Histoire de rendre l’événement aussi accessible que possible, Eurostar propose des billets à partir de 49 euros pour un aller simple depuis Bruxelles, et à partir de 50 euros au départ de Liège et Anvers. En outre, Eurostar a ajusté ses horaires pour faciliter le voyage des supporters. Des trains supplémentaires circuleront tôt le matin (dès 6h) et tard le soir (jusqu’à 23h45).
Et pour la petite histoire, sachez qu’Eurostar se positionne en tant que “Train Travel Partner” du Team Belgium et du Paralympic Team Belgium. Eurostar transportera en effet les athlètes belges vers les Jeux.
Ce sont plusieurs facteurs qui ont influencé Clément V dans sa décision de déplacer la papauté à Avignon. Sans aucun doute, l’un des facteurs les plus importants est la pression politique exercée par le roi de France, Philippe IV le Bel. Ce dernier cherchait en effet à renforcer son influence sur l’Église. Il utilisa son pouvoir politique et militaire, ainsi que la menace implicite de violence, pour persuader Clément V, un Français, de se rapprocher de la couronne française. Une fois le Siège déménagé, Philippe le Bel pouvait exercer un contrôle plus direct sur les décisions papales et les affaires de l’Église. En outre, Rome, à cette époque, était instable et dangereuse, rendant difficile pour le pape d’y exercer son autorité en toute sécurité.
Avignon, centre de la chrétienté
Pendant les 68 années suivantes, Avignon devient le centre de la chrétienté. Sept papes successifs résident dans cette ville, qui se transforme rapidement en un centre d’art, de culture et de diplomatie. Le Palais des Papes, une imposante forteresse et palais, est construit pour servir de résidence aux papes.
Le Grand Schisme d’Occident
Cette période est marquée par des controverses et des critiques, notamment en ce qui concerne la soumission perçue de la papauté à la monarchie française et la corruption au sein de l’Église. En 1377, le pape Grégoire XI retourne à Rome. En 1378, ce dernier meurt, laissant derrière lui, deux élections : une à Rome, l’autre à Avignon. Ainsi a démarré le Grand Schisme d’Occident (1378 à 1417) : ce terme désigne une période de division au sein de l’Église catholique, où deux (Avignon et Rome), voire trois papes concurrents (en comptant le Pape de Pise) revendiquèrent la légitimité, avec leurs propres partisans. Aujourd’hui, l’Eglise ne reconnaît que les papes de Rome : ceux élus à Avignon entre 1378 et 1417 sont considérés comme des « antipapes ».
Avignon, aujourd’hui
Somptueuse ville provençale, absolument incontournable, Avignon attire des visiteurs du monde entier, désireux de découvrir son riche patrimoine historique et culturel. Le Palais des Papes, avec ses vastes salles et ses fresques médiévales, est un témoignage impressionnant de cette époque unique dans l’histoire de la papauté. Mais la ville se déguste aussi au gré de son piétonnier, de ses commerçants, de sa culture et de son très célèbre Festival !
La Thaïlande s’apprête à revoir sa législation sur le cannabis, une initiative qui signe la fin d’une politique considérée comme avant-gardiste ou… atypique en Asie, où la consommation de drogues est habituellement réprimée avec sévérité.
En effet, le ministre de la Santé a annoncé que le gouvernement envisage d’introduire une nouvelle loi, visant à restreindre l’usage du cannabis à des fins exclusivement thérapeutiques. Cette mesure risque fort de faire parler d’elle car le pays avait voté pour une dépénalisation effective depuis juin 2022 ! A l’époque, la dépénalisation avait été perçue comme un soutien potentiel au tourisme et à l’agriculture.
Un concert de Coldplay en cause ?
Si le gouvernement rétropédale aussi vite, c’est aussi en partie en raison d’un concert de Coldplay à Bangkok, où des fans ont signalé “une odeur de marijuana”. Comprenez que les, opinions autour de la législation sur le cannabis sont pour le moins polarisées !
L’hôtel, ancien moulin du 18e, offre 10 suites aux thématiques originales : chaque séjour est une immersion dans un autre univers. C’est la « Cabane du Trappeur » qui nous attendait. Le bois est partout : meubles, poutres, murs, décoration. Quant aux tons bordeaux et brun foncé de cette chambre, ils nous ont autant réchauffé que les plaids tout doux. Vivre le Grand Nord comme ça, en amoureux, c’est magique.
