Située entre Dubaï et le très attendu Casino Wynn de Ras-al-Khaimah, Siniya Island est l’endroit parfait pour ceux qui rêvent de vivre dans un cadre idyllique.
Imaginez les Maldives, mais nichées dans l’émirat d’Umm-Al-Quwain.
Avec ses lagons d’eau douce, ses criques secrètes et sa promenade en bord de mer de 6 km, cette île naturelle est l’alliance parfaite entre le luxe, la détente et une vie active. 46 % de l’île sont consacrés aux espaces verts !
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Un investissement réfléchi pour tous les profils
Dans un cadre aussi idyllique, les profils se bousculent pour louer un petit coin de paradis. Les investisseurs peuvent donc envisager plusieurs formules :
Une location courte durée : Parfait pour attirer les touristes cherchant une escapade entre plages paradisiaques et ambiance casino.
Une location moyenne durée : Idéale pour les travailleurs nomades ou les retraités cherchant à fuir les rigueurs de l’hiver.
Une location longue durée : Pour les expats et leurs familles, le cadre de vie est idéal, avec tout le confort moderne à portée de main.
Dans tous les cas, vous bénéficierez d’un revenu locatif mensuel attractif et d’un excellent retour sur investissement.
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Vous vous voyez y vivre ?
Siniya Island, c’est aussi un investissement plaisir, dans lequel on s’imagine volontiers passer des vacances, entre deux locations… Voire une retraire entière, loin de l’agitation et de la pluie, mais près des palmiers et de la douceur du climat 8 mois de l’année…
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A deux pas…
Siniya Island, c’est aussi une multitude de facilités pour agrémenter votre quotidien :
Shopping : Un centre commercial qualitatif pour les amateurs de mode et de découvertes.
Gastronomie : Un grand choix de restaurants et cafés pour satisfaire toutes vos envies gourmandes.
Détente : Trois club-houses dédiés à la relaxation et un yacht-club pour vos envies de mer.
Sport : Un magnifique parcours de golf 18 trous, sans oublier une vaste sélection d’activités sportives terrestres et aquatiques pour rester en forme.
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A quel prix ?
Siniya Island propose un plan de paiement échelonné plutôt avantageux :
20 % à la réservation, puis des versements de 10 % tous les six mois pour étaler le coût sans stress, jusqu’à atteindre 40 % à la remise des clésen mars 2028. Simple et transparent.
De l’appartement 1 chambre à partir de 275.000 euros à la somptueuse villa 6 chambres, au bord de l’eau, à 5,87 millions d’euros, il y en a pour toutes les bourses !
Quel rendement potentiel ?
Siniya Island, c’est aussi une rentabilité potentielle de premier ordre :
Un appartement 1 chambre peut générer jusqu’à 25.850 eurosde loyers nets par an, avec un rendement net prévisionnel supérieur à 9 %.
Un appartement 2 chambres offre des loyers nets estimés à 38.775 euros par an, soit un rendement supérieur à 10 % !
En plus des loyers, les potentiels de plus-value sont séduisants : entre 12 % et 15 % par an pendant la construction d’ici 2028, et supérieur à 10 % après la remise des clés jusqu’en 2030.
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Dès notre arrivée à la gare, nous nous… perdons lamentablement. Même avec l’aide de Google, jusqu’alors notre fidèle et infaillible compagnon, nous avons tourné en rond, incapables de comprendre comment passer des quais de train au métro. Une fois ce dernier trouvé et le trajet effectué, nous avons débouché dans un centre commercial souterrain de 600 mètres de long, situé sous l’une des principales artères de la ville. C’était… pour le moins inattendu !
nichika sakurai
Au-delà de cette première surprise, nous avons découvert des centres commerciaux gigantesques, des bâtiments de 20 étages et des ruelles tortueuses dignes du labyrinthe de Dédale. Le patrimoine historique semble nettement moins présent ici, malgré la présence des ruines d’un château et de quelques temples.
