Touring a constaté une augmentation de 24% du nombre d’appels pour assistance médicale et technique par rapport à la même période de l’année précédente. Cette croissance s’accompagne d’une hausse de 15% du nombre d’interventions par rapport à l’année précédente, totalisant 2.542 interventions. “Avec ces chiffres, nous revenons au niveau d’avant la crise du coronavirus“, souligne Touring.
Facteurs contributifs
La chaleur persistante a joué un rôle majeur dans l’augmentation du nombre de dossiers médicaux. Les problèmes couramment rencontrés par les vacanciers incluent les infections, les troubles gastro-intestinaux, la déshydratation et une augmentation des problèmes cardiaques. Les problèmes techniques, quant à eux, étaient liés à des problèmes de batterie, de pneus, de surchauffe moteur et de freins.
Pays les plus concernés
La majorité des appels médicaux et techniques provenaient de France, d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne et des Pays-Bas.
L’histoire commence en 2006, lorsque les associations locales de Spa, avec le soutien de l’Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) et les autorités communales, ont initié leur candidature pour rejoindre ce réseau prestigieux. Ces villes, façonnées par l’architecture et l’organisation liées à l’industrie du thermalisme, sont non seulement des centres de soins, mais aussi des hubs de recherche, de création et d’échanges, accueillant une multitude de visiteurs, de la royauté aux artistes.
L’UNESCO la reconnaît aujourd’hui comme l’une des 11 « « Grandes villes d’eaux d’Europe, aux côtés de Baden-Baden en Allemagne, Bath au Royaume-Uni et Vichy en France, qui partagent toutes un riche patrimoine thermal et une renommée internationale.
La Royal Air Maroc (RAM), la compagnie aérienne du Maroc, veut multiplier par quatre sa flotte d’avions dans les 15 prochaines années, passant de 50 à 200 avions. Pour y arriver, la RAM a signé un contrat avec le gouvernement. Le plan est simple : faire venir environ 65 millions de touristes en 2037. C’est six fois plus qu’aujourd’hui !
Participation de l’État
Le gouvernement va aider la RAM à réaliser ce plan en investissant davantage dans la compagnie. On ne sait pas combien exactement, mais cela aidera la compagnie à améliorer ses services et à devenir plus compétitive.
Nouveaux avions et de nouvelles destinations
La RAM prévoit d’acheter de nouveaux avions dès 2024. En outre, elle prévoit d’ajouter de nouvelles destinations internationales et locales pour attirer davantage de touristes. Notez que la compagnie va principalement se concentrer sur l’Afrique, l’Amérique et l’Asie.
Les compagnies aériennes d’Asie et du Moyen-Orient continuent à dominer le ciel en termes de qualité et d’expérience client. Une tendance à nouveau confirmée par le dernier Skytrax World Airline Awards, dont les résultats ont été divulgués le 20 juin dernier à l’occasion du salon du Bourget. Pour cette cuvée 2023, c’est Singapore Airlines qui a été désignée meilleure compagnie aérienne au monde.
Devant Qatar Airways !
La compagnie nationale de Singapour devance les 325 compagnies aériennes testées à l’occasion de ces “Oscars de l’aviation”. Elle passe ainsi devant celle qui était numéro un l’année dernière, à savoir Qatar Airways, qui se classe donc désormais à la deuxième place, mettant ainsi un terme à sept années de domination. C’est la cinquième fois que Singapore Airlines décroche le titre de compagnie aérienne de l’année depuis la création de ce classement il y a 23 ans. En troisième position, on retrouve la compagnie aérienne japonaise ANA All Nippon Airways. Viennent ensuite Emirates, basée à Dubaï, puis JapanAirlines, respectivement 4e et 5e de ce classement.
Et les Européens ?
Sur les dix premières compagnies aériennes, seules deux ne proviennent ni d’Asie, ni du Moyen-Orient. Il s’agit de Turkish Airlines, à la 6e place, suivie par Air France, 7e. La compagnie américaine la mieux classée est Delta Air Lines qui n’arrive qu’à la 20e place. Parmi les quelques autres transporteurs nord-américains du top 50, on trouve Air Canada (38e) et United Airlines (49e). Enfin, notre compagnie nationale, Brussels Airlines, n’arrive qu’à la 100e place de ce classement !
