Toutes les conditions y sont réunies pour vivre le confort absolu : les 10 suites sont toutes plus belles les unes que les autres. Et surtout, elles offrent toutes des thématiques originales qui permettent de s’immerger dans des mondes incroyables.
River Lodge
Pour fêter l’été, j’ai opté pour la « Titanic Suite ». Envie de bleu, de rêves et de trésors : cette chambre en duplex était ce qu’il nous fallait. Le lieu m’a plu d’emblée : l’association du bois, du cuir et des fresques marines rendaient le lieu féérique. Nous avions réservé un apéro du terroir pour notre arrivée : attablés sous les mers, on a dégusté de délicieux produits locaux. Le fromage de l’Abbaye de Maredsous est un tel délice !
River Lodge
Le River Lodge est aussi idéalement situé pour vivre l’aventure : de nombreuses activités touristiques et de détente sont à proximité. On avait prévu de grimper sur les draisines de la Molignée et de pédaler au soleil. On a passé presque deux heures à papoter et rire en longeant la pittoresque Vallée de la Molignée. Plusieurs parcours en draisines sont possibles : nous avons opté pour celui de 8 km qui relie Warnant à Falaën et permet de découvrir au passage les ruines du Château de Montaigle. J’ai aimé le côté boisé de la balade : tant besoin de nature ! On est aussi passés par des tunnels et des ponts.
River Lodge
Nous avons consacré la suite de la journée à faire une grande randonnée dans le joli Condroz. Au départ du joli village de Falaën (un des plus beaux de Wallonie), nous avons sillonné sur 9 km. On a découvert l’étang de Fter et le charmant hameau de Serville, dominé par l’église Saint-Pierre au sommet de la côte. La balade était néanmoins facile : j’ai pu marcher le nez dans les nuages tout doux, comme j’aime le faire ! Il n’empêche : j’étais bien fatiguée et j’ai été contente de retrouver ma couette sous l’océan.
Au matin, un plateau pantagruélique nous attendait : on avait commandé le petit-déjeuner « l’écrevisse riante ». Des bulles, des pâtisseries, des œufs brouillés, et plein d’autres choses folles… Encore un passage au River Lodge qui nous a fait vivre l’évasion totale !
Tout d’abord, dans ce genre de cas, il faut d’abord savoir si vous avez souscrit ou non une assurance voyage. D’ailleurs, si vous disposez d’une carte de crédit, celle-ci peut inclure une assurance voyage, qui peut également intervenir.
Vérifier la couverture
Si vous avez souscrit une assurance voyage, vérifiez quelle est la couverture. En effet, une police d’assurance ne ressemble pas à une autre. Par exemple, il existe souvent une restriction quant aux membres de la famille pouvant bénéficier de la couverture (par exemple, les membres de la famille jusqu’au deuxième degré, tels que les parents, les enfants, les grands-parents et les petits-enfants). De même, un retour prématuré peut n’être couvert que s’il y a un nombre minimum de jours d’hospitalisation ou s’il s’agit d’un décès. Selon l’assurance souscrite, le décès inopiné d’un associé ou d’un remplaçant indispensable à la gestion quotidienne de votre entreprise, peut également être couvert.
Circonstances imprévisibles
Si la personne qui reste à la maison est déjà gravement malade avant votre départ en voyage et que vous devez revenir pour son hospitalisation ou son décès, il se peut que votre assureur ne couvre pas ce retour. Souvent, les exclusions indiquent que vous n’êtes pas couvert pour les événements que vous auriez pu raisonnablement prévoir. Si vous souhaitez tout de même être assuré dans ce genre cas, nous vous conseillons de jouer cartes sur table et de demander à l’avance quelles sont les conditions d’obtention d’une couverture pour un retour anticipé. Dans le cas contraire, vous risquez que l’assurance voyage n’intervienne pas.