River Lodge
Nous avions réservé le Pack Romantique : la bouteille de champagne était prête et des pétales de rose recouvraient notre lit King size. Je crois que c’est ce que j’ai préféré au River Lodge : ici, on peut se retrouver pour tout vivre dans une bulle d’intimité. Tout m’a plu : manger une planche apéritive en tête à tête, autour de la table rustique ; profiter de la baignoire pour se détendre ensemble ; déguster sous la couette le petit-déjeuner déposé devant notre porte. L’autonomie était parfaite et tout était pensé pour qu’on se sente bien.
River Lodge
Ce sont les joues rouges de plaisir et de chaleur que nous sommes partis découvrir Maredret et ses bâtisses aux pierres bleues. Le village est un dédale de ruelles : on y a déambulé, bien au chaud sous nos anoraks. On est allés jusqu’au monastère bénédictin du village : la nature silencieuse et la silhouette de l’abbaye, derrière le portique de pierres, étaient une invitation à la rêverie. Il faut dire que le River Lodge est bien situé : nous qui aimons les promenades, on était gâtés. Un RAVeL est d’ailleurs à proximité de l’hôtel : idéal pour découvrir cette région condruzienne sans se perdre en chemin. Une rivière entoure l’hôtel et vient parfaire le tableau. L’hiver l’avait saupoudrée de paillettes argentées et le spectacle était étincelant.
Oui, on peut le dire : le River Lodge jouit d’un bel emplacement. Nous n’avions pas envie de partir vadrouiller trop loin de notre « Cabane du Trappeur » et nous avons pu balader aux alentours sans difficultés. Un moment de déconnexion totale dans un hôtel qui vaut vraiment le détour.
Le téléphérique de Tires/Tiers est probablement le plus original avec ses énormes cabines vitrées sur deux étages. Le niveau supérieur est à ciel ouvert, offrant une vue époustouflante sur le massif de Rosengarten et une bouffée d’air frais.
2. Téléphérique futuriste
Skirama
Les télécabines panoramiques sont à la mode. Parfaites pour capturer de magnifiques photos de vacances. Avant de monter dans les cabines Olang I et II, préparez votre appareil photo ! La station, d’allure futuriste, semble tout droit sortie d’un film de science-fiction. Le téléphérique Olang vous amène en deux étapes au sommet du Kronplatz, à 2.275 mètres d’altitude.
3. Téléphérique ultramoderne
3zinnen-helmjet Kottersteger
La station de ski 3 Zinnen Dolomites a toujours misé sur l’innovation. En 1981, elle a inauguré un téléphérique révolutionnaire pour l’époque, menant au sommet du mont Helm/Monte Elmo. En 2020, cette installation a été modernisée. Aujourd’hui, c’est le luxueux Helmjet Sexten qui vous transporte.
4. Le téléphérique le plus élevé
Schnalstaler Gletscherbahnen-Natdesign
La station de Val Senales/Schnalstal propose une ascension mémorable. Son téléphérique, le plus haut du Sud-Tyrol, vous conduit en 6 minutes à la station de montagne de Grawand, à 3.212 mètres d’altitude.
5. Télécabine gratuite
IDM
Ces téléphériques font partie du réseau de transport public du Sud-Tyrol. Prenez le Rittner Bahn à Bolzano/Bozen, avec des départs toutes les 4 minutes pour Oberbozen. Bonus : l’accès est gratuit pour les détenteurs de la RittenCard.
6. Téléphérique panoramique
Tourismusverein Lana-upscale
Au cœur de Lana, un téléphérique vous attend. Ses cabines panoramiques rénovées vous emmènent au col enchanté de Monte San Vigilio/Vigiljoch.
7. Télésiège authentique
Tourismusverein Lana-upscale
Dans le Sud-Tyrol, l’ancien côtoie le moderne. Pour un trajet Lana-Vigiljoch différent, choisissez le télésiège traditionnel, survolant les magnifiques pâturages alpins.
8. Télésiège relaxant
IDM
À partir de la ville thermale de Meran/Merano, un télésiège vous transporte sereinement vers Tirolo/Dorf Tirol, au-dessus des vignes.
