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  • Les touristes reviennent en Europe ! Et en Belgique ?

    Les touristes reviennent en Europe ! Et en Belgique ?

    night in paris
    Alban Martel

    Selon Eurostat, l’office européen des statistiques, 2023 a été une année record pour l’industrie touristique européenne. Les hébergements tels que les hôtels, maisons de vacances et campings ont connu un afflux exceptionnel, marquant un retour en force du tourisme.

    Des chiffres impressionnants

    Les touristes ont cumulé 2,92 milliards de nuitées dans l’Union européenne en 2023, soit une hausse de plus de 6% par rapport à 2022, une année encore impactée par la crise sanitaire. Ces chiffres surpassent également ceux de 2019, avant la pandémie, où 2,87 milliards de nuitées avaient été enregistrées.

    Contribution des touristes internationaux

    En 2023, ce sont principalement les touristes originaires de pays tiers qui ont stimulé ce rebond. Ils ont constitué 46% des nuitées, se rapprochant de leur niveau d’avant la crise sanitaire (47%).

    Et en Belgique ?

    La Belgique, dès 2022, a vu son nombre de nuitées touristiques surpasser ceux de 2019, témoignant d’une reprise anticipée dans notre pays.

  • Les Belges bientôt exemptés de visa pour aller en Chine ?

    Les Belges bientôt exemptés de visa pour aller en Chine ?

    china
    Hanson Lu

    La Belgique pourrait bientôt rejoindre le cercle restreint des pays européens bénéficiant d’une exemption de visa pour les courts séjours en Chine. Cette annonce, faite par la ministre des Affaires étrangères belge, Hadja Lahbib, vient après une série d’entretiens avec des hauts responsables chinois, y compris le président Xi Jinping. Actuellement, cinq pays de l’Union européenne jouissent déjà de cet avantage : la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.

  • Le manque de neige n’impacte pas que le ski !

    Le manque de neige n’impacte pas que le ski !

    snow
    Erol Ahmed

    La neige est un élément essentiel de notre environnement. Une étude récente dans la revue Nature souligne que la raréfaction de la neige sous l’effet du réchauffement climatique est une menace qui pèse lourdement sur l’approvisionnement en eau de centaines de millions de personnes.

    Des données alarmantes

    Selon une étude de l’université de Dartmouth, 80% de la masse neigeuse de l’hémisphère nord se trouve dans des zones où le manteau neigeux reste relativement intact. Cependant, les 20% restants, situés dans des régions plus chaudes, sont en danger. Alexandre Gottlieb, doctorant et auteur principal de l’étude, met en garde : “D’ici la fin du 21e siècle, certains endroits pourraient être presque dépourvus de neige en mars.”

    Impact sur l’eau et le tourisme

    La diminution de la neige affecte directement les réserves d’eau, vitales pour les rivières, les ruisseaux et l’agriculture. Le sud-ouest et le nord-est des États-Unis, ainsi que l’Europe centrale et orientale, ont vu leur manteau neigeux diminuer de 10 à 20% par décennie depuis les années 1980. Cela se traduit par une baisse de 30 à 40% de l’eau de source disponible dans des régions clés comme le Mississippi supérieur et le Danube ! Bien entendu, le tourisme hivernal, en particulier les stations de ski, est également menacé par ce phénomène.

    Enfin, outre les risques d’inondations dus au remplacement de la neige par la pluie en hiver, l’écosystème et la santé des forêts sont aussi en jeu, avec une augmentation des risques d’incendies et de propagation de parasites.

  • Faut-il éviter Paris durant les jeux Olympiques ?

    Faut-il éviter Paris durant les jeux Olympiques ?

    paris
    Anthony Delanoix

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que le ton est donné ! En effet, en décembre dernier, le ministre des Transports français, Clément Beaune, a appelé les Parisiens à “prendre des congés” pendant les JO. Une manière de dire que si ces derniers ne se déplacent pas, cela facilitera la tâche pour accueillir les 800.000 spectateurs attendus chaque jour. De même, il recommande de faire “plus de télétravail” durant cette période, ce qui revient à inviter tout un chacun à ne pas se déplacer voire à quitter la région parisienne, afin de faciliter la tâche aux services concernés pour accueillir tout ce petit monde. Il faut dire que le réseau de transports en commun local est déjà au bord de la saturation en temps normal, ce qui constitue un sacré challenge et fait peser une certaine tension sur ces jeux parisiens.

