L’Allemagne adapte sa réglementation relative aux pneus utilisés en conditions hivernales. Désormais, les pneus quatre saisons ne seront considérés comme une alternative valable aux pneus hiver que s’ils portent le symbole alpin (Three Peak Mountain Snow Flake ou 3PMSF). Ce symbole, représentant une montagne à trois pics avec un flocon de neige, atteste que le pneu a été testé et approuvé pour ses performances sur la neige.
M+S vs 3PMSF : quelles différences ?
Jusqu’à présent, les pneus marqués M+S (Mud and Snow) étaient tolérés en Allemagne pour la conduite hivernale. Cependant, ce marquage n’est pas soumis à des tests standardisés et repose sur la déclaration du fabricant. Le certificat 3PMSF, en revanche, garantit que le pneu a passé avec succès des tests spécifiques en conditions hivernales. À partir du 1er octobre, seuls les pneus arborant ce symbole seront reconnus comme adaptés aux conditions hivernales par les autorités allemandes.
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Pas de période fixe pour l’obligation des pneus hiver
Contrairement à certains pays, l’Allemagne n’a pas de période définie pour l’obligation des pneus hiver. L’utilisation de pneus certifiés 3PMSF dépend des conditions météorologiques. En cas de neige, de verglas ou de givre, ces pneus deviennent obligatoires.
Quelles sanctions pour les contrevenants ?
Les conducteurs ne respectant pas cette réglementation s’exposent à une amende de 60 euros et un point de pénalité sur leur permis. Si vous bloquez la circulation, l’amende peut grimper à 80 euros. Les conducteurs étrangers ne sont pas exemptés : les amendes doivent être payées immédiatement sur place. En cas d’accident, les sanctions peuvent être encore plus sévères, avec des responsabilités civiles et pénales accrues.
L’Allée des Baobabs est une route pittoresque située dans l’ouest de Madagascar, près de Morondava. Elle doit son nom à la rangée d’impressionnants baobabs (l’auriez-vous deviné ?), ces arbres emblématiques de l’île. Avec leurs troncs massifs atteignant jusqu’à 30 mètres de hauteur, ces géants dominent un paysage unique !
Un héritage millénaire
Ces baobabs (Adansonia Grandidieri) ont entre 800 et 1000 ans, et certains dépassent même le millénaire. Cette allée était autrefois une partie d’une forêt tropicale dense mais malheureusement, cette forêt a été progressivement détruite, ne laissant que ces arbres résistants comme vestiges.
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Un attrait touristique croissant
Devenue une attraction touristique majeure, l’Alée des Baobabs est classée depuis 2007 en tant que « monument naturel » par le gouvernement malgache. Le coucher de soleil est particulièrement prisé, offrant un spectacle magnifique lorsque les arbres projettent leurs ombres sur la terre rouge.
Dans plusieurs régions du monde, certaines villes sont devenues tristement célèbres en raison de leur taux de criminalité extrêmement élevé. Alimentées par des facteurs tels que le trafic de drogue, les conflits entre gangs, la pauvreté et la corruption, ces villes vivent au quotidien sous la menace de la violence. Voici un aperçu des 10 villes les plus violentes au monde, où la vie quotidienne est rythmée par l’insécurité.
1. Caracas, Venezuela
Caracas, la capitale du Venezuela, continue d’occuper les premières places du classement des villes les plus dangereuses au monde. Depuis plusieurs années, la ville est plongée dans une crise économique et politique profonde qui exacerbe la violence. Les cartels et les gangs armés ont pris le contrôle de nombreux quartiers, alimentant un taux d’homicide extrêmement élevé. En plus des violences liées à la drogue, les enlèvements et les vols à main armée sont fréquents, créant une atmosphère de terreur pour les habitants comme pour les rares visiteurs.
Caracas, Venezuela
2. Acapulco, Mexique
Autrefois perçue comme une destination paradisiaque, Acapulco est désormais l’une des villes les plus dangereuses du Mexique. La violence des cartels de drogue a ravagé la ville, faisant de ce joyau touristique un endroit marqué par des crimes violents. Les règlements de compte entre gangs, les enlèvements et les assassinats sont monnaie courante, rendant la ville particulièrement dangereuse, même pour les habitants. Bien que le gouvernement ait déployé des forces de sécurité, la violence persiste, affectant gravement l’image de la ville.
