Author: Julie Docsterd

Le Domaine national de Chambord en France et la Ville de Saint-Hubert ont récemment annoncé un partenariat prometteur à vocation culturelle et touristique. Ce partenariat, signé pour 3 ans, fixe 5 objectifs clés visant à promouvoir la connaissance mutuelle, le partage d’expertise, la communication conjointe, la promotion croisée et le renforcement des liens entre la France et la Belgique. Les deux sites, qui ont une histoire presque contemporaine, ont entamé leur construction au XVIe siècle.

1.    Mieux connaître le patrimoine:

L’un des objectifs principaux de ce partenariat est de permettre aux publics français et belge de mieux découvrir le Domaine national de Chambord et la Basilique Saint-Hubert. Ces deux sites emblématiques, dont la construction a commencé respectivement en 1526 et en 1519, possèdent une richesse historique et culturelle à partager.

2.    Partage d’expertise:

Le partenariat vise à favoriser l’échange de connaissances, de compétences et d’expériences dans la conservation et la présentation du patrimoine culturel et naturel. Les responsables des deux sites travailleront ensemble pour améliorer l’expérience des visiteurs et développer des pratiques de préservation durables.

3.      Communication conjointe

Les deux parties entreprendront une communication conjointe pour promouvoir les activités culturelles, éducatives et scientifiques des deux sites en France et en Belgique. Cette collaboration permettra de sensibiliser un plus large public et d’intensifier le tourisme dans la région.

4.    Promotion croisée:

Le partenariat mettra en place des activités de promotion croisée, telles que l’échange de contacts, les liens vers les sites Internet et les médias sociaux, afin d’accroître la visibilité des deux sites. Cette promotion conjointe aidera à attirer plus de visiteurs et à renforcer leur attrait touristique.

5.    Projets conjoints pour le renforcement des liens:

Les deux parties élaboreront des projets conjoints sur des sujets d’intérêt commun, notamment des activités culturelles et liées au tourisme. Ces initiatives visent à renforcer les liens entre les peuples français et belge, favorisant ainsi la compréhension mutuelle et l’échange culturel.

Comme tous les ans en avril, lorsque le manteau neigeux atteint son maximum, le responsable du Réseau suisse de relevés glaciologiques (Glamos), Matthias Huss, et son équipe, ont procédé à une campagne de mesures sur une quinzaine de glaciers suisses. La situation est critique pour la deuxième année consécutive, a rappelé l’expert dans les colonnes du journal alémanique Sonntags-Zeitung.

Des mesures alarmantes et des pertes de neige significatives

Si les quantités de neige recouvrant les glaciers suisses ont atteint cette année un niveau environ 30% inférieur à la moyenne des dernières 10 années, “il y a même des régions avec un déficit allant jusqu’à 50%“, a indiqué M. Huss.

Des prévisions inquiétantes pour l’été à venir

“Cela nous dit que les préconditions pour l’été à venir sont mauvaises pour le moment. Mais on ne peut pas dire si on aura de nouveau des records de fonte durant le prochain été“, a déclaré M. Huss. Tout dépendra des températures à venir.

Le rôle crucial du manteau neigeux pour les glaciers

Le manteau neigeux est doublement important pour les glaciers, car la neige leur permet à la fois de se “nourrir” et leur offre une couche protectrice en été. Pour la première fois cette année, des mesures du manteau neigeux ont été effectuées sur un glacier situé à environ 4 100 mètres d’altitude. “On avait une épaisseur de neige de 0 cm. Il n’y avait vraiment rien du tout.”, a observé a observé M. Huss. La situation est “grave pour les glaciers quand, même à 4000 m, il n’y a pas de neige vers la fin de l’hiver“.

Des années exceptionnellement chaudes

Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies, les huit dernières années ont été les plus chaudes observées et la température moyenne de la planète en 2022 était supérieure de 1,15°C à celle de l’époque préindustrielle (1850-1900).

Des records de fonte

Dans les Alpes, les glaciers ont battu des records de fonte en raison d’une combinaison de faible enneigement hivernal, de l’arrivée de poussière saharienne en mars 2022 et de vagues de chaleur entre mai et début septembre. En Suisse, la situation était particulièrement dramatique, les glaciers ayant perdu 6% de leur volume de glace entre 2021 et 2022, contre un tiers entre 2001 et 2022.

Les conséquences de la disparition des glaciers

La disparition des glaciers est un “symbole du changement climatique“, a fait valoir M. Huss, mais leur disparition aura également de multiples effets sur les populations à court terme, en termes notamment de tourisme et de dangers naturels, mais également à plus long terme, car ils alimentent les fleuves et les barrages hydroélectriques. Une partie importante de l’eau qui alimente le Rhône et le Rhin dans un été chaud et sec provient ainsi des glaciers alpins, permettant à la population de mieux affronter les sécheresses estivales.

Mais M. Huss veut garder espoir. “Si on arrive à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C ou 2°C, on peut encore sauver environ un tiers du volume des glaciers Alpins“. “Par contre si le changement climatique dépasse les quatre degrés, il y aura une perte presque totale des glaciers vers 2100“, a-t-il conclu.