Bruges fait face à une menace inattendue : les cyanobactéries. Ces micro-organismes prolifèrent dans certaines zones de la ville, transformant l’eau en cocktail toxique pour les cygnes !
La ville a donc pris les devants : pendant deux semaines, les cygnes ont été confinés au sec, au Béguinage. Désormais, c’est une digue flottante qui les garde à l’abri, délimitant une “zone de natation” chic et sécurisée autour de la Wijngaardplein.
Une barrière entre cygnes et danger
Installée par les pompiers, la digue empêche environ 70 cygnes d’atteindre les zones à risque de Groenerei et Coupure, où les “algues bleues” font de la résistance. Ces bactéries, qui se développent avec le soleil et la chaleur, peuvent être toxiques en cas de contact ou d’ingestion, pour les humains comme pour les animaux.
Et comme si cela ne suffisait pas, la ville rappelle gentiment aux touristes que les miettes de pain, bien intentionnées, ne font qu’aggraver la situation. L’alimentation inadaptée contribue au déséquilibre de l’écosystème.
Dans une perspective plus large, Bruges s’attaque aussi au fond du problème avec Blue4green, un projet pour améliorer la qualité de l’eau.
Après un premier essai avorté en 2023, la compagnie ferroviaire tchèque Leo Express revient à la charge avec un projet de train de nuit entre Ostende et Bratislava, via l’Allemagne et la République tchèque. Mise en circulation visée ? Le 13 décembre 2026.
Une odyssée ferroviaire de 19 heures (et 50 arrêts)
Selon les documents remis à l’Agence de régulation des transports en Belgique, le trajet ressemblera à un tour de l’Europe centrale : plus de 50 arrêts, 4 pays traversés, et une durée de 19 heures.
Le train partira chaque soir à 19h10 d’Ostende, traversera la Flandre (Bruges, Gand, Bruxelles, Louvain, Liège), l’Allemagne (Aix-la-Chapelle, Cologne, Düsseldorf, Dortmund, Hanovre, Leipzig, Dresde…), puis Prague, avant une arrivée prévue à 14h18 à Bratislava. Dans l’autre sens, le départ se fera à 14h44, pour une arrivée à Ostende à 09h52.
Concurrence sur les rails nocturnes
Le tronçon entre Dresde et Prague est déjà emprunté par les trains de nuit European Sleeper, qui relient Bruxelles à Prague via Anvers et Berlin. Mais Leo Express entend bien tirer son épingle du rail avec un trajet plus long…
Les offices de tourisme vont-ils disparaître, emportés dans la tempête numérique menée par l’intelligence artificielle ? La question semble provocante, voire un peu dramatique. Et pourtant, elle mérite d’être posée. Car entre les recommandations instantanées de ChatGPT, les visuels époustouflants de Midjourney, les guides de voyage automatisés ou encore les itinéraires personnalisés proposés en deux clics, la promesse de vacances “sans prise de tête” n’a jamais été aussi forte.
L’IA : la nouvelle boussole touristique
Aujourd’hui, près de 40 % des voyageurs utiliseraient déjà une forme d’IA dans la préparation de leurs séjours, selon une étude de Kantar. De la suggestion de restaurants locaux aux conseils de visites insolites, ces technologies séduisent par leur rapidité, leur accessibilité et leur capacité à générer du contenu sur mesure. En France, certaines destinations comme Chamonix ont d’ailleurs sauté le pas, utilisant des IA génératives pour accélérer leur communication touristique. Un visuel accrocheur ? Un post Facebook à programmer ? En moins de 30 secondes, c’est dans la boîte.
Les algorithmes vont même plus loin : des systèmes prédictifs aident désormais à anticiper la fréquentation touristique pour désengorger les sites saturés. En Écosse, VisitScotland utilise l’IA pour orienter les visiteurs vers des alternatives moins fréquentées. Résultat : des flux mieux répartis, une expérience plus sereine et un tourisme un peu plus durable.
