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Author: François Piette

  • Les Vallées sèches de McMurdo : la zone la plus sèche de la planète ?

    Les Vallées sèches de McMurdo : la zone la plus sèche de la planète ?

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    Nichées dans la Terre Victoria, les Dry Valleys de McMurdo défient les clichés sur l’Antarctique. Ici, pas de banquise infinie, mais des vallées presque sans neige, un sol rocailleux et une sécheresse comparable à l’Atacama. L’humidité ? Balayée. Les précipitations ? Moins de 100 mm par an, souvent sous forme de flocons perdus. Certaines sources annoncent que des zones bien précises n’auraient pas vu la pluie depuis des millions d’années !

    Les responsables : des vents furieux et des montagnes qui bloquent tout !

    Deux phénomènes expliquent cette sécheresse extrême. D’abord, les vents kctabatiques : des rafales glacées, jusqu’à 320 km/h, qui dévalent les pentes en évaporant la neige avant même qu’elle ne touche le sol. Ensuite, un effet d’ombre pluviométrique causé par la chaîne de montagnes Transantarctique, qui bloque l’air humide venu de l’océan. Résultat : une zone quasi stérile de 4 800 km², sans pluie depuis des millions d’années.

    Friis Hills : l’endroit le plus stérile du monde ?

    Au cœur des Dry Valleys, les Friis Hills sont encore plus extrêmes. Selon une étude néo-zélandaise, elles seraient restées inchangées depuis 14 à 20 millions d’années, rapporte wodnesprawy.pl. C’est sec, froid, exposé aux vents – et surtout, vide. Des échantillons de sol n’ont révélé aucune trace de vie microbienne. Un cas quasi unique sur Terre !

    Mais la vie persiste… ailleurs

    Sous les lacs salins gelés, des bactéries anaérobies ont développé des stratégies de survie inattendues, métabolisant fer et soufre, sans lumière ni oxygène. C’est d’ailleurs ce qui fascine les astrobiologistes : les Vallées Sèches sont un laboratoire à ciel ouvert pour comprendre les limites de la vie, ici comme sur Mars.

    Un sanctuaire à ne pas déranger

    Classée zone protégée (ASMA-2), la région est strictement surveillée ! Le sol y est resté intact depuis des millénaires. Comme si le temps lui-même s’y était arrêté.

  • Ryanair et les bagages : ça grince déjà !

    Ryanair et les bagages : ça grince déjà !

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    Pour rappel, chez Ryanair, les bagages cabines trop gros risquent de coûter cher aux passagers, mais de rapporter davantage aux employés. La compagnie irlandaise a annoncé que la prime pour signaler un bagage hors format passera de 1,50 € à 2,50 € par article dès novembre.

    Une ambiance explosive en vol ?

    Pour le syndicat allemand du personnel navigant UFO, cette politique est une recette pour la discorde. Joachim Vazquez Bürger prévient : “Vous gâchez l’ambiance avant même le début du vol en vous en prenant à des passagers déjà stressés.” Il redoute l’émergence de passagers indisciplinés

    La ligne dure de Ryanair

    La compagnie, elle, assume. Elle affirme que ces contrôles fluidifient l’embarquement et évitent les retards, synonymes de coûts élevés. Ryanair sanctionne déjà sévèrement les débordements : 500 € d’amende ! En outre, la compagnie appelle à interdire l’alcool dans les aéroports. Côté concurrence, Lufthansa a confirmé ne pas offrir de primes similaires et préfère régler les litiges sur les bagages “à l’amiable”.

    Taille maximale et critiques

    Ryanair rappelle que le bagage gratuit ne doit pas dépasser 40 x 30 x 20 cm pour 10 kg max. Pour une valise cabine à roulettes, il faut payer un supplément, ce qui agace autant les associations de consommateurs que le Parlement européen.

  • COP30 au Brésil : les logements sont trop chers !

    COP30 au Brésil : les logements sont trop chers !

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    Alors que la prochaine conférence sur les changements climatiques, la COP30, approche à grands pas (elle est prévue en novembre à Belem, au Brésil), un sujet brûlant fait monter la température bien avant les débats : le prix des hébergements.

    Lors d’une réunion virtuelle avec le Brésil, le bureau de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a proposé un tarif journalier raisonnable : 100 dollars pour les pays à faibles ressources, 400 à 500 dollars pour les autres. On est loin du compte : impossible aujourd’hui de trouver un lit à moins de 300 dollars la nuit via la plateforme officielle.

    Qui doit payer la note ?

    La CCNUCC a même envoyé une lettre formelle, réclamant une subvention du Brésil pour couvrir ces frais. Réponse polie mais ferme de Miriam Belchior, représentante du gouvernement brésilien : « Subventionner les hébergements pour les délégations, y compris de pays plus riches que le Brésil, ne serait pas justifiable pour la société brésilienne. »

    Défections diplomatiques

    Sur les 198 pays invités, 47 ont confirmé leur présence… et surtout payé leur hébergement. Mais certains, comme l’Autriche, jettent déjà l’éponge. Vienne a annoncé en août qu’elle ne participera pas, les coûts logistiques étant jugés intenables.