Les 10 meilleures compagnies aériennes du monde sont :
1. Singapore Airlines 2. Qatar Airways 3. ANA All Nippon Airways 4. Emirates 5. Japan Airlines 6. Turkish Airlines 7. Air France 8. Cathay Pacific 9. EVA Air 10. Korean Air
Préparations sécuritaires en prévision de l’événement papal
Le Portugal se prépare à accueillir le pape François et un million de jeunes catholiques pour les Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) début août. Afin d’assurer un déroulement sécuritaire, le pays a rétabli les contrôles aléatoires à ses frontières, une mesure dite “exceptionnelle“.
Une mesure de sécurité coordonnée
Le gouvernement portugais a pris cette décision pour “prévenir d’éventuelles menaces à l’ordre public et à la sécurité intérieure“. Bien que les contrôles ne seront pas permanents, cette action est en coordination avec les autorités espagnoles, françaises et italiennes.
Un événement majeur pour la jeunesse catholique
Les organisateurs de la JMJ anticipent l’arrivée d’environ un million de pèlerins du mondeentier. Initialement prévu pour août 2022, l’événement avait été reporté d’un an en raison de la pandémie de Covid-19.
La visite confirmée du pape François
Le pape François, à 86 ans et en convalescence d’une opération récente, a confirmé sa présence. Son séjour de cinq jours au Portugal sera marqué par un agenda chargé, incluant une vingtaine de rendez-vous et onze discours.
Rares sont les Occidentaux à même de pouvoir pointer l’Azerbaïdjan sur une carte. Coincé entre des puissances aux velléités expansionnistes, le pays fait figure de havre de stabilité dans la région depuis qu’il a gagné son indépendance au moment de l’éclatement de l’URSS en 1991. Et bien qu’il n’ait pas accès à une mer ouverte, il possède néanmoins un littoral de 713 km qui court le long de la mer Caspienne.
À la croisée des chemins
L’Azerbaïdjan bénéficie d’une situation géographique particulière, au carrefour de l’Europe et de l’Asie. Ce n’est pas pour rien que le pays a été un haut lieu de la route de la soie et qu’il a de tout temps constitué un intérêt tant commercial que stratégique, suscitant la convoitise de ses voisins. Pendant plus de 2.000 ans, le pays a été régulièrement envahi et occupé par les conquérants, d’Alexandre le Grand à la Russie, sans pour autant perdre ses valeurs culturelles et identitaires. Sécularisé durant l’ère soviétique, l’Azerbaïdjan reste très attaché au principe de laïcité. Une singularité pour un pays à majorité musulmane, qui tente de résister aux pressions de groupes religieux de plus en plus présents. Un constat frappant pour tout Occidental : on trouve en effet plus de femmes voilées à Bruxelles, Paris ou encore Berlin qu’à Bakou, la capitale. Dans les bars de cette dernière, la bière et les vins locaux coulent à flot tandis que les températures estivales encouragent bon nombre d’Azéries à se vêtir très légèrement. Seules les quelques mosquées de la capitale, remarquablement entretenues, rappellent que le pays est majoritairement musulman.
Sheki, l’antique
Sheki est l’une des plus anciennes villes d’Azerbaïdjan. Située à 325 km de Bakou, cette ancienne étape de la route de la soie se distingue par son glorieux passé ainsi que par un artisanat ancestral.
Robin CUVILLIER
C’est en effet ici que sont fabriqués à la main des tapis vendus aux quatre coins de la planète et que l’on trouve le somptueux palais de Sheki Khan construit au 18e siècle et aujourd’hui classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Résidence d’été du Hadji Chalabi Khan, le fondateur de la principauté de Sheki, il a fallu dix années pour bâtir l’édifice : deux pour le gros œuvre et huit pour sa luxueuse décoration ! Sa façade est décorée de motifs géométriques multicolores et percée de deux entrées. L’une était réservée au dignitaire local, l’autre à ses invités. Chacune est surmontée d’un balcon, dont les plafonds creusés de niches sont entièrement tapissés de miroirs. À l’intérieur, on ne peut qu’être admiratif face aux vitraux colorés et aux mille et unes fresques qui recouvrent les murs.