Le voyage bien-(êt)r(e) débute dès qu’on approche de la destination. Situé dans un écrin de verdure, le R hotel experiences se dessine en effet d’emblée comme une bulle d’air apaisante. Mais tout en restant facile d’accès et proche des grandes villes (moins de 20 minutes de Liège et seulement une heure de Bruxelles). L’impression de s’octroyer une parenthèse de détente bienvenue s’intensifie quand on découvre sa terrasse panoramique. Elle offre une vue à couper le souffle sur la magnifique vallée de l’Amblève. Un lieu idéal pour siroter un verre ou se régaler de la cuisine inventive proposée par l’Umami, le restaurant de l’hôtel mené de mains de maître par la chef Alix Dumont.
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53 chambres et suites
Le design moderne extérieur de l’hôtel se poursuit quand on pénètre au cœur de l’établissement. Le R hotel experiences propose 53 chambres et suites, tout confort et décorées avec soin. Les tissus nobles, le parquet et les grandes baies vitrées offrant une belle vue sur la nature environnante créent une atmosphère chaleureuse propice à la détente. En plus, on trouvera toujours une chambre adaptée à ses attentes : l’offre comprend des chambres confort (23 m²), des Juniors suites (34 m²) et des chambres familiales (38 m²) situées à l’écart.
R HOTEL EXPERIENCES SA
Wellness et/ou escapades
Pour s’immerger encore plus intensément dans son escapade détente, on n’hésitera pas à découvrir le centre Wellness du R hotel experiences. Sa grande piscine intérieure chauffée à 29 °C, son sauna traditionnel, son hammam, son jacuzzi et ses lampes infrarouges vont y attendront en tous les cas. En plus de divers soins à la carte pour s’offrir une pause beauté et/ou bien-être relaxante. Pour les plus sportifs, le R hotel se démarque aussi par son centre de santé Performe ultra-moderne, comprenant du matériel Technogym dernier cri. De plus, on pourra également profiter de la présence de la fameuse côte de La Redoute bien connue des amoureux de la petite reine, juste à côté de l’hôtel, pour emprunter un vélo (électrique !) à la réception.
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Packs « r »
Enfin, notons que le R hotel experiences propose différentes formules séjour offrant des tarifs préférentiels très alléchants : « r-êver » ; « r-elax » ; « r-espirer » ou encore « r-omantique ». Difficile de « r-ésister » à la tentation, non ? Pour en savoir plus sur tous les services et formules proposées par cet hôtel d’exception situé entre Liège et Spa, rendez-vous ici.
Cette journée a non seulement transformé le paysage des transports à Londres, mais a également posé les bases pour les réseaux de métro globaux, influençant profondément la planification urbaine dans le monde entier !
Contexte et développement
À l’époque victorienne, Londres était une métropole en pleine expansion, mais elle souffrait de congestion sévère (l’automobile n’existait pas encore) et de pollution atmosphérique due à la combustion du charbon. La nécessité de trouver une solution efficace pour le transport de masse était impérative. L’idée d’un chemin de fer souterrain a été envisagée comme une solution novatrice pour décongestionner les rues bondées.
Orva Studio
Un chantier complexe
La construction du Metropolitan Railway, comme on l’appelait alors, a commencé en 1860. Ce fut un projet audacieux et techniquement difficile, impliquant le creusement de tranchées, puis la construction de voûtes en briques au-dessus pour créer les tunnels. Le projet a dû surmonter de nombreux défis, y compris des problèmes logistiques et des oppositions publiques dues aux perturbations et au bruit.
L’inauguration
Le jour de l’inauguration, le métro de Londres a ouvert ses portes au public avec un parcours entre Paddington (alors appelé Bishop’s Road) et Farringdon Street. Les premiers passagers ont été émerveillés par cette innovation. Les trains, tirés par des locomotives à vapeur (avec des systèmes de cheminée pour extraire la fumée), traversaient les tunnels illuminés uniquement par une faible lumière au gaz, créant une atmosphère à la fois mystérieuse et excitante.
L’impact immédiat et le succès
L’accueil du public fut extrêmement positif. Le métro transporta 38 000 passagers le premier jour, et ce nombre a rapidement augmenté. Le succès du Metropolitan Railway a encouragé l’expansion rapide du réseau, qui s’est étendu pour inclure plusieurs autres lignes et a servi de modèle pour les futures constructions de métro dans le monde entier.