    185 km de route interdits à la circulation

    Mais les transports en commun ne sont les seuls concernés. En effet, l’inquiétude grandit aussi dans le chef des automobilistes, les difficultés à venir en matière d’accès et de circulation dans l’agglomération de Paris se multipliant. Au menu pendant quasiment un mois : restrictions de circulation, axes fermés et sites inaccessibles. Une période qui risque d’être particulièrement difficile pour celles et ceux qui se déplacent en voiture.

    Ces restrictions de circulation toucheront les sites des épreuves mais aussi les communes aux alentours. Le ministre des Transports a également annoncé vouloir dévier le trafic de transit. Ce qui aura comme conséquence d’augmenter la circulation sur des routes qui ne sont pas forcément adaptées pour. Parmi les zones fermées à la circulation, on peut citer le Stade de France, les quartiers des Invalides, Trocadéro, Concorde, Bercy ou encore Roland-Garros. Mais ce n’est pas tout ! Des fan zones tout comme des lieux pour fêter le sport vont être installés partout dans la capitale. Du coup, vouloir circuler facilement en voiture dans les rues de Paris sera quasiment mission impossible. Au total, pas moins de 185 kilomètres de route seront interdits à la circulation !

    Les voies de l’A1 entre Paris et l’aéroport Roissy, l’A13 ou encore deux tiers du périphérique seront principalement concernées. Lorsque l’on connaît le trafic habituel sur ces axes, il y a de quoi ici aussi s’inquiéter… D’autant que la mairie de Paris compte bien se servir des jeux Olympiques pour condamner définitivement ces axes, l’objectif étant de développer le covoiturage et la mobilité douce dans la capitale.

    Bref, si vous êtes allergique à la foule ainsi qu’aux embarras de circulation, la réponse est oui, mieux vaut éviter Paris durant la période des jeux Olympiques !

  • Divorce : quid de la résidence secondaire à l’étranger ?

    Divorce : quid de la résidence secondaire à l’étranger ?

    divorce
    vw

    Qui en est le propriétaire ?

    La première chose à considérer est de savoir à qui appartient le bien en question. Si un seul des conjoints est propriétaire, il peut conserver le bien. Toutefois, une compensation devra peut-être être versée à l’autre conjoint si ce dernier a investi des fonds dans le bien. Si le bien immobilier fait partie des biens communs ou s’il s’agit d’une propriété en indivision, les époux devront trouver une solution.

    Accord mutuel

    Tout d’abord, les ex-époux peuvent se mettre d’accord sur le sort du bien, que ce soit par consentement mutuel ou via un accord conclu dans le cadre de la liquidation-partage (par exemple chez le notaire). L’accord peut, par exemple, stipuler que l’un des conjoints reprend le bien (en le payant) ou qu’il va le vendre (et partager le produit de la vente après remboursement du prêt).  Si l’un des conjoints souhaite reprendre le bien, il peut être judicieux, par exemple, de désigner conjointement un expert pour en déterminer la valeur.

    Vous n’arrivez pas à vous mettre d’accord ?

    Si les époux n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le sort du bien, le notaire chargé de la liquidation-partage examinera d’abord si le bien peut être partagé « en nature ». Nous pensons, par exemple, au cas où les époux possèdent plusieurs biens immobiliers qui peuvent être partagés « à parts égales » entre eux. Si ce genre de partage s’avère impossible, les biens immobiliers doivent en principe être vendus (en vente publique). Sachez d’ailleurs que chacun des époux peut enchérir lors de la vente !  En revanche, il n’existe pas de droit de préemption ou de préférence.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • L’Allemagne et l’Espagne veulent aussi rejoindre Londres par le train !

    L’Allemagne et l’Espagne veulent aussi rejoindre Londres par le train !

    London
    Shannon Tremaine

    La Deutsche Bahn (DB) allemande envisage de faire circuler ses trains à grande vitesse vers Londres, traversant la Belgique et le tunnel sous la Manche. Actuellement, seule la compagnie Eurostar exploite cette route. Getlink, l’exploitant du tunnel, prévoit de modifier les conditions techniques pour accueillir d’autres compagnies ferroviaires.

