Mais cette époque touche à sa fin : dès 2026, les pelleteuses entreront en action pour une reconfiguration complète de la gare, avec un objectif clair — atteindre 10 % de visiteurs arrivant par rail à l’horizon 2028.
Un chantier à 4,8 millions d’euros
Le projet, fruit d’une alliance entre Pairi Daiza, Infrabel et la SNCB, prévoit de déplacer les quais de 320 mètres, de les allonger et de construire un couloir sous voies menant directement à une nouvelle entrée au sud du parc. Budget total : 4,8 millions d’euros, dont 2,6 millions pour Infrabel, 1,8 million pour la SNCB et 400.000 euros à charge du parc. Les riverains, eux, bénéficieront d’un accès cyclo-piéton flambant neuf.
2028, l’année des grands changements
Eric Domb se réjouit : « Avec la validation du contournement du village de Gages, c’est une deuxième très bonne nouvelle. » D’ici trois ans, il espère régler tous les soucis de mobilité autour du parc. Reste à savoir si les habitants du coin, parfois grognons face à la circulation intense, partageront le même enthousiasme.
Bon, on ne va pas se mentir, mes mollets qui ont quelque peu perdu de leur vigueur vous conseillent d’y monter en téléphérique, pour le simple plaisir d’admirer la ville qui s’étire lentement sous vos pieds. En haut, la vue est à couper le souffle : la vallée s’offre à vous, verte et paisible. Entre les galeries souterraines, le centre d’interprétation Terra Nova et les sentiers bordés de fleurs, la Citadelle est une véritable leçon d’histoire à ciel ouvert.
Sur le chemin du retour, arrêtez-vous au Pavillon, cette vitrine culturelle audacieuse où les expositions temporaires s’invitent dans un écrin de modernité. Puis, laissez-vous guider par votre nez jusqu’à la Parfumerie Guy Delforge, un lieu presque secret où le temps semble suspendu. Sous les voûtes fraîches, les essences se mêlent en une symphonie olfactive d’une rare subtilité. Guy Delforge y compose ses créations comme un musicien, et l’expérience est tout simplement envoûtante !
En parlant d’expérience hors du temps, il y en a une qui mérite d’être mentionnée ! Lorsque j’ai franchi les portes du Musée Félicien Rops, je me suis sentie un peu comme Alice tombant dans le terrier du lapin : prête à plonger dans un monde à la fois troublant et fascinant ! Ce petit musée, niché au cœur de Namur, rend hommage à l’un des artistes les plus audacieux du XIXᵉ siècle. Félicien Rops, cet esprit frondeur, un brin provocateur, vous entraîne dans un univers où l’élégance côtoie la malice.
Si le cœur vous en dit, enfourchez un vélo et suivez la Véloroute de la Meuse. C’est l’une des plus belles escapades de Wallonie : un ruban de verdure et d’eau qui relie Dinant, Namur, Huy et Liège. J’aime la douceur de ce trajet, ponctué de villages charmants et de haltes gourmandes. À Wépion, ne manquez pas le Musée de la Fraise – un hommage aussi sucré que savoureux à cette perle rouge du terroir namurois.
À une dizaine de kilomètres, l’Abbaye de Floreffe se dresse, sereine, au milieu des collines. Son architecture cistercienne respire la sagesse et la paix. J’y ai flâné longuement, observant la lumière jouer sur la pierre, avant de m’enfoncer dans les grottes de Floreffe. Là, sous terre, le silence devient presque sacré : des salles immenses, des concrétions sculptées par le temps, et cette impression d’être entrée dans un autre monde. Un moment suspendu, une fois de plus !
La région de Namur a le don de cultiver la beauté simple. Mozet, Thon-Samson, Crupet… ces noms chantent déjà comme des promesses.
À Mozet, le temps semble s’être arrêté : des maisons en pierre grise, une église fière et des fermes qui respirent la force tranquille du passé. Thon-Samson, lui, joue la carte du panorama : perché au-dessus de la vallée du Samson, il offre des vues à couper le souffle.
Quant à Crupet, il est tout simplement irrésistible avec son donjon médiéval et sa grotte du diable – un brin de légende pour pimenter la balade !