9. Télésiège historique
Tourismusverein Algund – Frieder Blickl
Pour les amateurs de télésièges, celui historique de Lagundo/Algund est incontournable. Il vous fait survoler forêts et vignobles jusqu’à Velloi/Vellau.
10. Téléphérique à paniers
Tourismusverein Algund – Benjamin Pfitscher
L’aventure continue à Velloi avec un téléphérique unique : montez dans un panier métallique vert pour rejoindre Leiter Alm, un alpage pittoresque à 1.550 mètres d’altitude.
11. Télécabine « œuf »
wisthaler.com
Revivez la nostalgie avec les télécabines « œufs » de Forcella Sassolungo. Ces petites nacelles jaune pastel grimpent jusqu’à la station de montagne à 2.681 mètres. Une aventure à ne pas manquer !
Chaque mois, le Quartier Latin propose un nouveau séjour, composé d’une nuitée, de soins et, si on le souhaite, d’un repas gastronomique voire d’une visite de la région. Une diversité qui se confirme lorsqu’on visite le site web de l’établissement. En effet, il y en a vraiment pour tous les goûts… et tous les budgets !
Aux petits soins
Avec l’impression peu agréable de puiser dans mes réserves d’énergie depuis l’arrivée de l’hiver, j’ai jeté mon dévolu sur l’Escale Zen en Ardenne. Un choix que je ne regrette pas !
Quartier Latin
Ce séjour comporte une nuit, doublée d’une escale bien-être au spa de l’établissement ainsi que d’un repas gourmand comptant 3 services. Dès l’arrivée au Quartier Latin, on est chaleureusement accueilli par une équipe qui met tout en œuvre pour que votre séjour soit une réussite. Oubliez les procédures compliquées et les files interminables à la réception, ici tout se passe de manière décontractée mais néanmoins efficace. Après mon check-in, l’un des réceptionnistes m’a accompagné à ma chambre afin que je puisse y déposer mes bagages et laisser le tumulte du quotidien loin derrière moi.
Quartier Latin
En début d’après-midi, après une petite sieste sur un lit au moelleux douillet, je me suis rendue au spa afin d’y vivre une expérience “100 % belge et bio” comme l’explique le site du Quartier Latin. Dans une atmosphère apaisante aux senteurs subtiles de safran et de poudre de fleurs, je me suis confiée aux mains expertes des esthéticiennes du spa, qui, durant 90 minutes, ont pris soin de moi. J’ai notamment eu droit à un gommage tout en douceur suivi d’un massage à l’huile de sapin et de violette. Après ce moment bénéfique qui m’a littéralement propulsée sur un petit nuage, j’ai ensuite profité de l’accès aux thermes durant 2 heures où j’ai pu savourer une coupe de bulles… Le pied !
Gastronomie locale
Le Quartier Latin n’a pas attendu la prise de conscience actuelle vis-à-vis de l’environnement et la promotion des produits locaux pour privilégier le terroir ardennais dans les menus qu’il propose. En optant pour le forfait Escale Zen en Ardenne, j’ai pu goûter aux délices concoctés par le chef du restaurant hébergé par l’établissement. Un délicieux trois-services qui ravira les bonnes fourchettes grâce à une cuisine aux accents du terroir qui fait la part belle aux produits de saison. En entrée, j’ai dégusté un carpaccio de bœuf Bocquillon, suivi, en plat principal, d’un dos de cabillaud en croûte d’herbes, avec des épinards, une purée au mascarpone et une succulente sauce au vin blanc. Enfin, en dessert, un Paris Brest revisité.
Quartier Latin
J’ai beaucoup apprécié le fait qu’ici, la gastronomie rime avec simplicité et authenticité, loin des chichis propres à bon nombre de “grandes adresses”. Il faut dire que le décor contribue aussi à créer une atmosphère unique en son genre grâce à de nombreux matériaux naturels comme le bois ou le marbre qui apportent de la chaleur à l’espace restaurant, rénové il y a peu. Cerise sur le gâteau : les boissons sont comprises, de l’apéritif au café ! Ce séjour on ne peut plus bénéfique s’est terminé par une douce nuit dans un lit au confort exceptionnel suivi, le lendemain, d’un savoureux petit déjeuner aux senteurs de café et de pain grillé.
Si l’envie vous en dit, les réceptionnistes m’ont expliqué qu’il est également possible de visiter la ville de Marche-en-Famenne et la région grâce à des cartes reprenant différentes promenades. On peut aussi louer des vélos, réserver une calèche ou même une voiture ancienne avec un roadbook ! Le tout à des prix très démocratiques !
