Désormais, il est interdit d’organiser des tournées des barsguidées entre 22h et 6h du matin dans les rues de Prague. La municipalité souhaite protéger la tranquillité des riverains face aux excès liés à ces virées nocturnes, souvent prisées par des groupes d’enterrements de vie de garçon, notamment britanniques.
Vers un tourisme de qualité à Prague
Prague souhaite attirer des visiteurs “plus cultivés, plus riches“, explique Jiri Pospisil, un autre élu de la ville. Ces tournées festives nocturnes, qui n’étaient pas toujours du goût des habitants ni des autres touristes, étaient devenues problématiques : les riverains souffraient en effet du bruit et des débordements, notamment dans le centre historique classé par l’Unesco.
Vaclav Starek, directeur de l’association tchèque des hôtels et restaurants, approuve la décision et affirme que cela ne devrait pas affecter les ventes. “Personne n’interdira d’aller dans un pub, mais ces tournées organisées tous les soirs ne sont pas nécessaires“, a-t-il déclaré.
Prague et sa culture de la bière
Malgré cette interdiction, la bière reste indissociable de la culture tèche. Avec une consommation moyenne de 128 litres de bière par personne en 2023, les Tchèques gardent leur titre de plus gros buveurs de bière au monde ! Et ce n’est pas un hasard si la bière est souvent moins chère que l’eau dans certains restaurants de Prague. De nombreux pubs du centre proposent encore des demis de la célèbre bière Plzen à moins de trois euros.
Avant l’inauguration, l’idée d’une grande statue avait été conçue par Édouard René de Laboulaye, un penseur français, et mise en forme par le sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi. Construite à Paris, la statue fut ensuite démontée et transportée en pièces détachées jusqu’à l’île de Bedloe, près du port de New York, où elle fut réassemblée sur un piédestal conçu par l’architecte américain Richard Morris Hunt.
Yulia Z
Une inauguration marquante
L’inauguration fut marquée par une immense parade, en présence du président Grover Cleveland qui prononça un discours symbolique. La Statue, avec sa torche levée vers le ciel, devint instantanément un phare d’espoir pour les immigrants, signalant qu’ils étaient arrivés en Amérique, terre des opportunités. Plus qu’une simple sculpture, elle incarnait la promesse de liberté et d’égalité, valeurs sur lesquelles étaient fondés les États-Unis.
Un emplacement stratégique
Le choix de l’île de Bedloe était hautement symbolique. Située à l’entrée du port, elle était le premier point visible pour les bateaux entrant dans New York, évoquant l’idée d’une porte d’entrée vers un monde nouveau. Le piédestal fut financé par des dons publics, témoignant de l’adhésion du peuple américain à ce projet et illustrant l’esprit de collaboration entre la France et les États-Unis.
Une prouesse d’ingénierie
La Statue de la Liberté devint rapidement un centre d’attention, attirant des millions de visiteurs venus admirer cette prouesse d’ingénierie. Elle fut construite avec une structure interne innovante, conçue par Gustave Eiffel, qui permit à la statue de supporter les vents forts de l’océan. À la fois prouesse artistique et technique, elle symbolisait le meilleur des capacités humaines.
Aujourd’hui, la Statue de la Liberté est un monument emblématique de New York, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Voici venue la saison des monstres et des sorcières, et avec elle, le frisson de cette période si particulière. Visiter quelques lieux lorsque la nuit tombe ou par une journée brumeuse vous promet une bonne dose d’adrénaline. Alors, oserez-vous vous aventurer sur ces terres maléfiques ? Voici cinq sites incontournables qui vous promettent une expérience hors du commun, à la frontière de l’émerveillement et de l’effroi.
1. La Tour d’Eben-Ezer : la sentinelle mystérieuse
Perchée sur une colline, la Tour d’Eben-Ezer est un monument fascinant, à mi-chemin entre une forteresse mystique et un livre d’alchimie grandeur nature. Les quatre impressionnantes statues de pierre (un taureau, un sphinx, un lion et un aigle) qui trônent sur les extrémités du bâtiment vous accueillent d’un regard glacial. Construite par un homme seul, la tour est chargée de symbolisme biblique et ésotérique. À la nuit tombée, sa silhouette sombre se découpe dans le ciel sombre et l’atmosphère devient lourde, au point de faire frissonner les plus téméraires, jeunes et moins jeunes. Alors, qui aura le courage de gravir ces marches ?
