Dès 15h, vous êtes chaleureusement accueillis à l’hôtel et découvrez votre cocon pour la nuit : une chambre Élégance, confortable et raffinée. À 18h, rendez-vous au restaurant du Quartier Latin pour un menu de saison 3 services, imaginé pour ravir vos papilles. L’entrée et le plat sont partagés à table avec les autres participants, dans une ambiance conviviale.
quartier latin
La soirée se poursuit au CRIE du Fourneau Saint-Michel, où un guide passionné et spécialisé en cervidés vous plonge dans la vie fascinante du cerf. Puis, vient l’écoute du brame en pleine nature. Le groupe est volontairement limité à 16 personnes, afin de préserver l’équilibre et l’intimité de ce rituel sauvage.
quartier latin
De retour à l’hôtel, le dessert vous attend, pour prolonger la soirée en douceur avant de rejoindre votre chambre. Le lendemain, un petit déjeuner généreux est servi jusqu’à 10h30. Et si le cœur vous en dit, le spa de l’hôtel vous ouvre ses portes pour un soin relaxant en supplément.
LOISIUM, c’est ce genre d’adresse qui sait mêler le chic discret au respect du terroir, sans jamais tomber dans le cliché. Dès l’arrivée, la structure à l’architecture contemporaine se détache en douceur du paysage, tout en semblant faire corps avec lui. Les lignes sont pures, les matériaux nobles, les couleurs douces – un luxe qui ne crie pas, mais qui se vit, comme un bon Champagne qui pétille longtemps en bouche.
Je suis accueillie par un sourire, un vrai. Celui d’une équipe passionnée, qui aime sincèrement ce lieu et le partage avec une belle générosité. Ma chambre, avec vue plongeante sur les vignes dorées par le soleil couchant, est un havre de confort scandinave : bois clair, lumière naturelle, literie enveloppante… on s’y sent instantanément bien. Et cerise sur le gâteau : cette sensation exquise d’être loin du tumulte, mais à portée de tout.
Le spa, ou comment oublier que le monde existe
Autant vous dire que j’ai rapidement glissé dans une parenthèse enchantée grâce au spa de 1.000 m². Rien que ça. Piscine extérieure chauffée (j’ai testé un petit bain de minuit, mémorable), hammam enveloppant comme une brume de matin d’automne, saunas, soins sur mesure inspirés par la nature…
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À « La Table des Amis », on mange avec le cœur
Et parce qu’un séjour en Champagne ne saurait être complet sans quelques émotions gastronomiques, j’ai pris place à « La Table des Amis », le restaurant de l’hôtel. Une salle élégante, ouverte sur le paysage, un service attentionné mais jamais guindé, et surtout, une cuisine de saison qui célèbre les produits du coin avec finesse.
Champagne, nature et belles rencontres
LOISIUM ne se contente pas d’être un bel hôtel : c’est aussi un lieu de vie, une invitation à découvrir autrement ce que la Champagne a de plus précieux. J’ai eu la chance de participer à une dégustation guidée avec leur sommelier – passionné et passionnant –, puis à une balade dans les vignes avec un vigneron local, tout sourire et anecdotes en poche. On y parle terroir, climat, vendanges… Une immersion sincère, loin des discours formatés.
Un lieu pour se retrouver – avec soi, avec les autres
Ce qui m’a frappée, c’est à quel point LOISIUM sait s’adapter. Que vous veniez en couple, entre amis, ou pour un séminaire professionnel, l’ambiance reste chaleureuse, humaine. Les espaces modulables baignés de lumière sont parfaits pour organiser un mariage champêtre ou un brainstorming inspiré.
Alors, si vous cherchez un secret bien gardé, une pause entre raffinement, nature et Champagne, filez à Mutigny. Une réussite totale pour ce groupe d’origine autrichienne, qui signe ici une ode sensible à l’art de vivre à la française.
On connaissait Alexandre le Grand comme stratège, roi, et coupeur de nœuds gordiens. Moins comme petit-fils attentionné. Pourtant, sa grand-mère paternelle, Eurydice I, pourrait bien être la star d’une nouvelle page d’Histoire, avec la probable redécouverte de Lyncus, son lieu de naissance supposé. Et ce, grâce à une équipe d’archéologues plus techno que jamais. Lyncus se situerait aujourd’hui dans le sud-ouest de la Macédoine du Nord, près de la ville moderne de Bitola. Le site se trouve dans une région montagneuse, couverte de forêts, longtemps restée inexplorée.