En 2023, Brussels Airport a vu transiter 22,2 millions de passagers. Parmi eux, une quantité surprenante d’objets ont été oubliés, totalisant 21.230 articles. Ces objets ont été retrouvés tant dans les bacs de contrôle de sécurité que dans d’autres zones de l’aéroport.
Des objets divers et variés
Les objets égarés comprenaient principalement des appareils électroniques (ordinateurs portables, téléphones, tablettes), des vêtements (notamment de nombreuses ceintures) et des documents d’identité (cartes d’identité, passeports). Les articles les plus fréquemment récupérés étaient les ordinateurs portables, les bagages à main, les cartes d’identité, les passeports, les vêtements, les bijoux et les téléphones portables.
Un effort de restitution
Sur l’ensemble des objets trouvés, 21% ont été restitués à leurs propriétaires. Brussels Airport encourage les voyageurs à signaler tout objet perdu et rappelle qu’ils peuvent être récupérés jusqu’à 6 mois après leur perte. Les documents officiels non réclamés sont remis à la police fédérale après un mois.
Une seconde vie pour les objets non réclamés
Les 79% d’objets non récupérés ne sont pas jetés, mais donnés à des associations caritatives. Les appareils électroniques sont offerts à l’asbl Close the Gap, qui soutient des projets éducatifs, sociaux et médicaux dans les pays en développement. Les vêtements et poussettes ont également trouvé de nouvelles utilisations, notamment suite au tremblement de terre en Turquie.
Leiden, ville pittoresque de Hollande, est surtout connue pour ses charmantes ruelles et canaux. Mais en ce moment, elle fait l’objet d’un buzz atypique : le musée Naturalis, réputé pour ses neuf salles thématiques offrant une immersion dans l’histoire de la vie animale, met un accent particulier sur l’art de la séduction dans le monde animal, à l’occasion de la Saint-Valentin. Accrochez-vous, ces 3 activités proposées sortent vraiment de l’ordinaire :
Danse de Séduction
Inspirée des rituels de parade nuptiale des animaux, cette activité invite les couples à imiter des danses de séduction animales, dévoilant ensuite quel animal pratique ces mouvements.
leiden naturalis
Une collection de pénis
Après avoir maîtrisé la danse, les visiteurs peuvent explorer une collection unique de pénis d’animaux, mettant en vedette des spécimens allant du gigantesque pénis de 3 mètres de la baleine bleue à des formes plus excentriques comme celle du canard sauvage.
Course des spermatozoïdes
Cette expérience interactive permet aux couples de… simuler une course de spermatozoïdes vers l’ovule ! Assurez-vous tout de même que votre partenaire soit un indécrottable adepte du second degré avant de l’embarquer là-dedans !
Vivez l’ambiance colorée du Carnaval des Animaux !
L’ambiance envoûtante et festive du Carnaval s’installera sur la plaine d’accueil du Domaine du 16 au 18 février et du 1er au 3 mars. Décors, animations et costumés réchaufferont les visiteurs. Des grimeurs se feront un plaisir de maquiller les petites frimousses. Un atelier pour confectionner soi-même son masque accueillera également les plus jeunes. De joyeuses festivités sur la plaine qui s’ajoutent aux visites classiques de la Grotte de Han et du Parc Animalier, pour le bonheur de toute la famille !
Émerveillez-vous devant les beautés hivernales de la nature
Le Domaine sera ouvert du 10 février au 10 mars, tous les jours, pour permettre aux visiteurs de vivre la magie de l’hiver au coeur de la nature. L’occasion de découvrir la rivière La Lesse, puissante et sauvage sous son manteau d’hiver, de profiter du microclimat de la Grotte de Han, qui se visite par tous les temps, et de ses trésors géologiques scintillants, et de s’amuser au cœur du plus grand Parc Animalier de Belgique et ses 650 animaux (ours bruns, loups, lynx, cerfs, bisons…).
Le carnaval, moi, j’adore ça. Fêter la fin de l’hiver et le retour prochain du printemps, c’est tout un symbole ! En Wallonie, les carnavals ne manquent pas : ils débutent en février et se poursuivent jusqu’en mars.