Kesmarki Thomas
Heureusement, des sites fascinants sont facilement accessibles à moins d’une heure en train ! Entre le Bouddha couché de Nanzoïn (en cours de nettoyage) et le sanctuaire de Dazaifu (lui aussi en travaux, pas de chance pour la vue), accompagné du musée d’Histoire de Kyushu, les excursions inspirantes ne manquent pas et sont à portée de train.
Kesmarki Thomas
Le centre-ville, quant à lui, regorge de ruelles où les petits restaurants se succèdent. Petit bémol cependant : ma compagne étant végétarienne, nous nous attendions à trouver plus d’options adaptées à ce régime. Bien que certaines chaînes de restauration commencent à proposer des alternatives, la majorité des petits établissements ne semblent pas encore en avoir fait une habitude. Malgré cela, nous avons pu savourer le fameux karē, le curry japonais, qui a parfaitement répondu à mes attentes et a su réchauffer nos papilles !
Kesmarki Thomas
Fukuoka nous a beaucoup impressionnés, bien que son côté extrêmement urbain nous ait laissés quelque peu sur notre faim en termes de paysages. Heureusement, la suite de notre voyage promet de nous éblouir avec des panoramas spectaculaires !
Prochaine étape : la Shimanami Kaido, une piste cyclable traversant un magnifique archipel.
Pour deux trentenaires qui n’étaient jamais sortis d’Europe, nous voilà en route pour l’autre bout du monde : treize heures en vol direct vers Tokyo, une heure et demie de train vers notre hôtel, une courte nuit, puis un autre train pour sauter dans notre deuxième avion en moins de 24 heures. Nous voilà arrivés – enfin – à Nagasaki.
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La ville nous accueille sous un ciel de plomb, mais avec une ambiance incroyable. En cause, un festival qui a lieu tous les ans et qui commémore l’histoire multicentenaire d’échanges culturels et commerciaux avec l’Europe et la Chine. Nous avons l’occasion d’en découvrir plus à ce sujet en visitant le Musée d’Histoire et de Culture de la ville, l’ancienne île artificielle nommée Dejima, sur laquelle les Portugais puis les Hollandais furent cantonnés pendant deux siècles ; ainsi que Glover Garden, un rassemblement de maisons d’inspiration européenne, construites durant le XIXe siècle. C’est une expérience particulière de voir des cultures proches de la nôtre vues et réinterprétées par les Japonais. Par ailleurs, la ville est le berceau de la plus grande communauté chrétienne du Japon, pays majoritairement bouddhiste et shintoïste.
Kesmarki Thomas
L’autre énorme morceau d’histoire de la ville est bien sûr la bombe A larguée par l’armée américaine le 9 août 1945 à 11 h 02. Au-delà de l’horreur de l’événement, parfaitement documentée dans le musée dédié, c’est avant tout l’idée de “Plus jamais ça” qui flotte dans la ville, à commencer par le Parc de la Paix. Une ode au pacifisme et à l’unité qui, dans la chaleur de cet été indien, donne une ambiance accueillante à la ville.
Tayawee Supan
Pour ce qui est de la nourriture, les premiers contacts ont été surprenants mais agréables. Le petit-déjeuner de l’hôtel était un savant mélange de saveurs japonaises – produits de la mer, une variété de pickles de légumes, délicatesses sucrées légères – et de goûts plus occidentaux. Je peux confirmer que le karaage (poulet frit japonais) tient ses promesses, les udon (nouilles épaisses) sont un délice à moindre prix et les onigiris (boules de riz fourrées) sont un en-cas extrêmement pratique. Notre recommandation restera cependant “Nobister”, un petit restaurant végan avec huit places au comptoir, une patronne qui sert les repas et boissons, en plus de faire la conversation dans un anglais très correct. Si vous allez à Nagasaki, n’hésitez pas !
