Avec 37,3 milliards d’euros de recettes internationales enregistrées au premier semestre (+13,7%), la France vise désormais les 100 milliards d’ici 2030. Une somme rondelette à laquelle, manifestement, nous contribuons copieusement ! Pour mémoire, la barre était à 58 milliards en 2019, 63,5 en 2023 et 71 en 2024.
Les autres grands dépensiers
Derrière la Belgique, les États-Unis prennent la deuxième place du podium, suivis par le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les arrivées aériennes internationales en France ont grimpé de 2,5% cet été. L’Europe du Nord s’est distinguée : Suédois (+16,6%), Danois (+16,2%), Allemands (+6,3%). Et au-delà du continent, ce sont les Australiens (+30%), Coréens du Sud (+12,3%), Canadiens (+9,35%), Chinois (+2,85%) et Américains (+2%) qui ont renforcé les rangs.
Et les Français eux-mêmes ?
Les Français ont maintenu leurs séjours à 290 millions de nuitées entre fin juin et mi-août. Mais attention : un quart ont raccourci leurs vacances et un tiers ont changé de destination, principalement pour des raisons budgétaires.
Nichées dans la Terre Victoria, les Dry Valleys de McMurdo défient les clichés sur l’Antarctique. Ici, pas de banquise infinie, mais des vallées presque sans neige, un sol rocailleux et une sécheresse comparable à l’Atacama. L’humidité ? Balayée. Les précipitations ? Moins de 100 mm par an, souvent sous forme de flocons perdus. Certaines sources annoncent que des zones bien précises n’auraient pas vu la pluie depuis des millions d’années !
Les responsables : des vents furieux et des montagnes qui bloquent tout !
Deux phénomènes expliquent cette sécheresse extrême. D’abord, les vents kctabatiques : des rafales glacées, jusqu’à 320 km/h, qui dévalent les pentes en évaporant la neige avant même qu’elle ne touche le sol. Ensuite, un effet d’ombre pluviométrique causé par la chaîne de montagnes Transantarctique, qui bloque l’air humide venu de l’océan. Résultat : une zone quasi stérile de 4 800 km², sans pluie depuis des millions d’années.
Friis Hills : l’endroit le plus stérile du monde ?
Au cœur des Dry Valleys, les Friis Hills sont encore plus extrêmes. Selon une étude néo-zélandaise, elles seraient restées inchangées depuis 14 à 20 millions d’années, rapporte wodnesprawy.pl. C’est sec, froid, exposé aux vents – et surtout, vide. Des échantillons de sol n’ont révélé aucune trace de vie microbienne. Un cas quasi unique sur Terre !
Mais la vie persiste… ailleurs
Sous les lacs salins gelés, des bactéries anaérobies ont développé des stratégies de survie inattendues, métabolisant fer et soufre, sans lumière ni oxygène. C’est d’ailleurs ce qui fascine les astrobiologistes : les Vallées Sèches sont un laboratoire à ciel ouvert pour comprendre les limites de la vie, ici comme sur Mars.
Un sanctuaire à ne pas déranger
Classée zone protégée (ASMA-2), la région est strictement surveillée ! Le sol y est resté intact depuis des millénaires. Comme si le temps lui-même s’y était arrêté.
Pour rappel, chez Ryanair, les bagages cabines trop gros risquent de coûter cher aux passagers, mais de rapporter davantage aux employés. La compagnie irlandaise a annoncé que la prime pour signaler un bagage hors format passera de 1,50 € à 2,50 € par article dès novembre.
Une ambiance explosive en vol ?
Pour le syndicat allemand du personnel navigant UFO, cette politique est une recette pour la discorde. Joachim Vazquez Bürger prévient : “Vous gâchez l’ambiance avant même le début du vol en vous en prenant à des passagers déjà stressés.” Il redoute l’émergence de passagers indisciplinés…
La ligne dure de Ryanair
La compagnie, elle, assume. Elle affirme que ces contrôles fluidifient l’embarquement et évitent les retards, synonymes de coûts élevés. Ryanair sanctionne déjà sévèrement les débordements : 500 € d’amende ! En outre, la compagnie appelle à interdire l’alcool dans les aéroports. Côté concurrence, Lufthansa a confirmé ne pas offrir de primes similaires et préfère régler les litiges sur les bagages “à l’amiable”.