David Rivir
Annevoie : l’élégance à l’état pur
Et puis, il y a Annevoie, à moins de vingt kilomètres de Namur. Les Jardins d’eau y déploient une poésie sans machines ni pompes : ici, l’eau coule au gré de la gravité et de l’ingéniosité humaine. Une promenade entre bassins, cascades et parterres fleuris qui émerveille à chaque pas ! Pour prolonger la magie, suivez le sentier des 7 Meuses : les panoramas sur la vallée sont d’une beauté à vous faire oublier le temps !
WBT – Benjamin Potie
Où poser ses valises ?
La Villa Balat
Escapade poétique au bord de la Meuse ! Cette élégante demeure Belle Époque séduit par ses chambres raffinées, sa vue sur la Citadelle de Namur et son atmosphère apaisante. On y savoure un petit-déjeuner terroir face à la rivière, avant de flâner dans le jardin fleuri ou de partir à vélo sur le RAVeL.
Hôtel Les Tanneurs
Un hôtel étoilé plein de charme, installé dans 15 maisons du XVIIᵉ siècle reliées entre elles. Ses 37 chambres uniques allient histoire et confort. Deux restaurants séduisent les gourmets : L’Espièglerie, une table gastronomique inventive, et le Grill des Tanneurs, convivial et généreux.
Eclipse & vous by Hector
Une bulle de douceur à deux pas de Namur ! Cette maison d’hôtes propose quatre chambres à thème, toutes cosy et élégantes, avec accès à la piscine intérieure chauffée, au sauna et au jacuzzi extérieur. On y savoure un petit déjeuner gourmand avant de s’évader à vélo dans la campagne namuroise.
Impossible d’évoquer la région sans parler d’Héraclès et de son premier exploit : tuer le lion de Némée, bête au pelage invulnérable. L’histoire raconte que le héros, après avoir tenté l’arc et la massue, finit par l’étrangler à mains nues. Sympa comme première mission… On peut encore visiter les ruines de Némée et sentir cette atmosphère mi-touristique, mi-surnaturelle.
Sparte, entre réalité et mythe
Ah, Sparte… La cité guerrière par excellence. Ses habitants, réputés pour leur rigueur et leurs répliques sèches comme un raki trop fort, ont inspiré autant de films que de cours d’histoire. Derrière la légende des 300 de Léonidas se cache une société bien plus complexe, avec ses ombres (bonjour l’éducation militaire brutale) et ses lumières (notamment une place étonnante accordée aux femmes pour l’époque).
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Poséidon et l’Isthme de Corinthe
Dernière escale : l’Isthme de Corinthe, où le dieu de la mer, Poséidon, aurait imposé son pouvoir. Les anciens voyaient dans ces eaux étroites un lieu presque magique, capable de séparer deux mondes. Aujourd’hui, c’est un canal impressionnant qui attire plus de drones et de selfies que de prières, mais l’aura divine persiste.
La Nouvelle-Zélande est le royaume incontesté de la tonte de laine. Avec un peu plus de 5 millions d’habitants et près de 25 millions de moutons, le rapport est de quasiment 1 humain pour 5 moutons. Notez toutefois que la population de ces bovidés est en chute libre : dans les années 80, le pays comptait environ 70 millions de ces ruminants à laine !
30.000 km² de parcs nationaux
Un pays plus petit que l’Italie, mais qui consacre plus de 30 % de son territoire à la protection de la nature, les parcs nationaux couvrant plus de 10 % de la surface du pays. Volcans, fjords, plages désertes, montagnes… Les paysages de cinéma ne manquent pas (vous vous rappelez sans doute le Seigneur des Anneaux). Ici, la nature a non seulement tous les droits, mais aussi toutes les tailles.
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15.000 tremblements de terre par an
Pas de panique, la plupart sont microscopiques et ne sont même pas ressentis par la population. Mais avec une position pile sur la ceinture de feu du Pacifique, la terre ne dort jamais longtemps. Les Néo-Zélandais, eux, y sont habitués ! Une ambiance « vibrante », au sens littéral du terme.
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0 serpent sur l’île
Zéro. Nada. Aucun. Grâce à une politique stricte de biosécurité, la Nouvelle-Zélande est l’un des rares pays où aucun serpent ne rôde. Une aubaine pour les herpétophobes. À noter que l’Australie, voisine, fait tout l’inverse !
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5.000 clubs de rugby
Vous connaissez certainement les All Blacks, mais sachez que le pays compte au total plus de 5.000 clubs de rugby, ce qui est impressionnant rapporté à la population ! Autant dire que là-bas, on apprend à plaquer avant de marcher.
