De nouvelles fouilles sur l’archipel écossais des Orcades ont mis à jour un tombeau mesurant plus de 15 mètres datant de 3 000 av. J-C. Cette merveille architecturale néolithique s’ajoute à la richesse d’un site déjà inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
Les artisans de cette découverte
Le Dr Hugo Anderson-Whymark, conservateur principal en charge de la Préhistoire aux musées nationaux d’Écosse, et Vicki Cummings, professeur d’archéologie néolithique à l’université de Cardiff, ont dirigé ces fouilles. Ensemble, ils ont exploré l’archipel subarctique des Orcades et ont mis au jour les vestiges d’une tombe vieille de cinq mille ans. Cette découverte a été mise en lumière par un article de The Observer publié le 21 octobre 2023.
Les Kingsway Exchange Tunnels, situés à 40 mètres sous la station de métro Chancery Lane à High Holborn, ont été construits dans les années 1940 pour protéger les Londoniens des bombardements du Blitz pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces tunnels, autrefois protégés par la loi sur les secrets officiels du Royaume-Uni, ont servi de base aux espions britanniques et ont été le théâtre d’opérations secrètes pendant la guerre froide.
De la protection à la communication
Après la guerre, les tunnels ont été transformés en « Kingsway Telephone Exchange », servant de centre de communication interne pendant la Guerre froide. Ils ont même abrité la « ligne directe » qui connectait directement les dirigeants des États-Unis et de l’URSS. Plus tard, dans les années 1980, British Telecom a repris le site, créant le bar le plus profond du monde pour le personnel gouvernemental, équipé d’une salle de jeux et d’un aquarium tropical.
Une attraction touristique immersive
Aujourd’hui, un plan ambitieux de 220 millions de livres sterling vise à transformer ces tunnels en une attraction touristique majeure. L’objectif est de créer une expérience immersive de haute technologie, avec des écrans géants incurvés, des structures interactives, une technologie émettant des parfums et des centaines de haut-parleurs acoustiques individuels. Angus Murray, PDG de The London Tunnels, estime que ces tunnels pourraient devenir l’une des destinations touristiques les plus populaires de Londres.
Un voyage dans le temps prévu pour 2027
Si tout se passe comme prévu, les premiers visiteurs pourront découvrir cette attraction époustouflante en 2027. Avec une telle richesse historique et une mise en scène moderne, les tunnels promettent d’offrir une expérience unique, mêlant histoire, technologie et aventure.
Alicante, située sur la Costa Blanca en Espagne, est reconnue comme la ville la plus ensoleillée d’Europe. Avec une moyenne de 2.900 heures de soleil par an, elle surpasse de nombreuses autres destinations européennes en termes d’ensoleillement. Dans les 10 villes les plus ensoleillées d’Europe, on retrouve d’ailleurs 6 villes espagnoles, trois villes italiennes et… une ville française (Nice) !
Cale Weaver
Un patrimoine riche et diversifié
Mais Alicante n’est pas seulement une destination pour les amateurs de soleil. La ville possède un patrimoine historique riche qui remonte à l’Antiquité. Le château de Santa Bárbara, perché sur le mont Benacantil, offre une vue panoramique sur la ville et la mer Méditerranée. Les amateurs d’histoire et d’architecture seront également séduits par la basilique Sainte-Marie, le plus ancien lieu de culte de la ville, et le musée archéologique d’Alicante qui retrace l’histoire de la région depuis la préhistoire.
Cale Weaver
Des activités pour tous les goûts
Outre son patrimoine historique, Alicante offre une multitude d’activités pour tous les goûts. Les amateurs de shopping peuvent se rendre à l’Esplanade d’Espagne, une promenade bordée de palmiers avec de nombreux magasins et restaurants. Pour ceux qui préfèrent la nature, le parc El Palmeral est un havre de paix avec ses lacs, cascades et palmiers. Et bien sûr, n’oublions pas les magnifiques plages d’Alicante, comme la Playa del Postiguet, idéale pour se détendre et profiter du soleil.
À 8h15, le temps s’arrêta. Un éclair aveuglant illumina le ciel, suivi d’une explosion dévastatrice. La première bombe atomique utilisée en temps de guerre, surnommée “Little Boy“, fut larguée par l’avion américain Enola Gay. En un instant, la ville fut réduite en cendres, et des milliers de vies furent éteintes.
