Selon une étude récente, la fonte des glaces de l’Antarctique occidental devrait s’intensifier dans les prochaines décennies, menaçant d’élever le niveau des mers. Cette menace persiste même si le monde parvient à limiter le réchauffement climatique conformément aux engagements pris.
Un avertissement sérieux
Les chercheurs du British Antarctic Survey ont sonné l’alarme, indiquant que nous avions “perdu le contrôle” sur la fonte des plateformes glaciaires. Ces structures massives jouent un rôle crucial en stabilisant et en retenant les glaciers. La calotte glaciaire de l’Antarctique occidental, qui contient suffisamment d’eau pour élever le niveau des océans de plusieurs mètres, pourrait atteindre un “point de bascule” climatique.
Impact du réchauffement des océans
La modélisation informatique a révélé que la fonte des plateformes glaciaires s’accélérera en raison du réchauffement des océans. Même si les émissions de gaz à effet de serre sont réduites et que le réchauffement reste limité à 1,5°C, les résultats restent alarmants. Kaitlin Naughten, principale auteure de l’étude, a souligné que la fonte des glaces contribuera probablement à l’élévation du niveau de la mer. Elle a ajouté que de nombreuses communautés côtières pourraient être contraintes de déménager ou d’abandonner leurs terres. En effet, le niveau des mers pourrait s’élever d’un mètre !
La Vallée de la Mort détient le record officiel de la température la plus élevée jamais enregistrée sur Terre. En 1913, le mercure a grimpé à 56,7°C. Cette chaleur extrême est due à sa faible altitude et à sa géographie unique qui piège la chaleur.
2. Profondeur impressionnante
Située à 86 mètres sous le niveau de la mer, la Vallée de la Mort est le point le plus bas des Etats-Unis. Cette profondeur contribue à la pression atmosphérique élevée et aux températures torrides.
Jordi Vich Navarro
3. Faune et flore résilientes
Malgré ses conditions extrêmes, la vallée abrite une faune et une flore adaptées à cette chaleur. On y trouve des espèces uniques comme le poisson Cyprinodontidae, capable de survivre dans des eaux à haute salinité.
4. Pluviométrie quasi nulle
Avec une moyenne annuelle de seulement 50 millimètres de pluie, c’est l’un des endroits les plus secs de la planète. Cette sécheresse extrême est due à la présence de montagnes qui bloquent les nuages porteurs de pluie.
5. Un million de touristes par an
Chaque année, plus d’un million de touristes sont attirés par la beauté austère de la Vallée de la Mort. Malgré les dangers, ils viennent admirer ses paysages lunaires, ses dunes de sable et ses formations rocheuses spectaculaires.
Le voyage en solitaire n’est plus l’apanage d’une minorité. Quasiment partout en Europe, le nombre de personnes vivant seules ne cesse d’augmenter. Cette tendance oblige le secteur touristique à évoluer.
Réponse des compagnies de croisières
Face à cette évolution socio-démographique, les compagnies de croisières ont dû repenser leur modèle. Le site spécialisé Travel Weekly rapporte que de nouveaux espaces dédiés aux voyageurs solitaires ont vu le jour. Le Norwegian Cruise Line, troisième opérateur mondial de croisières, a même décidé de doubler le nombre de ses cabines solitaires. La compagnie Hurtigruten fait de même en proposant des cabines sans supplément pour les voyageurs solitaires.
Le saviez-vous : on produit du vin en Belgique depuis l’époque romaine ! Sauf que le Petit Âge glaciaire, qui a plongé l’Europe dans des températures polaires aux 13e et 14e siècles, a tué les vignes belges. Mais depuis une bonne vingtaine d’années, la culture du vin repart de plus belle, boostée par des températures de plus en plus clémentes. Au point que certains n’hésitent pas à affirmer que “la Belgique, c’est la Bourgogne d’il y a 30 ans” !
Le changement climatique, bienfaiteur pour les vignobles belges ?
Les changements climatiques peuvent effectivement avoir un impact significatif sur l’industrie viticole en Belgique, de même que dans d’autres régions au climat plus frais. En raison de l’augmentation des températures et des changements dans les conditions météorologiques, avec des périodes sèches plus longues, certaines régions de Belgique ont vu s’améliorer leur capacité à cultiver des raisins pour la production de vin au cours des dernières années.
Les avantages potentiels des changements climatiques pour la viticulture belge comprennent notamment des saisons de croissance plus longues et des étés plus chauds, ce qui peut favoriser la maturation des raisins. Cela a déjà conduit à une expansion progressive de la production de vin dans certaines parties du pays, en particulier en Wallonie.