Acapulco, Mexique
3. San Pedro Sula, Honduras
San Pedro Sula, au Honduras, est considérée comme l’une des villes les plus violentes d’Amérique centrale. Le taux d’homicide par habitant y est parmi les plus élevés du monde. Cette violence est principalement due à la présence des gangs appelés “maras”, qui dominent la ville. Ils terrorisent les habitants avec des extorsions, des kidnappings, et des meurtres. La pauvreté généralisée et le manque d’opportunités économiques exacerbent la violence, laissant les forces de l’ordre impuissantes face à la montée des crimes.
San Pedro Sula, Honduras
4. Tijuana, Mexique
Ville frontalière, Tijuana est un point névralgique du trafic de drogue entre le Mexique et les États-Unis. En raison de sa position stratégique, la ville est le théâtre de conflits violents entre les cartels qui se disputent le contrôle du territoire. Le taux d’homicides y est très élevé, et les crimes violents tels que les enlèvements et les exécutions sommaires sont fréquents. Malgré les efforts des autorités pour contenir la violence, Tijuana reste l’une des villes les plus dangereuses du Mexique.
5. Ciudad Juárez, Mexique
Ciudad Juárez, située à la frontière avec les États-Unis, a longtemps été considérée comme l’une des villes les plus violentes du monde en raison de la guerre des cartels. Bien que la situation se soit légèrement améliorée, elle reste une ville dangereuse. La violence entre les cartels de drogue est toujours présente, alimentant un taux de criminalité élevé, avec des homicides quasi quotidiens. Les habitants vivent dans une peur constante des fusillades, des enlèvements et des attaques armées.
Ciudad Juárez, Mexique
6. Cape Town, Afrique du Sud
Cape Town, en Afrique du Sud, est connue pour ses paysages magnifiques, mais elle est également l’une des villes les plus violentes du pays. La criminalité y est élevée, en particulier dans les quartiers pauvres où les gangs opèrent en toute impunité. Les meurtres, les vols à main armée et les agressions sont fréquents. Les autorités locales tentent de lutter contre cette violence endémique, mais la pauvreté et les inégalités sociales aggravent la situation.
Le Cap, Afrique du Sud
7. Fortaleza, Brésil
Fortaleza, située dans le nord-est du Brésil, est une ville où le taux de violence est parmi les plus élevés du pays. Les affrontements entre gangs, souvent liés au trafic de drogue, sont la principale cause de la criminalité. En plus des homicides, les vols et les agressions sont monnaie courante dans certaines parties de la ville. Fortaleza, bien que touristique, connaît des niveaux de violence qui affectent à la fois les résidents et les visiteurs.
Fortaleza, Brésil
8. Salvador, Brésil
Salvador est une autre ville brésilienne marquée par la violence, principalement dans les quartiers pauvres. Les gangs se disputent le contrôle des territoires, et les règlements de compte sont fréquents. Le manque d’opportunités économiques et la présence généralisée de la drogue alimentent ce cycle de violence. Les habitants des favelas vivent dans des conditions précaires, souvent pris au piège entre la criminalité et l’incapacité des forces de l’ordre à assurer leur sécurité.
Salvador, Brésil
9. Guatemala City, Guatemala
Guatemala City, capitale du Guatemala, est l’une des villes les plus dangereuses d’Amérique centrale. Le taux de criminalité y est élevé, principalement en raison de la présence des gangs et du trafic de drogue. Les homicides, les enlèvements et les vols armés sont courants, et les autorités peinent à lutter contre cette violence endémique. Les zones les plus touchées sont souvent les quartiers pauvres, où la population vit dans la peur quotidienne des violences.
10. Kingston, Jamaïque
Kingston, capitale de la Jamaïque, souffre d’un niveau de violence particulièrement élevé, principalement en raison des guerres de gangs. Le taux d’homicide dans certains quartiers est parmi les plus élevés des Caraïbes. Le trafic de drogue et les rivalités entre gangs sont à l’origine de nombreux meurtres. Malgré les efforts des autorités pour contrôler la situation, Kingston reste une ville où la criminalité affecte lourdement la qualité de vie des habitants.
