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  • Paris : enfin la révolution attendue dans les transports publics !

    Paris : enfin la révolution attendue dans les transports publics !

    metro paris
    Anastasia Zhenina

    En effet, les usagers des transports en commun d’Île-de-France peuvent utiliser leur iPhone ou Apple Watch pour valider leur titre de transport. Cette fonctionnalité, issue de longues négociations entre Île-de-France Mobilités (IDFM) et Apple, était très attendue à l’approche des Jeux olympiques de Paris !

    Les voyageurs peuvent acheter et charger leurs titres de transport via l’application IDFM ou l’application Cartes. Cette innovation permet aux détenteurs d’un passe Navigo dématérialisé de recharger leur carte ou d’acheter des tickets sans passer par les bornes de distribution, réduisant ainsi les files d’attente dans les gares et aéroports parisiens.

    Disponibilité des titres de transport

    Pour l’instant, seuls les passes Navigo jour, semaine et mois ainsi que les tickets T+ sont disponibles sur les appareils Apple. Il n’est pas encore possible de charger des trajets ponctuels hors de la zone métro couverte par le ticket T+, comme un billet entre l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et Paris. Cependant, les voyageurs peuvent opter pour un passe Navigo jour toutes zones à 20,10 euros, ce qui reste bien plus cher qu’un billet simple à 11,80 euros. Le chargement des tickets permettant de prendre le RER ou les trains de banlieue partout en Île-de-France sera disponible début 2025, selon IDFM.

  • Népal : l’ascension de l’Everest sera limitée !

    Népal : l’ascension de l’Everest sera limitée !

    everest
    Eugene Ga

    La Cour suprême du Népal a ordonné au gouvernement de limiter le nombre de permis accordés pour l’ascension de l’Everest et d’autres sommets himalayens. Cette décision vise à protéger l’environnement montagneux face à l’afflux croissant d’alpinistes, qui a atteint un pic avec 478 permis délivrés l’année dernière.

    La directive judiciaire répond à une préoccupation grandissante concernant les effets néfastes de la surfréquentation sur l’écosystème local. L’avocat Deepak Bikram Mishra, ayant porté cette cause devant la justice, a souligné l’urgence de respecter la capacité d’accueil des zones montagneuses et de mettre en place des mesures pour la gestion des déchets et la préservation de l’environnement.

    Chaque printemps, la période favorable pour les ascensions, voit converger des centaines de grimpeurs vers ces sommets majestueux. Cependant, l’incident de 2019, où un embouteillage humain sur l’Everest a causé des retards mortels, illustrant les risques du surpeuplement, a marqué un tournant dans la gestion des expéditions.

  • Boeing : faut-il se méfier de ces avions ? Le point sur la situation

    Boeing : faut-il se méfier de ces avions ? Le point sur la situation

    Boeing
    Etienne Jong

    Boeing vient de connaître une nouvelle semaine riche en turbulences. En effet, trois de ses avions ont été victimes d’accidents en quelques jours. Le 9 mai dernier, à l’aéroport de Diass, à 40 km de Dakar, un 737 a fait une sortie piste. Parmi les 78 passagers de ce vol assuré par Air Sénégal, 11 ont été blessés, dont 4 grièvement. Pour l’heure, les causes de cet incident ne sont pas connues. La veille, à l’aéroport d’Istanbul cette fois, c’est un Boeing 767 cargo de la compagnie Fedex qui n’a pas réussi à sortir son train d’atterrissage. L’appareil a par conséquent dû effectuer un atterrissage sur son fuselage ! L’incident n’a heureusement pas fait de victime. Enfin, un troisième incident a eu lieu le 7 mai sur un 787 de la compagnie Air France. L’appareil, qui assurait un vol Paris-Seattle, a été dérouté vers le Canada suite à l’apparition “d’une odeur de chaud ressentie en cabine”. Là encore, il n’y a pas eu de blessé mais les passagers ont eu la peur de leur vie.