2. La Grotte Saint-Antoine à Crupet : sous les racines du mal
En plein cœur de Crupet (région namuroise) se cache un lieu qui m’a toujours effrayée étant petite : la grotte Saint-Antoine. Cet ensemble de galeries dédiées au fameux ermite embusque en effet un… diable ! Et ce dernier est réaliste au possible, avec ses cornes, ses ongles et ses ailes ! Certes, lui-même a peur de Saint-Antoine, mais ça, je n’ai fini par le comprendre que bien plus tard… Enfant, face à Belzébuth, j’étais tétanisée ! Et histoire de rajouter une couche à l’ambiance maléfique, la descente dans la grotte s’apparente à une visite au plus profond des entrailles de la terre… Rajoutez un courant d’air frais et vous obtenez un vrai moment d’épouvante !
3. Le Sentier de l’Etrange : entre rêve et cauchemar
Pour une balade hors du commun, rendez-vous sur le Sentier de l’Etrange. Ce chemin en plein bois près d’Ellezelles est ponctué de sculptures énigmatiques signées par un artiste local. Sorcières, lutins et autres créatures étranges sont cachés dans les fourrés, prêts à surgir à tout instant. On croirait que la forêt elle-même est vivante, comme si les arbres et les pierres chuchotaient quelques secrets anciens au travers de ces créatures ! Ce sentier n’est pas qu’une promenade, c’est une plongée immersive dans l’atmosphère d’Halloween.
4. Le Château de Reinhardstein : la citadelle des ombres
En plein cœur des Ardennes, le château de Reinhardstein se dresse fièrement sur son éperon rocheux. Majestueux et intriguant le jour, il devient comme hanté la nuit, semblant sorti tout droit d’un conte gothique. Les pierres anciennes paraissent murmurer des histoires de chevaliers et de trahisons… Il n’est pas difficile d’imaginer des fantômes errant dans ses couloirs, des bruits de pas résonnant dans l’obscurité, ou le froissement d’une cape invisible glissant dans la cour ! Le visiter, c’est faire un retour express au Moyen-Âge.
5. Les Mégalithes de Wéris : sur les traces de l’inconnu
Pour finir, direction Wéris, un des plus beaux villages de Wallonie, qui cache un secret préhistorique. Les mégalithes qui parsèment la région sont des pierres dressées, témoins d’un passé lointain et énigmatique. Certains y voient l’œuvre de nains, de fées, voire du diable… Imaginez une promenade sous une brume épaisse, où chaque pierre prend des airs de sentinelle silencieuse, où chaque bruissement du vent semble être un murmure venu du passé. Émotions fortes garanties, surtout si vous avez l’impression d’être observé… L’êtes-vous ?
Des événements immanquables pour parfaire votre Halloween
Pour prolonger votre immersion dans le monde mystérieux d’Halloween, ne manquez pas les deux spectacles éblouissants qui se tiennent jusqu’au 3 novembre.
D’abord, le spectacle itinérant de Luc Petit, “Le Secret des Dragons“, à l’institut Saint-Luc de Tournai. Cette création magique, à mi-chemin entre le conte et la performance artistique, vous emporte dans un monde fantastique ! On vous promet des acrobaties, des jeux de lumière et des effets spéciaux spectaculaires !
Les Nocaturnales
Ensuite, le spectacle “Héléween” au château d’Hélécine vous plongera dans l’horreur, avec une visite terrifiante du château… Lugubres, les jardins et le château vous ensorcellent dans un décor sinistre, avec couloirs hantés et énigmes à la clé… Prenez garde : le dôme du château est devenu un pénitencier pour fantômes et il serait malheureux de les laisser s’échapper !
Entre frissons garantis et moments de féerie, cette saison vous promet des souvenirs inoubliables !
L’agence flamande du tourisme, Toerisme Vlaanderen, a dévoilé un projet ambitieux : Smaakhaven, un centre d’expérience autour de la gastronomie qui verra le jour en 2029 dans l’ancien bâtiment du Loodswezen, sur les quais du port d’Anvers. Ce lieu emblématique, autrefois destiné aux pilotes de navires, deviendra une référence pour tout ce qui touche à l’alimentation et à la gastronomie flamande.
Le bâtiment, protégé et construit au 19e siècle, est inoccupé depuis plusieurs années. Les autorités cherchaient une nouvelle affectation qui valoriserait le patrimoine tout en le faisant vivre. Et voilà qui est fait avec Smaakhaven !
Une expérience culinaire immersive
Le futur centre comprendra une cuisine de démonstration, un parcours expérimental, un espace événementiel, un magasin et un bar lounge. Selon Peter De Wilde, CEO de Toerisme Vlaanderen, le projet repose sur trois piliers : innovation, tradition et savoir-faire. Ce sera un lieu où se rencontreront chefs, agriculteurs, et amateurs de bonne cuisine pour échanger autour de leurs passions.