Un enthousiasme qu’il convient néanmoins de tempérer. En effet, il faut noter que les changements climatiques ne sont pas sans risques pour la viticulture. Des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que des tempêtes de grêle, des gelées printanières et des précipitations excessives, peuvent causer des dégâts importants aux vignobles. Les producteurs devront donc s’adapter à ces nouvelles conditions climatiques et prendre des mesures pour atténuer tout risque pour la vigne.
En résumé, la culture du vin en Belgique connaîtra certainement une belle croissance dans les années à venir mais elle devra également faire face à de nombreux défis liés aux phénomènes météorologiques extrêmes. Les récoltes risquent donc d’être fort aléatoires d’une année à l’autre…
Avec un aller-retour en avion à environ 300 € (voire trois fois moins si vous volez avec une compagnie low-cost) et des températures qui peuvent grimper jusqu’à 20° en décembre et janvier, l’île de Lanzarote fait figure de paradis, le tout à 4 heures de vol de Bruxelles. Ce confetti de l’archipel des Canaries est réputé pour ses paysages volcaniques fascinants, et son parc national de Timanfaya. Les plages de sable doré, telles que Playa Blanca et Puerto del Carmen, attirent les amoureux du soleil et de la mer. Les visiteurs peuvent également explorer des grottes volcaniques et déguster une cuisine délicieuse dans des villages pittoresques.
En s’y prenant bien à l’avance, il est possible de trouver des billets d’avion pour la Thaïlande à un prix qui oscille autour de 800 €. Un certain budget, certes, sauf qu’une fois sur place, le coût de la vie est nettement moins lourd qu’en Europe. Comptez en effet une trentaine d’euros pour les trois repas de la journée ! Pour ce qui est du temps, la Thaïlande est une destination populaire en hiver car elle offre un climat chaud et ensoleillé. En effet, de novembre à février, le temps y est généralement sec et agréable. Les plages de la côte andamane et du golfe de Thaïlande, telles que Phuket, Krabi, Koh Samui et Koh Phi Phi, offrent des conditions idéales pour la baignade et la détente.
Cette destination facilement accessible grâce à de nombreux vols charters est une destination hivernale idéale pour les voyageurs en quête de soleil et de températures clémentes. De décembre à février, le pays bénéficie d’un temps chaud et ensoleillé, avec des températures moyennes autour de 25 à 30° ! Les plages magnifiques de Punta Cana, La Romana, Puerto Plata et Saint-Domingue attirent les amoureux de farniente et de sports nautiques. La République dominicaine propose également de nombreuses activités culturelles, de la danse merengue à la visite de sites historiques tels que la zone coloniale de Saint-Domingue.
Djerba
Aleksandr Sali
En décembre et janvier, Djerba, que l’on rallie facilement depuis la Belgique, bénéficie d’un bon ensoleillement avec environ 7 heures par jour et un nombre de jours de pluie estimé à seulement 3. Vous devriez donc être au sec ! Les températures moyennes sont comprises entre 8° et 18° mais sachez que selon les années elles peuvent monter jusqu’à 28° ! L’île est célèbre pour ses plages de sable fin, telles que Sidi Mahres Beach et Seguia Beach qui offrent des endroits idéaux pour se détendre et se baigner. De nombreux complexes hôteliers proposent aussi de magnifiques spas où vous pourrez vous détendre et vous faire chouchouter. Enfin, vous devrez aussi goûter à la délicieuse cuisine tunisienne dans les restaurants locaux, en savourant des plats typiques comme le couscous, les tajines et les pâtisseries locales.
Autre île de l’archipel des Canaries, Tenerife est une destination de choix en hiver en raison de son climat très agréable. L’île bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel tout au long de l’année, ce qui en fait une destination idéale pour échapper à l’hiver et profiter de la chaleur. On peut y explorer de superbes paysages montagneux en faisant de la randonnée. Le parc national du Teide est l’un des sites incontournables, offrant des vues spectaculaires sur le volcan Teide. En outre, les températures hivernales douces permettent de pratiquer des sports nautiques comme la plongée, la voile et même le surf !
Depuis ce 20 octobre, l’exposition Small is Beautifuldébarque à Bruxelles, au n° 5 de la Grand-Place, après avoir conquis le cœur de centaines de milliers de visiteurs à New York, Londres et Paris.
