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  • L’Everest déjà très meurtrier cette saison

    L’Everest déjà très meurtrier cette saison

    Christopher Burns

    Une série de tragédies

    Au cours de cette saison, l’Everest a été le théâtre d’une série de tragédies. La saison d’escalade 2023 de l’Everest a commencé de manière particulièrement sombre, avec la mort de huit alpinistes. Malgré ces tragédies, l’attrait du “toit du monde” reste fort : environ 350 personnes auraient déjà atteint le sommet cette année, selon Khimlal Gautam, officier de liaison présent au camp de base.

    Les défis de l’ascension

    L’Everest, qui culmine à 8.849 mètres, est une montagne qui présente de nombreux défis. Outre le froid et le manque d’oxygène, l’ascension est rendue périlleuse par la fenêtre de temps limitée pour atteindre le sommet, généralement entre avril et juin. Chaque année, des centaines d’alpinistes tentent l’ascension, et malheureusement, tous ne reviennent pas.

  • Oise : Vous cherchez l’évasion, Noyon vous tend les bras !

    Oise : Vous cherchez l’évasion, Noyon vous tend les bras !

    Je prépare mon week-end à Noyon

    Une immense réserve ornithologique

    Etangs de plessis Anne-Sophie Flament – Oise Tourisme – OT du Pays Noyonnais

    Les enfants savent qu’ils n’y réchappent jamais : nous, on aime les balades ! Alors quand il y a des sites naturels à proximité, on sautille de joie. C’est ainsi qu’on s’est rendus aux étangs du Plessis Brion. Cette réserve ornithologique est immense : 28 hectares à découvrir. Pour motiver les troupes, on a offert des jumelles aux enfants : à nous l’exploration. Des espaces d’observation agrémentent le circuit : une belle idée. Hélas, nous étions tout sauf silencieux. Alors, à part des canards colvert, on n’a pas observé grand-chose.

    « les cœurs de Noyon »

    Les coeurs de noyon Anne-Sophie Flament – Oise Tourisme

    Quand on a eu respiré à pleins poumons, on s’est rendus à Noyon. On voulait se poser autour d’un chocolat chaud pour recharger les batteries. Ce fut l’occasion de goûter « les cœurs de Noyon », des petites gourmandises locales (œuvres du pâtissier Yvon Berthelot) qui renferment de la confiture. C’est que, voyez-vous, Noyon est la capitale du fruit rouge ! J’ai fait une (petite) entorse à mon régime : après tout, c’est un devoir de goûter les spécialités des lieux visités.

    On est ensuite partis vers la cathédrale !

    Cathédrale de Noyon Anne-Sophie Flament

    Cette cathédrale est une des toutes premières grandes églises gothiques de France dont la construction a démarré en 1145. Les enfants adorent visiter des églises : c’est à qui allumera sa bougie en premier. Ce qui m’a touchée dans cette cathédrale ? Les immenses verrières qui habillent la voûte. Traversées par la lumière, elles éclaboussent le sol de couleurs. L’édifice est niché dans un quartier canonial : de jolies choses sont à voir tout autour. Il suffit d’ouvrir grand les yeux et de flâner.

    « Coucoo La Réserve »

    Coucoo La Réserve Coucoo La Réserve_Elsa & Cyril

    On a passé la suite de la journée dans un endroit des plus insolites : l’éco-domaine « Coucoo La Réserve », qui abrite 16 cabanes perchées ou sur pilotis. Nous avions réservé une cabane canadienne, face aux étangs. Et, avant que le soir ne tombe, on a encore eu le temps de faire un tour en barque dans la réserve ! J’ai apprécié la grande terrasse extérieure de la cabane : cela a encore permis aux enfants de s’amuser dehors. Quant au « panier petit-déjeuner » commandé, il nous attendait au réveil. Magique ! Avant de partir, on a pris le temps de faire une belle balade dans le massif forestier du domaine. On vous l’avait dit : nos chaussures de randonnée ne sont jamais loin.