Depuis toujours, la Croatie est une terre de frontières. Héritière d’un royaume médiéval indépendant, elle passe sous la couronne hongroise, puis sous la tutelle des Habsbourg (dynastie régnant sur l’Autriche et la Hongrie). Chaque région porte les marques d’un voisinage exigeant : la Dalmatie (sur la côte adriatique) parle vénitien durant quatre siècles ; l’intérieur subit les pressions de l’Empire ottoman (jusqu’au traité de Karlowitz en 1699) ; la Slavonie et le bassin du Danube (au nord-est, aujourd’hui frontaliers de la Serbie) gardent l’empreinte austro-hongroise.
De ce mélange est née une identité complexe : slave par ses origines, latine par ses côtes, centrale-européenne par ses plaines, et profondément catholique (les Croates furent l’un des premiers peuples slaves christianisés au VIIᵉ siècle).
Au XXᵉ siècle, la Croatie rejoint en 1918 le royaume des Serbes, Croates et Slovènes, devenu Yougoslavie en 1929. Après la Seconde Guerre mondiale, elle devient une république fédérée au sein de la Yougoslavie socialiste de Tito. Mais après la mort du maréchal (1980) et l’effondrement du bloc communiste, les tensions refont surface.
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Le réveil national
Le printemps 1990 apporte un vent nouveau : pour la première fois, des élections libres ont lieu. Le parti de Franjo Tuđman, l’Union démocratique croate, l’emporte largement. Portée par ce mouvement, la population réclame plus d’autonomie, voire la rupture. Mais à Belgrade, le dirigeant serbe Slobodan Milošević s’oppose farouchement à tout éclatement de la fédération et rêve d’une grande Yougoslavie centralisée, dominée par les Serbes.
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Le 19 mai 1991, le peuple croate prend la parole. Lors d’un référendum, plus de 94 % des électeurs votent pour l’indépendance, ou, à défaut, pour une Yougoslavie transformée en confédération d’États souverains (comme le souhaitaient la Croatie et la Slovénie). Le rejet brutal de cette proposition par Belgrade rend l’indépendance inévitable.
25 juin 1991 : le jour décisif
À Zagreb, dans un Parlement bouillonnant d’attente, la déclaration tombe : la Croatie est désormais un État indépendant. Dans les rues, l’émotion est palpable. À Ljubljana, la Slovénie proclame son indépendance le même jour. La Yougoslavie tremble sur ses bases.
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Mais Belgrade refuse cette rupture. Pour « protéger l’intégrité de l’État fédéral » et la minorité serbe de Croatie, l’armée yougoslave intervient. Très vite, les affrontements éclatent : le parc national des lacs de Plitvice devient le théâtre des premiers morts ; à Borovo Selo, les fusillades annoncent l’escalade. En parallèle, une « République serbe de Krajina » est proclamée, rattachée de force à la Yougoslavie.
Le prix de la liberté
De 1991 à 1995, la Croatie est en guerre. Les bombardements frappent Dubrovnik, Vukovar est assiégée et détruite après trois mois de résistance héroïque, les campagnes de Slavonie sont ravagées. Le pays vit au rythme des sirènes et des convois de réfugiés.
Peu à peu, une nouvelle armée croate se met en place. En 1995, deux grandes offensives changent le cours du conflit : l’opération Éclair, qui libère la Slavonie occidentale (région du nord), et surtout l’opération Tempête qui reconquiert la Krajina (au centre du pays). Ces victoires permettent de restaurer l’essentiel du territoire national, mais elles provoquent l’exode de près de 120.000 civils serbes vers la Serbie et la Bosnie-Herzégovine.
La dernière région occupée, la Slavonie orientale (frontalière de la Serbie), sera restituée pacifiquement à la Croatie en 1998, grâce à une mission de l’ONU.
La Croatie, dans son histoire actuelle
La communauté internationale reconnaît officiellement la Croatie dès le 15 janvier 1992. Mais c’est au prix d’une guerre meurtrière que le pays consolide son indépendance. Après la mort de Franjo Tuđman en 1999, son successeur Stjepan Mesić amorce une ère nouvelle : poursuites judiciaires contre les criminels de guerre, réformes démocratiques, ouverture vers l’Europe. En 2009, la Croatie rejoint l’OTAN. En 2013, elle intègre l’Union européenne, devenant ainsi le 28ᵉ État membre.