Taille maximale et critiques
Ryanair rappelle que le bagage gratuit ne doit pas dépasser 40 x 30 x 20 cm pour 10 kg max. Pour une valise cabine à roulettes, il faut payer un supplément, ce qui agace autant les associations de consommateurs que le Parlement européen.
Alors que la prochaine conférence sur les changements climatiques, la COP30, approche à grands pas (elle est prévue en novembre à Belem, au Brésil), un sujet brûlant fait monter la température bien avant les débats : le prix des hébergements.
Lors d’une réunion virtuelle avec le Brésil, le bureau de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a proposé un tarif journalier raisonnable : 100 dollars pour les pays à faibles ressources, 400 à 500 dollars pour les autres. On est loin du compte : impossible aujourd’hui de trouver un lit à moins de 300 dollars la nuit via la plateforme officielle.
Qui doit payer la note ?
La CCNUCC a même envoyé une lettre formelle, réclamant une subvention du Brésil pour couvrir ces frais. Réponse polie mais ferme de Miriam Belchior, représentante du gouvernement brésilien : « Subventionner les hébergements pour les délégations, y compris de pays plus riches que le Brésil, ne serait pas justifiable pour la société brésilienne. »
Défections diplomatiques
Sur les 198 pays invités, 47 ont confirmé leur présence… et surtout payé leur hébergement. Mais certains, comme l’Autriche, jettent déjà l’éponge. Vienne a annoncé en août qu’elle ne participera pas, les coûts logistiques étant jugés intenables.
Longtemps perçu comme un sanctuaire de glace inviolé, l’Antarctique craque désormais sous la pression… des activités humaines. Une étude publiée dans Nature Sustainability dresse un constat glaçant : dans les zones visitées, la concentration de particules fines toxiques a été multipliée par dix en 40 ans.
L’effet boule de neige ne vient pas que du réchauffement climatique. Le nombre de touristes a explosé ces vingt dernières années, passant de 20.000 à 120.000 par an, selon l’Association internationale des opérateurs touristiques de l’Antarctique. Et chacun de ces visiteurs laisse une trace bien visible.
Les croisières et les… scientifiques en cause ?
Les navires de croisière, alimentés aux combustibles fossiles, relâchent des particules fines qui noircissent la neige. Résultat ? Une absorption accrue de chaleur et une fonte accélérée. Selon Raul Cordero, co-auteur de l’étude et scientifique à l’université de Groningen, « un seul touriste peut contribuer à accélérer la fonte d’environ 100 tonnes de neige ». Les scientifiques, eux aussi, sont pointés du doigt : leurs séjours prolongés peuvent avoir un impact dix fois supérieur à celui d’un touriste, précise l’étude.
Des efforts, mais encore trop timides
Certes, l’interdiction du fioul lourd et l’hybridation des navires sont des progrès notables. Mais selon les chercheurs, seule une transition énergétique rapide permettra de limiter les dégâts dans les zones les plus vulnérables du continent. Pendant ce temps, selon la NASA, l’Antarctique continue de perdre 135 milliards de tonnes de neige et de glace chaque année.
Le département d’État américain a annoncé un programme inédit : certains étrangers devront payer une caution salée, jusqu’à 15.000 dollars, pour obtenir un visa de tourisme ou d’affaires. Objectif affiché : limiter les séjours prolongés au-delà de la durée autorisée.
Qui est concerné ?
Pas de liste officielle pour l’instant. L’annonce précise seulement que les ressortissants de pays jugés à risque – c’est-à-dire ceux avec un fort taux de dépassement de séjour ou des données de contrôle jugées insuffisantes – pourront être ciblés. En 2023, près de 500.000 personnes auraient dépassé leur durée de séjour aux États-Unis, selon le document.