Pau Casals
Le TUBE !
L’inauguration du métro de Londres a non seulement facilité les déplacements dans la capitale britannique mais a également révolutionné les concepts de transport urbain. Il a démontré la viabilité du transport souterrain et a inspiré d’autres villes à développer leurs propres systèmes de métro, y compris Paris et New York. Aujourd’hui, le réseau du métro de Londres, communément appelé le “Tube”, est l’un des plus étendus et les plus fréquentés au monde.
Today we launched our new ‘Lens On Ghent’ app, so you can enjoy a self-guided visit in our city! Along the way, you can discover what Ghent looked like in the past thanks to AR technology. More info: https://t.co/JXfoa8LFD3
Project with: @proximus & De Cronos Group pic.twitter.com/uSOIpTMTK3
Cette application interactive propose une balade de 13 kilomètres à travers la cité, offrant un aperçu des navires marchands aux Graslei et Korenlei, un hôpital historique à la Bijloke et un palais majestueux au Prinsenhof.
Une balade personnalisable
Avec un audioguide intégré, les utilisateurs peuvent personnaliser leur itinéraire et choisir différentes boucles, menant notamment au Quartier des Arts et au port de plaisance Portus Ganda. L’application est disponible en français, néerlandais et anglais, et sera téléchargeable gratuitement sur le Google Play Store et l’App Store.
La compagnie ferroviaire Eurostar a dévoilé les aménagements en cours au départ de Londres, d’un coût de 10 millions d’euros, pour se préparer à l’entrée en vigueur du système automatisé d’entrée et sortie de l’UE (EES) prévue pour le 6 octobre. Eurostar et HS1 affirment que le temps pour les procédures en gare ne sera que marginalement rallongé. Cependant, la compagnie continuera à recommander aux voyageurs d’arriver à Londres St Pancras entre 60 et 90 minutes avant le départ.
Procédures pour les voyageurs non-européens
Les Britanniques ou non-Européens sans visa de séjour européen devront s’enregistrer préalablement en ligne ou via une application, puis sur une borne à leur arrivée à St Pancras. Les voyageurs devront scanner leur passeport, leurs empreintes digitales et une photo biométrique sera prise. Ils répondront également à quatre questions de sécurité. Ensuite, ils passeront par le contrôle des bagages, suivis de deux postes frontière : un pour la sortie du Royaume-Uni et un pour l’entrée dans l’UE. Les empreintes digitales seront de nouveau prises si c’est leur premier passage après un enregistrement en ligne, chaque formulaire rempli étant valable pour trois ans.
Enregistrement simplifié pour les Britanniques
Pour entrer au Royaume-Uni, les citoyens britanniques devront également s’enregistrer dans des bornes avant le passage aux postes-frontières. Pour les citoyens de l’UE, il n’y aura pas de changement immédiat, mais le Royaume-Uni prévoit de mettre en place son propre système, l’ETA, à une date encore non confirmée.
Inquiétudes sur les retards potentiels
Début 2024, un comité parlementaire britannique avait alerté sur les retards importants, pouvant aller jusqu’à 14 heures, que l’EES pourrait entraîner aux frontières. Malgré ces préoccupations, Eurostar et HS1 restent confiants dans leur capacité à minimiser les impacts pour les voyageurs.
Nous sommes au début de l’année 1930 et si le crash boursier de 1929 a provoqué un séisme outre-Atlantique, l’Europe reste encore frivole pour quelques mois… L’époque est à la légèreté d’esprit mais à la puissance mécanique. Que ce soit sur la route ou sur les rails, la vitesse compte ! Et lorsqu’un improbable sujet britannique se met en tête d’humilier le train le plus prestigieux de l’époque, cela donne une histoire folle… et pourtant bien réelle !