Les limites d’un guide sans visage
Mais tout cela, aussi bluffant soit-il, ne raconte pas tout. Il manque à l’IA quelque chose de fondamental : l’émotion, le ressenti, le vécu local. Vous avez déjà essayé de demander à un chatbot où trouver “le petit resto du coin où tout le village va le dimanche” ? Bonne chance. L’IA reste limitée par ses sources, souvent trop globales, pas assez enracinées dans la réalité d’un territoire.
Solenn Guillanton, dans un article pour RMC, le résume bien : « L’IA est là pour vous aider, vous faciliter l’expérience. » Pas pour remplacer le lien humain. Elle ne vous dira pas pourquoi un sentier est magique au coucher du soleil, ni ne vous offrira un sourire lorsqu’il pleut des cordes sur votre randonnée.
Les offices de tourisme : entre reconversion et renouveau
Alors, quelle est la valeur ajoutée des offices de tourisme aujourd’hui ? Elle réside justement dans ce que l’IA ne sait pas faire (encore) : créer du lien. Le personnel local est souvent le premier ambassadeur d’une région. Il connaît ses histoires, ses anecdotes, ses habitudes. Il parle de la météo “comme là-bas”, et propose des détours imprévus qui finissent parfois par être les meilleurs souvenirs.
Face à l’automatisation, les offices doivent toutefois évoluer. Exit les dépliants poussiéreux et les cartes à l’échelle douteuse. Place aux apps géolocalisées, aux experiences interactives, aux ateliers sur place, à l’organisation d’événements qui fédèrent habitants et touristes.
Le bon mélange : une intelligence partagée
La vraie solution ne réside pas dans une opposition binaire, mais dans une cohabitation intelligente. L’IA peut prendre en charge les tâches chronophages : création de contenu, réponses aux FAQ, collecte de données. Pendant ce temps, les humains peuvent se concentrer sur ce qu’ils font de mieux : accueillir, écouter, orienter.
Les Belges ont signé un record historique avec 23,7 millions de voyages effectués en 2024, selon Statbel. Depuis le début des relevés en 2015, jamais autant de valises n’avaient été bouclées, avec une augmentation par rapport à 2023 de 2,1 %.
Si les départs n’explosent pas, les séjours s’allongent : 181,4 millions de nuitées, soit une hausse de 10,9 %.
La France conserve son statut de destination préférée, avec 5,6 millions de voyages (+4,3 %) et 41,4 millions de nuitées (+6,3 %). Deuxième cette année, l’Espagne gagne du terrain : 2,1 millions de voyages (+5,1 %) et 21,9 millions de nuitées (+18 %). Les Pays-Bas, eux, dégringolent à la troisième place, avec une chute de 11,2 % des voyages. Bon à savoir, la Turquie (9e, +72,8 % de nuitées) et la Suisse (10e, +60,2 % de voyages) séduisent également de plus en plus !
Les enquêtes sont formelles : soleil brille là où l’on attend ! Selon une étude de Holidu, basée sur les données de World Weather Online, l’Europe du Sud — et plus particulièrement l’Espagne — rafle la mise en matière de ciel dégagé. Carthagène, avec ses 283 heures de soleil par mois, arrive largement en tête, suivie d’Alicante (279,6 h) et de Malaga (279,3 h).
Carthagène, la discrète éclatante
Située dans la région de Murcie, Carthagène est un bijou encore méconnu. Avec son théâtre romain du Ier siècle av. J.-C., son château de la Conception surplombant le port et ses rues anciennes pleines de charme, elle offre un cocktail rare : culture, histoire, plage… et peu de touristes. Bref, une destination à tester avant qu’elle ne devienne « la nouvelle Valence ».
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Alicante, carte postale en technicolor
Alicante, en deuxième position, séduit par son climat doux, ses plages dorées et son centre-ville animé. Le château de Santa Bárbara domine la baie et offre une vue imprenable. Ajoutez à cela une vie nocturne vibrante et des spécialités locales, et vous avez la recette d’un séjour réussi, fort en vitamines D.
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Malaga, soleil et chef-d’œuvres
Avec seulement quelques minutes de soleil en moins, Malaga reste une valeur sûre. Ville natale de Picasso, elle est riche en musées, en vestiges mauresques comme l’Alcazaba, et en plages animées. Elle constitue aussi un excellent point de départ vers Grenade, Ronda ou Cordoue.