Aujourd’hui, l chaque 25 juin, le souvenir de cette journée de 1991 résonne : celle où, à Zagreb, un petit peuple balkanique proclama enfin son droit à la liberté.
C’est le genre de chiffre qui donne le tournis — ou plutôt des envies de valises. Les Caraïbes, c’est un vaste chapelet de plus de 700 îles, îlots, récifs et cayes disséminés entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique Nord. Certaines îles, comme la Jamaïque ou Cuba, sont des stars mondiales, d’autres, comme Saba ou Montserrat, des perles confidentielles. Ensemble, elles composent un archipel fascinant, où chaque rivage raconte une histoire différente : colonisation, indépendance, piraterie, ou simple joie de vivre sous les tropiques. Ajoutez à cela la barrière de corail la plus longue de l’hémisphère Nord — celle du Belize — et vous obtenez un véritable puzzle marin à couper le souffle.
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2. 30 territoires, une diversité à ciel ouvert
Les Caraïbes, ce sont 30 territoires officiellement reconnus, mêlant États souverains, régions d’outre-mer et dépendances. Cela explique pourquoi la région est à la fois si variée et si complexe politiquement. On passe en un vol de 45 minutes d’une ancienne colonie française à un territoire britannique, puis à une république indépendante aux influences espagnoles.
De la Guadeloupe à Curaçao, de Trinité-et-Tobago à Haïti, chaque île a sa propre personnalité — et souvent, sa propre manière de danser. Ce patchwork culturel donne aux Caraïbes un charme unique : on y entend le zouk répondre au reggae et le merengue croiser la salsa…
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3. 8 langues principales… et des centaines de variantes
Les Caraïbes sont un véritable festival linguistique. On y parle français, anglais, espagnol, néerlandais, sans oublier les créoles, les langues amérindiennes et le papiamento. Le résultat ? Une cacophonie harmonieuse où un simple “bonjour” peut se dire dix fois différemment !
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4. 80 % d’esclaves avant l’abolition britannique
Derrière les cartes postales paradisiaques, un chiffre rappelle la dureté de l’histoire : avant 1833, près de 80 % de la population des colonies britanniques caribéennes vivait sous le joug de l’esclavage. En 1848, lorsque la France abolit définitivement cette pratique, les esclaves représentaient encore 60 % de la population.
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5. 30 degrés toute l’année
Les Caraïbes vivent au rythme d’un climat tropical qui oscille entre 25 °C et 33 °C toute l’année. Les alizés venus de l’est apportent une chaleur moite, parfois interrompue par des averses tropicales aussi brèves qu’intenses. La mer, elle, garde des températures de 26 à 30 °C selon les saisons… Un spa grandeur nature !
De mai à novembre, c’est la saison humide, où les ouragans se font parfois menaçants (surtout entre août et septembre). Mais dès décembre, le soleil reprend ses droits, le ciel se fait bleu roi !
Surnommée « el río de los siete colores » (la rivière aux sept couleurs) et « el río más hermoso del mundo » (la plus belle rivière du monde), Caño Cristales doit sa palette à la plante Macarenia clavigera, qui rougit au soleil et tapisse le lit rocheux du fleuve. Résultat : des rouges, verts, jaunes, noirs, bleus et blancs qui jouent avec la lumière… et les filtres.
Où et quand ?
La rivière se niche dans le parc national La Macarena (département du Meta), au cœur d’une biodiversité XXL. Le site ouvre seulement de juin à novembre : le reste de l’année, on laisse la plante se refaire une beauté !
Comment s’y rendre
Ne vous fiez pas à la carte : la piste est quasi impraticable. Le plus simple : un vol d’environ 1 h depuis Bogotá, Cali, Medellín ou Villavicencio vers La Macarena, puis une agence locale pour l’excursion officielle. Enfin, le site est strictement réglementé !
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Règles du jeu
Le site est une zone protégée avec un quota d’environ 318 visiteurs/jour. Pas de crème solaire, pas de répulsif, pas de plastique et desdrones uniquement sur autorisation. En outre, les enfants de moins de 7 ans ne sont pas autorisés ! Pour votre facilité, sachez que les formalités sont généralement prises en charge par le guide.
À faire (et à ne pas faire)
Marcher & admirer : cascades, vasques naturelles et paysages de la Serranía de la Macarena. (les photos sont autorisées mais pas les baignades dans les zones colorées !)