Woolf Barnato est l’un de ces personnages hauts en couleurs qui a marqué tous ceux qui l’ont croisé. Il faut dire que le gaillard a tout pour lui : riche héritier, il excelle dans tous les sports, a prouvé ses talents de businessman et, cerise sur le gâteau, est gâté par un physique avenant. Ce colosse au regard envoûtant a d’ailleurs sauvé le constructeur Bentley de la faillite, tout en s’octroyant trois victoires aux 24 heures du Mans au volant de l’un de ces bolides ! Quiconque connaît la réputation de l’épreuve et la rudesse des véhicules d’avant-guerre, et en particulier de ces lourdes Bentley, saluera la performance…
Le train bleu
Le train bleu, ou, dans la langue de Shakespeare, le « Blue Train » était une merveille de technologie et de raffinement pour l’époque : ce train était en effet capable de relier Calais à Cannes (et vice-versa, bien entendu) en un temps record. De quoi ravir les riches Britanniques, aussi friands du climat méditerranéen que des services proposés à bord, que l’on disait au niveau des meilleurs hôtels ! Les performances de ce train servirent également de point de comparaison, notamment à la firme Rover qui parvint à battre ce monument ferroviaire sur la liaison Cannes-Calais.
12 mars 1930, hôtel Carlton, à Cannes.
Les habitués de l’hôtel Carlton à Cannes, n’ont certainement pas manqué une miette du pari insensé lancé par ce sujet britannique, aussi séduisant que costaud et… fort en gueule ! Woolf Barnato s’est en effet fait fort de rappeler à un certain Dale Bourne, grand amateur de golf et de… vitesse, que le record de Rover était de la roupie de Sansonnet. Il lui paria ainsi 100 livres, une somme conséquente à l’époque, qu’il pouvait rejoindre Londres… avant que le train bleu n’arrive en gare de Calais !
13 mars 1930, gare de Cannes.
Il est 17h45 et le train bleu s’apprête à quitter la gare de Cannes. De son côté, devant son hôtel, Woolf Barnato engloutit un verre de Champagne et d’une voix de basse ordonne à Dale Bourne d’embarquer dans la Bentley Speed Six, dernier modèle de la firme. Considérée comme le « camion le plus rapide du monde » par un certain Ettore Bugatti, les Bentley de cette époque étaient d’une rapidité foudroyante… pour qui avait les biceps suffisamment épais pour les manœuvrer !
Dans un grondement rauque, la Bentley s’évanouit dans la nuit et part pour cette course insensée… Mais bien préparée : Woolf Barnato a anticipé son affaire, en embarquant quantité de bidons d’essence à bord et en prévoyant un ravitaillement en précieux carburant à Auxerre avec un camion-citerne commandé pour l’occasion. Hélas, les smartphones n’existent pas encore et les deux se cherchent désespérément durant la nuit pour se trouver.
Le plein fait, Barnato décide de rattraper le temps perdu en lançant sa machine dans une samba des plus convaincantes, Bourne s’accrochant comme il peut à son siège. Le brouillard, la pluie et la nuit : les conditions sont dantesques et une crevaison tentera de rappeler à l’équipage la futilité du pari, mais Barnato s’obstine. La Bentley dérape, glisse, mais son pilote reste arc-bouté sur l’accélérateur. Le combat semble porter ses fruits et le titan anglais décide même de céder le volant à son adversaire du jour, le temps de reposer des muscles endoloris. Paris est avalé, Calais est en vue.
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14 mars 1930, Calais.
Il est 10h30. Les 3 « B » (Barnato, Bourne et la Bentley) arrivent à Calais avec… une heure d’avance sur le départ du Ferry qui doit les amener en Angleterre. De quoi refroidir la mécanique et réveiller les hommes, qui décident de prendre le petit-déjeuner sur place. La traversée et le reste du trajet ne seront que des formalités : à 15h20, Woolf Barnato et Dale Bourne se garent devant le Conservative Club à Londres. Les gentlemen, au courant de la course, applaudissent l’exploit et sortent le champagne. Barnato a gagné son pari avec 4 minutes d’avance… Autre temps, autres mœurs, où la satisfaction d’un égo valait bien une gigantesque prise de risques ? Certes, mais Bentley écopera tout de même d’une copieuse amende de 160 livres pour s’être livré à une course sur la voie publique !