Le gouvernement britannique va déployer l’Electronic Travel Authorization (ETA)dès le 2 avril 2025 pour 83 nationalités, dont celles de l’Union Européenne et donc les… Belges. Ainsi, les voyageurs devront non seulement présenter un passeport, mais aussi obtenir cette nouvelle autorisation avant leur arrivée. Disponible via l’application UK ETA ou sur le site officiel du gouvernement, l’ETA coûtera 10 livres sterling (environ 12 euros). Les demandes seront ouvertes dès le 5 mars 2025.
Une formalité pour tous, y compris les enfants
L’ETA concernera tous les voyageurs, y compris les mineurs et ceux en transit, qui n’ont pas besoin de visa pour entrer au Royaume-Uni. Valable deux ans ou jusqu’à expiration du passeport, cette autorisation permettra de multiples séjours d’une durée maximale de six mois.
En juillet et août, la région a enregistré pas moins de 10,5 millions de nuitées, marquant une augmentation de 3% par rapport à l’année précédente, rapporte Westtor, l’office de tourisme provincial. Les touristes d’un jour ne sont pas en reste, avec une hausse de 10%, totalisant environ 5,8 millions de visiteurs.
Pic touristique en août
Le week-end des 10 et 11 août a été particulièrement fructueux, avec 475.000 nuitées enregistrées. Le week-end prolongé du 15 août a également connu un grand succès, avec près de 975.000 nuitées. Ces chiffres montrent une augmentation de 11% des nuitées en août par rapport à l’année précédente.
Malgré un début de saison marqué par des conditions météorologiques instables et des réservations hôtelières en baisse, le secteur s’est rapidement redressé dès le 20 juillet, grâce à l’amélioration du temps. Cependant, l’occupation hôtelière globale en juillet et août reste inférieure à celle de l’année dernière, avec un taux moyen de 72%.
C’est en 1836 que les activités de brassage ont démarré au sein de cette abbaye située dans la Campine anversoise. Les installations de la brasserie sont d’ailleurs, toujours situées dans l’enceinte de l’abbaye, et les bières produites portent le label de produit trappiste authentique.
En Belgique, seules quatre autres abbayes (Westvleteren, Rochefort, Chimay et Orval) possèdent ce label. La brasserie de Westmalle produit annuellement 120.000 hectolitres de ses célèbres bières : l’Extra, la Double et la Triple.
Des visites très attendues !
De nombreuses personnes ont exprimé le désir de visiter la brasserie. Les moines ont finalement accepté d’ouvrir leurs portes à quelque 1.500 visiteurs les mercredi 25 et jeudi 26 septembre, entre 8h30 et 15h30. Les réservations, qui débutent ce mercredi 18 mai, se feront en ligne. Chaque visiteur devra payer 12,5 euros, une partie des bénéfices étant destinée à l’ASBL Coda, active dans les soins palliatifs.
Visiter une brasserie trappiste est une occasion rare. En Belgique, seule l’abbaye d’Orval propose une initiative similaire, mais l’événement de cette année est déjà complet. À Westmalle, une cinquantaine de laïcs travaillent sous la supervision de la communauté monastique, qui compte encore 17 moines.
Des ajustements majeurs sont prévus pour améliorer l’expérience des festivaliers. Concernant le stationnement, de nouveaux parkings de délestage gratuits avec navettes seront disponibles, ainsi que des parkings de proximité sur réservation, sécurisés et éclairés. Un réseau de navettes payantes reliera également le festival aux grandes villes wallonnes et à Bruxelles.
Encouragement des modes de transport alternatifs
L’organisation encourage les alternatives à la voiture. L’utilisation du vélo sera facilitée par des itinéraires cyclables dédiés, des parkings vélo et des aménagements pour les cyclistes. Trois zones de “kiss and ride” seront également mises en place pour simplifier les arrivées et départs.