On a jeté un coup d’œil à l’agenda : c’est à Emines, en province de Namur, que les festivités allaient démarrer. Nous n’avions pas le temps pour y passer le week-end entier, mais on avait réservé notre dimanche gras : les Chevaliers d’Emines nous attendaient pour le Carnaval du Dragon. Mais avant cela, nous avions prévu de nous promener aux alentours d’Emines, village de La Bruyère. On s’est garés à la Ferme d’Huplanche (route de Rhisnes) et on est partis pour environ 6 km de marche.
Sur notre chemin, on a vu de nombreux vestiges d’une agriculture jadis structurée autour des grandes censes. Les fermes de la Tour, de Saint-Martin, de la Gloriette en sont de jolis exemples. Certaines sont en réaffectation ; d’autres semblent se redéployer. Mais toutes sont impressionnantes. Les chemins et sentiers manquent par contre de balisages : heureusement que l’amoureux a un GPS dans la tête.
Après notre immersion dans cette ruralité, on a rejoint le cortège carnavalesque qui déambulait dans les rues bruyèroises. Ici, les Chevaliers, aidés par leurs dames et leurs enfants, doivent sauver leur village du dragon Fashoom. Parce que celui-ci revient chaque année pour semer la zizanie : piller l’eau, bloquer les saisons, voler les récoltes de blé… Les costumes étaient hauts en couleur : un régal pour les yeux. Et parce que nos ventres criaient, on s’est offerts de la quiche traditionnelle et du champagne, comme le font les Chevaliers pour débuter leur journée de combat. On s’est laissé porter par la liesse populaire : cela fait tant de bien de seulement vivre l’instant présent. Trois heures de détente festive. Et un énorme paquet de frites, bien chaudes !
L’embrasement du Village, le choc des titans et le spectacle de feu nous en ont ensuite mis plein la vue. Je suis toujours impressionnée par les artistes : moi, je craque une allumette et je me brûle les doigts. On a assisté au boutage du grand feu : j’en ai profité pour y jeter discrètement quelques rancœurs et chagrins. Hop ! Partis en fumée. Et puis, on a admiré le feu d’artifice. Regarder une pluie de couleurs tomber du ciel, blotti contre celui ou celle qu’on aime, c’est grisant ! Au retour, j’ai lâchement abandonné l’homme au volant : j’ai ronflé tout le trajet, jusqu’à la maison. Je rêvais sans doute à la suite déjà ! A nous les carnavals et les légendes ancestrales…
L’agenda des évènements …
La période des carnavals commence le Mardi gras, mais certains carnavals débutent déjà à la mi-carême. Profitez-en !
Et, joie, les carnavals sont tous plus originaux les uns que les autres : c’est que, en Wallonie, le folklore et les traditions ne manquent pas. Une raison de plus pour les découvrir.
Carnaval Eupen David Hagemann
A Eupen (8 au 13 février), toute l’organisation des festivités tourne autour du chiffre 11, porte-bonheur. A Andenne, c’est le Carnaval des Ours (10 mars) qui vous attend : des ours porte-bonheur sont jetés depuis le balcon de l’Hôtel de ville… Et à Fosses-la-Ville (9 au 11 mars), par exemple, il vous faudra toucher la bosse arrière d’un bossu pour avoir de la chance toute l’année.
Carnaval de Binche Olivier Legardien
Ne manquez pas non plus le Carnaval de Binche (du 11 au 13 février), reconnu comme patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Gilles, plumes d’autruches et oranges au rendez-vous. Stavelot (du 9 au 11 mars), Malmedy (du 10 au 13 février) ou Welkenraedt (du 9 au 11 mars) sont d’autres incontournables.
Carnaval de Malmedy Alex Kourpianoff
A Châtelet (24 et 25 mars), Jemappes (du 31 mars au 02 avril) et Fleurus (du 31 mars au 01 avril), durant le week-end de Pâques, vous assisterez à des cavalcades (des chars, tirés par des chevaux).
Brûler le bonhomme hiver est un autre grand moment à vivre : sur le territoire namurois, 7 grands feux sont allumés sur les collines le premier dimanche du Carême (18 février) !
les chevaliers d'Emines
Et pourquoi ne pas en profiter de vos déplacements pour découvrir les musées dédiés aux carnavals et au folklore ? Ou, autre idée, pour visiter les richesses culturelles des environs ?
