cms

Author: François Piette

  • Les Belges ont souffert de la canicule durant leurs vacances !

    Les Belges ont souffert de la canicule durant leurs vacances !

    beach
    jon-callow

    Chez Europ Assistance, la hausse est spectaculaire : 2.738 dossiers médicaux ouverts à l’étranger entre le 27 juin et le 27 août, soit +23% en un an. La chaleur a fait des ravages : problèmes gastro-intestinaux chez les moins de 20 ans, et troubles cardiaques, respiratoires ou neurologiques liés aux coups de chaleur chez les plus de 50 ans.

    Touring et Ethias, mêmes galères mais nuances

    Chez Touring, la progression est plus modérée avec +3,4% de dossiers médicaux par rapport à l’été 2024. Les symptômes les plus fréquents ? Encore et toujours les infections digestives et les coups de chaleur.

    Ethias fait figure d’exception : une légère baisse par rapport à son record de 2024, mais un été tout de même dense avec plus de 1.100 interventions médicales, dont 56% pour des maladies et un tiers pour des accidents.

    Quand la chaleur fait caler les voitures

    La canicule n’a pas seulement mis les vacanciers à plat. Les voitures aussi ont souffert. Europ Assistance note une hausse de 24% des interventions techniques sur les routes étrangères. Touring n’est pas en reste avec +5% de dossiers mécaniques. Ethias parle même d’un nombre « très important » de pannes. En ce qui concerne Europ Assistance, la compagnie a aussi dû gérer une augmentation de 3% de dépannages en Belgique. Oui, même les voitures ont eu leur coup de chaud à domicile.

  • Polynésie française : 5 mythes archi faux !

    Polynésie française : 5 mythes archi faux !

    polynésie
    fabien-bellanger

    1. « Tout le monde parle tahitien là-bas »

    Le français est omniprésent. C’est la langue de l’école, de l’administration, des médias, des séries Netflix… Même si le reo tahiti est enseigné, valorisé et parlé dans certaines familles, il est loin d’être la langue du quotidien pour tout le monde. Et encore moins dans les autres archipels où l’on parle le marquisien, le paumotu ou le mangarévien. Bref, la diversité linguistique existe, mais ce n’est pas la version hollywoodienne d’un peuple parlant tous la même langue exotique.

    2. « Les gens se déplacent en pirogue, façon Moana »

    L’image est belle, hein ? Mais aujourd’hui, on prend surtout le bateau à moteur, le ferry ou l’avion. Entre les îles, la mer est vaste, souvent agitée, et tout déplacement demande du temps et de l’argent. Il n’est pas rare que certaines familles se voient quelques fois par an seulement, car les distances sont immenses. Moana, c’est Disney. En Polynésie, c’est Air Tahiti.

    polynésie
    artak-petrosyan

    3. « Soleil, soleil, soleil »

    Oui, les couchers de soleil sont magiques. Oui, les plages font rêver. Mais attention à la saison des pluies, aux coups de vents et aux caprices du ciel. Entre novembre et mars, on peut vivre plusieurs jours de pluie tropicale intense, et les cyclones sont une réalité dans certaines zones. Et même hors saison, il y a des jours où la grisaille s’invite. A noter que la Polynésie étant très étendue, les climats sont parfois assez différents d’une île à l’autre !

    4. « La vie locale, c’est du chill permanent »

    Ce cliché plaît, surtout quand on rêve d’évasion. Et c’est vrai qu’on y ressent une forme de sérénité, une absence de stress européen. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Les habitants jonglent avec des prix exorbitants (même un concombre peut coûter 3 €), des démarches administratives complexes et un système de santé parfois saturé.

    polynésie
    fabien-bellanger

    5. « Le tatouage est obligatoire »

    Les tatouages polynésiens sont parmi les plus riches en symboles au monde. Chaque motif raconte une histoire. Mais tout le monde ne les arbore pas pour autant ! Certains préfèrent ne pas se faire tatouer, par pudeur ou par choix personnel. La beauté de la culture polynésienne, c’est aussi cette liberté : on n’est pas moins « d’ici » parce qu’on a la peau vierge d’encre.

  • Vacances italiennes : il finit en prison à cause d’un homonyme

    Vacances italiennes : il finit en prison à cause d’un homonyme

    caorle
    karsten-wurth

    Son tort ? Porter exactement le même nom qu’un autre Roumain, condamné pour vol aggravé et recherché par la justice italienne. Emmené directement en prison à Pordenone, Ovidiu y restera presque un mois. À sa sortie, il résume : “Le cauchemar est terminé” (Corriere del Veneto).

    Une bataille administrative kafkaïenne

    Il a fallu que l’avocat fouille les archives judiciaires, car les systèmes informatiques des différentes autorités ne communiquent pas entre eux. Résultat : des semaines à prouver qu’il n’était pas l’homme condamné en… 2014, avec une peine confirmée en 2020.