    Renfe, l’Espagne dans la course

    La compagnie ferroviaire publique espagnole Renfe a aussi exprimé son intérêt pour exploiter ses trains à travers le tunnel sous la Manche, diversifiant ainsi les options de voyage vers Londres.

    Rendez-vous dans 5 ans ?

    Getlink s’engage à faciliter l’intégration de nouvelles liaisons ferroviaires entre Londres et le continent européen dans les cinq prochaines années. Des liaisons envisagées incluent des trajets vers Francfort, Cologne, Bâle, Zurich, Genève, Bordeaux, Marseille et Lyon.

  • Exposition Universelle d’Osaka 2025 : la Belgique a démarré la construction de son pavillon !

    Exposition Universelle d’Osaka 2025 : la Belgique a démarré la construction de son pavillon !

    Au cœur de cette exposition, le pavillon belge se distingue par sa conception remarquable. Imaginé par le consortium Carré 7, Beyond Limits, One Designs, Pirnay et Poly-Tech, ce bâtiment symbolise l’eau sous toutes ses formes, reflétant l’identité plurielle de la Belgique.

    Les Expositions Universelles ont une histoire qui remonte à plus de 170 ans. Elles ont débuté avec la Grande Exposition de 1851 à Londres, organisée dans le Palais de Cristal. En pleine révolution industrielle, cette première exposition était une célébration des technologies les plus modernes ! Les Expositions Universelles sont ainsi devenues des événements de premier plan pour la présentation de nouvelles technologies et inventions, ainsi que pour la réalisation de prouesses architecturales et techniques, comme la Tour Eiffel. Elles ont aussi servi de plateformes pour le branding des nations, permettant aux pays de promouvoir leur art, leur culture et leurs réalisations en matière d’ingénierie.

    Au fil du temps, l’accent des expositions a évolué. Après la Seconde Guerre mondiale, l’intérêt s’est déplacé de la progression matérielle vers la promotion de la qualité de vie et du dialogue international. La technologie est restée centrale, mais comme moyen de promouvoir le développement humain plutôt que comme une fin en soi. Aujourd’hui, c’est toujours un peu le même fil rouge que l’on retrouve : les thèmes sont principalement axés sur l’homme et son environnement naturel, qu’il faut protéger à tout prix.

  • Voici les destinations privilégiées des Belges en 2023

    Voici les destinations privilégiées des Belges en 2023

    plane
    Ross Parmly

    L’aéroport de Zaventem a connu une année 2023 florissante, avec un nombre de passagers atteignant 22.200.755, soit une hausse de 17% par rapport à l’année précédente. Cette reprise impressionnante ramène l’aéroport à 84% de sa fréquentation d’avant la pandémie de Covid-19.

    Le segment des loisirs, y compris les vacances et les visites familiales, s’est presque intégralement rétabli. Ce sont donc les voyages d’affaires qui restent encore un peu à la traîne, même s’ils ont progressé eux aussi.

    Top 5 des destinations

    En 2023, les destinations les plus prisées par les Belges étaient l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie, la Turquie et les États-Unis.

    Un nouveau record de passagers par vol

    2023 a vu l’établissement d’un nouveau record, avec une moyenne de 141 passagers par vol, surpassant les 135 de 2022. Cette augmentation résulte de l’utilisation d’avions plus grands et d’un meilleur taux de remplissage.

  • Benjamin Maréchal : le grand débarquement à Bastogne, une mission réussie !

    Benjamin Maréchal : le grand débarquement à Bastogne, une mission réussie !


    En arrivant à Bastogne le week-end dernier, le temps est parfait. Il fait froid, la brume ne permet même pas d’apercevoir le Mardasson, on se croirait en décembre 44. Le week-end que Visit Wallonia m’a demandé de tester commence bien. On est pile poil dans le thème : « la seconde guerre mondiale et la bataille des Ardennes ».

    Je commence par le Bastogne War Museum. Je ne m’attendais pas à autant d’immersions grandeur nature. Dans une salle transformée en forêt la température a baissé pour reproduire les conditions de l’époque, les balles sifflent. Plus loin, dans un café reconstitué, un bombardement se déclenche. Le sol se soulève et laisse apparaître un abri sous-terrain. Alors que je crois avoir tout vu, j’arrive dans la rue principale de Bastogne en version 44. Tant sur la forme que le fond, le War Museum est un musée de carrure internationale.

