sorties pédagogiques à la clé.
Arraial do Cabo (RJ) : top pour l’observation depuis la terre ferme. Clou du spectacle : une baleine gonflable géante de 16 mètres !
Santa Catarina : royaume des baleines franches australes, plus rares et toujours menacées. Arrivées plus tôt que prévu, elles rappellent l’importance de l’observation responsable.
Quelques règles de base pour l’observation des baleines :
Ce lundi soir, le pavillon belge a accueilli son 500.000e visiteur, a annoncé BelExpo. “Ce cap est une belle reconnaissance du travail et de la passion qui animent notre pavillon“, s’est réjoui Pieter De Crem, Commissaire général, dans un communiqué. “Cela montre que notre message touche le public et que la Belgique a vraiment quelque chose à partager avec le monde.”
Régénération humaine et science made in Belgium
Le pavillon belge ne vend pas que du folklore. Il met en avant le thème de la régénération humaine, avec une mise en valeur des talents belges dans la santé, la science et l’innovation médicale.
Installé sur l’île artificielle de Yumeshima, le site de l’Expo accueille plus de 160 pays du 13 avril au 13 octobre 2025. L’événement espère attirer 28 millions de visiteurs. Le pavillon belge, lui, vise les 900.000 entrées d’ici la clôture.
Le 14 septembre, le pavillon aura droit à sa journée nationale belge, l’occasion pour le Plat Pays de briller encore un peu plus au pays du Soleil-Levant ?
Oubliez les clichés sur les moulins et les tulipes. À Leyde, ce sont le fromage sauvage et la bière artisanale botanique qui attirent les becs fins cet été. Cette ville universitaire à la beauté tranquille, entre canaux, musées et marchés historiques, cache une scène gastronomique locale aussi surprenante que délicieuse.
Simone Both
Marchés, cueillettes et fromages d’auteur
Dès le samedi matin, direction le cœur de Leyde pour un marché aussi vieux que savoureux. Poissons frais, gaufres au sirop, épices et fromage de Warmond s’y côtoient. Et pour ceux qui ne sauraient résister à un deuxième tour, cap sur le marché PUUR Natuur de Wassenaar, chaque dernier samedi du mois.
Simone Both
Envie d’une balade utile ? Partez en cueillette sauvage avec Daphne Struint autour de Leyde. Fleurs, herbes, feuilles comestibles…
L’art du fromage… en version slow
Trois fermes, trois philosophies du bien-manger durable. À Warmond, la ferme De Eenzaamheid produit son légendaire « Wilde Weide Kaas » depuis 170 ans. À quelques coups de pédale, le Boterhuys réinvente le lait avec sa « kalfvolle melk ». Et à Wassenaar, la ferme Nellesteijn, énergétique neutre, a raflé le prix du meilleur fromage fermier des Pays-Bas en 2022. Chapeau, les vaches !
Simone Both
Bière botanique et air marin
Après l’effort, le réconfort : la brasserie Pronck, installée en ville, propose une box bière & fromage à s’offrir ou à ramener. Envie de tout goûter ? Empruntez la route vélo Duin & Zeeroute, 33 km entre dunes, mer et fermes gourmandes.
C’est l’ENAC, l’autorité de l’aviation civile italienne, qui a dégainé cette nouveauté, validée par le ministère de l’Intérieur, selon le Corriere della Sera. On parle d’un gain de temps conséquent : jusqu’à 50 % de contrôles en moins. Un joli bonus pour les 51 millions de passagers concernés chaque année. Pierluigi Di Palma, président de l’ENAC, l’explique avec un certain panache : « Il est temps de traiter le voyage aérien comme le voyage en train. » En clair : si vous êtes déjà passé par les portiques de sécurité, c’est que vous êtes dans les clous. Pas besoin de re-montrer patte blanche à chaque étape.
Des exceptions qui confirment la règle
Mais ne rêvons pas trop vite. Les vols vers l’Allemagne, la France, la Suède et les Pays-Bas conservent leurs contrôles, question de sensibilité migratoire. Et pour le Royaume-Uni ou tout autre vol hors Schengen, rien ne change : papiers, s’il vous plaît. Et attention : toujours garder ses papiers d’identité sur soi. En cas de contrôle inopiné, l’absence de pièce pourrait bien vous clouer au sol.
Entre criques turquoise, plages de rêve, villages paisibles et paysages étonnamment variés (plaines arides, forêts denses, champs de lavande…), les îles croates savent séduire. Que vous soyez en couple, entre amis ou en famille, voici notre sélection des 5 plus belles îles de Croatie à mettre sur votre itinéraire.
Korčula : histoire, nature et plages
Si vous aimez les vieilles pierres et les balades tranquilles, Korčula est idéale. Avec son centre médiéval fortifié, ses ruelles pavées et son ambiance authentique, elle séduit au premier regard. C’est aussi l’île la plus boisée de Croatie, parfaite pour les randonnées à l’ombre des pins. Et bien sûr, vous y trouverez aussi des plages superbes pour vous détendre après vos explorations.