  • Antarctique en péril : les constats sont alarmants !

    Antarctique en péril : les constats sont alarmants !

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    Tourisme polaire : un coût climatique salé

    Longtemps perçu comme un sanctuaire de glace inviolé, l’Antarctique craque désormais sous la pression… des activités humaines. Une étude publiée dans Nature Sustainability dresse un constat glaçant : dans les zones visitées, la concentration de particules fines toxiques a été multipliée par dix en 40 ans.

    L’effet boule de neige ne vient pas que du réchauffement climatique. Le nombre de touristes a explosé ces vingt dernières années, passant de 20.000 à 120.000 par an, selon l’Association internationale des opérateurs touristiques de l’Antarctique. Et chacun de ces visiteurs laisse une trace bien visible.

    Les croisières et les… scientifiques en cause ?

    Les navires de croisière, alimentés aux combustibles fossiles, relâchent des particules fines qui noircissent la neige. Résultat ? Une absorption accrue de chaleur et une fonte accélérée. Selon Raul Cordero, co-auteur de l’étude et scientifique à l’université de Groningen, « un seul touriste peut contribuer à accélérer la fonte d’environ 100 tonnes de neige ». Les scientifiques, eux aussi, sont pointés du doigt : leurs séjours prolongés peuvent avoir un impact dix fois supérieur à celui d’un touriste, précise l’étude.

    Des efforts, mais encore trop timides

    Certes, l’interdiction du fioul lourd et l’hybridation des navires sont des progrès notables. Mais selon les chercheurs, seule une transition énergétique rapide permettra de limiter les dégâts dans les zones les plus vulnérables du continent. Pendant ce temps, selon la NASA, l’Antarctique continue de perdre 135 milliards de tonnes de neige et de glace chaque année.

     

  • États-Unis : une caution de 15.000 dollars pour certains visas !

    États-Unis : une caution de 15.000 dollars pour certains visas !

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    Le département d’État américain a annoncé un programme inédit : certains étrangers devront payer une caution salée, jusqu’à 15.000 dollars, pour obtenir un visa de tourisme ou d’affaires. Objectif affiché : limiter les séjours prolongés au-delà de la durée autorisée.

    Qui est concerné ?

    Pas de liste officielle pour l’instant. L’annonce précise seulement que les ressortissants de pays jugés à risque – c’est-à-dire ceux avec un fort taux de dépassement de séjour ou des données de contrôle jugées insuffisantes – pourront être ciblés. En 2023, près de 500.000 personnes auraient dépassé leur durée de séjour aux États-Unis, selon le document.

    Trump et sa ligne dure

    Cette initiative s’inscrit dans la politique anti-immigration prônée par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier. Ces derniers mois, Washington a déjà resserré les conditions de délivrance de visas, notamment pour certains pays africains. Exemple récent : la suspension des visas pour les ressortissants du Burundi, citant des « violations répétées ».

  • Californie : une ville fantôme de la ruée vers l’or dévorée par les flammes

    Californie : une ville fantôme de la ruée vers l’or dévorée par les flammes

     

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    À environ 160 km de San Francisco, 22 incendies distincts ont éclaté presque en même temps, embrasant 5.000 hectares. Ce sinistre baptisé “TCU September Lightning Complex” est manifestement dû à des éclairs qui ont frappé une végétation desséchée par des mois de chaleur.

    Selon CalFire, des centaines de pompiers affrontent les flammes dans des zones rurales et escarpées. Le vent orageux complique l’affaire, et plusieurs communautés — y compris des terres ancestrales amérindiennes — restent menacées. Des ordres d’évacuation ont été donnés dans la région.

    Une ville pas si fantôme que ça

    Malgré son surnom de “ville fantôme”, Chinese Camp n’est pas totalement vide : une poignée de dizaines de personnes y habitent encore. La localité possédait des trésors historiques : un bureau de poste vieux de 170 ans, et l’une des plus anciennes églises catholiques de la Californie intérieure.

    Dans l’Ouest américain, les incendies font partie du décor. Mais les scientifiques rappellent que le changement climatique les rend plus fréquents, plus intenses… et de plus en plus destructeurs pour ces lieux chargés d’histoire.

  • Pari, un paradis indonésien gravement menacé

    Pari, un paradis indonésien gravement menacé

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    À 40 km au nord de Jakarta, l’île de Pari est un petit paradis de sable blanc et de cocotiers… du moins, elle l’était. Ses habitants affirment que les marées montantes ont déjà avalé une bonne partie de leurs plages.