Baignade : uniquement dans des piscines naturelles autorisées comme la Piscina del Turista ou Caño Cristalitos.
Un petit bonus adrénaline ? Du rafting ou du kayak sur le Guayabero. Le Guayabero ? Oui, une rivière sauvage du centre de la Colombie, serpentant entre forêts tropicales et falaises rouges. Elle sert de porte d’entrée naturelle au parc La Macarena et alimente plusieurs affluents, dont Caño Cristales.
Quand on m’a parlé de ce parc pour la première fois, j’ai failli répondre : « Les monts quoi ? » Et pourtant, après l’avoir exploré, je peux vous dire une chose : on n’en revient pas indemne — mais transformé, émerveillé, et un peu boueux aussi, je ne vais pas vous mentir.
Un joyau caché, loin des foules
À quelques heures de route de Dar es Salaam, dans le sud verdoyant de la Tanzanie, j’ai découvert ce que je qualifierais volontiers de petit paradis suspendu entre ciel et terre. Peu connu du grand public, le Parc national des monts Udzungwa n’a rien à envier aux stars comme le Serengeti ou le Kilimandjaro. Il offre une immersion totale, intime, dans une nature exubérante et protégée — et surtout, loin des hordes de touristes.
Créé en 1988 pour préserver une forêt tropicale de montagne d’une rare richesse, le parc est depuis un refuge pour une biodiversité aussi étonnante qu’émouvante.
Une nature exubérante à chaque pas
Imaginez : des forêts tropicales impénétrables, où les lianes dansent au vent et où chaque feuille semble abriter une vie secrète. Des cascades jaillissantes, des vallées tapissées de fougères géantes, et des miombos — ces savanes boisées aux allures de tableaux impressionnistes.
Chaque sentier semble vous inviter à l’émerveillement. Le clou du spectacle ? La cascade de Sanje, une chute de 180 mètres qui semble dégringoler du ciel. L’atteindre, ça se mérite (comptez une bonne demi-journée de marche), mais là-haut, j’ai eu l’étrange sensation… de marcher sur les nuages. Et je n’exagère même pas (bon, peut-être un peu, mais c’est la poésie du lieu qui parle !).
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Des rencontres inoubliables : bienvenue au royaume des singes
Autant vous prévenir : ici, les singes sont rois. J’en ai vu, entendu, surpris, parfois même un peu trop près de mon pique-nique. Le parc abrite 11 espèces, dont le célèbre colobe rouge d’Udzungwa, une espèce endémique au regard mélancolique.
Et ce n’est pas tout ! Si vous êtes amoureux d’oiseaux, préparez vos jumelles : plus de 400 espèces peuplent le parc. L’un des moments les plus magiques ? Observer une Pitta d’Udzungwa — un petit oiseau coloré qui semble sorti d’un conte pour enfants.
Un safari… à pied !
Contrairement à la plupart des parcs africains, à Udzungwa, on oublie la jeep. Ici, on explore à pied, avec un guide local passionné (et passionnant). J’ai trouvé ça bien plus immersif, presque intime. Marcher en silence, entendre craquer les branches sous mes pas, respirer à pleins poumons… Ce n’était pas juste un safari, c’était une méditation grandeur nature. Mentionnons aussi le sentier de Mwanihana, réservé aux bons marcheurs. Trois jours de randonnée, des vues à couper le souffle, et ce sentiment de décrocher du monde. Trop physique pour moi, toutefois…
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Une vie locale à découvrir à vélo ou au marché
Autour du parc, la vie bat son plein. Les peuples Wapogoro et Warazamo m’ont accueillie avec une authentique gentillesse. Et que dire des marchés locaux, bruyants, colorés, pleins de senteurs et de rires ? Un vrai bain culturel… et l’occasion de ramener quelques souvenirs artisanaux !
Infos pratiques
Quand partir ? De juin à novembre, en saison sèche.
Comment y aller ? Depuis Dar es Salaam, comptez 5h en voiture. Sinon, train ou petits vols régionaux sont aussi possibles.
Prix d’entrée ? Environ 30 USD/jour pour un adulte. Obligatoirement accompagné d’un guide.
Combien de temps rester ? Minimum deux jours sur place pour bien explorer le parc et ses environs.
