Le Cap de Bonne-Espérance, situé à la pointe sud de l’Afrique, était un point névralgique pour la navigation entre l’Europe et les pays producteurs d’épices de l’Inde. La fondation d’une station de ravitaillement par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC), sous la direction de Jan van Riebeeck, visait à soutenir le long et périlleux voyage autour du Cap.
Shashank Kumar
Une installation stratégique
La décision d’établir une colonie permanente était stratégique. La VOC avait besoin d’un point de ravitaillement fiable pour ses navires naviguant entre les Pays-Bas et les marchés d’épices d’Asie. L’établissement fournissait à l’équipage de l’eau fraîche, de la nourriture et un port sûr.
Les défis d’un nouveau départ
Les premières années ne furent pas sans défis. La population indigène Khoikhoi voyait les nouveaux venus avec méfiance, conduisant à des conflits. De plus, les conditions pour l’agriculture étaient difficiles, avec un climat imprévisible et un paysage rude. Malgré ces obstacles, Van Riebeeck et son équipe réussirent à fonder une colonie prospère.
Tobias Reich
Une influence durable
L’établissement au Cap de Bonne-Espérance eut des conséquences profondes. Il devint un arrêt crucial pour les navires sur la route vers l’Est, stimulant le commerce et l’expansion du colonialisme européen en Afrique. L’interaction entre les colons européens et la population indigène transformerait à jamais le paysage culturel de l’Afrique du Sud.
Héritage et souvenir
Aujourd’hui, Le Cap, la ville qui a émergé de cet établissement précoce, est reconnu comme l’une des villes les plus belles du monde, riche en culture et en histoire. Le moment de l’arrivée de Jan van Riebeeck reste une partie fondamentale de l’histoire sud-africaine, rappelant les histoires complexes de découverte, de colonisation et la formation ultime d’une nation.
Lors de sa première visite hors de Rome en sept mois, le pape François a mis en garde contre les effets néfastes du surtourisme sur l’environnement. Lors de sa messe dominicale devant 10 000 fidèles à la place Saint-Marc, il a souligné les nombreux défis qui pèsent sur la ville, notamment le changement climatique, la fragilité du patrimoine culturel et l’impact des flux touristiques excessifs. “Venise ne fait qu’un avec les eaux sur lesquelles elle se trouve, et sans le soin et la protection de ce cadre naturel, elle pourrait même cesser d’exister“, a-t-il averti.
Une ville sous pression
La déclaration du pontife intervient alors que Venise, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, vient d’instaurer une taxe de cinq euros pour les touristes visitant la ville à la journée, espérant ainsi limiter la surpopulation de ses étroites ruelles et ponts. Seuls 29 jours en 2024 seront concernés par cette taxe.
Le député américain Guy Reschenthaler, un républicain de Pennsylvanie, a présenté la semaine dernière un projet de loi visant à rebaptiser l’aéroport international Dulles de Washington D.C. Le jeune élu souhaite purement et simplement changer le nom du célèbre aéroport, initialement baptisé en l’honneur de l’ancien Secrétaire d’État John Foster Dulles. Reschenthaler souhaiterait que le lieu adopte la dénomination de Donald J. Trump International Airport, en l’honneur du 45e président des États-Unis.
“Alors que des millions de voyageurs américains et étrangers traversent l’aéroport, il n’y a pas de meilleur symbole de liberté, de prospérité et de force que d’entendre Bienvenue à l’aéroport international Trump lorsqu’ils atterriront sur le sol américain”, a déclaré l’homme politique à Fox News.
Outre M. Reschenthaler, six autres élus républicains pro-Trump soutiennent le projet de loi : il s’agit des députés Michael Waltz (Floride), Andy Ogles (Tennessee), Charles “Chuck” Fleischmann (Tennessee), Paul Gosar (Arizona), Barry Moore (Alabama) et Troy Nehls (Texas). Au total, le projet de loi comporte deux pages.
Scoop: A group of House Republicans are pushing to have Washington Dulles, DC’s main international airport, renamed — after Donald Trump
The bill’s being led by House GOP chief deputy whip Guy Reschenthaler & is co-sponsored by 6 other lawmakers pic.twitter.com/PdhlpJ9Oo9
Pour que la proposition se concrétise, il faudrait que le texte soit adopté à la fois par la Chambre des représentants, qui dispose d’une faible majorité républicaine, et par le Sénat, actuellement contrôlé par les démocrates. Il est donc peu probable que le nom de l’aéroport de Washington D.C. change de sitôt. Ce n’est donc pas demain que Donald Trump rejoindra le club très fermé des aéroports portant le nom d’un président américain, à savoir l’aéroport international John. F. Kennedy de New York, l’aéroport national Ronald-Reagan au sud de Washington, le Harry Truman Regional Airport de Kansas City ou encore l’Abraham Lincoln Capital Airport de Springfield dans l’Illinois.