Trump et sa ligne dure
Cette initiative s’inscrit dans la politique anti-immigration prônée par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier. Ces derniers mois, Washington a déjà resserré les conditions de délivrance de visas, notamment pour certains pays africains. Exemple récent : la suspension des visas pour les ressortissants du Burundi, citant des « violations répétées ».
La scène se déroule à Uçhisar, au cœur de la féerique Cappadoce, où la jeune femme s’est brièvement illustrée dans une vidéo de 12 secondes devenue virale.
Un geste perçu comme une “insulte”
Dans un communiqué publié sur X, le gouvernorat de Nevsehir a condamné un “odieux incident”, affirmant que les “valeurs nationales et morales de notre nation bien-aimée” avaient été piétinées.
Une plainte pénale a été déposée et une enquête judiciaire ouverte pour “insulte au drapeau turc”. La touriste encourt jusqu’à trois ans de prison.
La Turquie, pays aux mille paysages et à l’hospitalité reconnue, reste aussi profondément attachée à ses symboles nationaux. Ce qui peut sembler être un geste léger ou artistique ailleurs peut ici être perçu très différemment…
À 40 km au nord de Jakarta, l’île de Pari est un petit paradis de sable blanc et de cocotiers… du moins, elle l’était. Ses habitants affirment que les marées montantes ont déjà avalé une bonne partie de leurs plages.
Tourisme en voie d’extinction
Pour Arif Pujianto, mécanicien et gestionnaire de plage, la crise est claire : “La crise climatique est la plus grande menace pour ma vie”. Sa plage de Star Beach a perdu neuf mètres de sable depuis 2021. Moins de sable, moins de visiteurs, moins de revenus.
Quand le paradis se défend
Quatre habitants ont donc porté plainte contre Holcim, accusant ce géant du ciment (une industrie supposée être responsable de 8% des émissions mondiales de CO2) de contribuer au réchauffement. Ils demandent non seulement une compensation, mais aussi des mesures de protection.
Selon le ministère turc de l’Environnement, la Turquie a connu en juillet le mois le plus chaud depuis 55 ans. Pas moins de 66 stations météorologiques sur 220 ont battu leurs propres records. La température moyenne nationale a bondi de +1,9°C par rapport aux années précédentes.
Le sommet a été atteint à Silopi, tout près des frontières irakienne et syrienne : 50,5°C au thermomètre. Un record absolu pour le pays, qui efface l’ancienne marque de 49,5°C mesurée en août 2023 à Eskisehir.
Feux et évacuations en série
Cette chaleur extrême n’a pas été sans conséquences. Plusieurs incendies majeurs ont frappé le pays, avec de nombreuses victimes à la clé. Autre sujet d’inquiétude : la pénurie d’eau. Dans la station balnéaire de Cesme, près d’Izmir, les robinets sont resté fermés chaque nuit de 23h à 6h à la fin du mois de juillet.
Aujourd’hui encore, chaque retour dans cette région a le goût doux-amer de la madeleine trempée dans la nostalgie. Mais ce qui me ravit le plus, c’est de voir combien ce coin de Wallonie continue à émerveiller, surprendre et séduire, sans jamais perdre ce charme un peu insolite qui lui va si bien !
Une citadelle, des marches… et des guibolles qui s’en souviennent
Dès qu’on arrive à Dinant, la Citadelle nous toise du haut de son éperon rocheux, avec ses 408 marches qui n’ont jamais eu la décence de diminuer avec le temps ! Petite, je les grimpais à toute allure pour prouver ma bravoure. Aujourd’hui ? Je prends plutôt le téléphérique, avec la grâce d’une quarantaine bien assumée. Là-haut, le panorama est renversant, surtout quand le soleil se couche et que la collégiale Notre-Dame déploie ses courbes gothiques dans une lumière dorée.