Les facteurs derrière cette violence
Les causes de la violence dans ces villes sont multiples. La pauvreté, les inégalités sociales, le manque d’accès à l’éducation et à l’emploi, ainsi que la corruption des forces de l’ordre sont des facteurs qui aggravent la criminalité. Dans beaucoup de ces villes, les cartels de drogue et les gangs jouent un rôle central dans les violences. La guerre pour le contrôle des territoires, notamment pour le trafic de drogue, crée un environnement dangereux pour les habitants, avec des meurtres, des enlèvements et des extorsions qui font partie du quotidien.
Comment garantir sa sécurité dans ces villes
Pour les visiteurs ou les habitants de ces villes, il est essentiel de prendre certaines précautions pour minimiser les risques. Voici quelques conseils à suivre :
1. Informez-vous sur les zones à éviter : Toutes les villes ont des quartiers plus sûrs que d’autres. Renseignez-vous avant votre départ sur les zones à risques et évitez-les autant que possible.
2. Restez discret : Évitez d’exhiber des objets de valeur comme des bijoux, des montres coûteuses ou des appareils électroniques. La discrétion est la clé pour ne pas attirer l’attention des criminels.
3. Utilisez des services de transport fiables : Privilégiez les services de transport connus et évitez les taxis non autorisés ou les transports publics tard dans la nuit.
4. Suivez les conseils des autorités locales : Respectez les consignes des autorités et tenez-vous informé des risques de sécurité dans les zones où vous vous trouvez.
C’est à cette question que répond cette nouvelle tendance : le camping sans enfant ! En effet, les campings “réservés aux adultes” connaissent un véritable succès ces dernières années, notamment en Grande-Bretagne !
Bien que la tendance soit encore naissante de ce côté-ci de la Manche, (la France compterait une vingtaine de campings de ce type), elle fait partie d’un mouvement plus large de segmentation du marché du camping. De plus en plus de campings se spécialisent, qu’il s’agisse de naturisme, d’équitation ou même de westerns! Cette diversification répond à une demande croissante d’expériences personnalisées et d’espaces d’entre-soi.
Moins d’enfants, plus de tranquillité ?
Ce phénomène s’inscrit également dans un contexte sociétal où les enfants occupent de moins en moins l’espace public, tout simplement car la société est vieillissante ! Les adultes, de plus en plus en quête de tranquillité, tolèrent de moins en moins la présence des plus jeunes dans certains espaces, que ce soit dans les restaurants, les avions ou maintenant les campings.
L’éruption du Krakatoa avait commencé quelques mois plus tôt, en mai 1883, avec des signes précurseurs comme des explosions et des projections de cendres. Cependant, c’est le 27 août que la situation atteignit son paroxysme. Une série de quatre explosions cataclysmiques secoua l’île, la plus forte d’entre elles étant entendue jusqu’en Australie et à plus de 4.800 kilomètres de distance, à l’île Rodrigues dans l’océan Indien.
Destruction et conséquences
L’explosion principale du Krakatoa pulvérisa une grande partie de l’île, provoquant la formation de tsunamis gigantesques qui ravagèrent les côtes de Java et Sumatra, faisant plus de 36 000 victimes. Les vagues atteignirent près de 30 mètres de hauteur, emportant des villages entiers et modifiant la géographie des lieux. Le ciel s’obscurcit pendant des jours, et les cendres rejetées dans l’atmosphère causèrent des perturbations climatiques mondiales, avec des températures globales qui chutèrent de 0,2 à 1,3 °C en moyenne durant les années qui suivirent.
Un impact global
L’éruption du Krakatoa eut des répercussions bien au-delà de l’archipel indonésien. Le bruit de l’explosion fut l’un des plus forts jamais enregistrés dans l’histoire, et les effets de l’éruption influencèrent le climat mondial pendant plusieurs années, avec des couchers de soleil spectaculaires observés à travers le globe. Cette catastrophe naturelle fit également prendre conscience au monde de la puissance et du danger que représentent les volcans, stimulant les recherches en volcanologie.
