La mairie de Rome envisage de mettre en place un système de réservation pour accéder à la fontaine de Trevi, un des lieux les plus visités de la ville. Avec des millions de visiteurs chaque année, la fontaine est devenue le symbole des problèmes liés au surtourisme. Alessandro Onorato, adjoint chargé du tourisme, propose un accès limité en temps et en nombre de visiteurs, avec un billet coûtant un euro pour les touristes, mais gratuit pour les Romains.
Limiter les abus touristiques
L’objectif de cette mesure est de contrôler les foules et de prévenir certains comportements inappropriés, comme les touristes mangeant des glaces ou des pizzas sur les marches de la fontaine.
Bien que cette solution ne soit encore qu’à l’état de proposition, les autorités reconnaissent la nécessité de rendre le tourisme à Rome plus durable. Avec l’approche du Jubilé de 2025, qui devrait attirer environ 30 millions de personnes, la ville devra s’adapter pour éviter que son patrimoine ne soit submergé !
Les Menhirs de Carnac sont un ensemble de plus de 3000 pierres dressées, réparties sur plusieurs sites dans la région de Carnac. Ces structures mégalithiques, érigées entre 4500 et 3300 avant notre ère, sont parmi les plus anciennes de l’humanité. Leur alignement précis et leur disposition en rangées et cercles laissent perplexes les chercheurs.
La construction ? Le mystère reste entier !
La question de la construction des menhirs reste une énigme. Comment les peuples préhistoriques ont-ils pu transporter et ériger ces pierres massives sans les technologies modernes ? Les théories abondent, allant de l’utilisation de rondins de bois pour rouler les pierres à des techniques plus sophistiquées impliquant des rampes et des treuils. Les légendes locales racontent même que les menhirs ont été placés par des géants ou des forces surnaturelles.
Alex Guillaume
A quoi servaient ces menhirs ?
Les fonctions des menhirs de Carnac sont encore débattues. Certaines hypothèses suggèrent qu’ils servaient à des rituels religieux ou funéraires. D’autres théories les associent à des calendriers solaires et lunaires, permettant de suivre les cycles agricoles et astronomiques. Les alignements de Carnac pourraient également avoir été des symboles de pouvoir et de prestige pour les communautés de l’époque.
Depuis le lundi 16 septembre 2024, la SNCF impose une nouvelle réglementation sur les bagages à bord des TGV. Chaque voyageur est désormais limité à deux grands bagages (70 cm x 90 cm x 50 cm) et un bagage à main (30 cm x 40 cm x 15 cm). Dépasser cette limite peut vous coûter cher : une amende de 50 euros par bagage non conforme ou excédentaire. La sanction peut grimper à 150 euros si le bagage est jugé gênant ou dangereux.
Des mesures pour la sécurité et le confort
La SNCF justifie ces nouvelles règles en mettant en avant des questions de sécurité et de confort. “Nos clients, mais aussi nos agents, peuvent se retrouver confrontés soit à des problèmes de sécurité à bord (chute de valise), soit à des difficultés de circulation“, a expliqué la compagnie. Avec la croissance du nombre de voyageurs, en particulier lors des périodes de vacances, les trains sont souvent saturés, rendant la gestion des bagages plus compliquée.
Exceptions et limites spécifiques
Certaines exceptions existent : les poussettes, trottinettes ou instruments de musique comptent comme un grand bagage. Toutefois, les passagers devront veiller à respecter les limites, sous peine de pénalité.
Avant toute chose, nous avons réservé un endroit où loger. C’est sur le gîte rural Au Creux du Bois que notre choix s’est arrêté : à quelques minutes de la ville de Spa, cette jolie maison à ossature et bardage en bois offre tout le confort nécessaire (pour 4 pers.). Quant au coin salon avec feu de bois, au jardin privatif avec terrasse et au sauna infrarouge, ils nous ont convaincues de choisir cet hébergement. On s’est d’emblée senties bien, dans cette décoration pleine de douceur aux tons apaisants. On a profité de la cuisine hyper équipée pour nous préparer ce qui nous faisait envie. Un repas entre copines, sans chichi, mais avec papotes. Une belle adresse, au cœur des Hautes Fagnes.