    Au fil de l’eau

    Bateau croisière l’Escapade Anne-Sophie Flament – Oise Tourisme – OT du Pays Noyonnais

    Un sandwich avalé, nous nous sommes ensuite rendus à Longueil-Annel pour en apprendre plus sur la vie « des gens de l’eau ». A la Cité des Bateliers, on se met carrément dans la peau d’un p’tit mousse. Les enfants ont apprécié. Ils n’ont pas écouté tout ce qui se disait (des kiosques sonores sont à disposition) mais ils ont été curieux de plein de choses. Leur moment préféré ? Celui où l’écluse s’est mise en mouvement. Moi, j’ai simplement apprécié le fait d’être sur la péniche Freycinet et d’admirer le paysage. Les vieilles manufactures, les toutes petites maisons de briques rouges, les ponts rencontrés. Si paisible !

    On a poussé une pointe jusqu’à Passel : mon amoureux voulait goûter au whisky d’Ergaster, dont on lui avait dit des nouvelles. Il a acheté quelques bouteilles. « Elégant et rond ; corsé et fruité » : pour un peu, on aurait pu croire qu’il parlait de moi !

     

    Seul regret ?

    Celui de n’avoir pas eu la possibilité de pédaler sur la Scandibérique : cette véloroute qui va de la Norvège à l’Espagne et traverse l’Oise. Cela aurait été l’occasion de relier Noyon à Pont-l’Evêque, justement. D’ailleurs, sachez qu’une nouvelle application permet de parcourir les sites incontournables à vélo. « Les folles aventures de Louise Pignon », c’est 4 excursions à vivre à vélo à travers l’Oise. Comme une chasse aux trésors pour découvrir les pépites de la région.

    Pont-l’Evêque Xavier Renoux – Oise Tourisme

    Mais la vérité, c’est qu’on ne sait pas tout faire le temps d’un weekend ! Ce sera donc pour une autre fois. Quand les enfants seront plus grands. Ou qu’on reviendra en amoureux !

    Je prépare mon week-end à Noyon

  • L’Abbaye de Villers-la-Ville : quand culture rime avec nature

    L’Abbaye de Villers-la-Ville : quand culture rime avec nature

    Abbaye de Villers

    Des histoires au bout du doigt…

    L’Abbaye propose aux visiteurs gratuitement une application de visite. Des QR codes sont placés sur des panneaux dans différentes zones du site à visiter (église, cloîre…), ceux-ci peuvent être scannés à l’aide d’un smartphone afin de découvrir l’histoire des lieux et le quotidien des moines qui l’ont occupé.

    Les images de synthèse redonnent vie à des éléments architecturaux et à des hommes aujourd’hui disparus.

    Abbaye de Villers

    La ligne du temps des rosiers anciens

    D’anciennes variétés de rosiers sont placées en regard de la ligne du temps qui retrace l’histoire mouvementée de l’Abbaye à travers les siècles. Ces fleurs d’antan sont issues de nombreuses variétés de roses apparues avant 1867.

    Abbaye de Villers

    Des jardins colorés

    Des espaces verts en 8 jardins à thème ont été aménagés. Les aspects visuels et odorants des différents jardins évoluent au cours des saisons.

    Un lieu animé… l’Abbaye a toute l’année quelque chose à vous proposer !

    www.villers.be

    10% sur le tarif de l’entrée (4 pers.) avec le code VACANCESWEB jusqu’au 31/10/23 (hors événements)

  • Voyage virtuel et tourisme 2.0 : entre opportunités et défis

    Voyage virtuel et tourisme 2.0 : entre opportunités et défis

    Lucrezia Carnelos

    L’influence des technologies émergentes

    Le secteur du tourisme, traditionnellement basé sur des interactions humaines, est aujourd’hui bouleversé par l’avènement de technologies émergentes. La réalité augmentée (RA), la réalité virtuelle (RV), l’intelligence artificielle (IA) et le Big Data font désormais partie intégrante de l’expérience touristique.

    La réalité augmentée et virtuelle : une immersion totale

    La RA et la RV sont des outils précieux qui enrichissent l’expérience touristique. Les applications de RA permettent aux touristes de visualiser des informations contextuelles en temps réel. La RV propose des visites virtuelles, permettant d’explorer sans quitter son salon.