Koen Kennis, échevin du tourisme à Anvers, souligne l’importance de donner une nouvelle vie à ce bâtiment historique. Avant d’accueillir les pilotes de navires, l’endroit servait de bourse pour la commercialisation du froment, de l’orge et d’autres ingrédients dès le 16e siècle.
Certaines de ces sphères de pierre pèsent plusieurs tonnes. Ces boules intrigantes, dont la plus grande mesure plus de 2,15 mètres de diamètre, sont composées de calcaire ou de grès.
Une énigme non résolue
Découvertes dans les années 1930 lors de travaux de déforestation par une entreprise bananière, ces sphères ont rapidement attiré l’attention des archéologues. Mais malgré des décennies de recherches, l’origine et la fonction de ces boules restent un mystère. Les théories abondent : certains pensent qu’elles servaient de symboles de pouvoir, tandis que d’autres suggèrent qu’elles étaient alignées avec des constellations ou utilisées comme outils de navigation. Cependant, aucune de ces hypothèses n’a été prouvée. Hélas, de nombreuses pierres ont été dynamitées, certains archéologues en herbe pensant à l’époque que ces pierres enfermaient de l’or… Aujourd’hui, ces sphères mégalithiques font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.
La brasserie Rodenbach à Roulers, fondée en 1821, a inauguré un parcours de visite entièrement repensé. L’objectif ? Faire revivre l’histoire de cette brasserie de renom tout en offrant au public la possibilité de composer leur propre bière. En effet, la Rodenbach est connue pour être un assemblage complexe d’une bière jeune et d’une autre vieillie deux ans en foudre, ce qui lui confère son caractère unique et sa légère acidité.
La première étape de cette transformation a vu l’inauguration de la Foederhuis au printemps dernier. Cet espace horeca, situé au cœur des barriques de bois de chêne, permet de déguster la gamme Rodenbach. Ces barriques, pouvant contenir de 12 000 à 65 000 litres, constituent d’ailleurs le visage même de la brasserie !
Le parcours de visite permet aux visiteurs de déambuler dans les caves de stockage où sont entreposées près de 300 barriques. Avant cela, une vue imprenable sur la salle de brassage moderne, inaugurée en 2002, est offerte aux curieux. Chaque année, 50.000 hectolitres de Rodenbach sont produits, majoritairement destinés à la Belgique. L’expérience s’achève en permettant aux visiteurs de composer leur propre bière à partir de trois breuvages différents.
Heinrich Schliemann n’était ni archéologue de formation, ni un scientifique reconnu. Mais en 1870, poussé par une obsession pour les récits d’Homère, il entreprend de prouver que l’Iliade n’est pas qu’une œuvre littéraire, mais qu’elle repose sur des faits historiques. Convaincu que la cité de Troie existait réellement, Schliemann choisit de creuser dans les collines de Hisarlik, en Turquie. Cette passion, qui frôlait parfois l’obsession, le poussa à braver les doutes et les critiques de ses contemporains.
Un pari qui paye
Contre toute attente, ses fouilles dévoilent les restes d’une ancienne cité. Des murs massifs, des poteries et des artefacts vieux de plusieurs millénaires commencent à émerger sous ses pioches. Schliemann est convaincu d’avoir trouvé la Troie d’Homère, celle où les Grecs auraient combattu pour l’amour de la belle Hélène. Bien que les archéologues modernes nuancent ses conclusions, il est indéniable que sa découverte a bouleversé l’archéologie et transformé notre compréhension du monde antique.
Héritage et controverses
Cependant, Schliemann n’était pas sans défauts. Sa méthode de fouille, rudimentaire, a endommagé des couches importantes du site, détruisant ainsi des informations précieuses. De plus, il s’est approprié des trésors, comme le “Trésor de Priam”, qu’il fit transporter en Europe sans l’accord des autorités ottomanes.
En été, ce lac se transforme en un paysage surréaliste de taches multicolores, une conséquence de l’évaporation de l’eau et de la concentration des minéraux présents. Les cercles colorés vont du bleu au vert en passant par le jaune, en fonction de la concentration des minéraux tels que le magnésium, le calcium et le sulfate de sodium.
La magie de la science
Le phénomène du Spotted Lake est principalement dû à la forte concentration de minéraux dissous dans l’eau. En été, une grande partie de l’eau s’évapore, laissant derrière elle de petites mares individuelles qui, en fonction de la composition minérale, adoptent différentes nuances de couleurs. Ces taches, disposées comme des motifs géométriques, donnent l’impression d’une mosaïque créée par un artiste géant.