Aujourd’hui, le Krakatoa est un symbole de la force destructrice de la nature. Un nouveau cône volcanique, Anak Krakatoa, “l’enfant du Krakatoa”, est apparu dans la caldeira laissée par l’explosion de 1883, rappelant constamment aux habitants de la région la puissance du volcan qui, en 1883, avait fait trembler la terre entière.
L’Espagne a connu un afflux historique de touristes cet été. Rien qu’en juillet, le pays a accueilli 10,9 millions de visiteurs étrangers, soit une hausse de 7,3% par rapport à 2023. Sur les sept premiers mois de l’année, ce chiffre atteint 53,4 millions, un nouveau record, selon l’INE. En parallèle, les dépenses des visiteurs ont explosé, atteignant 71,1 milliards d’euros, une augmentation de près de 20%.
Des Britanniques aux Catalans
Les touristes viennent principalement de Grande-Bretagne, suivis par la France et l’Allemagne. Quant aux destinations, la Catalogne reste la région la plus visitée, suivie des Baléares, des Canaries et de Valence, toutes très prisées pour leurs plages et leur soleil.
Manifestations contre le tourisme de masse
Ce boom touristique s’accompagne de tensions grandissantes dans certaines régions. Par exemple, fin juillet, 20.000 personnes ont manifesté à Majorque, dénonçant les effets néfastes du tourisme de masse sur l’île, avec des slogans comme “Majorque n’est pas à vendre“. Parmi les préoccupations majeures : la hausse des prix des logements, rendant difficile l’accès à des logements abordables pour les habitants. A ce sujet, Barcelone a d’ailleurs décidé d’interdire les locations de vacances d’ici 2028, afin de résoudre la pénurie de logements ! Une décision très forte, qui aura sans doute aussi, de grosses conséquences sur le marché immobilier local.
Cambodge : e-Arrival obligatoire pour tous les voyageurs
Depuis le 1er septembre 2024, tous les voyageurs arrivant au Cambodge par avion doivent compléter un enregistrement e-Arrival, en plus du e-visa ou visa classique. Cette formalité, gratuite et remplaçant la carte papier, doit être effectuée dans les 7 jours avant l’arrivée. Elle demande plusieurs étapes, comme le téléchargement d’une photo et d’un scan du passeport, ainsi que des informations détaillées sur le vol.
Bien que l’oubli de l’enregistrement n’entraîne pas le refus d’embarquement, il est préférable de le faire avant de partir pour éviter de devoir s’en occuper à l’aéroport. Ce processus est parfois jugé fastidieux, selon les retours des voyageurs.
Cuba : passage au E-Visa et enregistrement D’Viajeros
Cuba aussi a modifié ses formalités. Depuis cette année, la carte touristique est remplacée par un E-Visa, valable pour une seule entrée et un séjour jusqu’à 90 jours. Les demandes de E-Visa se font en ligne et sont généralement traitées en 1 à 3 jours.
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En plus du E-Visa, les voyageurs doivent désormais s’enregistrer sur la plateforme D’Viajeros dans les 48 heures avant l’arrivée. Ce service gratuit permet d’associer le numéro de E-Visa déjà délivré et les informations personnelles. Une fois validé, un document unique, regroupant le E-Visa et l’enregistrement D’Viajeros, est généré et utilisé pour l’entrée à Cuba.
Les autorités cubaines exigent également une assurance séjour couvrant les frais médicaux et de rapatriement.
La NASA, en partenariat avec Lockheed Martin, travaille activement sur le projet X-59 QueSST, un avion conçu pour voler à des vitesses supersoniques tout en réduisant considérablement le bruit du bang supersonique. Ce dernier, souvent perçu comme un obstacle à l’utilisation commerciale de tels avions, serait atténué grâce à la forme unique et aérodynamique de l’appareil. Hors, ici, la Nasa promet de réduire ce bang à un son aussi discret qu’une porte de voiture se fermant au loin.
Lockheed Martin / Garry Tice
Le X-59, avec son long nez de 11 mètres et son design fuselé, est prévu pour être testé au sol prochainement. L’objectif ultime de la NASA est de prouver que les voyages supersoniques peuvent être à la fois rapides et silencieux, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de l’aviation commerciale.