Aménagements du site
La scène principale sera déplacée pour offrir un terrain plus plat, limitant ainsi les problèmes en cas de pluie. La scène secondaire reste en place mais repositionnée pour une meilleure expérience. La capacité journalière sera limitée à 25.000 personnes pour garantir confort et sécurité. Les organisateurs espèrent ainsi prendre soin tant des festivaliers que des riverains.
Ravissante, accueillante, artistique et délicieuse, Cracovie est devenue l’une des principales destinations touristiques d’Europe de l’Est. De la vieille ville médiévale à l’ancien quartier juif en passant par son impressionnante mine de sel, l’ancienne capitale polonaise à de quoi séduire les amateurs d’art, de culture et de gastronomie. De quoi vous occuper durant tout un week-end, voire plus !
Une histoire aussi glorieuse que tragique
La première mention de Cracovie remonte à 965. En l’an 1000, la ville a commencé à se développer activement, devenant un important carrefour commercial au Moyen-Âge puis un centre du pouvoir spirituel et royal et, enfin, la capitale et la résidence principale des rois polonais. Pendant la Renaissance, Cracovie a connu une période de prospérité et de développement artistique. De nombreux monuments emblématiques de la ville ont été construits à cette époque, dont la Halle aux Draps et la Basilique Sainte-Marie. La période baroque a également laissé une empreinte importante sur l’architecture de la ville.
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Au 18e siècle, le pays a été divisé entre la Russie, la Prusse et l’Autriche. Cracovie tombe alors sous la domination autrichienne et devient une partie de la Galicie. Malgré cette domination étrangère, la ville a continué à être un important centre culturel et intellectuel. Après la Première Guerre mondiale, la Pologne retrouve son indépendance et Cracovie redevient polonaise. Après une nouvelle période de prospérité tant économique que culturelle durant l’entre-deux-guerres, Cracovie tombe sous l’occupation nazie. Le quartier juif de Kazimierz est alors dévasté par l’Holocauste, de nombreux habitants étant transférés au camp d’Auschwitz tout proche.
La guerre une fois passée, Cracovie s’est reconstruite, mettant en valeur son riche patrimoine. À ce titre, son centre historique a été classé au Patrimoine mondial de l’Unesco dès 1978. Sublime et magnifiquement entretenue, la Cracovie d’aujourd’hui attire sans surprise des milliers de touristes chaque année.
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Les incontournables
Une bonne partie des sites à ne pas manquer à Cracovie se trouvent dans la vieille ville. Et, bonne nouvelle, les distances à pied sont raisonnables. Une vingtaine de lignes de trams quadrillent toutefois la ville et ses quartiers périphériques, de 5 heures à 23 heures.
L’attraction principale de Cracovie est incontestablement son sublime château du Wawel, perché au sommet d’une colline. Ce vaste complexe architectural, qui est dans un état de conservation remarquable, a été le centre du pouvoir ecclésiastique et monarchique de la Pologne du 11e au 16e siècle. On y trouve une impressionnante collection de portraits de toutes les époques, des meubles Renaissance, des plafonds en bois sculptés parmi les plus beaux d’Europe centrale, des peintures italiennes et hollandaises mais également plusieurs dizaines de tapisseries brugeoises et bruxelloises acquises au fil du temps grâce aux plantureux revenus générés par la mine de sel toute proche. Le complexe comprend également une petite cathédrale de style gothique qui a connu plusieurs couronnements.