    Des incidents quasiment quotidiens

    Force est de constater que les pépins techniques sur les avions de Boeing sont récurrents. En effet, depuis le début de l’année, des incidents sont à déplorer à peu de choses près toutes les semaines. Parmi les plus sérieux, on peut citer le toboggan de secours d’un 767 de Delta Airlines qui s’est détaché en plein vol le 26 avril dernier lors d’un vol entre New York et Los Angeles. Moins d’une semaine avant, le 21 avril, un 737 appartenant à FlySafair avait dû atterrir d’urgence après avoir perdu une roue pendant son décollage de Johannesburg en Afrique du sud. En janvier, un 737 MAX d’Alaska Airlines partant de Portland perdait une porte alors qu’il volait à 5.000 m d’altitude sous le regard médusé des passagers et membres d’équipage. Selon les conclusions d’une enquête rendues, il manquait des boulons à la porte…

    Faut-il avoir peur de voler sur un Boeing ?

    Pour bon nombre d’experts en aéronautique, les derniers incidents endurés par des Boeing seraient principalement dûs à un problème de maintenance. Richard Aboulafia, directeur général d’AeroDynamic Advisory, une société de conseil en gestion aérospatiale basée aux États-Unis, explique “qu’une fois les avions livrés, Boeing n’intervient plus (…) le problème dans le secteur de la maintenance se pose dans le monde entier”. Et d’ajouter “qu’il n’y a pas eu un seul décès depuis plus de dix ans aux États-Unis alors que des millions de personnes prennent l’avion chaque année”. Aboulafia rappelle aussi qu’un plus grand nombre de personnes meurent sur les routes chaque jour. Mais alors, pourquoi les Airbus, qui eux aussi sont entretenus par des sociétés externes, ne connaissent-ils pas les mêmes écueils ?

    En outre, le 17 avril dernier, des lanceurs d’alerte ont témoigné devant une commission d’enquête du Sénat américain pour prévenir que des “problèmes graves” concernaient la production des avions Boeing 737 MAX, 787 Dreamliner et 777. Suite à cela, le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, a annoncé sa démission. Il quittera ses fonctions auprès de l’avionneur à la fin de l’année. Ed Pierson, un ingénieur aéronautique qui a travaillé sur le 737 MAX a lui aussi témoigné devant ladite commission en prévenant que “chaque personne qui monte dans un avion Boeing est en danger, à moins qu’une action soit menée et que les dirigeants soient mis devant leurs responsabilités”. Une déclaration certes catastrophiste mais qui rend parfaitement compte du malaise qui règne actuellement au sein de l’entreprise américaine et qui est tout sauf rassurante pour les passagers qui volent sur des Boeing aux quatre coins du monde.

  • L’Islande en direct depuis Bruxelles !

    L’Islande en direct depuis Bruxelles !

    Iceland
    Robert Lukeman

    Pour la troisième année consécutive, la compagnie aérienne Play, reconnue pour ses tarifs compétitifs, maintient sa présence à l’aéroport de Zaventem. Dès fin mai, les voyageurs pourront profiter de trois vols hebdomadaires reliant Reykjavík à Brussels Airport.

    La durée du vol entre ces deux capitales est de juste un peu plus de trois heures. Bon à savoir, pour les passagers européens désireux de rejointe l’Amérique du Nord, Play offre la possibilité de faire une escale en Islande, pouvant aller jusqu’à dix jours, sans frais additionnels.

    Depuis son premier vol en 2021, Play a rapidement étendu sa flotte à dix Airbus A320 et élargi son réseau. À part ses liaisons européennes, la compagnie dessert également plusieurs grandes villes nord-américaines, incluant Baltimore, Boston, New York, Washington DC aux États-Unis et Toronto au Canada.

  • Pilotez votre propre bateau électrique sur le Canal du Centre historique !

    Pilotez votre propre bateau électrique sur le Canal du Centre historique !

    canal du centre
    Utopix-Hyacinthe

    En famille, entre amis ou même en couple, nos bateaux sont accessibles presque à tous ! Bien qu’il soit nécessaire de marcher pour monter à bord (les enfants en bas âge ne sont donc pas acceptés), notre plus grand bateau qui peut accueillir 9 personnes, permet de pouvoir monter à bord une personne à mobilité réduite ! (à noter que les animaux de compagnie ne sont pas acceptés à bord).

    Canal du centre
    N. Matloka

    Pas à l’aise sur l’eau ? Enfourchez un de nos vélos pour sillonner le Canal !