    L’intelligence artificielle : un guide touristique personnalisé

    L’IA, avec ses chatbots et assistants virtuels, offre un service clientèle 24/7, répondant instantanément aux questions. Les recommandations de voyage sont désormais personnalisées en fonction des préférences individuelles.

    Le big data : l’optimisation du voyage

    Le Big Data joue un rôle crucial dans l’analyse des comportements touristiques, aidant les entreprises à optimiser leurs offres.

    Les défis de la transformation numérique

    Malgré ces avancées, l’intégration de la technologie dans le tourisme n’est pas sans défis. D’une part, la dépendance à la technologie peut entraîner une perte d’authenticité de l’expérience de voyage. L’interaction humaine et le charme de la découverte spontanée sont parfois éclipsés par les itinéraires optimisés et les visites virtuelles.

    De plus, l’usage intensif des données personnelles pose des questions sur la vie privée et la sécurité. Le respect de ces dernières est un enjeu crucial.

    Enfin, l’accès inégal à ces technologies risque de creuser un fossé numérique dans l’industrie touristique, certains pouvant être laissés pour compte.

    Quel avenir pour le tourisme

    La transformation numérique a modifié le secteur du tourisme, offrant de nouvelles opportunités mais aussi des défis à surmonter. L’équilibre entre l’innovation technologique et le respect des valeurs traditionnelles du voyage sera la clé de l’avenir du tourisme.

  • Pompéi : une nouvelle découverte !

    Pompéi : une nouvelle découverte !

    Deux squelettes d’hommes d’une cinquantaine d’années ont été retrouvés dans les ruines de Pompéi, annonce le ministère italien de la Culture. Mis au jour lors de travaux de maintenance à la célèbre “Maisons des chastes amants”, ils présentent des fractures multiples, témoins de l’écroulement de l’édifice.

    Résultat des Cataclysmes

    Les archéologues soulignent que l’éruption du Vésuve n’est pas l’unique cause de la destruction de Pompéi. Un séisme accompagnant l’éruption a entraîné l’effondrement de nombreux bâtiments, ajoutant au tragique bilan.

    Progression de la Connaissance

    Les techniques modernes de fouilles nous permettent de mieux comprendre le drame de Pompéi“, déclare Gabriel Zuchtriegel, directeur du Parc archéologique de Pompéi. Les cendres volcaniques, en sédimentant, ont préservé la ville et ses victimes, offrant un témoignage précieux de l’événement.

    Pompéi, un Site Patrimonial

    Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Pompéi est la deuxième destination touristique d’Italie après le Colisée de Rome. Ces découvertes renforcent l’intérêt historique du site.

    en savoir plus sur la catastrophe à Pompéi

  • France : des pistes cyclables du feu de Dieu d’ici 2027

    France : des pistes cyclables du feu de Dieu d’ici 2027

    Markus Spiske

    Nos voisins d’outre-Quiévrain vont bénéficier d’un nouveau “plan vélo” pour le moins ambitieux. En effet, quelque 2 milliards d’euros vont être débloqués pour encourager les Français à enfourcher leurs bicyclettes. En septembre dernier, la Première ministre, Elisabeth Borne, avait déjà annoncé consacrer 250 millions d’euros au vélo pour l’année 2023. Mais on sait à présent que cette somme va être reconduite tous les ans pendant cinq ans.

    De coup, c’est la somme colossale de 1,250 milliard d’euros qui sera débloquée pour développer les pistes cyclables dans l’Hexagone. Le reste de l’enveloppe servira à prolonger les aides à l’achat d’un vélo jusqu’en 2027, en ce compris les bicyclettes d’occasion à condition qu’elles soient vendues par des professionnels.

    100.000 km de pistes cyclables d’ici 2030 !

    En France, pas moins de cinq ministres sont mobilisés pour encourager la pratique du vélo. Parmi les initiatives publiques, on peut citer les 200.000 enfants qui participent au dispositif “Savoir rouler à vélo”. Le but est de multiplier leur nombre par quatre d’ici 2027, l’idée étant d’en avoir 800.000 par an à partir de 2027.