C’est officiel : le 25 octobre 2025, les Treelodges by Mont-des-Pins ouvriront leurs portes à Bomal-sur-Ourthe. Mais attention, ce sont bien plus que de simples cabanes dans les arbres : ce sont de véritables nids enchantés où les elfes, le chant des chouettes et les saunas privés cohabitent sans le moindre conflit de voisinage !
Installés dans le domaine de vacances Mont-des-Pins, les cinq treelodges écologiques peuvent accueillir jusqu’à 22 personnes. Avec hottub, sauna ou barbecue en terrasse, chaque lodge est une jolie et confortable parenthèse dans les arbres.
Treelodges by Mont-des-Pins
Un projet entre écologie, solidarité et… trollologie ?
Imaginé par l’équipe stratégique de MN Vacances, ce projet s’inscrit dans une démarche à la fois écologique, inclusive et légèrement magique. La légende raconte que les lieux sont protégés par cinq anciens trolls, aujourd’hui elfes bienveillants : Lignus Forest, Robin Falco, Chanterelle Moss, Basil Artemis et Kepler Cosmo. Loin du folklore creux, cette narration s’intègre dans un projet éducatif et poétique. Chaque lodge porte la trace de son elfe résident, jusque dans sa déco et son ambiance !
Tourisme pour tous, magie pour chacun
Derrière les étoiles dans les yeux, il y a une mission : rendre les vacances accessibles à tous. Grâce aux Mutualités Neutres, le projet bénéficie de prix abordables, sans sacrifier la qualité. En prime, il stimule l’économie locale et respecte l’environnement (pompes à chaleur, station d’épuration, matériaux organiques, etc.).
Treelodges by Mont-des-Pins
Et si, en pleine nuit, vous entendez un bruissement dans les branches… ce n’est peut-être pas le vent. Juste un elfe qui vous souhaite bonne nuit !
Dès le pas franchi, on retrouve cette atmosphère feutrée propre au R Hôtel : une décoration contemporaine, mais jamais froide, des lumières tamisées, et une impression de calme absolu. Pour cette édition automnale, l’accueil se fait autour d’une pause gourmande dans le lounge : le duo brookie tiède et glace artisanale est une petite merveille (je vous préviens, on en redemande), accompagné au choix d’un thé d’automne ou d’un pumpkin latté parfaitement dosé. C’est simple, on entre ici dans la saison comme on enfile un pull en cachemire !
Une nuit apaisante dans un écrin de confort
Les chambres Confort et Junior Suites du R Hôtel sont irréprochables : literie impeccable, tonalités apaisantes, grandes baies vitrées laissant entrer la douce lumière du matin. Ce séjour d’automne s’y prête à merveille : on s’y réfugie après une balade sur les rives de l’Amblève ou une promenade dans les forêts alentour, lorsque les feuilles flamboyantes craquent sous les pas.
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Et le check-out à midi ? Un vrai luxe, surtout pour les amateurs de lenteur assumée. Pouvoir savourer un dernier café en peignoir, sans se soucier de l’heure, c’est l’assurance d’un départ serein !
Un espace wellness comme un cocon de chaleur
Je garde un souvenir ému du wellness du R Hôtel : élégant, lumineux, impeccablement entretenu. On y retrouve sauna, hammam et jacuzzi, un trio parfait pour effacer la fatigue et renouer avec soi-même. Le R d’automne inclut une demi-journée d’accès, largement suffisante pour flotter entre vapeur et bulles, tandis que dehors les collines de Remouchamps se parent de roux et d’or.
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La petite touche locale qui fait la différence
J’ai toujours apprécié l’attention portée aux détails dans cet établissement, et cette fois encore, la surprise en chambre témoigne du même soin. En partenariat avec La Petite Gatte, charmante épicerie fine de Remouchamps, le R Hôtel glisse dans chaque chambre un produit du terroir, une confiture, un biscuit ou une douceur artisanale. Un geste simple, mais plein d’élégance, à l’image du lieu !
Un automne réinventé au pied de La Redoute
Ce package “R d’automne”, en plus d’être une invitation à la détente, est proposé avec 20 % de réduction sur l’ensemble des prestations. Une belle occasion de redécouvrir le R Hôtel, ou d’y revenir comme moi, avec le plaisir d’y retrouver un accueil soigné, une cuisine gourmande et cette ambiance chaleureuse qui en fait un havre de paix en bord d’Ardenne.