    Nos bateaux de 5,7 et 9 places sont prêts à vous accueillir à La Cantine des Italiens, lieu classé et historique, emblématique de la région de La Louvière qui a vu transiter bon nombre d’immigrés italiens venus travailler en Belgique. Un musée retrace d’ailleurs leurs conditions de vie où des objets d’époque ont été conservés.

    Canal du centre
    N. Matloka

    Enfin, comme son nom l’indique, la Cantine des Italiens c’est aujourd’hui un espace de restauration qui met à l’honneur la cuisine italienne. La terrasse est parfaite pour profiter d’une journée ensoleillée.

    www.canalducentre.be

    copyright photo header : Utopix-Hyacinthe

  • Eurotunnel : 30 ans et le plein de chiffres insolites !

    Eurotunnel : 30 ans et le plein de chiffres insolites !

    eurotunnel
    adobe

    Le 6 mai 1994, une œuvre d’ingénierie ambitieuse était inaugurée par la reine Élisabeth II et le président François Mitterrand. Cet événement marquait la fin d’un projet remontant à près de 200 ans et débuté concrètement en 1987. L’Eurotunnel, s’étendant sur 50,45 km, dont 37,9 km sous la Manche, est aujourd’hui un élément central du paysage ferroviaire européen.

    1000

    Actuellement, environ 400 trains traversent quotidiennement le tunnel, avec des perspectives d’augmentation jusqu’à 1.000 trains par jour suite à une modernisation prévue. Eurotunnel envisage également de doubler le nombre de destinations desservies, incluant des villes en Allemagne, en Suisse et en France, anticipant l’arrivée de concurrents d’Eurostar d’ici cinq ans.

    15 milliards

    En 2023, plus de 10,7 millions de passagers ont voyagé via l’Eurostar, et 3,5 millions de camions et véhicules de tourisme ont été transportés. La construction a nécessité un effort colossal : un budget de plus de 15 milliards d’euros, l’extraction de 10 millions de tonnes de craie, et le travail acharné de 12.000 personnes.

    La fin d’une île ?

    L’inauguration de l’Eurotunnel a été un moment historique, marquant la première fois que des chefs d’État de France et de Grande-Bretagne se rencontraient sans avoir eu besoin de traverser la Manche par bateau ou avion. Cet axe de communication reste un symbole de coopération et d’innovation technologique, préfigurant une Europe “unie et solidaire” comme le soulignait François Mitterrand.

  • Entre châteaux et grands crus liégeois

    Entre châteaux et grands crus liégeois

    Château de Jehay
    David Samyn

    C’est la météo changeante de ce mois de mai qui a décidé de mon idée de week-end… Je n’ai pas osé opter pour une activité exclusivement en plein air, par peur de finir trempée. Je voulais m’assurer d’avoir un toit proche de moi. Et comme nous avions apprécié la découverte des vignobles et châteaux namurois le mois dernier, j’ai proposé à mon amoureux de remettre ça, histoire de pouvoir s’abriter derrière les vieilles pierres séculaires si le temps venait à se gâter. Mon homme a apprécié l’idée et a proposé la région de Liège.

    De nombreux vignobles et châteaux

    Le plus dur fut de faire une sélection des lieux à visiter. La région de Liège comprend de nombreux vignobles, comme celui d’Occarius, à Ocquier. Ou le domaine « Vin de Liège », l’un de plus grands de Wallonie avec ses 18 hectares de plantation. On a également pensé au « Clos des Prébendiers », ce domaine pionnier de la culture viticole en Belgique, qui s’étend sur les hauteurs de Huy.