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Et ailleurs ?
Derrière ce trio espagnol viennent Murcie, Grenade, Catane (Sicile), Séville, Cordoba, Marseille (9e), qui sauve l’honneur français avec 266 h de soleil et enfin, Madrid.
En effet, Vresse-sur-Semois, décroche la 22e place parmi 50 joyaux ! Le classement repose sur plusieurs critères : prix des logements, qualité des paysages, météo, randonnées et gastronomie. Si le climat belge plafonne à un modeste 7,37/10, la commune fait un carton plein sur les sentiers de rando avec un impressionnant 9,77/10. Vresse-sur-Semois se distingue aussi par des hébergements abordables (8,66/10) et des paysages pittoresques (7,58/10).
Que faire à Vresse-sur-Semois ?
Côté activités, les promeneurs seront ravis. La réserve naturelle de Bohan-Membre vous attend avec ses versants boisés, ses ruisseaux cachés, et une forêt dense peuplée de chênes et érables. Envie de fraîcheur ? On opte pour une virée en kayak sur la Semois.
Ne manquez pas la promenade des légendes, un parcours parsemé de panneaux explicatifs pour en apprendre davantage sur les contes et l’architecture locale. Le pont Saint-Lambert, avec ses trois arches irrégulières en pierre, constitue un autre immanquable du coin.
Les amateurs d’art s’arrêteront à la Fondation Chaidron-Guisset et son centre dédié à l’art régional, où l’École de Vresse continue de faire vivre l’âme artistique de la vallée.
Le tout premier office de tourisme de France a vu le jour le 23 juillet 1875 à Gérardmer, dans les Vosges. Son nom ? Le Comité des Promenades, fondé pour accueillir une clientèle chic venue de Paris profiter des rives fraîchement aménagées du lac et des villas cossues. Très vite, le succès est au rendez-vous, dopé par l’arrivée du train direct Paris-Gérardmer dès 1878. En 1907, la ville crée même une station de sports d’hiver.
Une idée qui fait boule de neige
Le modèle vosgien séduit : partout en France, on s’inspire de Gérardmer pour organiser le tourisme local. Syndicats d’initiatives, Touring Club, associations : l’idée se propage et finit par se structurer. L’État s’en mêle, avec la création de l’Office national du tourisme (1910), du Commissariat général au tourisme (1935) ou encore de Maison de la France (1987). Ce maillage unique a contribué à faire de la France la première destination touristique mondiale, rapporte le Figaro.
Offices de tourisme : toujours debout
Aujourd’hui, les offices de tourisme ne sont plus gérés par des notables moustachus en haut-de-forme, mais par des collectivités territoriales. Et depuis 2010, c’est ADN Tourisme qui fédère tout ce petit monde. Bien sûr, la concurrence est rude : entre Google Maps, Insta et les IA, les voyageurs se débrouillent souvent tout seuls. Mais l’accueil humain, le conseil personnalisé et la connaissance fine du terrain gardent toute leur valeur.
Le Sri Lanka est classé parmi les 34 hotspots mondiaux de la biodiversité, rien que ça. On y trouve plusieurs milliers d’espèces végétales et animales, dont 830 sont endémiques, c’est-à-dire introuvables ailleurs. Entre les léopards du parc de Yala, les papillons géants de Sinharaja et les plantes médicinales des monts Knuckles, chaque mètre carré semble avoir reçu une dérogation de Mère Nature elle-même !