    Libéré, Ovidiu a choisi de ne pas fuir immédiatement l’Italie. Lui et sa famille vont prolonger encore un peu leur séjour, histoire de finir ces vacances mouvementées sur une note plus douce.

  • Coupe du Monde 2026 : le jackpot pour le secteur touristique au Mexique ?

    Coupe du Monde 2026 : le jackpot pour le secteur touristique au Mexique ?

    mexico
    jose-castillo

    Devant un parterre de chefs d’entreprise à Guadalajara, Mikel Arriola, commissaire de la Fédération mexicaine de football (FMF), a annoncé des retombées économiques dépassant les 3 milliards de dollars. Et selon la FMF, c’est plus de 235 % de bénéfices en plus comparé à un week-end de Formule 1 sur le sol mexicain.

    3 villes, 13 matches, 5,5 millions de visiteurs

    Mexico, Monterrey et Guadalajara seront les trois piliers de cet événement, hébergeant à elles seules 13 matches. Et elles devront aussi accueillir une foule bien dense : 5,5 millions de touristes supplémentaires sont attendus, soit une hausse de 44 % des visiteurs pour les mois de juin et juillet 2026. L’investissement est à la hauteur des ambitions : 200 millions de dollars pour remettre à niveau les trois stades mythiques (Azteca, Akron et BBVA).

    Un match pour l’emploi

    Cerise sur le taco : environ 24.000 emplois devraient voir le jour à l’occasion de cet événement planétaire, entre restauration, hôtellerie, sécurité et logistique…

  • Plus d’un million de Belges ont fait ce clic qui pourrait leur sauver la vie

    Plus d’un million de Belges ont fait ce clic qui pourrait leur sauver la vie

    travel
    neom

    Comme l’explique Florinda Baleci, porte-parole du SPF : « L’objectif de Travellers Online est de rendre l’assistance consulaire aux voyageurs plus efficace ». Concrètement ? Si vous partez en week-end à Rome ou en trek au Népal, signaler votre présence permet au ministère de vous contacter rapidement en cas de crise, de catastrophe naturelle ou de problème local.

    Exemple concret : lors des tensions armées en Israël et en Iran en juin dernier, la plateforme a permis d’estimer combien de compatriotes se trouvaient sur place, et de leur envoyer des consignes ciblées.

    Pas de spam, que des infos utiles

    Travellers Online fonctionne en tandem avec les avis de voyage du SPF pour rester en contact avec les Belges à l’étranger. Non, vous ne recevrez pas de pub pour des chapeaux de paille ou des adaptateurs de prise électrique : uniquement des alertes utiles et géolocalisées.

  • Australie : il faut sauver les koalas !

    Australie : il faut sauver les koalas !

    koala
    david-clode

    La Nouvelle-Galles du Sud a annoncé l’arrêt de l’exploitation forestière sur 176.000 hectares de la côte est australienne, soit quinze fois la superficie de Paris. Objectif : protéger les koalas, mais aussi plus de 100 espèces menacées.

    Ces zones formeront le futur Great Koala National Park, une réserve verte pensée comme un bouclier pour les marsupiaux. Initialement prévu en version “mini” il y a deux ans, le projet prend aujourd’hui une ampleur monumentale.

    Les koalas en danger critique

    Classés “en danger” depuis 2022, les koalas ont vu leur population chuter à cause des incendies, de la déforestation et des maladies. Selon les scientifiques, l’espèce pourrait disparaître d’ici 2050 en Nouvelle-Galles du Sud si rien n’est fait. Le nouveau parc pourrait accueillir 12.000 koalas, ainsi que leurs colocataires de la canopée, les grands phalangers volants, ces marsupiaux acrobates qui planent d’arbre en arbre la nuit.

    Un coup de pouce pour l’écologie… et le tourisme

    Outre les marsupiaux, la réserve préservera des bassins hydrographiques essentiels, des sites sacrés autochtones et ouvrira la voie à un tourisme plus vert. “Le projet permettra (…) d’ouvrir d’énormes opportunités économiques pour le tourisme vert régional”, souligne Gary Dunnett, directeur de l’association des parcs nationaux de l’État. Le gouvernement a même doublé le budget alloué, atteignant près de 80 millions d’euros. De quoi transformer la protection de la faune en véritable projet de société.

     

  • Surtourisme : Malte a trouvé une solution !

    Surtourisme : Malte a trouvé une solution !

    blue lagoon Malta
    nick-fewings

    Le Blue Lagoon, perle turquoise de l’île de Comino, vivait ces dernières années sous la pression d’un surtourisme XXL : jusqu’à 12.000 visiteurs en même temps aux heures de pointe.

    Depuis cet été, l’outil « Book. Protect. Enjoy. » régule les entrées via une réservation gratuite en ligne. Le quota : 4.000 visiteurs par créneau (matin, après-midi, soirée). Résultat ? Une fréquentation mieux répartie et un plongeon de 68 % des pics d’affluence.