Le Spotted Lake n’est pas seulement un site naturel fascinant, il est aussi un lieu profondément sacré pour les Premières Nations de la région. Connu sous le nom de “Kliluk” pour les peuples autochtones, il est vénéré depuis des siècles pour ses eaux riches en minéraux, auxquelles on attribuait des propriétés curatives. Aujourd’hui, l’accès au lac est limité par respect pour cette signification culturelle, mais des points de vue permettent d’admirer ce chef-d’œuvre de la nature sans nuire à sa préservation.
Un spectacle saisonnier
Le meilleur moment pour voir le Spotted Lake dans toute sa splendeur est l’été, lorsque les niveaux d’eau sont bas et que les taches deviennent plus visibles. Les visiteurs peuvent observer ce phénomène unique depuis la route, tout en respectant les consignes mises en place pour préserver ce site fragile.
En automne, le thermomètre est pris d’un effet yo-yo, avec souvent une tendance à pointer vers le bas. Ça m’a donné envie d’aller me rougir les joues au grand air, emmitouflée dans ma doudoune, pour une balade en forêt. J’ai choisi la vallée du Roannay, à l’orée de la fagne spadoise. Je vous emmène…
A l’assaut du ruisseau secret
Départ de grand matin le samedi, pour arriver sur place avant 10 heures. La randonnée que j’ai choisie porte un nom un peu mystérieux : « Francorchamps : le ruisseau secret ». Vous pouvez la retrouver sur le site visitwallonia.be, avec même une carte GPX à télécharger, ou sur l’appli Cirkwi.
Le point de départ est situé rue Emile Goedert 6, à Stavelot. C’est parti pour 14 kilomètres d’itinéraire balisé, classé « difficulté moyenne ». La randonnée longe la fagne spadoise, dans une forêt alternant conifères et feuillus. On a vu de magnifiques épicéas de près de 50 mètres de haut ! Et ce n’est pas une estimation au doigt mouillé : les arbres sont marqués de leur date et de leur hauteur. Comme la vallée est humide, pensez à porter de bonnes chaussures imperméables. On a aussi croisé de nombreux ruisseaux, dont le Roannay. La balade nous a pris 4h30, pause pique-nique comprise.
Roannay – Francorchamps
Un hôtel de charme
Après la marche, direction Spa, où nous avons posé nos valises à l’hôtel le Roannay, situé à 800 mètres du circuit de Francorchamps, dans un bâtiment moderne. Mon homme n’a pas lâché du regard la rutilante Porsche 911 parquée devant la porte de l’hôtel. Ici, la passion mécanique est partout. Logique pour une région qui accueille chaque année le Grand Prix de Belgique de Formule 1…
Notre hôtel a été rénové récemment, dans un style moderne chic, avec une décoration épurée et de beaux matériaux. J’ai particulièrement aimé la salle de bains, avec son surprenant lavabo rond en inox et ses produits d’accueil Clarins.
Espace Wellness et simulateur de conduite
Après l’effort, le réconfort : j’ai profité de l’espace Wellness de l’hôtel, lui aussi très moderne et design. Il comprend un sauna, un hammam, un jacuzzi et des matelas de massage à hydrojets. J’ai goûté à tout, avant de finir la session posée sur un transat pour une complète relaxation. Pendant ce temps, mon homme, lui, était totalement concentré, volant en mains, près de la réception… Les propriétaires ont en effet installé au rez-de-chaussée de l’hôtel un simulateur de pilotage (payant), avec siège sport, volant, pédales et grand écran sur lequel est reproduit le tracé du circuit de Francorchamps en qualité HD. Mon amoureux a pu tester ses notions de pilotage sans risque de froisser de carrosserie…
Roannay – Francorchamps
Menu brasserie ou étoile Michelin
Pour l’apéro, direction le bar. D’ambiance lounge, il est installé sous la vieille charpente en bois de l’ancienne grange. L’espace fait aussi brasserie. On a choisi le Menu du Marché, qui change régulièrement en fonction de l’inspiration du chef et des produits de saison ! Le jour de notre passage, c’était tartelette de tomates et stracciatella de burrata en entrée ; tartare de bœuf, caviar de hareng, salade de légumes et frites en plat ; et gaspacho de fruits rouges avec glace lait d’amande en dessert. Pour les fins gourmets, il y a aussi dans l’hôtel un restaurant gastronomique, gratifié d’une étoile au Michelin. Les chefs David Martin et Mathieu Vande Velde y officient sous vos yeux, dans une cuisine ouverte sur la salle. On s’est promis de revenir tester…
WBT – David Samyn
Le Musée du Circuit de Francorchamps
Après un samedi bien rempli, on a baissé le rythme le dimanche. Mais mon amoureux tenait néanmoins absolument à visiter l’abbaye de Stavelot, située à 8 kilomètres de l’hôtel. J’ai vite compris pourquoi : plus de moine dans cette abbaye, mais les caves voûtées accueillent le musée du Circuit de Spa-Francorchamps, avec une collection de voitures et de motos de course. J’ai aussi appris qu’à une époque, la Belgique comptait un grand nombre de constructeurs de motos, comme FN, Gillet ou Saroléa. C’est donc sur une note de nostalgie et de culture mécanique que nous avons conclu notre week-end spadois, mené bon train entre forêt et bolides.