Les tarifs de stationnement seront en effet en hausse dans les principaux aéroports. Selon les données recueillies par Vliegveldinfo.nl, la plateforme spécialisée a noté des changements significatifs dans les coûts pour 2024.
82 euros la semaine, en moyenne…
Cette année, laisser son véhicule dans l’un des seize aéroports les plus fréquentés par les Belges et les Néerlandais est devenu plus onéreux. En moyenne, se garer une semaine coûte désormais 82 euros, un record, marquant une augmentation de 7,1 euros par rapport à l’année précédente. Pour un court séjour de 3 jours, le coût moyen est de 54,1 euros, soit 3,7 euros de plus que l’année dernière.
Détails par pays et par aéroport
En Belgique, Brussels Airport est devenu très légèrement plus cher : une semaine de stationnement revient à 96,5 euros, soit deux euros de plus que l’an dernier. Les tarifs restent stables à Deurne et Liège, bien que leurs coûts soient parmi les plus élevés. À Charleroi, les prix ont considérablement baissé, avec une semaine de stationnement coûtant 58 euros, 15,5 euros de moins que l’année précédente. Cependant, le shuttle reliant le parking au terminal reste payant, à hauteur de 8 euros par personne.
Les Pays-Bas en tête des hausses
Les augmentations les plus marquées se situent aux Pays-Bas. À Schiphol, stationner une semaine coûte désormais 121 euros, soit une hausse de 37,5 euros. Eindhoven affiche une augmentation plus modeste de 4,6 euros, portant le coût à 101,4 euros pour la même durée.
Nos bons conseils !
Pour bénéficier des meilleurs tarifs, il est recommandé de réserver en ligne bien à l’avance. Les tarifs les moins chers sont souvent disponibles pour ceux qui planifient tôt, permettant ainsi de minimiser l’impact de ces augmentations sur le budget de voyage.
Les propriétaires parisiens, qui rêvaient de louer leurs biens à des tarifs astronomiques, doivent faire face à une réalité de marché moins lucrative qu’espérée. Le Figaro Immobilier rapporte une baisse impressionnante de 18% des prix de location en seulement trois mois. Entre le 26 juillet et le 11 août, période des Jeux, le coût moyen d’une nuitée à Paris est estimé à environ 802 euros. Bien que ce montant puisse encore paraître élevé, il est loin des sommets que beaucoup anticipaient.
Pourquoi une telle chute ?
La demande pour des locations temporaires ne serait pas aussi élevée que prévu, tandis que l’offre s’avère plus abondante. En effet, et à titre d’exemple, près de 2% des logements dans le 10ème arrondissement seraient disponibles à la location ! Cette tendance est-elle uniforme à travers la capitale ? Pas exactement. Si les prix en banlieue connaissent également une baisse, celle-ci est moins marquée. Par ailleurs, le 8ème arrondissement, qui accueille trois sites olympiques et paralympiques, montre une certaine stabilité dans ses loyers.
D’innombrables théories et études se sont attachées à cerner et à définir tant bien que mal le bonheur. Souvent, celui-ci est présenté comme un état émotionnel positif marqué par un sentiment de plaisir et de contentement, parfois aussi comme le fait de se déclarer satisfait de sa propre vie. Il y a ces définitions théoriques d’une part, qui valent ce qu’elles valent, et puis il y a les Finlandais d’autre part.
Révélez le Finlandais qui sommeille en vous !
La Finlande n’y va pas par quatre chemins : dans le pays, on sait ce que c’est le bonheur et chaque Finlandais est à même de l’expliquer à son prochain. Les touristes tentés par la destination, ou ceux qui recherchent tout simplement le bonheur, sont invités à apprendre les méthodes qui donnent accès au “bonheur à la finlandaise ”, par l’intermédiaire d’une masterclass. Celle-ci a été tout spécialement créée pour aider tout un chacun à progresser dans ce sens grâce aux idées et connaissances que partagent des coachs sur les cinq grands thèmes qu’ils ont retenu pour cette leçon hors norme : “Nature et mode de vie”, “Santé et équilibre”, “Design et vie au quotidien”, “Alimentation” et “Bien-être”.