Organisé le deuxième week-end de septembre dans le Sud de l’Angleterre, le Goodwood Revival est un festival unique en son genre, célébrant l’âge d’or du circuit automobile attenant au domaine, soit de 1948 à 1966. Le Duc de Richmond, propriétaire des lieux, propose donc un festival nostalgique où chaque détail, chaque recoin est pensé pour vous faire voyager dans le passé. L’idée, c’est d’immerger les spectateurs dans un univers parallèle, où d’anciennes voitures de course se livrent à de mémorables empoignades sur un tracé n’ayant plus bougé depuis 6 décennies, où des Spitfire virevoltant dans le ciel rendent hommage aux héros libérateurs, où des groupes de musique rejouent les tubes les plus célèbres des « swinging sixties » et enfin, où chaque spectateur est acteur du festival, en s’habillant avec des tenues d’époque… Une requête qui est suivie à la lettre par le public, ce qui rend l’immersion d’autant plus saisissante !
Tristan Slegers
Une petite trotte !
Peu connu de ce côté-ci de la Manche, hormis de quelques passionnés de voitures anciennes, le Goodwood Revival n’est pas si compliqué à rejoindre depuis la Belgique, même si le trajet demande un brin d’organisation. En ce qui nous concerne, cela nous fait tout de même une petite trotte : environ 5 heures de route, auxquelles il faut rajouter les 30 minutes de traversée via le Shuttle, ou les 90 minutes de Ferry. Nous avons opté pour la première option, les contraintes scolaires des enfants imposant un horaire plutôt stricte. Quant à ceux qui craignent de rouler à contre-sens une fois la Manche franchie, pas d’inquiétude : d’un aveu plus ou moins général, après le baptême de feu du premier rond-point, vous n’êtes plus prêt de vous tromper !
François Piette
Le souci du détail
Ici, oubliez les néons criards, les foodtrucks vous jetant des sushis industriels à la tronche et autres musiques de supermarché crachées au travers d’haut-parleurs nasillards : une fois l’entrée franchie, plus rien ne vous rappelle l’époque actuelle. Des poubelles aux caravanes, en passant par les groupes musicaux et les ballots de paille servant de fauteuils, le soin apporté à chaque détail rappelle que le « Briton sait y faire ». Et puis il y a l’ambiance : à vous faire danser sous la pluie sur « Get Back » des Beatles chanté par des artistes plus vrais que nature, sans oublier les innombrables sketchs joués un peu partout sur les nombreux hectares du site et autres séances de cinéma en plein air, auxquelles il est possible d’assister depuis la moelleuse banquette d’une berline américaine des fifties !
Tristan Slegers
Les émotions sont aussi variées que les activités : vous serez tantôt émus, face aux hommages rendus aux héros du débarquement, tantôt envoûtés, face aux divers groupes musicaux distillant des sonorités délicieusement surannées et tantôt amusés, avec des concours d’habillement dont les défilés valent leur pesant de disques 78 tours ! Et puis, bien sûr, il y a les courses de voitures anciennes. « C’est juste hallucinant », s’émerveille Tristan, qui reste bouche bée devant les rarissimes et inestimables Ferrari, Aston Martin et Jaguar d’époque bataillant ferme sur une piste détrempée ! Trois jours de magie, qui permettent d’échapper à un monde toujours plus fou…
Tristan Slegers
On a aimé :
Le soin apporté aux détails, le côté hors du temps
L’ambiance musicale
Les courses hallucinantes
Le dress code respecté par (presque) tous, y compris le personnel nettoyant !
L’organisation impeccable, les foodtrucks nombreux et de qualité
Tristan Slegers
On regrette
Un prix d’entrée vite costaud
Un événement globalement peu adapté à la pluie (sortez vos bottes !)