    Vignoble Le Clos des Prebendiers
    David Samyn

    Pour les belles pierres aussi, nous avions le choix : le Château de Jehay pour ses jardins ou le Château de Modave et sa vue exceptionnelle sur la vallée du Hoyoux ? Avec mon amoureux, on s’est finalement mis d’accord pour le Château de Jehay et le vignoble d’Occarius. Et on s’est promis que pour le reste, on reviendra une autre fois…

    Dégustation au vignoble d’Occarius

    Le samedi, nous avons directement plongé dans l’univers viticole, avec la visite du vignoble d’Occarius. Il est situé à Ocquier, entre Huy et Durbuy. Sous nos pieds, la terre du Condroz liégeois est argilo-limoneuse, avec une belle proportion de sable. Une terre que Marc et Didier Monfort respectent : les deux frères y ont planté des pieds de vigne sans produits chimiques et avec des amendements naturels, pour un vin 100% naturel. Nous avons pu goûter une sélection de six vins issus de six cépages différents, dont trois cépages de raisins de cuve noirs et trois de raisins de cuve blancs. Mon amoureux m’a fait remarquer à raison que les Français pouvaient se faire du mouron, tant ce vin belge est bon… Des visites guidées du vignoble sont aussi possibles sur réservation.

    Nuitée au Domaine de Naxhelet

    golf de Naxhelet
    www.lucnix.be

    Nous avons ensuite rejoint notre hôtel : le Domaine de Naxhelet, situé juste au-dessus de Huy, tout près de l’autoroute E42. En franchissant les portes de ce château-ferme magnifiquement restauré, on s’est senti comme chez nous. En plus chic, bien sûr… L’hôtel dispose même de son propre club de golf. Nous, on a plutôt opté pour une visite de l’espace wellness, très éco-responsable puisque même l’huile de massage est locale !

    Repas gastronomique au « Pollen »

    Domaine de Naxhelet
    Domaine de Naxhelet

    Nous avons pris le repas du soir dans le resto de l’hôtel. Il est baptisé « Pollen », mais vous ne risquez pas d’être piqué d’allergie : la cuisine du jeune chef François Durand est axée sur la durabilité et la nature. Il travaille de la fourche à la fourchette. Vous apercevez même le potager bio par la fenêtre ! On y mange au choix à la carte ou au menu, de 4 ou 6 services. Un délice.

    Les jardins du Château de Jehay

    Dimanche matin, après un goûteux petit-déjeuner (même les confitures et viennoiseries sont faites sur place), nous avons pris la route vers le Château de Jehay, situé à 15 kilomètres de l’hôtel. Le lieu fait forte impression : entouré de douves, cet exemple de la Renaissance mosane du milieu du XVIe siècle, est classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie. On remarque aussi le fameux damier qui orne les murs. Les dépendances exposent de belles collections de mobilier, argenterie, peintures, tapisseries et céramiques.

    Château de Jehay
    David Samyn

    Mais comme le soleil était de la partie, nous avons profité des magnifiques jardins d’agrément à l’italienne. On y découvre des sculptures en bronze, des jeux d’eau, mais aussi le jardin potager du XIXe siècle avec son orangerie et ses cultures de légumes anciens. Un voyage au fil de la terre et du temps, qui a conclu magnifiquement ce week-end mêlant plaisirs viticoles et découverte du patrimoine architectural wallon.

    Mon coup de cœur : les savoureux vins liégeois et la balade romantique dans le jardin potager du XIXe siècle du château de Jehay.

    Tous les séjours entre vignobles et châteaux

  • Partez sur les traces de Napoléon en Brabant wallon

    Partez sur les traces de Napoléon en Brabant wallon

    butte du lion
    MTBW

    On a parfois tendance à l’oublier mais l’un des faits historiques les plus marquants de l’histoire européenne s’est déroulé en Brabant wallon, au cœur d’une Belgique qui n’avait pas encore vu le jour. Après son retour de l’exil sur l’île d’Elbe en 1815, Napoléon parvient à reprendre le pouvoir en France durant une période connue sous le nom des “Cent-Jours”. Une renaissance qui est très mal vue par les autres grandes puissances européennes de l’époque, principalement la Grande-Bretagne, la Prusse, l’Autriche et la Russie, qui décident de se coaliser contre lui. Le 18 juin de la même année, à Waterloo, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne qui débouche sur la célèbre bataille de Waterloo. Cette lutte acharnée implique les troupes du duc de Wellington et celles du maréchal Blücher qui finissent par écraser la garde impériale française de Napoléon, contrainte de se retirer. La défaite de Napoléon à Waterloo conduit à sa deuxième abdication et à son exil final sur l’île de Sainte-Hélène, où il meurt en 1821.