Brač est surtout connue pour sa plage emblématique : Zlatni Rat, une bande de sable en forme de flèche plongeant dans une mer cristalline. Mais l’île offre bien plus : vignobles, villages pittoresques, grottes, et même un monastère troglodyte (Blaca). C’est aussi un terrain de jeu pour les plus actifs : surf, parapente, VTT ou snorkeling sont au programme.
Reconnue comme la plus festive des îles croates, Hvar attire les amateurs de soirées branchées. Mais ne vous y trompez pas : elle est aussi l’une des plus belles îles de l’Adriatique avec ses criques secrètes, ses champs de lavande et ses panoramas grandioses. Louez un vélo ou un scooter pour l’explorer à votre rythme. Ne manquez pas Stari Grad, un joyau historique classé à l’UNESCO.
Plus isolée et moins fréquentée, Vis a conservé un charme naturel et discret. C’est le choix parfait pour les voyageurs en quête de tranquillité et d’authenticité. On y découvre des villages adorables, des sentiers de randonnée spectaculaires, des spots de plongée réputés, et une ambiance apaisante qu’on ne retrouve plus ailleurs. Ici, on prend son temps… et on apprécie chaque instant.
Parmi les îles les plus sauvages et préservées, Lastovo est un petit paradis hors des sentiers battus. Peu peuplée, quasiment sans tourisme de masse, elle abrite un parc naturel protégé avec de nombreux sentiers de rando et de jolies plages de galets. Et pour couronner le tout : c’est l’un des meilleurs endroits d’Europe pour observer les étoiles. Si vous aimez la nature et le calme, c’est ici qu’il faut aller.
Paradoxal, mais logique : quand vous êtes bien quelque part, vous n’avez aucune envie de voir s’abîmer l’environnement qui vous convient.
L’exercice est donc périlleux, mais je peux m’y livrer sans crainte : le tourisme de masse à Madagascar n’est pas pour demain ni même après-demain, et le territoire est si vaste qu’il y en a pour tous les goûts. Voici les miens.
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Chez RaWill à Toliara
Un petit bar de quartier à Toliara, sur la côte sud-ouest. Il n’a pas de nom même si tous ceux qui y viennent l’appellent du prénom à peine modifié de son patron : chez RaWill – il s’appelle William, le « Ra » qui s’accole au prénom raccourci est une façon de dire « monsieur ».
Il y a quatre tables bancales en terrasse, quelques autres dans deux petites salles sur le côté et à l’arrière. Les gens du quartier y passent, s’arrêtent parfois, mais n’oublient jamais de saluer le patron ou son épouse, ni de formuler des souhaits circonstanciels à chaque jour de fête. Il arrive qu’une grande table se forme, entre amis ou en famille, et ça peut durer toute la journée.
Ce quartier a été le mien pendant plus de quatre ans, je ne m’en suis pas beaucoup éloigné et j’y reviens toujours, comme chez moi.
Antalaha, capitale de la vanille
Antalaha, sur la côte nord-est, capitale autoproclamée de la vanille, bénéficie des retombées économiques de cette culture, « l’or noir de Madagascar ».
Au bord de l’océan Indien, une longue promenade mène du port à des lieux presque champêtres. Un marché populeux offre aux lève-tôt (j’en suis) café, gâteau banane et autres petits-déjeuners d’une gouteuse simplicité, pendant que les commerçants déballent leurs marchandises.
La circulation sur la route nationale qui coupe la ville en deux est parfois dense, mais dans l’ensemble, il règne à Antalaha un calme appréciable.
Mahajanga et son baobab géant
Mahajanga, à l’ouest, est une autre ville côtière. Plus grande que Toliara, moins pluvieuse qu’Antalaha, elle est célèbre pour un baobab géant qui trône au cœur de la ville – les touristes, malgaches comme étrangers, s’y font systématiquement photographier.
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Je marche le long de la corniche, mange le soir des brochettes (masikita) avec du manioc grillé – l’équivalent, pour un dîner léger, du petit-déjeuner d’Antalaha.
Les plus belles plages sont à l’extérieur de la ville, ce qui m’arrange : au centre, pulse une vraie vie locale, non soumise aux exigences des gens de passage.
Et tant d’autres lieux…
Et tant d’autres lieux, bien sûr :
un bar (encore ?) à Fianarantsoa où je me sens en famille,
le petit marché de Foulpointe (Mahavelona pour les Malgaches) au nord de Tamatave (Toamasina),
Lorsque vous voyagez en avion, la compagnie aérienne est responsable de vos bagages depuis leur enregistrement jusqu’à leur récupération sur le tapis roulant. Toutefois, cette responsabilité n’est pas illimitée : la législation prévoit un plafond pour l’indemnisation en cas de perte, de vol ou de dommage après l’enregistrement : cette indemnité est actuellement limitée à environ 1.900 euros par passager.