Quelques minutes à pied suffisent pour rejoindre l’impressionnante Rynek Glowny (la place du Marché), où le soleil met superbement en valeur les nombreuses façades colorées du lieu. Centre historique de la ville depuis sa construction en 1257, elle est aujourd’hui la plus grande place médiévale d’Europe. En son centre, on trouve la Halle aux draps, véritable joyau de l’architecture Renaissance, qui abrite une dizaine de petites échoppes qui proposent de l’artisanat local. Dans l’un des coins de la place se dresse en majesté la basilique Notre-Dame. Au sommet de l’une des deux tours, un trompettiste joue toutes les heures un air de clairon en direction des quatre points cardinaux. Une originalité qui fait office d’hommage au claironniste tué en 1241 par les Tartares, après avoir alerté la ville du danger arrivant. Au cœur de l’édifice religieux trône un imposant retable gothique du 15e siècle (le plus grand d’Europe) qui vient d’être restauré. Orné de près de 200 personnages, ce chef-d’œuvre gothique de 13 m de hauteur et de 11 m de largeur représente un cycle essentiellement consacré à la vie de la Vierge Marie.
La fin de la journée se prête à une balade le long des allées du Planty, un agréable espace vert en forme d’anneau qui encercle le centre historique de Cracovie.
Le quartier juif de Kazimierz
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Kazimierz est l’un des quartiers qui jouxtent la vieille ville. Il a été, du 14e au 19e siècle une ville indépendante, habitée par les Juifs, avant de se transformer en un véritable quartier de culture hébraique. Pour les habitants et les touristes, Kazimierz est avant tout une zone animée avec ses clubs, ses bars et ses restaurants dont certains proposent des plats traditionnels casher, à l’image de l’excellent restaurant Ariel où l’on peut déjeuner comme dîner. On s’y déplace principalement à pied ce qui permet d’admirer ses nombreux édifices restaurés ainsi que sa vieille synagogue, qui abrite actuellement le musée du Judaïsme, et le cimetière Remuh, accolé à la synagogue du même nom. Au travers de l’une des grilles, on peut admirer des tombeaux en forme de sarcophages qui témoignent de l’influence de la Renaissance sur ce lieu mystique.
Festif aujourd’hui, le quartier juif de Cracovie n’en a pas pour autant connu des heures tragiques durant l’occupation nazie. Il a notamment abrité l’un des plus grands ghettos juifs de la Seconde Guerre mondiale, où des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants furent rassemblés avant d’être envoyés vers les camps de la mort. Et si beaucoup de vestiges du ghetto se sont fondus dans le paysage urbain, l’ancienne usine d’Oskar Schindler reconvertie en musée met un point d’honneur à préserver la mémoire des victimes de la barbarie nazie. Une expérience aussi enrichissante qu’émouvante, à vivre à tout âge.
Le sel, cette mine d’or !
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Classée elle aussi au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978, la mine de sel de Wieliczka est située à 12 km de Cracovie. Elle est l’un des plus vieux sites d’exploitation minière du monde, en activité depuis le 13e siècle ! L’exploitation de ce gisement de sel dura pendant plus de 700 ans ce qui a contribué à créer un vaste réseau de galeries souterraines d’une longueur totale d’environ 300 km, émaillé par plus de 2.000 “chambres”, dont certaines s’enfoncent jusqu’à 327 m de profondeur ! L’itinéraire proposé aux visiteurs, d’une longueur de 3,5 km et qui compte plus de 800 marches d’escalier, vous entraîne dans un monde aussi mystérieux que captivant où salles et galeries côtoient d’impressionnantes structures en bois mais aussi des sculptures et des chapelles. Les lacs souterrains et les nombreux vestiges du travail de la mine donnent une excellente idée du fonctionnement de cette mine qui a contribué à remplir les caisses du royaume durant plusieurs siècles. Le clou du spectacle est incontestablement la salle Janowice qui a été décorée de sculptures, de bas-reliefs et d’immenses lustres par les mineurs de Wieliczka. Il est même possible de louer l’endroit pour s’y marier tandis que plusieurs concerts et compétitions sportives y sont organisés chaque année. Avant de quitter la mine, n’oubliez pas de lécher l’un des murs afin d’en goûter le sel cru !