Pour un plongeon dans l’artisanat local, rendez vous au musée des arts appliqués de la ville où de nombreux objets réalisés à la main sont exposés et proposés aux visiteurs de passage. On peut aussi poursuivre la visite en se rendant à la mosquée du Khan, construite au 18e siècle à l’aide de galets et de briques.
Une terre de feu
Robin CUVILLIER
En persan, Azer signifie “feu sacré”. Azerbaïdjan peut donc se traduire par “le territoire du feu sacré”. Ce n’est pas un hasard si le zoroastrisme, cette religion qui honore le feu, a vu le jour dans ce pays avant d’être anéanti par l’islam. La raison est simple : ce territoire d’un peu plus de 85.000 m2 est doté d’innombrables gisements de pétrole et de gaz à tel point que dans certaines zones du pays, on peut tomber sur des sites où des flammes jaillissent du sol, quelle que soit la saison. C’est notamment le cas à Yanar Dag, une colline de la péninsule d’Abşeron, où un feu perpétuel peut être admiré tout au long de l’année. Une expérience étonnante, encore plus impressionnante à la tombée du jour !
Robin CUVILLIER
Autre phénomène naturel à ne pas manquer sur place : les volcans de boue. Dans le pays, on dénombre des dizaines de plaines à l’aspect lunaire qui rejettent en continu un mélange de boue, d’huile minérale et de gaz. Parmi celles-ci, le site de Gobustan, situé à une heure en voiture de la capitale. Dans ce paysage post-apocalyptique, quelques cônes gargouillent et crachent une boue épaisse et grisâtre. Composée de quelque 90 minéraux différents, ainsi que de substances organiques et de sels minéraux, celle-ci aurait des propriétés remarquables pour la peau, à tel point qu’un centre de bien-être y ouvrira bientôt ses portes. De quoi profiter pleinement de cet étrange cadeau de la nature.
Bakou la culturelle
Robin CUVILLIER
Derrière ses airs de Monaco du Caucase, avec ses grosses cylindrées rutilantes et ses vitrines qui n’ont rien à envier à l’avenue des Champs-Élysées, Bakou met un point d’honneur à célébrer et à faire connaître la riche culture du pays. C’est que comme bon nombre d’anciennes républiques socialistes, après avoir acquis son indépendance vis-à-vis de l’URSS, l’Azerbaïdjan renie aujourd’hui ce sombre passé. Une prise de distance qui s’est notamment manifestée via l’architecture, un vecteur permettant au pays de se rapprocher de l’Europe au travers d’une image moderne. Des Flame Towers inaugurées en 2012 au Baku Crystal Hall qui a accueilli l’Eurovision la même année, les capitaux générés par les découvertes récentes de gisements de pétrole et de gaz s’expriment au travers de monuments et de constructions qui en mettent plein la vue.
Robin CUVILLIER
Parmi ces édifices remarquables, il y a le centre Heydar Aliyev, l’un des ouvrages les plus emblématiques réalisé par l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid. Centre culturel, musée, bibliothèque et auditorium, on y trouve tout ce qui touche à la culture locale. Des instruments de musique ancestraux y côtoient des œuvres d’art, des tenues traditionnelles ou encore une partie des limousines de feu le président Heydar Aliyev, dont une rare et impressionnante ZIL 41047. Y passer quelques heures et y déguster un verre de vin de grenade en fin de visite est le meilleur moyen de s’immerger dans la culture locale.
Robin CUVILLIER
Autre haut lieu culturel à ne pas manquer à Bakou : le musée national du tapis. Fondé en 1967, celui-ci est unique en son genre. Jadis installé au sein de la mosquée Djuma, il a été déplacé en 2008 au sein d’un bâtiment aux lignes originales qui évoquent un tapis géant partiellement roulé sur lui-même. Le musée propose plus d’un million de pièces, dont une majorité de tapis du Caucase. On y découvre aussi les méthodes de fabrication ainsi que d’autres éléments de cet artisanat intimement lié à la culture azérie, où la pratique du tissage remonte à l’Antiquité.