Parcours Bleu
Le concept Extratrail est implanté sur la commune de Jalhay depuis quelques années déjà. Plusieurs parcours sont répertoriés (12, 13, 26 et 40 km) et, pour ce premier jour de trail, nous avons opté pour celui de 13 km (parcours bleu – 275 m de dénivelé – difficulté moyenne). C’est Place du Marché, à Sart-lez-Spa, que nous avons démarré notre périple. Effectuer la totalité de la boucle nous a pris presque 3 heures, mais nous ne sommes pas des athlètes ! Et nous avons pris le temps de tout admirer : prairies, jardins, chemins empierrés, villages, champs, bois, forêts, lac, étangs. Coup de cœur pour la petite Chapelle Notre-Dame de l’Epine : ses colombages, son clocheton, la blancheur de ses murs… : adorable ! Soyez prudents sur la fin du parcours : il vous faudra longer la route sur près de 200 mètres et la voirie n’est pas large.
?EXTRATRAIL
Château de Reinhardstein et itinéraire de la mémoire à Malmedy
Le samedi après-midi, nous l’avons consacré aux visites. À nous, le château fort de Reinhardstein ! Depuis le parking, il faut descendre au creux de la vallée : c’est là que se cache cette bâtisse du 14e. Le château n’est pas immense, mais il est charmant. C’est si joliment meublé qu’on en viendrait presque à rêver de s’y installer. Armures, tableaux, coffres, tapisseries… Il y a de tout ! Le jardin aux plantes médicinales est à voir aussi ! Nous avons encore effectué un crochet par le cœur historique de Malmédy : nous avions décidé de suivre « l’itinéraire de la mémoire », un parcours culturel de 3,5 km qui raconte les monuments et les édifices de la ville. Moi qui aime les histoires, je ne peux que vous recommander cette balade (à télécharger sur www.malmedy-tourisme.be). Ce soir-là, nous avons allumé le barbecue au gîte : rien de tel pour passer une soirée d’été.
WBT – Pierre Pauquay
Parcours rouge
Après une belle nuit de sommeil, et un petit déjeuner pas trop copieux, nous avons préparé notre matériel pour le second trail du weekend. Cette fois-ci, on allait tenter celui de 26 km. Le dénivelé ? 535 m. La difficulté annoncée ? 3 sur 4. Applaudissez l’audace ! C’est au départ de la Place du Marché, à Sart-lez-Spa, que nous avons entamé notre rando. Très vite, le sentier nous a menées vers des prairies, puis vers des bois et des chemins de pierres. J’ai particulièrement aimé suivre les méandres de la Hoëgne. Plus loin, nous avons traversé un gué : impossible de ne pas se mouiller les pieds. Ça grimpe fort ; ça descend bien : les montagnes russes, c’est ici !
WBT – Sandrine Delcourt
Nous avons fait une vraie pause et sorti le pique-nique au lieu-dit des 7 frères : c’est le nom du chêne à 7 troncs qui se trouve là. La suite de la randonnée a encore été corsée : on accède au sommet du Rocher de Bilisse avant d’entamer une descente (raide et technique !) qui nous mène au pied du rocher. Nous qui aimons parler, on s’est contentées de se concentrer. C’est pittoresque, mais chaotique. La Cascade des Nutons est vraiment jolie : on s’est arrêtées longuement. On a longé un ruisseau jusqu’à une crête d’où on a pu observer d’anciennes bornes en pierre qui séparaient jadis la Belgique de la Prusse ! Des ponts, des passerelles, des caillebotis se sont alors succédés : attention à la glissade. Deux cascades (celle de Léopold II et de la Reine) sont encore à admirer avant de rejoindre Sart-lez-Spa. La vérité ? Nous avons mis presque 6h. Mais on est super fières de l’avoir fait ! Imaginer le faire en courant n’est même pas envisageable pour nous. Mais pour vous, peut-être que oui ?
Originaire du Royaume-Uni, Brendon a acheté l’île en 1962 pour la modique somme de 10.000 livres sterling ! À l’époque, l’île était laissée à l’abandon, mais déterminé comme jamais, Grimshaw a passé plus de 40 ans de sa vie à en faire un lieu exceptionnel !
Pendant des décennies, Grimshaw a vécu sur l’île, la développant lentement mais sûrement. Il aurait ainsi planté 16.000 arbres, créé des sentiers (certaines rumeurs parlent de 5 kilomètres) et introduit de nombreuses espèces d’oiseaux et de tortues, transformant cette pile (baptisée l’Île Moyenne) en une véritable réserve naturelle. Son but était de la protéger face aux promoteurs immobiliers et autres touristes trop envahissants. Aujourd’hui, plus de 12 ans après la mort de Brendon Grimshaw, cette île est un parc national et reste l’un des rares endroits au monde à avoir été préservé de la modernisation.