    Il y a aussi un enjeu économique. Le marché français du cycle représente plus de 3,6 milliards d’euros. Le “plan vélo” vise à soutenir tout un écosystème, à savoir favoriser la réindustrialisation et donc l’assemblage des vélos en France, car les importations de vélos complets depuis l’Italie, la Roumanie, le Portugal ou l’Asie représentent encore la majorité du marché. L’objectif est aussi de développer des nouveaux métiers, les professionnels estimant qu’on manque de quelque 5.000 réparateurs de vélos en France. Enfin, le gouvernement souhaite arriver à 100.000 km de pistes cyclables d’ici 2030 contre 57.000 km actuellement.

  • À l’assaut des terrils du Pays de Charleroi

    À l’assaut des terrils du Pays de Charleroi

    Leslie Artamonow

    Je vous l’accorde, quand on cherche une destination proche pour passer un week-end un rien dépaysant, on pense tout naturellement à l’Ardenne ou à la mer. Mais j’ai décidé de sortir des sentiers battus et d’explorer une région qui gagne à être connue en tant que destination touristique.

    À l’image de la ville d’Essen en Allemagne, qui a fait de son passé industriel un atout, Charleroi encourage désormais tout un chacun à venir découvrir ce qui a fait sa richesse aux 19e et 20e siècles, à commencer par ses terrils. Ces collines artificielles, érigées par l’accumulation de résidus issus de l’extraction du charbon, sont devenues des havres naturels remarquables qui invitent à la promenade.

    5 sites à ne pas manquer

    Avant de me lancer à l’assaut de ces drôles de collines, j’ai effectué quelques recherches sur la plateforme de Charleroi Métropole Tourisme qui recense tous les sites à découvrir à Charleroi et dans la vingtaine de communes alentour. J’ai repéré plusieurs terrils en libre accès : celui du Martinet à Roux, celui des Vallées à Gilly, le terril Saint-Charles à Marchienne-au-Pont, celui, célèbre, du Bois du Cazier et enfin le terril des Piges à Dampremy.

    Leslie Artamonow

    J’ai jeté mon dévolu sur ce dernier car il offre un panorama exceptionnel sur la ville en contrebas, tout en étant facile d’accès depuis le centre-ville. Formé de plusieurs monticules, il s’étend entre la chaussée de Bruxelles, la route de Mons, la rue Joseph Wauters et la rue Decoux où se situe l’accès principal, situé juste derrière la plaine de jeux. Comme pour gravir tout terril, je vous invite à vous munir de bonnes chaussures de marche, les chemins, riches en terre noire, n’étant pas compatibles avec des baskets blanches !

    De Dampremy à Marchienne

    Après une matinée ensoleillée passée sur les hauteurs de Dampremy, je me suis ensuite rendu au sud de Charleroi et plus précisément sur le site du terril Saint-Charles. Celui-ci est né des extractions du puits Saint-Charles qui a fermé en 1958. Dans les années nonante, les deux terrils de Bayemont et Saint-Charles ont été exploités pour leur charbon résiduel puis remodelés en une seule et même colline. Les autorités locales ont eu la bonne idée d’y planter des arbres et des plantes herbacées et, peu après, une faune et une flore spontanées sont venues enrichir la biodiversité du site.

    Leslie Artamonow

    Ici aussi j’ai particulièrement apprécié la découverte de ce terril qui se distingue par sa sérénité. Ce petit circuit, très aisé dans l’ensemble, grimpe en douceur vers le plateau intermédiaire de la colline où l’on découvre un ancien bassin de décantation aujourd’hui peuplé de roseaux. Le sentier monte ensuite en pente douce vers le sommet où l’on jouit d’une vue fantastique sur le relief de la région ainsi que sur les usines de Marchienne-au-Pont et Marcinelle. Le parcours s’achève par une jolie boucle autour du bassin en contrebas où se dévoilent différents points de vue sur les environs.