D’un « simple avant-poste » à une cité florissante
Repéré dès 1966, le site avait été relégué au rang de banal avant-poste militaire. Mais depuis 2023, un petit coup de laser bien placé – merci la technologie LIDAR – a révélé un paysage bien plus riche : une acropole de 2,8 hectares, un théâtre, un atelier textile, de la poterie, des pièces, un billet de théâtre en argile… Rien que ça !
Lyncus : un nom à retenir
Longtemps absorbée par le royaume de Macédoine, Lyncus fut la capitale du royaume de Lyncestis, annexé par Philippe II, père d’Alexandre. Et si les premières analyses sont correctes, le site existait déjà du vivant du conquérant. Une pièce de monnaie datant de 325 à 323 av. J.-C. vient troubler les anciennes datations.
Mais le plus étonnant reste la présence d’objets de l’âge du bronze, soit entre 3300 et 1200 av. J.-C. Un indice de plus que la région était occupée bien avant les ambitions d’un certain Alexandre.
Un passé qui nous parle encore
Pour Engin Nasuh, archéologue à Bitola, « il s’agit d’une civilisation qui a joué un rôle majeur dans la compréhension du monde d’aujourd’hui ». Une belle revanche pour une mamie trop souvent laissée hors-champ.
Des paysages lunaires, un lever de soleil féerique, et vous, flottant dans les airs à bord d’une montgolfière colorée. En Cappadoce, cette aventure aérienne est un grand classique… et pour cause : la vue sur les cheminées de fée et les formations rocheuses volcaniques est tout simplement magique !
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2. Se baigner dans les travertins de Pamukkale
Bienvenue à Pamukkale, le “château de coton” ! Ce site classé à l’UNESCO est un véritable tableau vivant : des terrasses calcaires blanches, des piscines naturelles bleu turquoise et une eau chaude riche en minéraux. Une baignade divine avec vue !
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3. Observer la naissance des tortues à Patara
Sur la plage de Patara, assistez à un spectacle naturel fascinant : la naissance des tortues caouannes. Ces petites créatures s’élancent vers la mer, offrant un moment de pure émotion. Et en bonus, Patara est aussi une plage de rêve pour une pause détente.
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4. Emprunter l’Eastern Express, le train mythique d’Ankara à Kars
Un voyage en train à travers la Türkiye profonde, entre forêts verdoyantes, montagnes enneigées et cités historiques. L’Eastern Express est une expérience en soi, surtout si vous aimez l’atmosphère vintage des trajets ferroviaires mythiques.
5. Naviguer lors d’un “Voyage bleu” à Bodrum
Montez à bord d’une gulet traditionnelle et partez à l’aventure sur les eaux cristallines de la mer Égée. De criques secrètes en ruines antiques, le littoral turc se dévoile dans toute sa splendeur. Le luxe à la cool !
6. Perdre la notion du temps dans le Grand Bazar d’Istanbul
Un labyrinthe de ruelles, des étals colorés, des vendeurs passionnés et une atmosphère vibrante. Le Grand Bazar d’Istanbul, vieux de plus de cinq siècles, est un temple du shopping et un voyage dans le temps.
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7. Récolter du thé à Rize
La Türkiye est un géant du thé, et à Rize, dans les plantations de la mer Noire, vous pourrez cueillir vous-même ces précieuses feuilles. Le tout suivi d’une dégustation bien méritée !
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8. Remonter à la préhistoire à Taş Tepeler
Des vestiges vieux de 12.000 ans, des pétroglyphes mystérieux et des structures monumentales. Taş Tepeler est un trésor archéologique qui dévoile les secrets des premiers villages humains. Un voyage aux origines du monde.
9. Explorer en kayak les villages engloutis de Kekova
Imaginez pagayer au-dessus d’une ville antique submergée… À Kekova, les vestiges des temps anciens se dessinent sous l’eau, visibles dans la transparence parfaite de la mer Méditerranée. Un moment hors du temps.