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

    • Record de l’été : 3.830 visiteurs (contre 12 000 en 2024).
    • Moyenne : 1.979 visiteurs par créneau.
    • Seuls 34 créneaux sur 189 ont franchi les 3.000 personnes.

    La Malta Tourism Authority (MTA) ne s’est pas arrêtée là : zones de baignade élargies, nettoyage renforcé, sauveteurs et patrouilles supplémentaires, signalétique claire… Bref, le lagon se refait une santé, et les visiteurs profitent d’une expérience plus sereine.

    Carlo Micallef, CEO de la MTA, l’affirme : « En limitant le nombre de visiteurs aux heures de pointe et en répartissant les flux, le système de réservation nous permet de protéger le Blue Lagoon tout en offrant une meilleure expérience aux visiteurs. »

  • Disparition mystérieuse au Caire : un bracelet pharaonique s’évapore

    Disparition mystérieuse au Caire : un bracelet pharaonique s’évapore

    egypte
    dilip-poddar

    Le ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien a confirmé la disparition d’un trésor : un bracelet en or orné de perles sphériques en lapis-lazuli. L’objet, daté du règne d’Aménémopé (1070-945 av. J.-C.), aurait purement et simplement disparu du laboratoire de restauration du Musée égyptien du Caire.

    Alerte rouge dans les aéroports

    Une enquête interne a immédiatement été déclenchée. Pour éviter que le bijou ne prenne un vol direction l’Europe, les autorités ont diffusé une alerte à toutes les unités archéologiques postées dans les aéroports, ports et points d’entrée du pays. Les chercheurs épluchent aussi les registres, car la disparition n’aurait été remarquée qu’il y a trois jours, lors d’un inventaire préalable à l’exposition Trésors des pharaons, attendue à Rome en octobre.

    Plus qu’un bijou, un symbole

    Pour l’égyptologue Jean Guillaume Olette-Pelletier, interrogé par l’AFP, ce bracelet est « scientifiquement l’un des plus intéressants ». En Égypte antique, l’or incarnait la chair des dieux, et le lapis-lazuli symbolisait les cheveux divins. Autrement dit, porter ce bijou revenait à afficher une carte VIP pour l’éternité !

    Un musée sous tension

    Avec plus de 170 000 pièces dans ses collections, le Musée égyptien du Caire a déjà l’habitude de garder les secrets des pharaons. Mais entre l’affaire du bracelet et la préparation du transfert des trésors de Toutânkhamon vers le flambant neuf Grand Musée Égyptien, l’automne s’annonce aussi chargé que stressant.

  • Les Belges ont eu la bougeotte en ce début d’année !

    Les Belges ont eu la bougeotte en ce début d’année !

    france
    anne-laure-p

    D’après Statbel, 3,7 millions de voyages ont mené les Belges hors frontières lors des trois premiers mois de cette année 2025. La France reste la grande gagnante avec plus d’un million de visites, suivie par les Pays-Bas (437.000), l’Espagne (386.000), l’Italie (231.000) et l’Allemagne (219.000). En dehors de l’UE, 300.000 escapades ont eu lieu dans d’autres pays européens et environ 400.000 audacieux ont tenté l’aventure hors du continent.

    La motivation avant tout personnelle

    Pas de surprise : plus de 91% des déplacements étaient liés à des raisons personnelles, comme le tourisme, les retrouvailles familiales ou les visites d’amis. Le voyage d’affaires, lui, reste visiblement une espèce en voie de disparition.

    Le charme du local

    Et quand ils ne franchissent pas les frontières, les Belges ne boudent pas leurs classiques. La Côte belge arrive en tête avec près de 400.000 séjours au premier trimestre. L’Ardenne suit de près (344.000), puis les villes d’art (304.000). Dans le reste du pays, 527.000 voyages ont été comptabilisés, preuve qu’un week-end à deux pas de chez soi peut encore séduire.

  • Côte belge : plus de 100 chefs célèbrent la mer du Nord !

    Côte belge : plus de 100 chefs célèbrent la mer du Nord !

    noordzee
    adobe

    La côte belge s’apprête à accueillir une véritable marée culinaire avec l’action “Zee van Smaak”, organisée par Westtoer. Plus de 100 chefs – de La Panne à Knokke – joueront avec les produits de saison de la mer du Nord, entre traditions revisitées et créations contemporaines.

    Des assiettes iodées

    Au menu : barbue, sole, calamar, sans oublier les reines locales, les crevettes grises. Jurgen Vanlerberghe, directeur de Westtoer, se réjouit : « L’an dernier, 88 chefs étaient de la partie. Ils sont cette fois plus de 100 ».

    Un guide en poche

    Pour ne pas se perdre dans ce dédale gourmand, un guide de poche gratuit sera disponible dans les offices de tourisme et les restaurants. On y retrouve des pépites comme les calamars au jus de crevettes du Marquize (Middelkerke), la barbue au bouillon de seiche et cèpes chez le chef étoilé Dimitri Proost (Ostende), ou encore les assiettes nostalgiques de Nel Decrits au Petit Comité (La Panne).