Si cette masterclass peut bien entendu être suivie sur place, au travers d’une multitude d’activités originales, celles et ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir se rendre en Finlande peuvent aussi se rabattre sur la version en ligne, accessible gratuitement, et qui consiste en cinq vidéos thématiques. Des petites séquences animées par un Finlandais du cru qui permettent de se mettre au mode de vie serein à la finlandaise. Le tout est même rehaussé de quelques exercices pratiques !
Ce cours unique en son genre (une première dans l’histoire du tourisme international !) va vous permettre de constituer un ensemble de connaissances concrètes qui vous aideront à mener une vie plus équilibrée et connectée à la nature avec, à la fin de cette formation, un certificat bien réel qui vous sera délivré pour attester que vous êtes désormais pleinement en capacité de prendre votre bonheur en main !
D’après les chiffres du SPF Finances relayés par De Zondag, 6.264 Belges ont choisi d’investir dans un petit coin de paradis hors de leurs frontières, soit nettement moins que les 9.024 de 2022.
Cap sur la France et l’Espagne
La France et l’Espagne se démarquent comme les destinations phares, capturant l’imaginaire de six investisseurs belges sur dix. L’aventure ne s’arrête pas là : 86 autres pays ont également su séduire les Belges : parmi elles, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, et d’autres destinations comme la Pologne, la Grèce, l’Allemagne, la Roumanie et le Royaume-Uni complètent le top 10.
Le Musée du Circuit de Spa-Francorchamps, situé dans les caves voûtées de l’Abbaye de Stavelot, enrichit sa collection avec une exposition unique. Pour marquer cet anniversaire symbolique, 50 casques de Jacky Ickx, légende du sport automobile belge, sont désormais exposés. Ces casques représentent des moments clés de sa carrière, incluant des victoires comme celle des 24 heures de Spa-Francorchamps en 1966.
Des événements tout au long de l’année
En plus de cette exposition spéciale, une série d’événements thématiques est prévue. Cela inclut des hommages à d’autres légendes comme Ayrton Senna, et des présentations par des personnalités influentes du monde automobile. Les visiteurs peuvent aussi attendre une exposition de 12 voitures exceptionnelles pour le centenaire des 24 heures de Spa-Francorchamps.
Un lieu chargé d’histoire
Fondé en 1984, le musée trace l’histoire de ce circuit emblématique et met en lumière les avancées technologiques et les prouesses des pilotes qui ont marqué le monde de la course. Avec des véhicules provenant de collections privées, l’exposition offre une vue unique sur l’évolution du sport automobile.
“Chaque casque raconte une partie de l’histoire de la course, illustrant les défis et les triomphes de l’un des plus grands pilotes de tous les temps,” explique Jean-Claude Mathoul, directeur du musée. “C’est une reconnaissance de la place de Jacky Ickx dans l’histoire du sport et de notre région.”
Vino-Trip, c’est le nom du parcours à vélo de 71 km qui sillonne le Brabant wallon et qui permet aux cyclistes amateurs comme chevronnés de découvrir les richesses viticoles de la province. Idéal pour un week-end à deux roues, cette route des vins cyclable permet de partir à la rencontre des vignerons passionnés et de vivre une expérience unique en son genre, au cœur de la vigne. Le long de ce parcours dédié, on se laisse surprendre par la beauté des paysages tandis qu’après l’effort, on savoure une pause bien méritée dans des hébergements d’exception. Ou comment vivre la Dolce Vita brabançonne…
Domaine du Chapitre
Deux jours entre effort et réconfort
Le Vino-Trip s’organise un week-end par mois de mai à août, à des dates définies. Votre séjour en Brabant wallon débute par une nuit dans l’un des deux hébergements sélectionnés par la Maison du Tourisme du Brabant wallon. Que vous logiez au Gîte du Châtelet ou au Domaine des Trois Tilleuls, vous tomberez sous le charme de ces hébergements d’exception nichés dans une nature préservée.
La soirée du vendredi est libre. Pour une ambiance chic, rendez-vous à l’Art des Sens au Golf de Rigenée. Le lieu vous offre une superbe vue sur le green tout proche tandis que le chef vous mitonnera un dîner digne des meilleures tables gastronomiques. Si vous préférez une adresse plus authentique, on vous suggère le Châlet de la Forêt, à deux pas de l’Abbaye de Villers-la-Ville.