Du miel, des saxophones et des souvenirs croquants
Une promenade dans Dinant, c’est un festival pour les sens. L’odeur entêtante du miel cuit s’échappe des échoppes de Couques de Dinant, ces biscuits d’une dureté légendaire qu’on offrait jadis comme souvenirs décoratifs. Spoiler : je n’ai jamais pu résister à les croquer. Avec modération et prudence… car le passage chez le dentiste m’a toujours effrayée.
WBT – Anibal Trejo
Et puis il y a Adolphe Sax, l’enfant prodige, l’inventeur de la chaleur musicale du saxophone, dont la maison-musée se visite rapidement.
À quelques kilomètres de Dinant, une virée dans le temps vous attend. Le Château de Freÿr déploie ses jardins à la française, ses orangers tricentenaires et ses salons d’une élégance folle. On s’y sent presque illégitime, comme un personnage de roman qui aurait traversé les siècles par erreur.
JL Flémal
Autre château qui mérite un détour ? Le Château de Vêves bien sûr, qui semble tout droit sorti d’un conte ! Tours rondes, pont-levis et déguisements pour les enfants : le Moyen Âge à portée de main, sans le fumet douteux. La balade jusqu’à Celles, classé parmi les plus beaux villages de Wallonie, est une pépite à ne pas manquer !
Quand j’ai besoin de calme, je file au Parc de Furfooz. Sa boucle de 4 km, entre grottes, ruines romaines et belvédères sur la Lesse, est une parenthèse enchantée. C’est un de ces endroits où l’on marche doucement et où l’on écoute les oiseaux. Et pour les amoureux d’Histoire, cap sur les ruines du château de Montaigle, accrochées à leur éperon rocheux dans la vallée de la Molignée. L’endroit est romantique à souhait, un brin mélancolique, mais terriblement photogénique. La randonnée de 9,6 km autour est parfaite pour digérer…
Un verre de blanc, une bière d’abbaye, un sourire béat
A propos de digestion… Parce que la Wallonie aime bien boire local, je vous recommande deux haltes pleines de saveurs : le Château de Bioul, élégant et pétillant, où l’on découvre une viticulture aussi moderne qu’enracinée ; et le Château Bon Baron, qui produit une mosaïque de 21 vins issus de 14 cépages… rien que ça !
Chateau de Bioul
Mais mon rituel préféré reste la visite de l’Abbaye de Maredsous, située à quelques pas de mon village d’enfant, Warnant. Enfant, j’y allais à vélo, dépassant les fameuses draisines qui empruntent l’ancienne voie ferrée de la Molignée. Aujourd’hui, j’y vais surtout pour le fromage, la bière et la terrasse ensoleillée du Centre Saint-Joseph. Avec un peu de chance, les cloches sonneront au moment où vous croquerez dans votre tartine !
WBT – Bruno D'Alimonte
Les villages de Sosoye et Falaën, classés parmi les plus beaux de Wallonie, ont gardé leur âme d’antan. Ruelles en pierres, maisons anciennes, silence habité… Ce sont des lieux où l’on ralentit naturellement.
L’échappée belle : charme et quiétude au cœur de la nature
À Falaën, l’un des plus beaux villages de Wallonie situé à deux pas de Dinant, L’échappée belle porte bien son nom : cette maison d’hôtes lovée dans un écrin de verdure invite à ralentir et à savourer l’instant. Cette ancienne bâtisse rénovée avec goût, mêle le caractère des vieilles pierres à une décoration contemporaine, créant une atmosphère à la fois douce et chaleureuse. Chaque chambre, lumineuse et confortable, offre une vue apaisante sur la campagne environnante. Le matin, un petit-déjeuner gourmand, composé de produits locaux et de préparations maison, réveille les papilles avant une journée de découvertes. Jardin, terrasse et coin détente complètent le tableau, faisant de cette adresse une halte idéale pour rayonner dans la région… ou simplement profiter du calme.
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Revenir ici, c’est revenir à moi. C’est redécouvrir, saison après saison, une région aux mille facettes, pleine de contrastes, d’élégance et de simplicité. C’est un paysage d’enfance devenu décor de rêves adultes. Et je ne m’en lasse pas.