Bakou la cool
Robin CUVILLIER
Édifiée sur un site habité depuis la nuit des temps, la vieille ville fortifiée de Bakou incarne une continuité culturelle exceptionnelle avec des traces de présence zoroastrienne, sassanide, arabe, perse, shirvani, ottomane ou encore russe. La ville intra-muros a conservé une grande partie de ses remparts du 12e siècle tout comme une série d’édifices admirables comme la Tour de la Vierge, dont les fondations d’origine remontent aux 7e siècle avant notre ère, et le Palais des Chirvanchahs, chef-d’œuvre de l’architecture azerbaïdjanaise édifié au 15e siècle et considéré comme “l’Acropole de Bakou”. Ce site très bien conservé réunit la mosquée du palais avec son minaret, sa rotonde, un sanctuaire, des bains ainsi qu’un musée qui retrace fidèlement l’histoire du lieu.
Robin CUVILLIER
Érigée sur une colline, la vieille ville de Bakou invite à se perdre dans ses ruelles étroites et à profiter d’une vue imprenable sur les quartiers alentours, plus modernes, ainsi que sur la mer toute proche. Et si le jour on y flâne volontiers au gré du charme des lieux, le soir c’est une toute autre atmosphère qui y règne avec une kyrielle de petits restaurants et de bars animés.
Gastronomie locale
Robin CUVILLIER
L’Azerbaïdjan peut se targuer d’une très longue histoire de production viticole. Des fouilles archéologiques ont en effet mis au jour des jarres contenant un vin datant du deuxième millénaire avant notre ère. Une tradition qui s’est poursuivie presque sans interruption dans le pays, malgré les premières interdictions islamiques au Moyen-Âge ou encore des campagnes d’arrachage des vignes lancées durant la période soviétique. Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan produit toujours du vin, caractérisé par un goût fruité et parfois légèrement sucré.
Robin CUVILLIER
Dans les assiettes, la viande tient une place importante et notamment celle de mouton qui est appréciée pour son goût prononcé. On prépare celle-ci au barbecue, le kebab étant le plat de base d’un repas local. Le plus souvent, le mouton grillé est accompagné de nombreux légumes et d’herbes aromatiques que l’on extrait au fil du repas depuis un bouquet placé au centre de la table. L’un des plats les plus populaires n’est autre que le “shah pilaf”, une préparation à base de riz, d’agneau, d’abricots secs, de noix et de raisins, cuite dans une pâte croustillante que l’on découpe à table. Une expérience particulièrement conviviale.
Dépaysement garanti
Préservé du tourisme de masse, fort d’une histoire et d’un patrimoine exceptionnels et terre de gastronomie, l’Azerbaïdjan (et, singulièrement, sa capitale) a tout pour plaire. Que vous optiez pour un week-end à Bakou ou pour une visite de plusieurs jours dans les terres, on ne peut que succomber aux charmes de ce pays aux mille et une cultures. Un melting-pot exotique qui comblera les Occidentaux avides de nouvelles découvertes et d’authenticité, d’autant que le pays se rallie facilement en avion en passant par Istanbul. Notez néanmoins que vous devrez solliciter un visa valable pour toute la durée du séjour auprès de l’ambassade d’Azerbaïdjan.
Depuis début juillet, le Panthéon, site le plus visité d’Italie, a commencé à facturer l’entrée. Pour la modique somme de 5 euros, les touristes peuvent désormais s’immerger dans l’histoire de ce temple religieux, symbole de la Rome antique.
Exceptions à la règle
Les mineurs, les accompagnateurs de groupes scolaires et les habitants de la Ville éternelle peuvent toujours profiter de la gratuité. Les Européens de moins de 25 ans bénéficient d’une réduction.
Un partage des recettes
Les recettes des entrées seront partagées entre le ministère de la Culture (70%) et le diocèse de Rome (30%). Ces fonds seront principalement utilisés pour l’entretien et la restauration du monument.