Le souffle de la mort
L’explosion créa une boule de feu et un souffle dévastateur, détruisant tout sur son passage. Les bâtiments s’effondrèrent, les rivières bouillirent, et les êtres humains furent réduits en ombres. Les survivants, gravement brûlés et irradiés, erraient dans les ruines, témoins de l’horreur inimaginable.
Juliana Barquero
La cicatrisation
Hiroshima, la ville anéantie, devint un symbole de la souffrance humaine et de la destruction nucléaire. Les survivants, appelés hibakusha, portèrent les cicatrices physiques et émotionnelles de ce jour fatidique. La communauté internationale, choquée, prit conscience de la menace nucléaire et des conséquences de la guerre.
Le renouveau
Malgré la désolation, Hiroshima se releva de ses cendres. La ville fut reconstruite, non pas comme un centre militaire, mais comme un lieu de paix et de mémoire. Le Parc du Mémorial de la Paix fut érigé sur l’épicentre de l’explosion, abritant le Dôme de la Bombe Atomique, un rappel poignant de la tragédie.
Aujourd’hui
Hiroshima est devenue une cité de la paix, dédiée à la mémoire des victimes et à la promotion de la non-violence. Une ville à la fois bouillante par son activité économique et calme, par la sérénité qui y règne.
Alex Rerrh
Ce qu’il ne faut pas manquer à Hiroshima…
Le Parc du Mémorial de la Paix
Un lieu de recueillement et de réflexion, abritant plusieurs monuments commémoratifs et le Musée de la Paix.
Le Dôme de la Bombe Atomique
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce bâtiment en ruine est un symbole puissant de la destruction et de la résilience.
Le Château d’Hiroshima
Reconstruit après la guerre, ce château historique offre un aperçu de l’histoire féodale du Japon et une vue panoramique sur la ville.
L’île de Miyajima
Située à proximité, cette île pittoresque est célèbre pour son torii flottant et son sanctuaire Itsukushima, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La compagnie aérienne a décidé de mettre fin à son activité passagers, jugée “chroniquement non rentable” en raison de la concurrence intense sur le marché. La pandémie de coronavirus, la guerre en Ukraine, la hausse des prix du carburant et l’inflation ont affaibli Air Belgium. En mars, la compagnie a supprimé des vols non rentables et s’est recentrée sur des destinations comme l’Afrique du Sud et l’Ile Maurice.
Air Belgium se concentrera désormais sur le fret et l’ACMI (l’affrètement d’avions pour d’autres compagnies aériennes), deux segments offrant davantage de perspectives de croissance. Pour gérer sa dette et se réorganiser, la compagnie a introduit une procédure de réorganisation judiciaire. Les employés liés au transport de passagers resteront actifs et seront progressivement réaffectés à d’autres activités au sein de la compagnie.
Informations pour les clients
Les vols programmés avant le 3 octobre seront assurés. Pour ceux après cette date, ils seront annulés et remboursés.
C’était un jour comme les autres à Westminster, ce 5 novembre 1605. L’automne enveloppait la ville d’une douce mélancolie alors que les feuilles mortes craquaient sous les pas des passants. Sur les bords de la Tamise, l’imposant Parlement dominait l’horizon, avec ses hautes tours et ses épais murs de pierre, symbole de l’autorité royale.
Ce jour-là, Guy Fawkes, un conspirateur catholique, avait un projet bien précis. Étouffé par la persécution de ses coreligionnaires par les autorités protestantes, il avait préparé une réponse explosive. Sous les fondations du Parlement, une mine de poudre noire attendait. Son but : renverser le roi Jacques Ier et restaurer un souverain catholique sur le trône anglais.
La nuit tomba, et avec elle, un épais brouillard enveloppa la ville. L’atmosphère était pesante. Les rues étaient silencieuses, à l’exception du léger crissement des roues des carrosses sur les pavés humides. Dans l’ombre, Guy Fawkes attendait, une mèche à la main. Le temps sembla se figer alors que le complot approchait de son apogée. Chaque tic-tac de l’horloge résonnait comme un rappel du destin imminent. C’est à ce moment-là que le sort du royaume bascula. Guy Fawkes fut trahi, découvert et arrêté. Les autorités avaient été alertées par une lettre anonyme.