Des personnalités présentes mais peu mises en valeur et trop peu accessibles
Les embouteillages menant au site
Des suppléments (accès aux tribunes, aux paddocks…) hors de prix
Tristan Slegers
Notre monture
Pour rejoindre le Goodwood Revival, nous avons jeté notre dévolu sur un Renault Trafic Grand SpaceClass Escapade… Un nom long comme l’engin lui-même, frôlant les 5,5 mètres et qui désigne ce que Renault fait de mieux en matière de transport VIP ! Pour notre part, nous l’avons surtout considéré comme un véhicule familial, tant ses aspects pratiques, sa modularité et surtout, son espace intérieur digne d’un palais du Moyen-Orient ont fait mouche !
François Piette
Si le nom pourrait laisser supposer qu’il s’agit d’une camionnette rapidement aménagée en transporteur de troupes, sachez que vous êtes assez éloigné de la vérité, avec un comportement routier rappelant plutôt les SUV. Le moteur 2.0 DCI, notamment disponible en version 170 chevaux et boîte automatique, se révèle aussi silencieux que souple et… sobre, avec une moyenne relevée à 7,4 l/100 km, ce qui est peu vu le format de l’engin ! Disponible en deux longueurs, ce Renault vise les grandes familles (avec 8 vraies places) ou des services de Shuttle, avec un intérieur modulable à souhait, où il est même possible de tourner les sièges de la deuxième rangée pour transformer l’habitacle en salon, avec une petite table au milieu !
François Piette
Quelques défauts ? Un encombrement forcément peu adapté aux ruelles des petites villes, quelques petits bruits de mobilier et une ventilation somme toute sommaire pour les places arrière. Rien de rédhibitoire, d’autant que le prix (à partir de 40.300 € et un maximum dépassent de peu les 63.000 € pour une version « full option ») le rend nettement plus accessible que les SUV 7 places, certes peut-être mieux finis, mais infiniment plus étriqués !
Nicolas-Joseph Cugnot, ingénieur militaire français, est souvent considéré comme l’un des pionniers de l’automobile. Son fardier, conçu en 1769 et amélioré en 1770, fut l’un des premiers véhicules autonomes à moteur, capable de transporter de lourdes charges. À une époque où les déplacements reposaient encore majoritairement sur la traction animale, cette invention représentait une avancée technologique majeure.
Le fardier était propulsé par une machine à vapeur, avec une chaudière capable de produire suffisamment de pression pour actionner deux pistons, lesquels entraînaient les roues avant du véhicule. Cette conception était révolutionnaire, ouvrant la voie à l’idée que les véhicules pouvaient se mouvoir sans l’aide de chevaux ou de tout autre animal de trait !
Une machine qui a marqué l’histoire
Le fardier de Cugnot, malgré ses imperfections, représentait un tournant dans l’histoire de la technologie. Avec une capacité de charge impressionnante pour l’époque, ce véhicule avait été initialement conçu pour transporter des canons et du matériel militaire. La machine pesait environ 2,5 tonnes et pouvait atteindre une vitesse de 4 km/h, ce qui, bien que modeste, était une prouesse compte tenu des limitations technologiques de l’époque.
Le 23 novembre 1770, alors que Cugnot testait son fardier sur les routes de Vanves pour la première fois, l’engin, difficile à manœuvrer, entra en collision avec un mur, après seulement quelques mètres ! Ce qui pourrait être vu comme un échec fut en réalité une démonstration des défis techniques que les ingénieurs de l’époque devaient relever pour dompter la puissance de la vapeur.
L’héritage du fardier de Cugnot
Le fardier de Cugnot a prouvé que la locomotion mécanique était possible, jetant les bases de l’industrie automobile moderne. Son innovation a inspiré d’autres inventeurs et ingénieurs, marquant le début d’une révolution qui allait transformer la société. Le secteur fut traversé par de multiples évolutions, tandis que les ingénieurs préférèrent le pétrole à la vapeur pour leurs moteurs. Plus légers, plus rapides et plus maniables, ces nouveaux engins automobiles furent finalement popularisés à partir de la fin du 19ème siècle. Si de nombreux constructeurs se disputent la paternité de l’automobile, il est généralement admis que le tricycle de Karl Benz de 1886 est la première « voiture » au monde, tandis que la première voiture commercialisée est la Panhard & Levassor Type A, en 1891.
Aujourd’hui, le fardier de Cugnot est exposé au Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris.