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Author: François Piette

  • Chaos aérien en Europe: pourquoi la situation se dégrade-t-elle ?

    Chaos aérien en Europe: pourquoi la situation se dégrade-t-elle ?

    airport delayed
    jeshoots.com

    Airlines for Europe (A4E) a rapporté que, depuis le début de l’été, des milliers de vols ont été retardés ou annulés, touchant des centaines de milliers de passagers. Selon eux, 2023 marque “l’une des pires années en 20 ans pour la performance du contrôle aérien“.

    A4E pointe du doigt plusieurs facteurs contribuant à cette situation chaotique. Premièrement, le manque de personnel et les capacités limitées du contrôle aérien sont responsables de 53% des retards. De plus, la fermeture des espaces aériens russe et bélarusse depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie exerce une pression supplémentaire sur le réseau, notamment pour les vols vers l’Asie ou le Moyen-Orient.

    Impact du changement climatique

    Le changement climatique aggrave également la situation, avec une augmentation des événements météorologiques violents qui ont été responsables de 30% des retards de vols en 2023. Cette hausse est significative comparée aux 11% en 2012, selon l’IATA.

    Appel à l’action

    A4E a appelé Wopke Hoekstra, le commissaire européen aux Transports, à prendre des mesures urgentes pour résoudre cette crise. Ils militent pour une réforme en profondeur du système avec le projet du “ciel unique européen”, visant à réduire les dépendances aux frontières nationales, bien que ce projet rencontre l’opposition de certains États.

  • Alerte rouge en Méditerranée : plus d’un tiers des zones humides menacées !

    Alerte rouge en Méditerranée : plus d’un tiers des zones humides menacées !

    camargue
    Ilona Bellotto

    En analysant 938 sites côtiers du pourtour méditerranéen selon différents scénarios climatiques du GIEC, l’étude montre que 34,4 % de ces sites (soit 320 zones humides) pourraient disparaître même dans les scénarios les plus optimistes (+1,8 degré de réchauffement). Dans les scénarios pessimistes (+4,4 degrés), ce chiffre grimpe à 495 sites, soit plus de la moitié des zones humides côtières.

    Le parc naturel régional de Camargue, la plus grande zone humide de France, pourrait par exemple perdre une surface équivalente à quatre fois la superficie de Paris. Cette montée des eaux pourrait être dévastatrice pour de nombreuses espèces d’oiseaux, à l’instar des flamants roses, avocettes élégantes et autres canards chipeaux.

    Les auteurs de l’étude soulignent que ces chiffres pourraient être sous-estimés, car de nombreuses zones côtières, notamment en Espagne, n’ont pas été incluses et d’autres menaces comme l’érosion côtière, la salinisation et le surtourisme n’ont pas été prises en compte.

    Quelles mesures pour contrer cette montée des eaux ?

    Pour contrer ces menaces, les chercheurs recommandent la mise en place urgente de mesures, telles que la construction de digues et, plus efficacement à long terme, des solutions fondées sur la nature comme la fixation de dunes avec de la végétation et l’extension des aires protégées pour lutter contre l’urbanisation non maîtrisée.

  • Bientôt des étiquettes carbone sur vos billets d’avion ?

    Bientôt des étiquettes carbone sur vos billets d’avion ?

    plane
    Gary Lopater

    Harry Armstrong, responsable du développement durable à la CAA, a déclaré : “Nous voulons tous contribuer à réduire notre impact environnemental, mais il est difficile de faire des choix éclairés lorsque les données ne sont pas disponibles“. Actuellement, le secteur aérien est responsable de 2,5 à 3 % des émissions mondiales de CO2.

    Consultation publique et propositions

    La CAA lance une consultation, qui durera jusqu’en octobre, sur des propositions visant à garantir que les consommateurs disposent de données environnementales au moment de la réservation. Les informations devront être “exactes, compréhensibles et accessibles” et utiliser des unités standard, telles que les kilos de CO2 par trajet et par passager.

    En janvier, l’agence européenne de sécurité aérienne (EASA) avait annoncé que les passagers pourraient consulter à partir de 2025 des informations standardisées sur “l’empreinte carbone” et “l’efficacité carbone” des vols dans l’Union européenne. Cependant, la participation à ce système “d’étiquetage environnemental” se ferait sur la base du volontariat pour les compagnies aériennes.

  • Le transport aérien risque-t-il de ne pas remplir ses objectifs climatiques ?

    Le transport aérien risque-t-il de ne pas remplir ses objectifs climatiques ?

    plane
    john mcarthur

    Willie Walsh, directeur général de l’IATA, a souligné que bien que l’industrie aérienne soit engagée dans la réduction de ses émissions de CO2, promettre quelque chose qui semble impossible n’est pas réaliste. Il a exprimé ses doutes quant à la possibilité d’atteindre l’objectif de 5% de SAF d’ici 2030 dans toutes les régions du monde, notamment en Amérique du Sud où aucun projet de production de SAF n’est en cours. Des progrès significatifs ont été réalisés dans certaines parties du monde, mais cela ne suffit pas !

    La voie vers le « zéro émission » nette en 2050

    Le secteur aérien vise à atteindre le “zéro émission nette” d’ici 2050, avec une stratégie reposant à 65% sur les SAF. Les 35% restants seront obtenus grâce à de nouvelles technologies telles que l’avion à hydrogène, ainsi qu’à une optimisation des opérations au sol et dans les airs, et à des compensations carbone.

  • L’aéroport de Milan-Malpensa rebaptisé en… Milan-Malpensa-Silvio Berlusconi !

    L’aéroport de Milan-Malpensa rebaptisé en… Milan-Malpensa-Silvio Berlusconi !

    Milano-Malpensa
    V Srinivasan

    Il cavaliere… Silvio Berlusconi, décédé en 2023 à 86 ans, c’était un personnage haut en couleurs : trainé en justice pour des faits de rapports sexuels avec des mineurs et de fraudes fiscales, l’ancien premier ministre italien s’en est finalement tiré avec un acquittement en 2013…

    Pour les voyageurs, ce changement de nom n’aura pas de répercussions majeures sur leurs trajets. Les infrastructures et les services de l’aéroport resteront les mêmes, bien que l’aéroport arbore désormais une nouvelle identité. Quoique certains verront sans doute d’un mauvais œil cet hommage à un personnage très controversé, adulé par les uns pour sa réussite, détesté par les autres pour ses excès…

  • Bangkok menacée par la montée des eaux : un déménagement en vue ?

    Bangkok menacée par la montée des eaux : un déménagement en vue ?

    bangkok
    Waranont Joe

    Un haut responsable des services climatiques thaïlandais a récemment annoncé que Bangkok pourrait devoir être déplacée en raison de la montée du niveau des océans. Les projections montrent que la capitale risque d’être inondée avant la fin du siècle

    Des solutions complexes et coûteuses

    Pavich Kesavawong, directeur général adjoint du département gouvernemental chargé du changement climatique et de l’environnement, a exprimé ses inquiétudes. Il estime que la ville ne pourra pas s’adapter assez rapidement aux effets du réchauffement climatique. Parmi les mesures envisagées figurent la construction de digues, similaires à celles des Pays-Bas.

    Nous envisageons donc de déménager,” confie Pavich Kesavawong. Il souligne que les discussions sont à un stade hypothétique et que le problème est complexe. Selon lui, séparer les quartiers gouvernementaux et d’affaires pourrait être bénéfique pour la ville.

    Une décision hypothétique

    Bien que le déplacement de la capitale soit encore au stade hypothétique, cette mesure rappelle celle de l’Indonésie, qui inaugure cette année les premiers quartiers de sa nouvelle capitale Nusantara, remplaçant Jakarta. Un projet coûteux et estimé à 30 milliards € !

  • Un jour, un endroit : Hambourg, le 25 juillet 1943, la honte des Alliés

    Un jour, un endroit : Hambourg, le 25 juillet 1943, la honte des Alliés

    Hamburg
    ia

    Hambourg, une ville en flammes

    Hambourg, l’une des plus grandes villes d’Allemagne, était un centre industriel et portuaire crucial. En juillet 1943, les forces alliées ont lancé l’opération Gomorrhe, une série de raids aériens visant à briser la résistance allemande et à affaiblir le moral de la population. Du 25 juillet au 3 août 1943, les bombardiers britanniques ont largué des milliers de tonnes de bombes incendiaires et explosives sur la ville, déclenchant une tempête de feu d’une intensité sans précédent.

    Les habitants de Hambourg ont été pris au piège dans un enfer de flammes et de débris. La chaleur intense, le souffle des explosions et les incendies qui se propageaient rapidement ont rendu toute fuite impossible pour beaucoup. Et si des flyers de la RAF (Royal Air Force, soit l’armée de l’air britannique) avaient bel et bien été envoyés auparavant, incitant les habitants à quitter la ville, de nombreux riverains considéraient ces derniers comme une propagande mensongère…

    La boucherie meurtrière ne s’arrêtait hélas pas là : les Alliés avaient pour objectif de maximiser le nombre de victimes. Ils retournèrent ainsi sur Hambourg dans les nuits qui suivirent, jusqu’au 3 août, en ciblant prioritairement les abris et centres de soins pour les victimes. La nuit du 27 au 28 juillet, les bombes dévastèrent la ville : même les abris anti-aériens ne furent d’aucune protection face à cette tempête de feu et aux températures excédant régulièrement les 800 degrés. Environ 45.000 corps, principalement des civils (dont une immense majorité de femmes, enfants et personnes âgées), furent retrouvés dans les décombres. On estime les pertes totales à environ 60.000 personnes.

    Hamburg
    Patrick Rosenkranz

    Les conséquences de cette attaque ont été dévastatrices.

    Hambourg, autrefois une ville prospère, a été presque totalement détruite, laissant ses survivants face à une tâche de reconstruction immense. Les ruines de la ville ont mis des années à être déblayées et reconstruites, et les cicatrices psychologiques et physiques de cette nuit tragique ont marqué plusieurs générations.

    Hamburg
    Moritz Kindler

    L’attaque de Hambourg a également eu des répercussions sur le plan international : les débats sur l’éthique du bombardement stratégique et les pertes civiles massives ont alimenté des discussions sur les méthodes employées par les Alliés pour remporter la guerre. D’autant que réduire cette ville en cendres n’aura pas tout-à-fait eu les effets voulus : une bonne partie de la population développant alors un esprit de vengeance envers les Alliés.

    Hambourg, aujourd’hui…

    Aujourd’hui, Hambourg est une ville moderne et dynamique, mais les souvenirs de juillet 1943 restent vivaces. Les monuments commémoratifs et les musées de la ville rendent hommage aux victimes et rappellent les atrocités de cette période.

     

  • Un jour, un endroit : Cannes, le 13 mars 1930, un pari fou qui restera dans la légende

    Un jour, un endroit : Cannes, le 13 mars 1930, un pari fou qui restera dans la légende

    woolf barnato blue train
    ai

    Nous sommes au début de l’année 1930 et si le crash boursier de 1929 a provoqué un séisme outre-Atlantique, l’Europe reste encore frivole pour quelques mois… L’époque est à la légèreté d’esprit mais à la puissance mécanique. Que ce soit sur la route ou sur les rails, la vitesse compte ! Et lorsqu’un improbable sujet britannique se met en tête d’humilier le train le plus prestigieux de l’époque, cela donne une histoire folle… et pourtant bien réelle !

    Woolf Barnato est l’un de ces personnages hauts en couleurs qui a marqué tous ceux qui l’ont croisé. Il faut dire que le gaillard a tout pour lui : riche héritier, il excelle dans tous les sports, a prouvé ses talents de businessman et, cerise sur le gâteau, est gâté par un physique avenant. Ce colosse au regard envoûtant a d’ailleurs sauvé le constructeur Bentley de la faillite, tout en s’octroyant trois victoires aux 24 heures du Mans au volant de l’un de ces bolides ! Quiconque connaît la réputation de l’épreuve et la rudesse des véhicules d’avant-guerre, et en particulier de ces lourdes Bentley, saluera la performance…

    Le train bleu

    Le train bleu, ou, dans la langue de Shakespeare, le « Blue Train » était une merveille de technologie et de raffinement pour l’époque : ce train était en effet capable de relier Calais à Cannes (et vice-versa, bien entendu) en un temps record. De quoi ravir les riches Britanniques, aussi friands du climat méditerranéen que des services proposés à bord, que l’on disait au niveau des meilleurs hôtels ! Les performances de ce train servirent également de point de comparaison, notamment à la firme Rover qui parvint à battre ce monument ferroviaire sur la liaison Cannes-Calais.

    12 mars 1930, hôtel Carlton, à Cannes.

    Les habitués de l’hôtel Carlton à Cannes, n’ont certainement pas manqué une miette du pari insensé lancé par ce sujet britannique, aussi séduisant que costaud et… fort en gueule ! Woolf Barnato s’est en effet fait fort de rappeler à un certain Dale Bourne, grand amateur de golf et de… vitesse, que le record de Rover était de la roupie de Sansonnet. Il lui paria ainsi 100 livres, une somme conséquente à l’époque, qu’il pouvait rejoindre Londres… avant que le train bleu n’arrive en gare de Calais !

    13 mars 1930, gare de Cannes.

    Il est 17h45 et le train bleu s’apprête à quitter la gare de Cannes. De son côté, devant son hôtel, Woolf Barnato engloutit un verre de Champagne et d’une voix de basse ordonne à Dale Bourne d’embarquer dans la Bentley Speed Six, dernier modèle de la firme. Considérée comme le « camion le plus rapide du monde » par un certain Ettore Bugatti, les Bentley de cette époque étaient d’une rapidité foudroyante… pour qui avait les biceps suffisamment épais pour les manœuvrer !

    Dans un grondement rauque, la Bentley s’évanouit dans la nuit et part pour cette course insensée… Mais bien préparée : Woolf Barnato a anticipé son affaire, en embarquant quantité de bidons d’essence à bord et en prévoyant un ravitaillement en précieux carburant à Auxerre avec un camion-citerne commandé pour l’occasion. Hélas, les smartphones n’existent pas encore et les deux se cherchent désespérément durant la nuit pour se trouver.

    Le plein fait, Barnato décide de rattraper le temps perdu en lançant sa machine dans une samba des plus convaincantes, Bourne s’accrochant comme il peut à son siège. Le brouillard, la pluie et la nuit : les conditions sont dantesques et une crevaison tentera de rappeler à l’équipage la futilité du pari, mais Barnato s’obstine. La Bentley dérape, glisse, mais son pilote reste arc-bouté sur l’accélérateur. Le combat semble porter ses fruits et le titan anglais décide même de céder le volant à son adversaire du jour, le temps de reposer des muscles endoloris. Paris est avalé, Calais est en vue.

    woolf barnato blue train
    ai

    14 mars 1930, Calais.

    Il est 10h30. Les 3 « B » (Barnato, Bourne et la Bentley) arrivent à Calais avec… une heure d’avance sur le départ du Ferry qui doit les amener en Angleterre. De quoi refroidir la mécanique et réveiller les hommes, qui décident de prendre le petit-déjeuner sur place. La traversée et le reste du trajet ne seront que des formalités : à 15h20, Woolf Barnato et Dale Bourne se garent devant le Conservative Club à Londres. Les gentlemen, au courant de la course, applaudissent l’exploit et sortent le champagne. Barnato a gagné son pari avec 4 minutes d’avance… Autre temps, autres mœurs, où la satisfaction d’un égo valait bien une gigantesque prise de risques ? Certes, mais Bentley écopera tout de même d’une copieuse amende de 160 livres pour s’être livré à une course sur la voie publique !

    Epilogue

    Cet exploit sonne le glas d’une époque et le sort commença à s’acharner sur le grand séducteur : son palais anglais fut la proie des flammes, son épouse ne put supporter davantage son comportement volage, tandis que Bentley, sa marque chérie et dont il était actionnaire, ne profita pas de son invraisemblable coup de pub et fut vendue à Rolls-Royce quelques mois plus tard… Le 27 juillet 1948, âgé de 53 ans mais torturé par un cancer, Woolf Barnato rendit son dernier souffle.

  • Un jour, un endroit : Guidizzolo, 12 mai 1957, la tragédie qui a changé le monde de la course automobile

    Un jour, un endroit : Guidizzolo, 12 mai 1957, la tragédie qui a changé le monde de la course automobile

    Dès le début des années 50, les constructeurs sont capables de développer des machines ultra rapides, frôlant parfois les 300 km/h. Des vitesses vues comme héroïques et atteintes sur des pistes conçues pour des véhicules nettement plus lents ! Le 11 juin 1955, le monde de la course automobile en fait malheureusement les frais avec la plus grosse catastrophe à ce jour, avec 80 tués lorsque la Mercedes de Levegh sort de la piste et vient s’écraser dans les tribunes.

    A peine remis de cette catastrophe, qu’une autre se prépare. Il faut dire que tous les ingrédients y sont : des bolides d’une puissance délirante, une sécurité active très rudimentaire et passive complètement absente et surtout, un cadre délirant pour l’une des courses les plus dangereuses de tous les temps : les Mille Migia.

     

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    La Mille Miglia était en effet, une course sur route ouverte qui parcourait environ 1600 kilomètres (mille miles) à travers l’Italie, partant de Brescia et retour. Elle était réputée pour sa difficulté et le danger qu’elle représentait, tant pour les coureurs que pour les spectateurs, car elle se déroulait sur des routes publiques souvent encombrées. Et le 12 mai 1957, le deuxième et dernier jour de cette édition, fut une journée noire…

    Ferrari, alors dans une très délicate posture financière, était alors bel et bien décidé à faire des étincelles lors de cette course, histoire de relancer son activité commerciale. La firme a engagé de nombreuses voitures, dont une était destinée au coureur espagnol, et marquis, Alfonso de Portago. Un marquis par ailleurs assez flamboyant, car toujours élégamment vêtu, bon vivant et drôle à ses heures. Linda Christian, une actrice mexicaine alors très en vogue, a d’ailleurs succombé à ses charmes.

     

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    Le drame

    Au volant de sa Ferrari, de Portago est déterminé à briller. Hélas, une petite pierre en décidera autrement, coupant son pneu au kilomètre 112 alors qu’il circulait à très vive allure (on estime sa vitesse à plus de 250 km/h !). La Ferrari 335S fut catapultée dans les airs et faucha la vie de neuf personnes, dont 5 enfants. Alfonso de Portago et son copilote, Edmund Nelson, perdirent également la vie.

    Une course interdite

    L’accident a provoqué une onde de choc dans le monde entier, attirant l’attention sur la sécurité dans les sports mécaniques, à peine deux ans après la tragédie du Mans. L’opinion publique, déjà préoccupée par la sécurité des courses sur route, s’est retournée contre les Mille Miglia. Face à la pression publique et aux critiques, les autorités italiennes ont interdit la Mille Miglia l’année suivante.

    mille miglia
    jianxiang wu

    Mille Miglia version 2.0

    Aujourd’hui, la Mille Miglia a été ressuscitée, mais sous une forme très différente. Elle est devenue un rallye de régularité pour les voitures classiques, se concentrant moins sur la vitesse pure et plus sur l’exactitude dans le respect du parcours et des temps intermédiaires. Cette course attire des amateurs de voitures classiques de partout dans le monde, avec des bolides aussi beaux qu’onéreux !

    guidizzolo
    adobe

    Guidizzolo

    Guidizzolo, petit village du Nord de l’Italie, reste un village marqué par cette tragédie (un mémorial rappelle d’ailleurs la tragédie), est un village charmant avec une riche histoire et une culture vibrante. Entre le château de Cavriana, les vins locaux, le lac de Garde et Mantoue qui ne sont pas très loin, il s’agit d’une région riche en attractions touristiques !

  • Stopover : une nouvelle méthode de voyage qui favorise les… escales entre deux avions ?

    Stopover : une nouvelle méthode de voyage qui favorise les… escales entre deux avions ?

    airport
    Bao Menglong

    La tendance du « Stopover » n’a rien à voir avec celle, nettement plus discutable, du « skiplagging ». Pour rappel, cette dernière consiste à réserver un vol pour une autre ville que votre destination, mais qui fait escale à cette dernière ! En douce, les adeptes de la méthode sortent donc de l’aéroport une fois arrivés à l’escale qui est donc… leur destination ! Dans certains cas, les prix sont en effet plus avantageux…

    Le « stopover » consiste en revanche à profiter au maximum de l’escale imposée. Certaines compagnies proposent en effet, et volontairement, d’allonger la durée de la correspondance pour permettre aux passagers de visiter la ville de leur escale ! Dans le jargon, il est alors question de « STPC », pour « Stopover Paid by Carrier ».

    Les avantages ?

    Booster le tourisme d’une ville ou d’un pays qui est peut-être un peu plus en peine sur ce point, faire découvrir de nouveaux horizons aux voyageurs et profiter d’un plus grand « tampon » entre deux vols, en cas de retards…

    Les inconvénients ?

    Tout d’abord, les conséquences environnementales : si la méthode venait à se populariser, le modèle de vols à correspondance pourrait multiplier les vols, ce qui a évidemment un impact sur les émissions de gaz à effet de serre. En outre, les voyageurs désintéressés par cette escale sont retardés et tous devront composer sans leur bagage en soute.