10. Voir le lever du soleil sur le mont Nemrut
Des statues géantes veillent sur le sommet du mont Nemrut depuis plus de 2000 ans. Au lever du soleil, la lumière dorée leur confère une aura mystique. Un spectacle qui donne des frissons !
Une journée à Marbella : entre charme andalou et élégance méditerranéenne
Direction le vieux Marbella, ses ruelles fleuries et la mythique Plaza de los Naranjos. Pour le déjeuner, Stéphanie Thonnard, résidente et passionnée de la région, recommande le Casanis Bistrot, repaire des amateurs de cuisine de saison dans un cadre cosy.
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Luxe et ambiance festive au programme
Flânez sur la Milla de Oro, puis poussez jusqu’au Puerto Banus, repaire de yachts étincelants et de boutiques de luxe. Une pause tapas ? Installez-vous à El Pimpi de Marbella, le bar de l’acteur Antonio Banderas.
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Envie de musique en bord de plage ? Le Sunset Ritual du La Plage Casanis transforme les dimanches en apéros dansants. Pour une soirée plus spectaculaire, réservez une table au Mamzel : dîner et show au rendez-vous.
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Les incontournables de l’été
Starlite Occident Festival : concerts en plein air dans une ancienne carrière (à partir de mi-juin).
Le Trocadero Arena et le Simbad : deux adresses idéales pour un lunch au bord de l’eau.
Marbella Club Hotel : pour boire un verre dans une ambiance élégante et détendue, surtout le week-end.
Chaque année depuis 2017, GoodPlanet Belgium remet le très convoité label Blue Flag aux plages, ports de plaisance et étangs qui en font plus que le strict minimum. Et en 2025, ils sont 28 à arborer ce drapeau bleu azur, gage d’un environnement sain, propre et sécurisé. Mais tout n’est pas si rose (ou bleu). Ils étaient 30 sites en 2024, ce qui fait deux recalés.
Saint-Léger fait son entrée dans le club
Parmi les élus cette année, un petit nouveau se fait remarquer : le lac de Conchibois à Saint-Léger, en province de Luxembourg, rejoint le club très sélect des plans d’eau exemplaires.
C’est quoi, exactement, ce Blue Flag ?
Le label, d’envergure internationale, repose sur des critères stricts :
Qualité de l’eau irréprochable
Sécurité (sauveteurs et poste de secours obligatoires)
Propreté, tri des déchets inclus
Accès facilité pour tous
Initiatives d’éducation et sensibilisation à l’environnement
Les sites sont passés à la loupe par un auditeur externe, un jury belge et un jury international. Autant dire que rien ne leur échappe.
Du littoral aux ports : tour de Belgique
Des plages iconiques comme Knokke-Heist ou Bredene, aux domaines verts comme De Nekker à Malines, en passant par des ports prestigieux comme le Royal Belgian Sailing Club à Zeebrugge, la Belgique coche les cases un peu partout. Mention spéciale cette année pour le Willemdok à Anvers, petit dernier dans la catégorie ports de plaisance.
Imaginez-vous pédalant le long de l’océan Atlantique, les embruns marins caressant votre visage, avant de vous enfoncer dans les terres paisibles du Marais Poitevin, puis de grimper les collines verdoyantes du bocage vendéen. C’est l’expérience immersive que propose le Vendée Vélo Tour, une boucle cyclable de 700 km découpée en 20 étapes, idéale pour une itinérance douce et dépaysante.
Par monts et par vaux
Le Vendée Vélo Tour débute aux Sables-d’Olonne, célèbre port de départ du Vendée Globe. Dès les premiers coups de pédale, vous longez le littoral atlantique, traversant des stations balnéaires animées comme La Tranche-sur-Mer, avant de plonger dans les paysages sereins du Marais Poitevin. Là, les canaux sinueux et la végétation luxuriante offrent un cadre apaisant pour votre périple.
En poursuivant votre route, vous découvrez le bocage vendéen, avec ses collines douces et ses villages pittoresques tels que Vouvant et La Châtaigneraie. Chaque étape révèle une facette différente de la Vendée, entre patrimoine historique, nature préservée et traditions locales.