    Tourisme en voie d’extinction

    Pour Arif Pujianto, mécanicien et gestionnaire de plage, la crise est claire : “La crise climatique est la plus grande menace pour ma vie”. Sa plage de Star Beach a perdu neuf mètres de sable depuis 2021. Moins de sable, moins de visiteurs, moins de revenus.

    Quand le paradis se défend

    Quatre habitants ont donc porté plainte contre Holcim, accusant ce géant du ciment (une industrie supposée être responsable de 8% des émissions mondiales de CO2) de contribuer au réchauffement. Ils demandent non seulement une compensation, mais aussi des mesures de protection.

  • Turquie : un record de chaleur vieux de 55 ans battu !

    Turquie : un record de chaleur vieux de 55 ans battu !

    TURQUIE
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    Selon le ministère turc de l’Environnement, la Turquie a connu en juillet le mois le plus chaud depuis 55 ans. Pas moins de 66 stations météorologiques sur 220 ont battu leurs propres records. La température moyenne nationale a bondi de +1,9°C par rapport aux années précédentes.

    Le sommet a été atteint à Silopi, tout près des frontières irakienne et syrienne : 50,5°C au thermomètre. Un record absolu pour le pays, qui efface l’ancienne marque de 49,5°C mesurée en août 2023 à Eskisehir.

    Feux et évacuations en série

    Cette chaleur extrême n’a pas été sans conséquences. Plusieurs incendies majeurs ont frappé le pays, avec de nombreuses victimes à la clé. Autre sujet d’inquiétude : la pénurie d’eau. Dans la station balnéaire de Cesme, près d’Izmir, les robinets sont resté fermés chaque nuit de 23h à 6h à la fin du mois de juillet.

  • Tourisme en Wallonie : comment fut l’été 2025 ?

    Tourisme en Wallonie : comment fut l’été 2025 ?

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    Florine Lombaerd

    Pluie, soleil, touristes : un cocktail inattendu

    L’été 2025 en Wallonie n’a pas été de tout repos côté météo. Et pourtant, contre toute attente, le secteur touristique garde le cap et affiche même un sourire. D’après VISITWallonia, le bilan est « globalement positif », avec un mois d’août en belle forme, voire meilleur qu’en 2024. Juillet, lui, a joué les divas plus timides.

    Hébergements : le plein pour les grands formats

    Avec des taux de remplissage flirtant avec les 90% dans les hôtels et resorts, et des gîtes de grande capacité presque complets tout l’été, les hébergements wallons s’en sont bien sortis ! Mention spéciale aux établissements proches des événements culturels, comme à Waterloo, où la reconstitution de la bataille a boosté la fréquentation hôtelière de +10%.

    Un vent international souffle sur la Wallonie

    Si le public belge reste stable après une baisse post-Covid, ce sont les visiteurs étrangers qui changent la donne. Les Néerlandais (+20%), Allemands (+13%) et Italiens (+11%) reviennent en force. Petit bémol pour la France et le Royaume-Uni, légèrement en recul. Les touristes asiatiques ont également visité le territoire.

    Événements : les locomotives du succès

    Les grands rendez-vous ont tenu la baraque. Entre un Spa-Francorchamps en feu, le Festival de Chassepierre (25.000 visiteurs), Alice au château de Beloeil (32.000 spectateurs) ou encore les fêtes du 15 août à Outremeuse (jusqu’à 230.000 personnes), la Wallonie a fait salle comble. Certaines manifestations ont pris la pluie, mais l’effet événementiel reste un pilier stratégique.

    Tourisme en mode adaptatif

    Enfin, mention spéciale à la flexibilité du public : entre averses, canicule et refroidissements express, les visiteurs ont jonglé entre activités intérieures (qui ont bien marché) et extérieures, toujours très prisées, notamment les randonnées, balades à vélo ou sorties en forêt. Les attractions classiques, elles, affichent un bilan plus nuancé, avec une tendance à la prudence dans les dépenses.

     

  • TUI épinglé par les défenseurs des animaux

    TUI épinglé par les défenseurs des animaux

    dolphins
    Ranae Smith

    La Belgique, l’élève modèle ?

    En Belgique, la législation a pris les devants : la captivité des dauphins est désormais proscrite dans tout le pays. Même la Flandre a récemment suivi le mouvement, avec une période de transition accordée au delphinarium de Bruges, dernier survivant du genre.

    Chez TUI, que les clients soient belges ou pas, l’agence continue de vendre des voyages incluant ces attractions décriées. Katheryn Wise, responsable de la campagne “Wildlife” chez WAP, ne mâche pas ses mots : “Ceux qui sont à la tête de TUI savent très bien quelles sont les conditions atroces que subissent les animaux […] Leurs profits pèsent clairement davantage que les considérations de bien-être des dauphins qu’ils utilisent.” L’an dernier déjà, un collectif d’associations avait manifesté devant le siège de TUI à Berlin.

    Face aux nouvelles accusations, TUI Belgique n’a pas souhaité réagir.