    Vivez deux journées captivantes

    Pour celles et ceux qui ont envie de plonger au cœur de ce bouillonnant épisode de l’histoire du Vieux Continent, la maison du tourisme du Brabant wallon vous a concocté un programme de deux journées palpitantes. Le programme du premier jour débute avec une visite du Domaine de la bataille de Waterloo 1815 qui regroupe différents lieux uniques : le musée du Mémorial, qui retrace l’historique de la bataille, le Panorama, une immense fresque réalisée en 1912 qui illustre les moments clés du conflit, un film en 3D, qui vous plongera au cœur de l’action et, enfin, la célèbre Butte du lion qui offre une vue à couper le souffle sur le site.

    waterloo
    WBT D. Erroyaux

    Après un déjeuner au pied de celle-ci, direction la Ferme d’Hougoumont qui vous permettra de vous immerger dans la vie des soldats de l’époque. Vous pourrez poursuivre votre après-midi à pied ou à vélo en suivant un parcours de 14 km le long de lieux et monuments historiques dont la Ferme de la Haie Sainte, la Colonne Victor Hugo, le Monument Gordon et, clou du spectacle, le Dernier Q.G. de Napoléon à Vieux-Genappe. Après cette journée chargée d’histoire, vous serez invité à prolonger l’expérience au gîte ou à la chambre d’hôtes La Bâchée ou encore à l’hôtel Le Côté Vert à Waterloo.

    Musee Wellington

    Pour votre deuxième journée en terres brabançonnes, le programme vous propose de suivre cette fois la destinée des alliés aux côtés du duc de Wellington. Pour ce faire, rendez-vous au Musée Wellington dans le centre de Waterloo. De quoi y revivre, en sa compagnie, le jour de la victoire contre le tyran français. Vous vous rendrez ensuite à la Ferme de Mont-Saint-Jean où vous trouverez l’Hôpital des Anglais, où Wellington avait installé son hôpital de campagne. Près de 6.000 soldats y furent soignés !

    La ferme héberge également une micro-brasserie et une micro-distillerie où l’on peut déguster de délicieuses bières, dont celle de Waterloo qui répond au nom de la Bière des braves, ainsi que du gin et du whisky.

    Waterloo
    Domaine Bataille de Waterloo

    Un week-end à ne pas manquer !

    Le Domaine de la bataille de Waterloo 1815 et le Dernier Q.G. de Napoléon organiseront les traditionnelles journées de commémoration de la bataille les 22 et 23 juin 2024. Durant tout ce week-end, des troupes de reconstituteurs camperont dans les bivouacs installés au Dernier QG de Napoléon et dans le verger de la Ferme d’Hougoumont. Des animations civiles et militaires y seront proposées pour les petits comme pour les grands.

    Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le site de Destination BW, une mine d’idées et de conseils pour s’évader dans la “jeune province”.

  • 2 campings coup de cœur en Baie d’Authie

    2 campings coup de cœur en Baie d’Authie

    campings tourterelles et mollière
    campings tourterelles et mollière

    “Petite sœur de la Baie de Somme” et classée Grand Site de France, la Baie d’Authie se veut plus intime que son aînée. De Berck-sur-Mer en Pas-de-Calais à Fort-Mahon dans la Somme, cet estuaire qui est l’un des derniers aussi bien préservés en Europe, vit au rythme des marées et offre une grande diversité de paysages sur pas moins de 2.100 hectares ! Entre estrans et dunes, on traverse cette baie sauvage à pied, à cheval ou à vélo pour en prendre plein les yeux et profiter d’un panorama à 360°, rehaussé de paysages de bout du monde aux allures de paradis originel. Les animaux et les plantes maritimes s’y installent et s’y épanouissent en toute liberté. Amoureux de grands espaces, vous allez être surpris par la diversité éco-paysagère de cette région magnifique !

    Ressourcement garanti

    Dans les prés salés recouverts par la mer lors des grandes marées se développe une flore halophile que dévorent les moutons. En été, ces mêmes prés se couvrent de lilas de mer et se muent alors en champs bleutés, rehaussés de salicornes, d’asters maritimes et d’oreilles de cochon. Un écrin préservé où les oiseaux migrateurs viennent se reposer et se nourrir. La baie est aussi bordée d’une grande dune hérissée d’oyats et d’argousiers que le vent balaye à son gré. Plus bas dans l’estuaire, il est aussi possible de contempler des phoques qui se pavanent chaque jour à marée basse sur les bancs de sable découverts par la mer. Une balade idéale à vivre avec des enfants !