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Des infrastructures pensées pour les cyclistes
Le Vendée Vélo Tour est entièrement balisé, empruntant des voies cyclables sécurisées et des routes partagées peu fréquentées. Le dénivelé total est modéré, rendant l’itinéraire accessible à la plupart des cyclistes, qu’ils soient débutants ou expérimentés.
Pour faciliter votre voyage, de nombreux hébergements labellisés “Accueil Vélo” jalonnent le parcours. Ces établissements, situés à moins de 5 km de l’itinéraire, offrent des services adaptés aux cyclistes : abris sécurisés pour les vélos, kits de réparation, informations sur les itinéraires locaux, et parfois même des services de blanchisserie ! Que vous optiez pour un camping, une chambre d’hôtes ou un hôtel, vous trouverez des prestations pensées avant tout pour votre confort.
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Une logistique simplifiée
La Vendée est bien desservie par le train, facilitant l’accès au départ et au retour de votre évasion. Les gares des Sables-d’Olonne, La Roche-sur-Yon, Nantes ou encore La Rochelle permettent de rejoindre facilement le Vendée Vélo Tour avec votre vélo. De plus, certaines étapes sont accessibles en TER, offrant une flexibilité appréciable pour adapter votre parcours selon vos envies et votre rythme.
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Des souvenirs plein les sacoches !
Chaque journée passée sur le Vendée Vélo Tour est une invitation à la découverte : dégustation d’huîtres fraîches à La Barre-de-Monts, visite du parc du Puy du Fou à proximité de Pouzauges, exploration des marais salants, ou encore flânerie dans les ruelles médiévales de Fontenay-le-Comte, il y en a pour tous les goûts ! Les rencontres avec les habitants, toujours chaleureux et accueillants, ajoutent une belle dimension humaine à votre aventure.
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Préparez votre escapade
Pour planifier votre itinérance, le site officiel du Vendée Vélo Tour propose des cartes détaillées, des suggestions d’étapes, ainsi qu’une liste des hébergements labellisés “Accueil Vélo”. N’hésitez pas à consulter ces ressources pour organiser un voyage selon vos desiderata, que ce soit pour un week-end prolongé ou une exploration complète de la boucle.
Enfourchez votre vélo et laissez-vous séduire par la diversité des paysages vendéens, la richesse de son patrimoine et l’accueil chaleureux de ses habitants. Le Vendée Vélo Tour vous promet une aventure inoubliable, au rythme apaisant du pédalier.
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Vous trouverez plus d’infos sur le site En Vendée.
Selon le 24e baromètre des vacances d’Europ Assistance, près de trois quarts des Belges comptent s’évader entre juin et septembre 2025. Une envie de dépaysement qui reste forte, malgré un contexte économique toujours un brin frisquet.
Parmi les 1.000 Belges interrogés, 45 % comptent partir une fois, et 28 % plusieurs fois (parce que les valises, c’est comme les chips : difficile de s’arrêter à une). 1,8 semaine de vacances en moyenne, avec une forte hausse des séjours courts (une semaine ou moins).
France, Espagne, Italie… et un peu de Belgique
Pas de surprise au classement des destinations préférées : France (22 %), Espagne (14 %) et Italie (7 %) tiennent le podium. Mais les destinations long-courriers gagnent du terrain. Et 15 % des vacanciers restent au pays. Les Belges privilégient juillet (24 %), suivi de septembre (22 %), mois plus calme et plus doux… et aussi moins prisé.
Avion en tête, voiture en veilleuse
Grande première : l’avion devient le moyen de transport préféré des vacanciers belges (51 %), devant la voiture (44 %). Selon Europ Assistance, la faute pourrait revenir, et c’est un comble, aux voitures électriques, encore assez peu compatibles avec les longs voyages…
Le budget, toujours un frein
En moyenne, les ménages belges alloueront 2.170 € à leurs vacances. C’est généreux, mais pas illimité : parmi ceux qui ne partiront pas, la contrainte financière reste la raison n°1 (39 %).
Sorties des paysages industriels du bassin stéphanois, la nationale 88 ou le train régional qui grimpe vers l’Auvergne en suivant le cours de la Loire débouchent sur la « principauté » du Puy-en-Velay : un plateau riant de plus de 20 000 habitants perché à 700 m d’altitude, entre les montagnes du Devès, du Meygal et du Mézenc.