Une terre de délices
En explorant les restaurants, les bars et les marchés de Cracovie, on découvre toute la richesse de la cuisine locale qui reflète l’histoire et la diversité culturelle de la ville. Ce n’est pas pour rien que celle-ci a été désignée capitale européenne de la gastronomie en 2019. Que l’on opte pour le street food ou pour une adresse renommée, la cuisine locale consiste en un savoureux mélange d’influences héritées des différentes nations qui se sont succédées sur ce territoire. Russes, Lituaniens, Ukrainiens, Juifs ou encore Tartares, chacun a laissé son empreinte dans les cuisines de Cracovie. Du coup, la scène culinaire locale est loin d’être celle d’un pays qui sort du communisme, bien au contraire, notamment grâce à une nouvelle génération de chefs qui prend un malin plaisir à associer des mets du terroir et des tendances plus contemporaines.
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Parmi les spécialités locales à déguster, il y a les pierogi, des raviolis farcis de pommes de terre et de fromage blanc, de viande, de chou ou encore de champignons, et qui sont considérés comme le plat national en Pologne. Autre merveille : les paczek, des beignets ronds et frits traditionnellement recouverts d’un épais glaçage au sucre, fourrés à la confiture de fraise ou de rose… Une bombe calorique ! Vous devez aussi essayer l’obwarzanek krakowski, un petit pain aux allures de bretzel qui est probablement le représentant le plus caractéristique de la street food à Cracovie. Traditionnellement saupoudré de sel, de sésame ou encore de pavot, il est façonné à la main dans les boulangeries de la ville depuis plus de 600 ans. Et ceci n’est qu’un petit échantillon de tout ce qu’il est possible de savourer sur place !
Les bonnes tables
Durant notre séjour, nous avons pu essayer plusieurs restaurants différents. Nous vous recommandons les adresses suivantes les yeux fermés :
Karczma Pod Wielką Solą, spécialisé dans les grillades et potages, à deux pas de la mine de sel de Wiliczka
Pod Nosem, recommandé au Guide Michelin, qui propose un bel échantillon de la cuisine locale rehaussé d’un service impeccable
Ariel, l’un des meilleurs restaurants juifs de la ville où l’on peut écouter un concert de musique Klezmer
Bottiglieria 1881, restaurant du chef Przemysław Klima et premier établissement de la ville à avoir reçu une étoile au Guide Michelin
Se rendre sur place
Depuis le 3 avril dernier, Brussels Airlines se rend quotidiennement à Cracovie. Comptez environ 90 € par vol, le prix variant en fonction de la saison.
Lancé en 2021, le service European Sleeper reliait initialement Bruxelles à Berlin trois fois par semaine. Dresde, la capitale de la Saxe, a ensuite été ajoutée comme nouvelle destination et, depuis ce 25 mars, il est désormais possible de se rendre dans la capitale tchèque. Les trains vers Prague circuleront eux aussi trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis en passant par Amsterdam.
Cette nouvelle liaison ferroviaire réjouit le maire de Prague, Bohuslav Svoboda, qui a déclaré que “l’introduction d’un train de nuit, et plus précisément l’extension de son itinéraire de Bruxelles à Prague, est précisément le type d’initiative qui permet de relier l’Europe de manière tangible et réaliste”. De son côté, le ministre tchèque des transports, Martin Kupka, a expliqué que “les trains de nuit font leur grand retour dans toute l’Europe et je suis très heureux que la République tchèque ne soit pas en reste”.
La liaison en train de nuit entre Bruxelles et Prague est disponible depuis ce 25 mars au prix de 49 € pour un siège, 79 € pour une couchette dans un compartiment partagé et 139 € pour un lit dans une cabine individuelle avec salle de bain. Les familles peuvent opter pour la deuxième option, ces compartiments disposant de 4 à 6 lits superposés.