    La Boucle Noire

    Vous n’avez jamais entendu parler de la Boucle Noire ? Eh bien moi non plus, du moins jusqu’à ce que je tombe sur un plan expliquant le concept. Si le GR des Terrils (baptisé GR412) consiste en un sentier de plus de 300 km qui relie Bernissart à Liège en passant par Charleroi, sachez qu’une boucle de 22 km peut être effectuée en démarrant depuis la gare de Charleroi-Sud. On peut donc facilement s’y rendre en train, d’où que vous veniez en Belgique. Cette randonnée d’un jour m’a permis de découvrir les châteaux de Marchienne et de Monceau mais aussi les terrils du Martinet et la chaîne des terrils de La Docherie. Un parcours qui comprend l’ascension de quatre collines artificielles, reliées entre elles par des passages et des sentiers. J’ai particulièrement apprécié le balisage clair et bien visible qui permet de cheminer facilement tout au long du parcours !

    Leslie Artamonow

    L’expérience vous tente ? Alors comme moi, rendez-vous sur le site de Charleroi Métropole Tourisme pour préparer votre escapade au Pays Noir !

     

  • Gerberoy, un des plus beaux villages de France à moins de 3 heures de la Belgique !

    Gerberoy, un des plus beaux villages de France à moins de 3 heures de la Belgique !

    je programme mon week-end à Gerberoy

    Allwrite

    Ici, les maisons en torchis et vieilles pierres du pays semblent sorties d’un conte de fées. Les pans de bois colorés et les colombages des façades sont tout grignotés de verdure et de glycines. En ce mois de mai, les grappes mauves sont légion. Je n’ai pas cessé d’appuyer sur le déclencheur de mon Reflex. La seule chose que je n’ai pas pu immortaliser, c’est leur parfum incroyable.

    « le village aux milles rosiers »

    Gerberoy ©Allwrite

    Si vous venez un petit peu plus tard dans la saison, c’est un autre tableau magnifique qu’il vous sera donné d’admirer, car Gerberoy est « le village aux milles rosiers ». En été, les roses aux couleurs éclatantes fleurissent partout et se mêlent aux hortensias et roses trémières. Ici, la rose est si importante qu’elle a même son jour de fête : elle est mise à l’honneur un des premiers dimanches de juin. L’occasion de repartir avec un rosier de collection !

    Un havre de paix

    Roseraie – Jardin le Sidaner PROPHOTO / Dominique Le Sidaner

    C’est grâce à Henri le Sidaner que la rose tient la vedette à Gerberoy : le peintre post-impressionniste avait jadis invité chaque habitant à en planter devant chez soi. Le jardin de l’artiste, construit le long des ruines d’une ancienne forteresse, est un paradis : 4000 m2 d’extase et de douceur. Si vous avez l’âme rêveuse, c’est un incontournable : balustrades, pergola, chemin de ronde, pans de ruines… Je serais bien restée assise là, toute la journée, sur mon banc de pierre. Pour d’infinies rêveries.

    Une revanche sur l’histoire

    Quant on y pense, c’est une jolie revanche que Gerberoy s’offre là. Car si le village est aujourd’hui réputé pour ses « mille » roses, il fut le théâtre d’une histoire agitée. Vikings, Bourguignons, Anglais se succédèrent et le village fut maintes fois assiégé, brûlé, démantelé…

    « Jardin des Ifs »

    Jardin des ifs à Gerberoy Oise Tourisme

    Une autre escapade à faire est celle du « Jardin des Ifs » : ici, les ifs et buis sont taillés de très près. Les amoureux des volumes, du graphisme et du style classique seront ravis ! En ce qui me concerne, j’avoue que j’ai moins aimé. Je n’y ai pas retrouvé la poésie et le romantisme qui me font davantage vibrer. Il n’en reste pas moins que c’est un jardin impressionnant à visiter. Coup de cœur pour les carrés potager cultivés en permaculture : du tout fou qui me plaît beaucoup. Et puis, j’ai aimé gouter la faisselle au confit de pétales de roses au « Salon de thé du jardin ». J’ai passé un moment délicieux et bucolique sur la jolie terrasse ensoleillée.

    Tea time !

    J’en profite pour vous dire que les salons de thé sont nombreux ici et qu’on a envie de s’arrêter partout. « L’atelier gourmand de Sarah » est un autre incontournable : les douceurs et autres gourmandises sont présentées dans de jolis services en porcelaine. La classe !

    Une teinte bleue unique !