De quoi expérimenter l’art à une autre échelle grâce à une collection d’œuvres et de photographies d’art miniature à même de réveiller l’âme d’enfant qui sommeille en chacun de nous. Les visiteurs pourront admirer des maquettes très réalistes, des figurines installées dans des décors miniatures mais aussi du micro-art, visible uniquement à l’aide d’une loupe voire d’un microscope, le tout étant présenté sous un angle inattendu, le plus souvent sous la forme de petites scènes du quotidien. En surfant sur les grands thèmes de société actuels, cette exposition immersive invite petits et grands à la réflexion mais aussi à s’interroger sur nos différents choix de vie.
À travers une centaine d’œuvres et un peu moins de 100 photos, 18 artistes internationaux passés maîtres dans l’art du tout-petit, à l’image de Slinkachu, Vincent Bal, Minimiam ou encore Samsofy, sont mis en relief dans cette exposition hors norme. De l’art minutieux sur papier à la micro-sculpture sur mine de crayon, en passant par les détournements d’objets du quotidien, Small is Beautiful vous permet de découvrir cette nouvelle forme d’art insolite.
Infos pratiques
À partir du 20 octobre, Grand-Place 5, 1000 Bruxelles
Comptez environ 1h30 de visite. Tarif : à partir de 12,80 €.
La possibilité de réclamer un dédommagement à un établissement hôtelier en cas d’infestation de punaises de lit dépend de plusieurs facteurs, dont les conditions générales appliquées par l’établissement ainsi les preuves que vous pourrez fournir et, enfin, les lois locales en vigueur. Voici quelques points à prendre en compte dans votre démarche de plainte.
Parlez-en à la direction !
La première étape consiste à contacter la direction de l’hôtel pour signaler le problème. Certains hôtels ont des procédures établies pour traiter de telles situations et peuvent vous proposer un changement de chambre ou un remboursement partiel voire total de votre séjour. D’autres peuvent en revanche faire preuve de mauvaise foi. La réactivité et la manière dont l’hôtel gère la situation varient donc d’un établissement à l’autre.
Prouvez la présence de punaises !
Pour étayer votre réclamation, il est essentiel de documenter l’infestation de punaises de lit. Prenez donc des photos des piqûres, des punaises de lit et de tout signe d’infestation dans votre chambre. Cela renforcera votre position si vous décidez de demander un dédommagement.
Se renseigner
Il est en outre important de lire les termes et conditions générales de votre réservation afin de prendre connaissance des politiques d’annulation et de remboursement de l’hôtel. De plus, les lois locales et les réglementations en matière d’hébergement peuvent varier d’un pays à l’autre. Il peut donc être utile de consulter une agence de protection des consommateurs pour obtenir des conseils sur la manière de procéder.
Remboursement des frais
Pour ce qui est des éventuels frais médicaux : si vous avez subi des piqûres de punaises de lit et que vous avez dû consulter un médecin ou acheter une pommade antiseptique par exemple, vous pourriez également envisager de demander le remboursement de ces dépenses.
Et si l’hôtel refuse ?
Si l’hôtel refuse de coopérer et que vous estimez que votre réclamation est justifiée, vous pouvez rédiger une lettre de réclamation formelle demandant un dédommagement. Cette lettre doit être précise, expliquer la situation et indiquer ce que vous attendez de l’établissement hôtelier.
Gardez à l’esprit que la manière dont l’hôtel répondra à votre réclamation dépendra de sa politique interne, de la gravité de l’infestation, de la qualité de vos preuves et des lois locales en vigueur. Si vous rencontrez des difficultés à résoudre le problème directement avec l’établissement, vous pouvez envisager de consulter un avocat ou une agence de protection des consommateurs pour obtenir des conseils juridiques et des informations sur les recours disponibles.
La collection du Musée Magritte a donc repris ses quartiers aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB), au sein d’une aile spécialement dédiée à l’artiste belge. Et, surprise, pour célébrer cette réouverture, une pomme monumentale, symbole récurrent dans l’œuvre de Magritte, a été posée sur le toit du bâtiment fraîchement rénové !
Ces travaux de rénovation, d’un montant de 450.000 €, ont été presque entièrement financés par les MRBAB, avec trois objectifs en ligne de mire. “Nous avons d’abord voulu rafraîchir le musée pour conserver au mieux notre précieuse collection Magritte. Ensuite, nous tenions à nous engager vers une sobriété énergétique en rénovant l’ensemble des éclairages, désormais 100 % LED. Enfin, cette rénovation avait pour but d’optimiser l’accueil des visiteurs”, a expliqué la nouvelle directrice générale des Musées royaux, Sara Lammens.