Bastogne est une destination fascinante aussi bien pour les amateurs d’histoire que pour les férus de traditions locales. Et si la petite ville ardennaise est surtout connue pour le rôle qu’elle a joué lors de la Bataille des Ardennes, ses musées mettent aussi à l’honneur la richesse de la culture ardennaise sous toutes ses formes.
Unique en son genre, ce musée vous propose un voyage au cœur de la culture ardennaise à travers trois espaces d’exposition qui offrent des regards diversifiés et complémentaires sur la vie des Ardennais d’hier et d’aujourd’hui. Vous y découvrirez les coutumes, les jeux traditionnels pratiqués dans la région, ainsi que l’éducation et les traditions locales. Adapté aux familles, le Musée de la Grande Ardenne offre une expérience intergénérationnelle et conviviale.
Ce musée vivant propose une visite en trois temps. Les visiteurs peuvent tout d’abord explorer un parc animalier regroupant 25 espèces d’animaux lainiers. Ensuite, ils découvriront les différentes étapes du travail de la laine, à la fois dans sa version contemporaine et telle qu’elle se pratiquait au début du XXe siècle. Enfin, les visiteurs voyageront à travers le temps et seront guidés dans une maison d’époque reconstituée. Les plus jeunes seront ravis de parcourir le parc tout en côtoyant ses animaux au doux pelage !
Espace dédié à l’art contemporain et à la promotion des arts plastiques et visuels, l’Orangerie organise cinq expositions par an. De quoi découvrir divers artistes venus de tous les horizons, qu’ils soient actifs dans la peinture, la sculpture, la photo, la vidéo ou encore la performance scénique. Un lieu où l’art est mis à l’honneur sous toutes ses formes !
Rue Porte Haute 30 (Parc Elisabeth), 6600 Bastogne
La ville du souvenir
Témoin de la culture et des traditions locales, Bastogne est aussi une destination incontournable pour les passionnés d’histoire, notamment de la Seconde Guerre mondiale et de la célèbre Bataille des Ardennes. Quatre institutions majeures vous permettent de revivre cet épisode marquant du XXe siècle, à commencer par le Bastogne War Museum, qui fait office de centre de mémoire retraçant la chronologie de la Seconde Guerre mondiale à travers le regard de quatre personnages. Plusieurs espaces interactifs et immersifs, dont Génération 45, vous renvoient près de 80 ans en arrière afin de mieux prendre l’ampleur de cette époque trouble.
Anne Segers
Les Bastogne War Rooms pour abritent les caves où les soldats américains se sont réfugiés lors de la Bataille des Ardennes. Avec une scénographie moderne et immersive, vous revivrez les moments clés du début de l’offensive. C’est notamment dans ces caves que le Général Anthony McAuliffe prononça son célèbre « Nuts ! » face à la demande de reddition des allemands.
Anne Segers
Les Bastogne Barracks, une caserne construite en 1936, abritait un camp de formation des Jeunesses hitlériennes avant de devenir un QG américain. Ce lieu, aujourd’hui reconverti en centre d’interprétation de la Seconde Guerre mondiale, est également un pôle de restauration et d’exposition de véhicules militaires.
A. Preser
Enfin, le 101st Airborne Museum plonge les visiteurs lui aussi au cœur de la Bataille des Ardennes grâce à ses nombreux objets d’époque et une scénographie très réaliste. Créé et géré par une équipe de passionnés, ce lieu permet de mieux comprendre l’horreur vécue par les soldats lors de l’offensive des Ardennes en 1944 et 1945.
Anne Segers
Pour en savoir plus sur l’offre muséale du Pays de Bastogne, n’hésitez pas à consulter le site www.paysdebastogne.be