Plus de confort
À l’occasion du lancement du service vers Prague, European Sleeper a annoncé que de nouveaux wagons, au confort amélioré, ont rejoint sa flotte. Des voitures couchettes plus récentes qui devraient améliorer considérablement le confort et l’expérience proposée aux passagers. L’objectif de l’opérateur privé belgo-néerlandais est d’ajouter une nouvelle ligne chaque année afin de continuer à contribuer à rendre les transports européens plus intégrés et plus durables.
Dans le cadre de ses efforts visant à élargir son offre de destinations, European Sleeper travaille au lancement d’une nouvelle ligne reliant Amsterdam, Bruxelles et Barcelone qui devrait voir le jour en 2025 ou 2026. Cette nouvelle liaison a été sélectionnée par la Commission européenne comme l’un des dix projets pilotes visant à améliorer les liaisons ferroviaires transfrontalières en Europe.
Les nouvelles destinations s’enchaînent au départ de Brussels Airport ! En effet, six nouvelles compagnies s’apprêtent à débarquer à l’aéroport de Bruxelles-National pour la saison estivale, proposant du même coup plusieurs nouvelles destinations. C’est le cas de Larnaca, Singapour, Shanghai, Bergen, Bari, Bacău, Gazipaşa et Brive, mais aussi de Cracovie et Nairobi dont les vols seront assurés par Brussels Airlines. Cet été, la compagnie belge desservira 88 destinations, dont 18 en Afrique subsaharienne !
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La perle polonaise
Trente ans après la chute de l’Union soviétique, Cracovie est devenue l’une des destinations phares d’Europe centrale. De la vieille ville médiévale à l’ancien quartier juif en passant par son impressionnante mine de sel, l’ancienne capitale polonaise à de quoi séduire les amateurs d’art, de patrimoine et de culture.
À ne pas manquer sur place : le château Wawel, un vaste complexe architectural perché sur une colline édifié à différentes époques et qui abrite une impressionnante collection de tapisseries flamandes (l’une des plus importantes au monde !), des meubles Renaissance, ou encore des peintures italiennes et hollandaises. Autres incontournables : la place du Marché (Rynek Glowny), avec sa halle aux draps, qui n’est ni plus ni moins que la plus grande place médiévale d’Europe, mais aussi la majestueuse basilique Notre-Dame et son retable du 15e siècle fraîchement rénové et, enfin, le musée des princes Czartoryski qui compte plusieurs toiles de Rembrandt ainsi que la Dame à l’hermine de Léonard de Vinci.
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Il faut aussi se promener dans le quartier juif de la ville où, depuis dix ans, on peut visiter le Mocak, le musée d’art contemporain local, ainsi que le nouveau musée Schindler qui retrace les jours les plus sombres de l’occupation nazie. On ne ratera pas non plus la mine de sel Wieliczka, l’une des plus importantes d’Europe et qui est inscrite depuis 1978 au Patrimoine mondial de l’Unesco.
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Une riche tradition culinaire
La vitalité de la ville s’exprime aussi dans le domaine culinaire. La preuve : Cracovie a été désignée Capitale européenne de la gastronomie en 2019 et compte un restaurant auréolé d’une étoile Michelin, le Bottiglieria 1881. Qu’il s’agisse de cette adresse très courue ou d’établissements recommandés par le même guide culinaire, la cuisine locale s’illustre par des plats créatifs et équilibrés, rehaussés d’une influence tantôt nordique, tantôt russe ou encore allemande. Il faut aussi y reconnaître une forte prégnance de la culture juive car avant la Deuxième Guerre mondiale, cette population fut très nombreuse et influente dans le pays. Parmi les highlights à goûter : les pierogi (des raviolis qui se dégustent salés ou sucrés), le bigos (une choucroute garnie), la kotlet schabowy (une escalope de porc pané), les placki ziemniaczane (des galettes de pommes de terre) ou encore la barszcz czerwony, une soupe de betterave rouge.
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Cracovie est une destination parfaite pour un week-end en famille, entre amis ou encore en amoureux. Brussels Airlines s’y rend quotidiennement à partir de 90 € le vol.