A ceux que les petites villes de province supposées ennuyeuses rebutent, disons-le tout net : Le Puy-en-Velay fait exception. Exception historique, avec un riche passé de ville religieuse, incarné par sa cité épiscopale. Exception géologique, avec ses pitons de lave couronnés d’églises ou de statues. Exception culinaire, avec ses spécialités de bouche et un marché uniques, pavoisant les rues de la ville chaque samedi. Ajoutons-y un renouveau en termes d’accueil – enfin ! – illustré par un nouvel hôtel de charme et un restaurant étoilé Michelin.
La haute-ville est enveloppée depuis le Moyen Âge d’un halo religieux. Ce quartier épiscopal baigne dans le culte de Marie et du Chemin de Saint-Jacques. D’autres pèlerins viennent le 15 août pour la procession mariale, un afflux de fidèles qui accompagnent la statue de la Vierge noire à la cathédrale. La balade témoigne de l’aura catholique du quartier : bâtiments d’enseignement privé, congrégations religieuses, cloître, chapelles, églises, couvent, gites de pèlerins… Le décorum est pieux, jusqu’à l’immense statue Notre-Dame-de-France, perchée 132 m au dessus de la ville, sur le rocher Corneille. Heureusement, l’Hôtel-Dieu et la chapelle numérique Saint-Alexis dépoussièrent les codes ecclésiastiques. Nommé Compostella, le premier présente des spectacles sons et lumière immersifs. La seconde abrite un show interactif, « Terre de Géants ».
« Les Cimes du Puy-en-Velay », chambres d’hôtes de charme
C’est dans ce quartier appartenant au diocèse et à des religieux que Gilles Devie et Sandrine Boudignon, propriétaires d’une partie de l’hôtel des Prévôts (14ème s., lieu d’accueil au 18ème s. d’une congrégation de sœurs), ont aménagé en 2002 deux chambres d’hôtes de grand charme, « Les Cimes du Puy-en-Velay ». Cimes car leur petite terrasse sommitale ouvre une vue splendide sur les toits de la ville et en fait les habitants les plus hauts perchés du Puy-en-Velay ! Avec ses tommettes au sol, la salle du petit-déjeuner se trouve dans l’ancien dortoir des novices. « Nous recevons beaucoup de gens passionnés d’Histoire et de cathédrales », précise Gilles Devie. Comme un symbole, les fenêtres du salon s’ouvrent sur les deux clochers aux tuiles vernissées de l’église Saint-Georges.
Le Chamarlenc, 1 étoile Michelin depuis 2024
Les rues en pente aux belles façades qui mènent vers la ville basse (rues des Tables, Raphaël, Chênebouterie…) font passer devant le restaurant Chamarlenc. Voilà la nouvelle table en vue du Puy-en-Velay, récompensée d’une étoile Michelin en 2024… un an seulement après l’ouverture ! Un succès pour Yoan Delorme, jeune chef de 27 ans venu d’Avignon d’où il a « ramené un peu de Méditerranée dans le Velay », dit-il. Jusqu’à proposer des lentilles à la bouillabaisse, raccourci savoureux de cette « cuisine fusion ». Avec sa compagne Cellia Baudelier en salle, il joue la carte des produits locaux pour « une cuisine simple, authentique et gourmande », poursuit-il. Le ticket moyen est à 125 € et mieux vaut réserver 2 mois et demi avant pour être sûr d’avoir une table !
On peut aussi manger sur le pouce, en particulier le samedi. Pratique devenue rare en France, le marché hebdomadaire prend possession de la plupart des places et des rues du centre-ville. On y décèle un air du Sud, avec l’animation bon enfant, les étals conviviaux, les boutiques achalandées, les terrasses bondées, sur fond de façades colorées (places du Plot, du Clauzel, du Martouret). Si l’accent méridional est absent, les produits locaux, eux, sont bien là. La célèbre lentille verte du Puy s’achète obligatoirement chez Sabarot, rue Courrerie. Fondée en 1819, l’entreprise spécialisée en légumes secs et conserves appartient toujours à la même famille, qui se fournit auprès d’une myriade de producteurs locaux.