Epilogue
Cet exploit sonne le glas d’une époque et le sort commença à s’acharner sur le grand séducteur : son palais anglais fut la proie des flammes, son épouse ne put supporter davantage son comportement volage, tandis que Bentley, sa marque chérie et dont il était actionnaire, ne profita pas de son invraisemblable coup de pub et fut vendue à Rolls-Royce quelques mois plus tard… Le 27 juillet 1948, âgé de 53 ans mais torturé par un cancer, Woolf Barnato rendit son dernier souffle.
Denis Van Weynbergh, après avoir quitté les pontons de Manhattan le 28 mai, a pris un départ le lendemain, direction Les Sables d’Olonne. Dès les premières heures, la météo s’est montrée capricieuse, obligeant Denis à passer une nuit entière à la barre sous la pluie, maîtrisant les vents changeants de l’Atlantique Nord.
En cours de route, des infiltrations d’eau ont été détectées sur les boulons de quille de l’IMOCA. Denis a colmaté les fuites et mis en route la pompe, naviguant avec la quille au milieu pour réduire les tensions et sécuriser le bateau, ce qui a entraîné une baisse de vitesse.
Face à un anticyclone perturbateur, Denis a choisi de contourner par le Nord. « C’est aussi calme qu’un dimanche à la campagne chez les grands-parents », expliquait-il en milieu de course le 9 juin.
Le 13 juin à 22h20m55, l’IMOCA D’Ieteren Group a franchi la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne, accueillie chaleureusement par l’équipe de bénévoles de Denis. Maintenant qualifié pour le Vendée Globe, Denis va préparer son bateau et se reposer en vue du départ du Vendée Globe le 10 novembre.
Bienvenue à Lierneux, dans la province de Liège, et plus précisément à Grand-Heid, un hameau de la Haute Ardenne niché dans un environnement préservé, où prairies et bosquets côtoient des fermettes en pierres de schiste et deux douzaines de maisonnettes plus récentes. Depuis le centre du village, quelques pas suffisent pour rejoindre l’exploitation de Nadia et Jon, baptisée Bergerie de la Lienne. Sur place, je découvre un élevage de brebis ainsi que tous les produits dérivés de ce noble métier, dont de délicieux fromages, des yaourts, du skyr, de la ricotta ou encore de la tomme, le tout vendu en circuit court sur les marchés de la région. Fane de fromage, je me fais un plaisir de découvrir les délices produits sur place grâce à une assiette de dégustation concoctée par Nadia.
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Une fois celle-ci dévorée, Jon me propose de visiter la bergerie. Celle-ci est installée dans un cadre exceptionnel, à mille lieues de l’agitation de notre quotidien de citadin. Nadia et Jon m’expliquent qu’ils élèvent une cinquantaine de brebis et qu’ils ont choisi un mode de production qui reflète un mode de vie empreint de simplicité, au plus proche de la nature. Après la visite, nous nous installons sur leur magnifique terrasse qui offre une vue panoramique sur ce cadre idyllique. “Chaque dimanche, nous proposons aux visiteurs de passage de profiter de la bergerie pour y déguster nos produits. Notre espace petite restauration propose des spécialités directement dérivées du lait de la ferme mais aussi d’autres productions locales” m’explique le couple. J’ai pu notamment déguster l’un des meilleurs croque-monsieur de toute ma vie, rehaussé de fromage de chèvre. Une tuerie !
Déconnexion garantie
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J’ai profité de l’après-midi pour flâner aux alentours de la bergerie ou pâturages et sous-bois forment un paysage harmonieux. Un véritable petit paradis qui permet d’oublier tous ses soucis et de déconnecter le temps d’une journée… ou plus ! En effet, la Bergerie de la Lienne vous propose de prolonger votre séjour grâce à sa Tiny House, une adorable cahute toute équipée à même d’accueillir deux personnes. Le lendemain, vous dégusterez un succulent petit-déjeuner à base de produits du terroir local !