    Bastogne War Musuem
    Bastogne War Musuem Benjamin Maréchal | cms

    À Dix minutes en voiture de là, la visite continue dans le bois Jacques où se trouvent les « Fox Holes », ces trous creusés dans le sol par les soldats pour s’abriter des tirs d’artillerie. L’app’ chargée sur mon GSM permet de faire apparaître des soldats d’époques dans le décor naturel. Entre la technologie et le froid, on y est.

    La boutique de Pierre Plas
    La boutique de Pierre Plas Benjamin Maréchal

    Après autant de réalisme, nous avons mérité une douceur. Je m’arrête d’abord chez Pierre Plas sacré chocolatier de l’année par Gault et Millau. Le jeune homme et sa femme travaillent dans l’atelier qui est visible depuis le magasin. Nous discutons de ses grands crus et de sa passion. Le gars est chouette et le chocolat est de carrure Marcolini en moins cher. J’embarque un coffret et des orangettes.

    Benjamin Maréchal

    Pour le dîner, je choisis un incontournable sur la place de Bastogne. Le wagon Léo avec son wagon de chemin de fer est un must. L’enseigne existe depuis 1946. Gregory le patron me recommande sa bouillabaisse et me fait visiter les coulisses de sa brasserie ainsi que les chambres de l’hôtel. Ici on ne parle pas de chambre mais de cabine, référence aux décors Orient Express. Le souci du détail est partout. Conseil de routard, pour manger dans le train, il vaut mieux réserver. Les places sont chères.

    Benjamin Maréchal

    Dernière étape et pas des moindres, le Bastogne Barracks installé sur le site de l’ancienne caserne militaire. Dans deux hangars géants on trouve la plus impressionnante collection de chars de la seconde guerre mondiale. Quand on sait que ce sont les mécanos du site qui ont ramené à la vie ces mastodontes, on ne peut que dire chapeau. Clou du spectacle : le premier char entré dans Bastogne en décembre 44. Sur ce char, un soldat US a pris le temps d’écrire « First in Bastogne ».

    Ce week-end à Bastogne, c’est une claque… dans tous les sens du terme.

    Bataille des Ardennes

    La Bataille des Ardennes est un tournant crucial de la Seconde Guerre mondiale. En décembre 1944, alors que la Belgique et l’Europe commençaient à respirer après des années de souffrance sous l’occupation allemande, l’Allemagne nazie, dans un geste de désespoir, lança une offensive massive en Wallonie pour contrer les Américains fraichement débarqués. Aujourd’hui, des musées et sites historiques en Wallonie en perpétuent le souvenir.

    Hôtel Léo Station

    Benjamin Maréchal

    Situé au cœur de Bastogne, l’hôtel Léo Station surprend avec son ambiance ferroviaire. Des photos de train, des détails de déco qui font penser aux grosses locos, un carrelage métro… Tout est conçu pour vous faire voyager depuis votre chambre ! Votre petit-déjeuner, vous le prendrez dans une salle de gare qui offre une vue sur le Wagon Léon datant de la Bataille des Ardennes. Et ce dernier, c’est le clou du spectacle : c’est en effet à son bord que vous profiterez des mets bistronomiques, concoctez avec amour par un chef qui adore les fruits de mer.

    Trouver un autre hébergement à Bastogne

  • Les Belges s’engagent pour voyager plus vert !

    Les Belges s’engagent pour voyager plus vert !

    holliday
    Neom

    La Belgique assiste à une prise de conscience remarquable dans le domaine du tourisme durable. Selon des informations fournies par Greentripper, une organisation dédiée à la compensation carbone, de plus en plus de Belges optent pour compenser l’empreinte écologique de leurs voyages.

    En 2023, l’organisation a compensé plus de 28.300 tonnes de CO2, un chiffre qui dépasse de loin les réalisations de 2022. Cette augmentation substantielle est attribuée à l’intérêt grandissant pour le tourisme durable. La moyenne de compensation s’élève à 8,36 tonnes d’équivalents CO2, pour un montant moyen de 276 euros TTC. Ces chiffres, bien que gonflés par des contributions majeures de certaines entreprises, restent significatifs même après ajustement pour les extrêmes, avec une moyenne de 2,87 tonnes de CO2 et 89,94 euros.