Place du Plot, on ira choisir son fromage aux Artisons, une « tomme » ronde de vache au lait entier et cru sur la croûte duquel se développent les artisons, des acariens. « Les miens sont affinés deux mois en cave », encourage Geneviève Boyer, productrice à Vernassal, commune rurale située à une vingtaine de km du Puy-en-Velay. Une quinzaine de producteurs vendent ce fromage sur cette place. Certains œuvrent pour qu’il obtienne une Appellation d’Origine Contrôlée.
Apéro place de la Halle
Le fin gras du Mézenc (viande bovine) est aussi une spécialité du territoire. On pourra l’acheter dans l’une des nombreuses boucheries de la ville. Car c’est ainsi au Puy-en-Velay : le petit commerce reste vivant, comme le prouvent notamment les boutiques de la rue Pannessac. Un point rassurant sur la capacité de certaines villes à résister à la concurrence des centres commerciaux. Après un apéritif de fin de marché à prendre sur la terrasse d’un des bars de la place de la Halle, on ira se poser pour déjeuner Au Comptoir des Saveurs (av. Foch), à la toujours très animée brasserie-pub La Distillerie, au Vellavi (rue des Tanneries) ou au Cintra, le bistrot-bar-lounge du tout nouveau hôtel Le Regina.
Le Régina, hôtel de charme
Voilà l’hôtel de charme qui manquait à la ville. Dans cet immeuble d’angle à rotonde, construit en 1924, 40 chambres et suites tout confort ont été aménagées dans les cinq niveaux de la bâtisse (mention particulière aux trois suites Regina de la rotonde). Ouvert fin 2024 après de lourds travaux, l’hôtel compte deux autres restaurants (La Terrasse et La Table 1924, ce dernier plus « gastro »), une salle de fitness et une salle de soins avec sauna.
Musée Crozatier, Histoire, peintures et expositions temporaires
Pour compléter la découverte de la ville, on ira visiter le musée Crozatier. Accessible à pied depuis la grande place du Breuil et l’agréable jardin Henri Vinay, ce musée présente sous une bâtisse 19ème s. et une extension design des collections de Beaux-Arts, d’égyptologie et de sciences. A voir : la plus ancienne peinture sur toile conservée en France (1410) ; « Vercingétorix devant César », tableau majeur de Lionel Royer (1899), reproduit dans la plupart des manuels scolaires français ; et un tableau de Delacroix, « La Chasse au tigre », en prêt exceptionnel jusqu’au 13 juillet. Une exposition sur le « Japon, archipel des arts », est aussi proposée du 21 juin 2025 au 4 janvier 2026. Une autre exposition, permanente, sur la dentelle, rappelle que Le Puy-en-Velay est aussi l’héritière de cette tradition… comme Dinant !
Le rocher Saint-Michel est aussi à voir absolument. Comme le rocher Corneille et sa statue Notre-Dame-de-France, ce piton volcanique est vertigineux en ce sens qu’il abrite à son sommet quasi « inaccessible » (il faut grimper 268 marches taillées dans le roc !), un sanctuaire qui remonte à l’an 950 et prend des airs de chapelle paléochrétienne. Plus terre à terre (mais pouvant aussi faire tourner la tête !) sera la visite de la distillerie Pagès. A 8 km de la ville, on produit ici depuis des lustres l’excellence liqueur de verveine du Velay (la plante est récoltée dans le jardin adjacent), vieillie en futs et foudres. Un ultime souvenir à ramener de cette cité qui n’est pas qu’une dévote chrétienne conservatrice.
« La République dominicaine est notre partenaire prometteur dans la région de l’Amérique Latine et des Caraïbes », a déclaré Lavrov. Objectif affiché : intensifier les flux touristiques et renforcer les liens bilatéraux, notamment par l’ouverture prochaine d’une ambassade russe à Saint-Domingue.
Entre l’élargissement des corridors touristiques et les débats sur la stabilité régionale, la Russie semble vouloir s’inviter durablement dans les Caraïbes. De là à imaginer des touristes russes sur la plage de Punta Cana sans visa ? Le Kremlin y croit dur comme fer.