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2. Un rocher, une forteresse, un chef-d’œuvre : Sigiriya
Imaginez un immense bloc rocheux surgissant au milieu de la jungle, haut de 200 mètres, comptant des fresques, un escalier taillé dans la pierre, d’anciens jardins et des systèmes hydrauliques du Ve siècle. Bienvenue à Sigiriya, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
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3. La cannelle, c’est du sérieux ici
Oubliez la cannelle fade du supermarché. Le Sri Lanka produit la meilleure cannelle au monde, grâce au Cinnamomum verum, soit le cannelier de Ceylan. Exportée depuis des siècles vers l’Europe et le Moyen-Orient, elle reste très convoitée aujourd’hui. Aujourd’hui encore, le pays expédie plus de 23.000 tonnes chaque année, une tradition agricole toujours aussi précieuse. L’odeur de cette épice envoûtante embaume même certains marchés locaux
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4. Un melting-pot spirituel à taille humaine
Sur un territoire d’une taille un peu inférieure à celle de l’Irlande, on trouve une mosaïque spirituelle étonnamment paisible. Le bouddhisme est majoritaire, mais hindous, musulmans et chrétiens y pratiquent librement. À Colombo, vous pouvez faire trois lieux de culte différents en dix minutes à pied. Mention spéciale aux fêtes religieuses : Vesak (bouddhiste), Thai Pongal (hindoue) ou Noël (chrétien) sont autant de fenêtres sur une société plurielle.
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5. Nature extrême : des plages de rêve aux fauves furtifs
Oui, les plages sont incroyables – Bentota, Mirissa, Hikkaduwa… – mais le vrai spectacle se passe souvent à l’intérieur des terres. Des éléphants sauvages errent dans les parcs nationaux, des léopards rares se laissent furtivement photographier à Yala, et même certains oiseaux migrateurs européens viennent y passer l’hiver. Une sorte de safari XXL version tropicale, sans oublier les plantations de thé à Nuwara Eliya, perchées à près de 2.000 mètres d’altitude.
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Des défis urgents
Ce paradis n’est pas sans failles : déforestation croissante, pollution plastique et tourisme de masse menacent les écosystèmes fragiles. Il n’est guère évident pour les autorités de jongler entre développement économique et préservation…
La Pokémon Company a annoncé l’ouverture du tout premier parc à thème Pokémon, baptisé PokePark Kanto, en plein cœur de Tokyo. Prévu pour le printemps 2026, ce temple du Pikachu s’étendra sur 2,6 hectares dans l’enceinte de Yomiuri Land, le plus grand parc d’attractions de la capitale.
Junichi Masuda, directeur créatif chez Pokémon Company, explique : « Nous voulons créer un lieu où les Pokémon sont toujours présents, et où chacun peut s’amuser avec eux. »
Deux zones, mille aventures
Le parc sera divisé en deux univers :
Une forêt Pokémon, sauvage et mystérieuse, idéale pour jouer au dresseur en herbe.
Une zone commerciale et d’attractions, pour vider son portefeuille avec le sourire.
Le Japon mise sur ses monstres de poche
Depuis la sortie du premier jeu Pokémon en 1996 sur Game Boy, la franchise n’a cessé de muter. Jeux, films, série animée, cartes à collectionner et bien sûr Pokémon Go, qui a ramené des millions de fans dans les rues. Un parc à thème semblait être l’évolution logique8
À quelques kilomètres de Lisbonne, Loures propose désormais un parcours piéton et cyclable qui longe la rive droite du Tage sur plus de 6 km. Ce nouvel itinéraire, pensé pour relier la capitale à Vila Franca de Xira, combine, selon les dires de ses auteurs, mobilité douce et valorisation du paysage naturel.
Artur Carvalho & João Guimarães
Le sentier traverse différents quartiers de Loures, reconnectant des zones urbaines autrefois séparées par des infrastructures routières. C’est aussi une belle option pour ceux qui cherchent une balade au calme, à pied ou à vélo, loin de l’agitation du centre-ville !
Artur Carvalho & João Guimarães
Une immersion en pleine nature
Ce qui surprend ici, c’est le contraste : à seulement quelques minutes d’une zone dense, on se retrouve face à des marais salants, des roselières et des vasières. Ces milieux accueillent une biodiversité remarquable et offrent un cadre idéal pour l’observation des oiseaux.
Artur Carvalho & João Guimarães
Le parcours a été conçu pour inciter à prendre son temps. On peut s’arrêter sur un banc, écouter les sons du marais ou observer les mouvements du fleuve. On ne parle pas juste de pistes cyclables bien lisses. On parle d’un chemin sinueux de 6,2 km, qui préfère les détours aux lignes droites, les pauses contemplatives aux sprints du dimanche matin.