Pour plus d’infos : +32 479 87 05 54 ou bergeriedelalienne@gmail.com
Vendredi : une nuit à l’Hôtel Martin’s Château du Lac
Cet hôtel 5 étoiles, érigé en bordure du Lac de Genval, est majestueux : la grandeur des lieux s’impose à vous. J’ai aimé les fenêtres en ogive : les arcades sont partout et cela donne un vrai cachet à l’hôtel. La chambre était idéale : parquet, couleurs douces, lit à baldaquin, luminaires suspendus, douche à chromothérapie, vue sur le lac et son immense jet d’eau. On s’est empressés de rejoindre l’espace thermal : coup de cœur pour la piscine de relaxation et son ciel étoilé de cristaux Swarovski. Le restaurant de l’hôtel, « Genval Les Bains », sert une cuisine authentique et inventive qui nous a régalés. En outre, et je vous l’avoue volontiers, la proximité des chambres était pour moi un avantage décisif ! Pour ceux que ça intéresse, sachez que le Martin’s hôtel propose le concept du « Dinner on the Lake » à la belle saison : une table sur l’eau, c’est exceptionnel.
Martin's Chateau du Lac
Samedi matin : le Château de Seneffe
Le samedi matin, après avoir savouré un excellent petit-déjeuner, où nous avons probablement pêché par gourmandise, on s’est rendus au Château de Seneffe : la pluie ne nous quittant pas, nous avons boudé les jardins et choisi de visiter l’intérieur de la bâtisse de style néoclassique. L’exposition « Think Nature » valorise le château en y ajoutant des tableaux végétalisés : amusant ! J’ai aimé découvrir la vie des châtelains au XVIIIe siècle : je me serais bien vue, assise dans la baignoire de marbre, avec vue sur le parc.
Accalmie Studio
Mon vrai coup de cœur : l’expo « Seneffe au temps des Philippson ». Le Domaine de Seneffe était la seconde résidence de cette famille influente au début du XXe siècle : l’expo raconte leur vie, avec plein de photos d’époque. J’adore ! Notez que le château abrite aussi une collection d’orfèvrerie qui fait sa renommée !
Accalmie Studio
Samedi après-midi : le Domaine de Glabais
Nous avions réservé une visite au Domaine de Glabais près de Genappe : découvrir les 15 000 pieds de vigne de l’exploitation agricole m’enchantait. Comme c’est gai, d’écouter des passionnés raconter leur amour de la terre et du produit. Aujourd’hui, le vignoble propose 2 vins labellisés Crémant de Wallonie : j’ai craqué pour le brut rosé.
Domaine viticole de Glabais – Coeur Vigneron
Une petite mise en bouche pour ce qui nous attendait le soir : la Table de Benjamin Laborie. Une cuisine étoilée au Michelin qui, et ma moitié professionnelle en la matière peut en attester, ne doit pas sa récompense à sa localisation idyllique mais bien aux saveurs que le chef réussit à faire exploser dans nos assiettes ! Petit conseil entre nous : pensez à réserver bien à l’avance si, comme nous, vous souhaitez vous y rendre un samedi…
Dimanche matin : le Domaine du Chapitre
Le lendemain, après les œufs brouillés, le saumon et les toasts grillés du château, le soleil était là ! Le Domaine du Chapitre, à Baulers, est un autre incontournable. La visite par la famille Hautier, qui cultive ces vignes avec passion, est un petit must ! Evidemment, le détour par la boutique fut incontournable où nous avons fait le plein de bulles : rosé, extra-brut, chardonnay… Il y en a pour toutes les papilles !
Karolyn Delize Hanse
Dimanche après-midi : le Domaine régional Solvay
La Taverne de l’Homme Bleu, située en face de la Fondation Folon, nous a permis de nous restaurer : sur la terrasse, avec vue sur la campagne environnante, on a dégusté des croquettes de crevettes. J’aime la petite fontaine de ce jardin : le personnage au chapeau de Folon, sous les gouttelettes d’eau, c’est si joli. On aurait pu pousser la porte de la Fondation pour admirer les œuvres de l’artiste belge, mais on voulait profiter du soleil. On s’est donc baladé dans le parc : il est connu pour être un des plus beaux de Wallonie. C’est toujours une joie de passer devant le Château de la Hulpe…
Domaine regional Solvay WBT – Denis Erroyaux
Mon coup de cœur : l’expo « Seneffe au temps des Philippson » qui nous a fait voyager dans une autre époque…