La nouvelle se répandit rapidement, et le soulagement balaya la ville. Les cloches sonnèrent à toute volée, la tension s’évanouit dans l’air froid de novembre. La conspiration des poudres, comme elle fut plus tard appelée, avait échoué.
400 ans plus tard…
Aujourd’hui encore, chaque année, le 5 novembre, les Anglais commémorent cette journée historique avec des feux de joie et des feux d’artifice, célébrant l’échec de la Conspiration des poudres et la préservation de leur souverain.
En visitant Westminster, on peut presque encore sentir cette tension, cette excitation dans l’air. Chaque pierre, chaque rue semble murmurer ces mots : “Remember, remember, the fifth of November“. C’est un endroit qui résonne avec l’histoire, un lieu qui continue à captiver l’imagination de ceux qui le visitent.
Dans la ville de Solapur, au sud de l’Inde, une coutume ancestrale a lieu qui pourrait faire frémir plus d’un occidental. Les bébés sont jetés du haut d’un bâtiment de 15 mètres dans un drap tendu en bas par des membres de la communauté. Cette tradition, qui remonte à plusieurs siècles, est censée porter bonheur aux nouveau-nés.
2. Le marathon déguisé de San Francisco
Le marathon “Bay to Breakers” de San Francisco est une course pas comme les autres. Les participants ne se contentent pas de courir, ils le font déguisés ! Des centaines, voire des milliers de personnes, se lancent dans cette course festive, ajoutant une touche de fantaisie à l’effort physique.
3. Les cadeaux tabous en Chine
Si vous voyagez en Chine et que vous avez l’intention d’offrir un cadeau, soyez prudent. Certains objets sont traditionnellement associés à la mort et sont donc réservés aux enterrements. Parmi eux, les fleurs (associées au deuil), les mouchoirs (pour pleurer), les montres (qui symbolisent le temps qui passe) et les sandales en paille.
4. Le crachat de bienvenue au Kenya
Dans les tribus Masaï du Kenya, la naissance d’un bébé est célébrée d’une manière assez unique. Le nouveau-né est passé de bras en bras parmi toutes les femmes du village, chacune crachant dans sa bouche. Cette tradition est censée porter chance au bébé.
5. Les fenêtres en diagonale du Vermont, États-Unis
Dans le Vermont, au nord-est des États-Unis, certaines maisons possèdent des fenêtres non pas verticales ni horizontales, mais en diagonale. La légende dit que ces fenêtres permettraient de protéger les maisons et leurs habitants des sorcières en leur empêchant d’entrer. Une coutume qui témoigne de la richesse du folklore local et de l’importance des croyances dans l’architecture.
Les agences de voyage et les sites spécialisés dans le tourisme sont confrontés à un sacré casse-tête : faut-il encore recommander des destinations comme Athènes, l’Andalousie, la Provence ou encore la Sicile en été alors que, de plus en plus souvent, ces régions connaissent des vagues de chaleur extrême ? Autrement dit, faudra-t-il bientôt faire évoluer les recommandations saisonnières pour telle ou telle destination ? Une nouvelle donne qui, conjuguée à des épisodes de sécheresse, de pénuries d’eau et d’incendies, a de quoi faire réfléchir de nombreux Belges quant à leur lieu de villégiature estivale.
Toujours est-il que certains d’entre eux, même s’il ne s’agit encore que d’une minorité, commencent à revoir leurs habitudes de voyage, en optant par exemple pour la montagne, la Scandinavie ou la Grande-Bretagne. Autant de zones où les températures d’été demeurent, pour l’instant, moins extrêmes. Cela concerne bien entendu les personnes qui n’envisagent plus de passer leurs vacances sous le cagnard mais aussi celles qui privilégient les promenades au grand air plutôt que de faire la crêpe sur un sable brûlant, recouvert de crème solaire ou encore celles qui, plus simplement, entendent fuir les destinations habituellement envahies par le tourisme de masse.
La chaleur ? Même pas peur !