Ce ne sont pas moins de 1000 villes qui sont passées au peigne fin par l’étude, sur les 4 continents. Le constat global ? Les villes les plus agréables sont généralement en Amérique du Nord, en Europe occidentale ou en Océanie. Oxford Economics précise tout de même que certaines villes en Afrique subsaharienne surclassent certaines villes d’Europe occidentale.
Le classement global
Ces villes sont analysées selon 5 critères : la gouvernance, l’environnement, la qualité de vie, le capital humain et l’économie. Au total, sur ces 5 critères, New York décroche la première place, devant Londres, San Jose, Tokyo et Paris.
Et la Belgique ?
Elle n’est pas oubliée et une ville belge décroche la neuvième place dans le classement « qualité de vie », qui considère des critères tels que les aspects socioéconomiques, le bonheur général des résidents, la rétention des talents, l’attractivité… Et cette ville, c’est Gand !
Pourquoi Gand se démarque-t-elle ?
A Gand, les habitants vivent longtemps, profitent de revenus assez proches et profitent de nombreux équipements de loisirs et de culture. Selon le rapport, les petites villes européennes, épargnées par les grosses structures des métropoles, comptent parmi les plus agréables à vivre. Au sein de cette catégorie, c’est d’ailleurs Grenoble qui décroche la première place, devant Canberra, Bern, Bergen, Bâle, Luxembourg, Reykjavik, Zurich, Gand et Nantes.
Proche et extraordinairement riche en matière de paysages et de patrimoine, la France continue d’attirer les Belges. La Provence et la Vendée figurent parmi les destinations les plus prisées pour des expériences uniques comme la récolte des truffes ou assister au départ du Vendée-Globe !
Fabien
2. Cap sur les étoiles
Loin des lumières des villes, l’observation des étoiles devient une activité phare. Du planétarium de Koksijde aux ciels purs du Sud-Tyrol, les Belges se passionnent pour les cieux nocturnes.
Robson Hatsukami Morgan
3. À la découverte d’une nature préservée
Le Nord a de plus en plus la cote ! Et pas uniquement l’été pour échapper à la chaleur : nombreux sont les Belges a vouloir assister à un spectacle naturel comme les aurores boréales ou l’éclipse solaire de 2026. Des destinations comme la Norvège, la Suède ou l’Islande ont de plus en plus la cote !
Lightscape
4. Voyage culinaire
Les Belges, amateurs de bonne cuisine, préfèrent les expériences authentiques. La cuisine raffinée en Italie, les vins de Bourgogne ou un street food en Turquie, sont des tendances en hausse.
Lukas Krasa
5. Destinations hors des sentiers battus
Éviter les foules devient la priorité. Des destinations comme l’Ethiopie ou l’Ouzbékistan offrent une immersion totale loin des circuits touristiques classiques.
AXP Photography
6. Nouvelles tendances sportives hivernales
Partir pour une semaine de ski, et uniquement de ski ? Cette tendance cède sa place à des combinaisons comme « Ski & City » ou « ski et randonnées ». La raréfaction de la neige pousse les voyageurs à réinventer leurs traditions !
Alessio Soggetti
7. Un chouette hôtel !
Bonne nouvelle pour les voyageurs : les prixdes vols et des hôtels se stabilisent après des hausses post-pandémie. C’est le moment de planifier ! Et nombre de Belges préfèrent d’ailleurs de courts séjours dans de luxueux établissements, plutôt que de longues pauses dans des établissements de classe inférieure…
Cet été, la ville d’Anvers a accueilli environ 2,7 millions de visiteurs d’un jour, un chiffre en augmentation de près de 4% par rapport à l’année précédente. Le nombre de nuitées a également grimpé à 493.000, soit une hausse de plus de 6%.
pixabay
Des Espagnols plus présents
Si les Belges restent majoritaires parmi les touristes d’un jour, on note une hausse significative des Espagnols, en grande partie grâce à une offre de vols élargie durant l’été. Les événements locaux, comme la parade de l’Antwerp Pride, ont également joué un rôle clé. Le 10 août, jour de la parade, a d’ailleurs été le plus fréquenté de l’été.
pixabay
Les Néerlandais en tête des nuitées
Côté nuitées, ce sont les Néerlandais qui dominent le classement, suivis de près par les Allemands, les Britanniques, les Américains et les Espagnols. Le taux d’occupation moyen des hôtels a d’ailleurs atteint 68,4%. La ville attend beaucoup de la suite de l’année, notamment grâce aux événements autour de l’“année Ensor”, célébrée à Anvers mais aussi à Ostende et Bruxelles.