29 nouvelles œuvres
À l’occasion de cette réouverture, le public pourra également découvrir 29 œuvres inédites qui s’ajoutent à la collection du musée. Cette dernière pourra aussi être admirée dans un nouveau décor, qui garde “l’atmosphère intimiste et onirique propre au Musée Magritte”, tout en revêtant “des parquets rénovés, des murs fraîchement repeints, un système d’accrochage moins invasif et plus durable ou encore un parc multimédia renouvelé”, a précisé Sara Lammens. L’accueil du public a également été repensé pour une plus grande fluidité. Les visiteurs entreront toujours par le Musée Magritte (au n° 2 de la place Royale) mais en sortiront dorénavant par le musée Old Masters (au n° 3 de la rue de la Régence).
Depuis son ouverture en 2009, le Musée Magritte a accueilli plus de quatre millions de curieux et amateurs d’art, dont plus de 60 % viennent de l’étranger. Ouvert au public six jours sur sept, il rassemble la plus grande collection au monde d’œuvres du célèbre surréaliste belge, abritant plus de 230 œuvres d’arts et documents (tableaux, dessins, sculptures, photos, films, etc.).
La Suède et la Suisse ont été trop souvent confondues et les exemples pleuvent : l’hymne suédois joué au lieu de l’hymne suisse lors d’un match de Ligue des Champions de hockey sur glace, ou encore le drapeau suisse hissé à la Bourse de New York lors de l’entrée en bourse de Spotify. Même le célèbre footballeur Zlatan Ibrahimovic a été considéré comme le meilleur footballer suisse !
Un appel à la distinction
Lassée de cette confusion, la Suède propose de nouvelles mesures pour aider les gens à différencier les deux pays. L’idée est de répartir les concepts et caractéristiques propres à chacune des deux nations. Ainsi, chacun saura précisément ce que chaque pays a le droit de promouvoir.
Le luxe d’une nature unique
La Suède ne se définit pas par de vastes réserves d’or ou des sons exotiques comme le yodeling. Elle offre un luxe différent: celui de l’or des forêts, des sauts d’île en île dans ses archipels, et du silence absolu. Un projet d’accord a été présenté à la Suisse, et la Suède attend une réponse.
Un mot de Visit Sweden
« Nous attendons toujours une réponse officielle de la Suisse, mais nous espérons que nos amis sont disposés à négocier avec nous sur cette question importante. En revanche, s’ils veulent s’approprier la mode contemporaine, la réponse est non. Ils ont droit à la haute couture du cuir, et nous pensons que cette répartition est juste », déclare Susanne Andersson, CEO de Visit Sweden.
Il y a exactement 50 ans, c’était la reine Elizabeth II qui dévoilait au monde cette salle de concert. Depuis, cet espace accueille en moyenne 11 millions de visiteurs chaque année, marquant l’identité culturelle de Sydney.
Genèse tumultueuse
Derrière sa façade innovante, l’Opéra de Sydney cache une histoire complexe. Son concepteur, le Danois Jorn Utzon, malgré son talent avéré et reconnu – après tout, il avait triomphé sur 232 concurrents en 1956 – n’a jamais foulé le sol de l’opéra achevé. Suite à des mésententes sur la vision, le budget et le financement du projet en 1966, Utzon a préféré se retirer. D’autres architectes ont pris le relais, transformant considérablement ses plans initiaux pour l’intérieur du bâtiment.
Christopher Burns
Une reconnaissance internationale
Peu de temps avant le décès d’Utzon à Copenhague en 2008, l’Opéra de Sydney était consacré “chef-d’oeuvre de l’architecture du XXe siècle” par l’Unesco. L’édifice, dont la construction a duré 14 ans, a vu son budget initial de 7 millions de dollars australiens exploser pour atteindre 102 millions de dollars australiens à son achèvement. Sa construction emblématique a été largement financée par des loteries d’État.
Caractéristiques
Les “voiles” distinctives de l’Opéra, recouvertes de plus d’un million de tuiles suédoises, renferment deux salles de spectacle et un restaurant, le tout sur une énorme plateforme en béton. L’Unesco décrit cet ouvrage comme une “grande sculpture urbaine” ayant eu une influence majeure sur l’architecture contemporaine.
Un poulet volage
L’histoire de l’Opéra est également émaillée d’anecdotes savoureuses, comme ce jour où, dans les années 1980, un poulet, figurant dans une représentation, s’est échappé pour atterrir sur un violoncelliste, nécessitant l’installation d’un filet de protection au-dessus de la fosse d’orchestre.