Un monument incontournable
Le Panthéon, érigé au 1er siècle avant J.-C., a survécu à plusieurs incendies et a été entièrement reconstruit sous Hadrien au début du 2e siècle. Il abrite les dépouilles de plusieurs rois d’Italie et du peintre Raphaël. Avec neuf millions de visiteurs par an, le Panthéon est le monument le plus fréquenté d’Italie.
Les autorités balinaises ont annoncé l’introduction d’une taxe touristique de 10 dollars US par vacancier étranger à partir de 2024. Cette mesure vise à générer des fonds pour la préservation de l’environnement et le développement de l’infrastructure de l’île très fréquentée.
Modalités de la taxe
Selon le gouverneur de Bali, I Wayan Koster, chaque visiteur étranger sera soumis à cette taxe, payable une seule fois pendant leur séjour. Le montant, équivalent à 150 000 roupies indonésiennes, devra être réglé électroniquement et s’appliquera aux touristes venant de l’étranger et des autres régions d’Indonésie. Les résidents indonésiens seront exemptés.
Harry Kessell
Des préoccupations minimisées
Cette taxe pourrait-elle dissuader les touristes ? Le gouverneur ne le pense pas : selon lui, la taxe sera utilisée pour améliorer la qualité de l’environnement, de la culture et de l’infrastructure, rendant ainsi les voyages à Bali plus confortables et sûrs.
Cette initiative intervient à un moment où le secteur touristique de Bali se redresse après les fermetures de frontières provoquées par la pandémie de Covid-19. Les voyages ont repris avec la suppression de la quarantaine pour les voyageurs vaccinés et le rétablissement des visas à l’arrivée en mars 2022.
Vers une responsabilité accrue des touristes
L’introduction de cette taxe fait partie d’un effort plus large pour responsabiliser les touristes et respecter les traditions locales. Ces derniers mois, plusieurs incidents impliquant des comportements irrespectueux ont entraîné l’expulsion de touristes et l’émission d’un guide pour les visiteurs par les autorités locales.
Les villes touristiques comme Amsterdam et Bruges commencent à se plaindre du bruit incessant des valises à roulettes sur leurs trottoirs. Avec leurs nombreux canaux et donc moins de rues, le bruit des roulettes devient un problème majeur.
Un avenir sans roulettes ?
Il est difficile d’imaginer une telle mesure dans des villes plus grandes comme Paris ou Londres. Cependant, il est important pour les touristes de savoir que ces restrictions existent et pourraient se généraliser à l’avenir.
Le ciel européen semble devenir un espace où le temps s’étire. En effet, les vols sur le continent ont enregistré une moyenne alarmante de 14,5 minutes de retard au cours du premier trimestre de l’année. Selon Eurocontrol, le gestionnaire de l’espace aérien européen, cette performance est la plus faible pour un premier trimestre en demi-décennie.
Rappelons-nous que lors du premier trimestre 2022, le retard moyen était d’à peine 9,5 minutes, bien que le nombre de vols ait chuté de 21% en raison de l’impact du COVID-19 sur les voyages internationaux. Hélas, le ciel européen semble tombé dans une spirale négative : le retard moyen actuel dépasse également celui de 2019, avant l’apparition de la pandémie, où il s’élevait à 13,3 minutes.
Alors, qu’est-ce qui est à l’origine de ces retards importuns?
Les raisons sont multiples et variées. Six minutes de ce retard moyen sont attribuées à des causes indirectes, par exemple lorsque l’avion ou son équipage sont retardés par un vol précédent. Quatre autres minutes sont directement imputables à la compagnie aérienne, selon Eurocontrol.
Mais il y a plus. Des actions syndicales menées par les contrôleurs aériens français et des problèmes opérationnels dus à un manque de personnel ont perturbé plusieurs aéroports européens. En outre, il est intéressant de noter que le retard moyen pendant les mois d’été, dépasse généralement celui du premier trimestre. Cela laisse présager un été orageux pour le trafic aérien européen…