L’idée de creuser un canal à travers l’isthme de Suez remontait à l’Antiquité, mais c’est au XIXe siècle que ce rêve devint réalité grâce à l’ingénieur français Ferdinand de Lesseps. En 1859, les travaux commencèrent sous sa direction, mobilisant des milliers d’ouvriers. Le projet était d’une envergure sans précédent : creuser un canal de 193 kilomètres de long, permettant aux navires de contourner l’Afrique et de relier plus directement les marchés européens et asiatiques.
Le défi technique était immense. Le canal devait être assez large et profond pour accueillir les plus grands navires de l’époque, tout en traversant des zones désertiques dépourvues de sources d’eau douce. Les travaux, ralentis par des conditions difficiles et des maladies, prirent 10 ans.
Un impact mondial
L’ouverture du Canal de Suez raccourcit de plus de 7 000 kilomètres la route entre l’Europe et l’Asie, évitant aux navires le long détour par le cap de Bonne-Espérance. Cette nouvelle route maritime permit de réduire drastiquement les coûts de transport et les délais de livraison, donnant un coup d’accélérateur au commerce mondial. Les biens, les personnes et les idées circulaient désormais plus rapidement entre les continents, renforçant les échanges économiques et culturels.
Le Canal de Suez eut également des répercussions géopolitiques majeures. Il devint une artère vitale pour les puissances coloniales, notamment pour l’Empire britannique, qui y voyait un lien essentiel avec ses colonies en Inde et en Asie. Cette importance stratégique fit du canal un point de convoitise et un enjeu de nombreuses tensions internationales au fil des décennies.
L’héritage du Canal de Suez
Aujourd’hui, plus de 150 ans après son ouverture, le Canal de Suez reste l’une des voies maritimes les plus importantes au monde, traversée par des milliers de navires chaque année. Il a été élargi et modernisé à plusieurs reprises pour s’adapter à l’augmentation du trafic et à l’évolution des technologies maritimes.
On résume souvent le quartier rouge à ses prostituées éclairées par des néons… Mais en réalité, ce quartier a énormément d’attraits ! La plupart des immeubles du quartier sont de magnifiques bâtiments historiques.
Ferenc Horvath
On trouve également dans le quartier rouge la Oude Kerk, une très vieille église bâtie en 1306, ainsi que le musée Ons’ Lieve Heer op Solder (« Notre Seigneur dans le grenier »), qui est une ancienne église catholique clandestine cachée dans un grenier.
Visiter le Rijksmuseum
Stale Grut
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais le Rijksmuseum est le musée d’art le plus important des Pays-Bas. Il compte plus de 200 salles d’expositions accueillant bien entendu des peintres flamands tels que Rembrandt ou Vermeer, mais aussi d’autres œuvres importantes, notamment des objets d’art asiatiques.
Wil Van Wingerden
Ne manquez pas la bibliothèque Cuypers, qui est la plus ancienne bibliothèque du pays que vous pourrez admirer depuis un balcon.
Faire une croisière sur les canaux
Kelly Sikkema
Ce n’est pas une légende, Amsterdam est vraiment remplie de canaux. La ville se trouve littéralement sous le niveau de la mer, et elle a donc été bâtie en conséquence… Les balades en bateaux comme celles présentées par l’équipe de Bonjour Amsterdam se passent toujours très tranquillement. Pendant que vous admirerez les bâtiments et les ponts, le guide prendra le temps de vous raconter de nombreuses anecdotes dans une ambiance conviviale et détendue.
Découvrir la maison d’Anne Frank
L’histoire est terrible et il peut être difficile de se motiver à aller visiter la maison d’Anne Frank lors d’un court voyage à Amsterdam… Mais c’est un endroit à voir absolument pour comprendre toute l’horreur et la tragédie qu’a dû affronter la communauté juive durant ces années sombres. Entrer dans la chambre cachée derrière la bibliothèque est une expérience glaçante.
Kelly Sikkema
Visiter le musée Van Gogh
Comme nous le disions, Amsterdam est une ville de culture… Avec le Rijksmuseum, le musée consacré à Vincent Van Gogh est l’autre incontournable à ne surtout pas manquer. Avec plus de 200 tableaux (parmi lesquels la chambre et les tournesols), 500 dessins et des centaines de lettres, l’endroit est d’une richesse infinie.