Si vous estimez que la valeur de vos bagages dépasse ce montant, vous pouvez remplir une « déclaration spéciale d’intérêt » au moment de l’enregistrement, moyennant le paiement d’un supplément.
Prouver un vol
Si votre valise arrive bien sur le tapis roulant à l’aéroport de destination, mais que certains objets ont disparu, vous pouvez, en théorie, réclamer une indemnisation. Cependant, vous devrez prouver le vol et démontrer que vous étiez bien en possession des objets volés. Et c’est souvent là que les difficultés commencent. Munissez-vous, dans la mesure du possible, de preuves d’achat et de photos des objets concernés.
Déclarez immédiatement le vol à l’aéroport si vous constatez la disparition sur place. Si vous ne vous en apercevez qu’en ouvrant vos bagages, vous devez envoyer une lettre recommandée dans un délai de sept jours après la réception des bagages pour signaler le vol et demander une indemnisation.
Assurance bagages
Il est également possible de souscrire une assurance bagages supplémentaire auprès d’une compagnie d’assurances. Gardez cependant à l’esprit que toutes les assurances ne se valent pas. La couverture, les montants garantis et les conditions varient selon les contrats. Il est donc essentiel de lire attentivement les conditions générales avant de vous engager avec un assureur !
En effet, selon Statistiek Vlaanderen, on relève une hausse de 4% des nuitées par rapport à 2023. Les Belges, eux, ont un peu boudé leur propre région.
Une tendance haussière, malgré un léger désamour local
Avec 28,2 millions de nuitées en 2024, la région ne s’en sort pas trop mal. Elle enregistre même une progression de 7% par rapport à l’ère pré-Covid (2019). Plus de la moitié (55%) de ces nuitées restent tout de même l’œuvre de touristes belges, mais la balance penche doucement vers l’étranger.
Les voisins frontaliers tiennent le haut du pavé : Néerlandais en tête, suivis des Allemands. Les Français et Britanniques sont un peu moins nombreux.
Hôtels, plages et art en haut du classement
Côté hébergements, l’hôtel reste le roi (38% des nuitées), devant les gîtes et maisons de vacances (19%), puis les parcs de vacances et les auberges de jeunesse. La Côte flamande reste un aimant à touristes (28%), mais les cinq fameuses villes d’art — Anvers, Bruges, Gand, Louvain et Malines — attirent aussi 26% des curieux. Mention spéciale à Anvers, qui empile fièrement 2,8 millions de nuitées.
L’ESTA, ce sésame pour entrer aux États-Unis sans visa, passe de 21 $ à 40 $. Une hausse de près de 90 % ! Pour une famille comptant 4 enfants, cela fait rapidement un petit budget supplémentaire..
Autre sujet d’inquiétude pour le secteur touristique américain : Brand USA, qui sert à faire la promotion de du pays, voit son budget amputé de… 80 %, tombant de 100 M$ à 20 M$ par an. Nul doute que cette annonce fait l’effet d’une bombe… A cela, il convient évidemment de rajouter les prix différents appliqués aux touristes étrangers visitant les parcs nationaux.
Bref, le pays sous l’ère Trump semble moins soucieux d’attirer des visiteurs étrangers, même s’il investit dans le même temps dans le secteur aérien et dans les douanes. Un bilan contrasté qui peut faire peur aux acteurs du secteur, alors que l’on s’approche du 250e anniversaire des États-Unis, de la Coupe du monde 2026 et des JE 2028…
Inauguré avec tambours, trompettes et propagande bien huilée, le complexe balnéaire Wonsan-Kalma sur la côte est nord-coréenne devait accueillir jusqu’à 20.000 chanceux. Surnommé par la presse sud-coréenne le « Waikiki nord-coréen », il semble pourtant déjà faire sa timide : les touristes étrangers ne sont “temporairement pas acceptés”, a sobrement indiqué l’administration nationale du tourisme sur un site officiel.
Aucune justification n’a été fournie. Mais la fermeture tombe comme un soufflé… juste après la visite du ministre russe des Affaires étrangères dans la région. Simple coïncidence diplomatique ou réajustement express de la stratégie touristique ?
Les Russes d’abord, les autres… on verra
Curieusement, des groupes de touristes russes sont toujours attendus ce mois-ci, selon les médias d’État. De quoi laisser penser que le gel ne concerne pas tout le monde. Déjà en 2023, Pyongyang avait rouvert ses portes aux Russes après la longue pause COVID, avant un petit frémissement côté voyagistes occidentaux plus tôt cette année.
Kim Jong Un, VRP du balnéaire
Depuis ses débuts, Kim Jong Un s’est montré passionné par le développement du tourisme local, misant sur Wonsan-Kalma comme projet vitrine. « L’un des plus grands succès de cette année », aurait-il affirmé, promettant au passage d’autres zones touristiques XXL. En face, à Séoul, on reste sceptique : le ministère de l’Unification estime que le tourisme restera limité, faute d’avions… et peut-être aussi d’enthousiasme international.