    La maison bleue Alexandra Meurant – Oise Tourisme

    Avant de pousser la porte de la Collégiale Saint-Pierre, arrêtez-vous devant la Maison Bleue, qui date de 1691 ! Située à l’entrée des remparts qui mènent à la collégiale, vous ne pourrez pas la louper. Sa teinte bleue est unique et vous émerveillera. Point de bleu dans la Collégiale : ici, les tons chauds dominent. L’éclairage des lustres et l’éclat du vitrail confèrent au lieu une ambiance particulière : j’aime le calme de ces lieux.

    N’hésitez pas à ensuite vous balader sur les remparts !

    La promenade est bordée d’arbres et la vue porte loin : situé sur une butte, Gerberoy domine de jolis horizons. L’Hôtel de Ville du XVIIIe vaut le détour aussi. Et puis, dans ce village qui figure parmi les plus petits de France, se cache aussi le plus petit vignoble de France : le Clos Gerberoy ! Près de 1000 pieds ont été plantés là au début des années 2000. Chose amusante : vous pouvez devenir le parrain ou la marraine d’un pied de vigne.

    Initiation poterie

    La poterie Alexandra Meurant – Oise Tourisme

    Les passionnés sont partout à Gerberoy et visiter leurs galeries et ateliers d’artistes est un vrai bonheur. J’ai choisi de m’initier à la poterie (j’en rêvais depuis mes dix ans !). Stéphanie, l’artisane potière rencontrée, m’a invitée dans son univers et j’ai adoré. Toucher l’argile, c’est grisant. Pour ce qui est du résultat de ma production, je ne vous en dirai pas plus. De toute façon, seule compte la joie d’avoir osé, non ?

    « Le Logis de Gerberoy »

    Le Logis de Gebreroy Logis de Gerberoy

    Et si comme moi, vous n’avez plus envie de quitter Gerberoy, réservez-vous une chambre au cœur du village. « Le Logis de Gerberoy » propose des chambres sublimes : parquet, poutres et couleurs douces invitent à la détente. Le lieu idéal pour poursuivre la rêverie. Et cerise sur le gâteau, une table d’hôtes est proposée. Il n’y a qu’à mettre les pieds sous la table et savourer.

    Je ne sais pas vous le dire autrement : Gerberoy est une carte postale ! S’offrir une parenthèse dans ce village médiéval vous fera voir la vie en rose. Ni plus, ni moins.

    je programme mon week-end à Gerberoy

  • Tourisme à la Côte : quel est l’impact de la pluie et des vacances dissociées ?

    Tourisme à la Côte : quel est l’impact de la pluie et des vacances dissociées ?

    Sander Weeteling

    En combinant les deux périodes de vacances, environ 1,8 million de touristes d’un jour ont visité la Côte belge, soit une légère baisse de 5% par rapport à l’année précédente.

    2,6 millions de nuitées !

    Westtoer a enregistré 2,6 millions de nuitées, une situation similaire à celle des vacances de Pâques et de la première quinzaine de mai 2022.

    Impact de la météo et des vacances disjointes

    Malgré une météo moins clémente, les chiffres du tourisme restent encourageants. Malgré les défis liés à la dissociation des vacances, Westtoer est convaincu que l’étalement des périodes de congé peut avoir un impact bénéfique à long terme pour le tourisme côtier.

  • Les Belges fans de la Belgique ?

    Les Belges fans de la Belgique ?

    Alexis Mette

    Les Belges ont réservé 324 000 séjours dans les villes d’art belges au 4e trimestre 2022 (Bruxelles, Anvers, Gand, Bruges, Louvain, Malines, Liège, Charleroi et Mons), en hausse de 96,3% par rapport à 2019 et de 296% par rapport à 2016.

    Les villes d’art surpassent la Côte

    Les villes d’art sont désormais plus prisées que la Côte, avec 303 000 séjours au 4e trimestre 2022, tandis que l’Ardenne reste en première position.

    Diminution des voyages à l’étranger

    Les voyages à l’étranger ont diminué de 10,4% par rapport à 2019, mais ont augmenté de 27,6% par rapport à 2016. La France, les Pays-Bas et l’Espagne restent les destinations favorites.

    La plupart des séjours durent de une à trois nuits, totalisant 2 392 000 voyages.