Après une douce nuit suivie d’un petit-déjeuner, il est temps de prendre la route ! Le parcours débute par le Domaine de Glabais que l’on rallie en empruntant le réseau points-nœuds. Niché au sein d’un environnement exceptionnel qui n’a rien à envier à la Toscane, ce sont des bulles que vous trouverez sur place. On y rencontre un couple de passionnés à l’hospitalité chaleureuse : Anne et Christian. Après la visite, un lunch vous attend au beau milieu des vignes, suivi d’une expérience unique, baptisée Vina Sensa, qui éveillera vos sens avant de chevaucher à nouveau la selle de votre bicyclette.
Coeur Vigneron
Après Glabais, Villers-la-Ville ! Niché au cœur du cadre exceptionnel de la célèbre abbaye, Villers-la-Vigne est un vignoble unique en son genre. Réhabilité au cours des années nonante, il est constitué d’une plaine et de quatre terrasses exposées plein sud, entouré par des murs de pierres plusieurs fois centenaires. Le vignoble comporte 20 ares plantés. Une production exclusive puisque non distribuée et uniquement réservée aux visiteurs !
Flânez ensuite dans la majestueuse abbaye datant du 12e siècle. Admirez-y la beauté de ses 5 jardins de styles différents.
WBT – Arnaud Siquet
En soirée, profitez d’un repas selon vos envies. Après une seconde nuit réparatrice et un petit déjeuner royal, on enchaîne à nouveau les coups de pédales en direction cette fois de Baulers pour y découvrir le Domaine du Chapitre. Autrefois ferme d’élevage de culture céréalière, la culture de la vigne a remplacé petit à petit les céréales à partir de 2013. Le vignoble reste aujourd’hui 100 % familial et indépendant. Vous aurez la chance de profiter d’une visite des installations, d’une dégustation et d’un succulent lunch rehaussé de produits locaux.
Les plus courageux pourront poursuivre le parcours vers Nivelles et Braine-le-Château : une boucle de 23 km passant par les magnifiques paysages de Bornival et de l’ancien canal Bruxelles-Charleroi. Une balade bucolique à souhait qui vaut le détour !
MTBW
Clap de fin
Toutes les bonnes choses ont une fin ! Après le Domaine du Chapitre ou la balade bonus vers Braine-le-Château, il est temps de rentrer. Si vous avez envie d’emporter de savoureux souvenirs suite à vos différentes visites, aucun problème ! En effet, durant tout le week-end, Cœur Vigneron se charge de transporter et de rapatrier vos emplettes à bon port.
Envie d’en savoir plus sur le parcours Vino-Trip ? Prenez contact avec la Maison du Tourisme du Brabant wallon.
Hybrid Air Vehicles (HAV), c’est le nom de l’entreprise britannique qui plaide pour le retour des dirigeables dans l’espace aérien afin d’en faire une alternative durable à l’aviation civile conventionnelle. Et c’est là tout sauf un projet fumeux puisque HAV a annoncé l’ouverture d’une usine de production à Doncaster, une ville située dans le Yorkshire du Sud. Le conseil municipal de cette dernière et l’entreprise d’aéronefs ont convenu d’implanter le site de production des futurs dirigeables à Carcroft Common, une zone désaffectée de 50 ha. HAV n’attend plus que le permis de construire pour entamer les travaux.
Sous réserve de l’approbation des plans de la future usine, HAV développera de nouvelles installations en vue de produire, d’essayer et de certifier l’Airlander 10, avec une capacité de production qui devrait tourner autour de 24 dirigeables par an. L’usine abritera des équipements de production aérospatiale de pointe, tels qu’une ligne d’assemblage pour la cellule composite de l’Airlander 10, mais également pour ses systèmes de propulsion ainsi que pour l’avionique embarquée.
L’Airlander 10, que l’entreprise décrit comme “le grand aéronef le plus efficace au monde”, est un type d’appareil volant à très faibles émissions capable de transporter 100 passagers ou 10 tonnes de charge utile. À distance égale, HAV estime que l’empreinte carbone par passager à bord de son dirigeable serait d’environ 4,5 kg, contre environ 53 kg pour un avion de ligne !
En 2021, HAV prévoyait d’exploiter plusieurs lignes dès 2025, mais la société vise désormais 2028 pour faire voler son Airlander 10. Malgré le retard emmagasiné et un vol d’essai qui s’est soldé par un accident en 2016, le carnet de commandes du dirigeable dépasse d’ores et déjà le milliard de livres sterling. Le premier dirigeable devrait entrer en service dans quatre ans, vraisemblablement avec la compagnie espagnole Air Nostrum qui croit dur comme fer en cet audacieux projet industriel.