    Où loger ?

    Pour découvrir cette belle région, nous avons jeté notre dévolu sur deux campings : celui de La Mollière et celui des Tourterelles. Jouissant respectivement d’une superficie de 7 et 6 hectares, ces deux “villages” sont situés à quelques minutes en voiture de Berck-sur-Mer. On rallie tout aussi facilement cette station balnéaire du Pas-de-Calais à vélo depuis les deux campings en une vingtaine de minutes. Ils offrent également un accès direct à de nombreux sentiers de randonnée qui vous plongeront au cœur de la nature ou qui vous permettront de vous rendre au Touquet, à Montreuil-sur-Mer, à Fort-Mahon-Plage ou encore à la Baie de Somme. De quoi profiter des magnifiques plages de sable fin qui jalonnent la région !

    Forts d’un esprit convivial, ces deux campings proposent une piscine chauffée, un bar agrémenté de snacks, de cocktails et de milkshakes, des animations pour enfants et adultes, des événements sportifs (dont des tournois de pétanque et des cours d’aqua fun), plusieurs soirées à thèmes par semaine, des terrains de pétanque ou encore un étang privé accessible directement depuis le camping et ouvert aux pêcheurs. En outre, la camping de La Mollière accueille également les chevaux grâce à ses box et paddocks mis à la disposition des cavaliers de passage. De son côté, le camping Les Tourterelles, niché au milieu des marais, se distingue par son cadre verdoyant et sauvage où des dizaines de cigognes ont élu domicile.

    Ces deux établissements brillent par leur ambiance familiale, le personnel mettant tout en œuvre pour que chacun passe un agréable séjour, avec des activités qui raviront petits et grands. La qualité des mobil homes et des hébergements du camping Les Tourterelles ainsi que celle des pavillons de La Mollière combleront les plus exigeants, la propreté et le confort contribuant à ce que chaque visiteur passe un moment aussi reposant que ressourçant !

    Pour réserver votre séjour en ligne : camping Les Tourterelles et camping La Mollière

  • Congés de Printemps : des retombées plutôt positives pour le tourisme wallon ?

    Congés de Printemps : des retombées plutôt positives pour le tourisme wallon ?

    Dinant
    Geert Hansma

    Un bilan positif malgré une météo capricieuse

    Le bilan des deux semaines de vacances du côté francophone reste “similaire à 2023 pour une grande partie des opérateurs“, estime Visit Wallonia, bien que les chiffres précis doivent encore être analysés. La météo, peu accueillante en première semaine, puis clémente en deuxième semaine, a été déterminante pour de nombreuses activités.

    Fréquentation des attractions

    Les attractions extérieures ont souffert d’une baisse de fréquentation en début de vacances, avant de connaître une progression. Par exemple, le parc d’attractions Walibi note de meilleurs résultats qu’à la même période l’an dernier. En revanche, les musées et l’Euro Space Center ont surtout rassemblé du public en première semaine.

    Réservations de logements

    Du côté des logements, les réservations ont été plus tardives qu’à l’accoutumée, mais rejoignent les chiffres de l’an dernier selon une première tendance. L’asynchronie des congés scolaires avec la Flandre n’est pas mal perçue par le secteur. Selon une étude de l’Observatoire wallon du Tourisme, près de 40% des hébergements ne ressentent pas d’impact et 24% sont positifs sur l’impact du changement de rythme scolaire sur leur fréquentation globale.

    Impact de l’asynchronie des congés scolaires

    Les attractions sont 36% à ressentir un effet positif et 38% à considérer qu’il n’y a pas d’impact. Toutefois, les opérateurs évoquent des soucis de planification des équipes et un manque de disponibilité des étudiants suite à ces changements de calendrier.

    Facteurs influençant le tourisme local

    Outre l’inflation et la météo, Visit Wallonia estime que la mode du “revenge travel” (partir en voyage à grands frais à l’étranger après une longue période sans vacances) a un impact sur le tourisme local.