Pour d’autres, l’été se conjugue irrémédiablement avec le soleil et la mer, quitte à devoir endurer des températures insupportables. Et les statistiques récentes le montrent, ne fût-ce qu’à l’échelle de la France : la mer Méditerranée attire encore à elle seule le double des touristes de la Normandie et de la Bretagne réunies. L’été dernier, le pourtour du bassin méditerranéen retrouvait quelque 83 % de ses chiffres d’avant pandémie et, pour la saison actuelle, l’affluence de touristes ne semble pas s’essouffler, malgré la chaleur. Il faut aussi dire que bon nombre de réservations sont enregistrées des mois à l’avance, sans savoir si l’été qui suit sera marqué ou pas par des épisodes de canicule. Avec plus d’un demi siècle de tradition touristique, la Méditerranée et, plus globalement, le sud de l’Europe, demeurent incontournables pour de nombreux foyers belges. Mais rien n’exclut que cet enthousiasme s’amenuise dans les années qui viennent.
Enfin, il est aussi possible de fréquenter ces destinations populaires à un autre moment de l’année, comme au mois de mai ou au mois de septembre. Si on a la possibilité d’éviter les mois les plus chauds, on peut donc anticiper ou différer son départ en vacances. Une solution de plus en plus privilégiée par les ménages sans enfant et les couples retraités.
Le lancement tant attendu du réseau “Les maîtres flamands dans leur lieu” a enfin eu lieu à Tongres. Ce projet ambitieux vise à célébrer les chefs-d’œuvre de l’art flamand, de l’ère post-médiévale jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, en les faisant découvrir au grand public.
Le réseau s’étend sur 75 sites à travers la Flandre, ajoutant une nouvelle dimension à l’initiative précédente “Maîtres flamands in situ“. Cette dernière a permis aux amateurs d’art de découvrir 45 trésors artistiques cachés des 15e, 16e et 17e siècles, entre 2018 et 2020.
Peter Wouters, de l’Openbaar Kunstbezit Vlaanderen, souligne l’importance de cette initiative: “En Flandre, de nombreuses œuvres d’art importantes et magnifiques sont exposées en dehors des musées et sont toujours accrochées à l’endroit pour lequel elles ont été créées. L’expérience est différente si l’on connaît l’histoire, si l’on sait comment l’artiste a tenu compte de la lumière et du client. Si vous connaissez tout le contexte, la perception et l’expérience sont différentes.”
L’objectif de l’Openbaar Kunstbezit Vlaanderen est que le réseau “Les maîtres flamands dans leur lieu” attire un public plus vaste et offre une expérience artistique enrichissante. Pour les personnes intéressées, la liste des sites participants peut être trouvée sur le site vlaamsemeestersophunplek.be. Ce projet audacieux marque un pas de plus vers une appréciation plus profonde de l’art flamand.
OceanGate, la célèbre entreprise américaine de tourisme sous-marin, a connu un événement dramatique avec la disparition du sous-marin Titan et ses cinq occupants lors d’une mission d’observation de l’épave du Titanic. Cette tragédie a conduit la compagnie à “suspendre ses explorations et opérations commerciales“, selon un communiqué sur son site web.
Le voyage du titan
Le 18 juin, le Titan, un petit submersible d’environ 6,5 mètres, a entamé un voyage au cœur de l’océan pour observer l’épave historique du Titanic. Toutefois, le contact a été perdu moins de deux heures après le départ du Titan.
Suite à la disparition du sous-marin, une opération de secours à grande échelle a été déclenchée, captivant l’attention des médias mondiaux. Finalement, les débris du submersible ont été retrouvés au fond de l’océan, à une profondeur d’environ 4000 mètres, mettant en évidence une implosion tragique qui a coûté la vie à tous les occupants, y compris le PDG d’OceanGate, Stockton Rush.
Une enquête en cours
Les débris récupérés sont actuellement analysés afin de comprendre les causes de l’implosion. Des enquêtes sont menées par le Canada et les États-Unis pour déterminer si des négligences ont pu contribuer à ce terrible événement.
Dans ce contexte d’intense critique, Guillermo Söhnlein, le cofondateur d’OceanGate, a affirmé que la sécurité reste un “élément clé” de la culture de l’entreprise. Le Titan était un élément essentiel de leur offre d’exploration du Titanic, une aventure sous-marine captivante, à la fois un hommage à l’une des plus grandes catastrophes maritimes du XXe siècle et une expérience unique en son genre pour les touristes aisés prêts à dépenser 250 000 dollars pour une place à bord.