Les grands gagnants ? Le Luxembourg, Malte et la Lettonie, qui enregistrent des hausses significatives. À l’inverse, la France et la Belgique ont vu leurs chiffres baisser d’1%, un recul modeste mais notable.
Des touristes qui viennent de loin
Fait marquant : la hausse est principalement portée par des touristes internationaux. Ils représentent 48% des nuitées totales, avec une nette augmentation des voyageurs provenant de l’extérieur de l’Union. En revanche, le tourisme intérieur a légèrement fléchi, signe que les Européens se tournent peut-être vers des destinations hors UE ou plus exotiques.
Avec 844.427 visiteurs en 2024, l’Atomium dépasse son précédent record de 2023 (840.325 visiteurs), selon les chiffres publiés par l’institution.
Des visiteurs belges et internationaux
Plus d’un quart des visiteurs (26%) venaient de Belgique, dont la moitié résidait à Bruxelles. Les touristes de Flandre, ainsi que des provinces de Liège et Hainaut affichent une nette progression.
Côté international, les Français (14%), Allemands (11%), Italiens (6%) et Espagnols (5%) dominent, mais l’Atomium attire aussi bien au-delà de l’Europe. Les visiteurs venant des États-Unis (+25%), du Brésil (+55%), de l’Inde (+92%) et de la Chine (+230%) en sont d’ailleurs la preuve !
Nouveautés en 2025
En février, une nouvelle œuvre du collectif Visual System enrichira l’installation permanente “Centrale” dans la sphère centrale. En juin, des travaux d’agrandissement de la boutique seront entamés pour offrir une meilleure expérience aux visiteurs… Une fois ces derniers terminés, bien entendu !
Aucune visite à Rome n’est complète sans un passage par le célèbre Colisée. Symbole de la puissance de l’Empire romain, cet amphithéâtre impressionnant vous plonge dans l’époque des gladiateurs et des spectateurs en quête de sensations fortes. Juste à côté, le Forum Romain vous invite à déambuler parmi les ruines d’anciens temples, arcs de triomphe et autres vestiges qui racontent la grandeur de Rome antique.
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Prévoyez une demi-journée pour explorer ces deux sites emblématiques et admirez la vue imprenable depuis le mont Palatin, l’une des sept collines de Rome.
2. La Piazza Navona : l’élégance baroque
La Piazza Navona est un chef-d’œuvre à ciel ouvert qui capture l’esprit baroque de Rome. Ancien stade romain transformé en place majestueuse, elle est entourée de palais historiques et ornée de trois fontaines magnifiques. La plus célèbre, la Fontaine des Quatre Fleuves, est une création spectaculaire de Bernini.
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Ce lieu est idéal pour se balader, admirer les artistes de rue, ou profiter de l’ambiance animée des cafés et restaurants alentours. Vous pouvez découvrir en détail l’histoire de cette place mythique dans cet article de Bonjour Rome dédié à la Piazza Navona.
3. La Città del Vaticano : Saint-Pierre et la Chapelle Sixtine
Le Vatican, plus petit État du monde, est un lieu incontournable pour les amateurs d’art et d’architecture. Commencez votre visite par la basilique Saint-Pierre, un édifice grandiose qui abrite des œuvres majeures comme la Pietà de Michel-Ange. Montez au sommet de la coupole pour profiter d’une vue panoramique époustouflante sur Rome.
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Ensuite, rendez-vous dans les Musées du Vatican pour admirer les galeries d’art et terminer par la célèbre Chapelle Sixtine. Le plafond peint par Michel-Ange est une véritable merveille qui mérite tout le temps d’observation que vous pouvez lui consacrer.
4. Le Panthéon : une prouesse architecturale
Le Panthéon est un des monuments les mieux préservés de la Rome antique. Son immense coupole et son oculus central laissent passer une lumière mystérieuse qui sublime l’atmosphère de ce lieu.
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Ancien temple romain transformé en église, le Panthéon est aussi le lieu de repos de grandes figures historiques comme Raphaël. L’entrée est gratuite, ce qui en fait une visite incontournable et accessible.
5. Trastevere : l’authenticité romaine
Pour une expérience plus intime et authentique, dirigez-vous vers le quartier de Trastevere. Avec ses ruelles pavées, ses maisons colorées couvertes de lierre et ses petites places charmantes, Trastevere offre un échappatoire à l’agitation touristique. Le soir, le quartier s’anime grâce à ses nombreux bars et restaurants.
La Fontaine de Trevi est sans doute la fontaine la plus célèbre du monde. Chef-d’œuvre de l’art baroque, elle attire des milliers de visiteurs chaque jour. N’oubliez pas de jeter une pièce dans l’eau en faisant un vœu, une tradition censée assurer votre retour à Rome.
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Préférez visiter ce lieu emblématique tôt le matin ou tard le soir pour éviter la foule et profiter de son charme unique.
7. Le parc de la Villa Borghese : une bouffée d’air frais
Pour une pause nature au cœur de la ville, le parc de la Villa Borghese est l’endroit parfait. Vous pourrez y faire une balade à pied ou en vélo, visiter la Galerie Borghèse qui abrite une collection d’art exceptionnelle, ou simplement profiter d’une vue magnifique sur la place du Peuple depuis la terrasse du Pincio.
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Conclusion
Rome est une ville qui s’explore avec les yeux, le cœur, et l’appétit. Chaque coin de rue révèle une part d’histoire ou un détail artistique qui vous laisse sans voix. Que vous soyez passionné d’histoire ou simplement en quête de belles découvertes, Rome est une destination qui séduira tous les voyageurs. Alors préparez vos chaussures de marche et partez à la découverte de la Ville Éternelle !
L’aéroport a franchi la barre des 23,6 millions de passagers en 2024, soit une augmentation de 6,4 % par rapport à 2023. Un chiffre colossal, dites-vous ? Oui, mais le trafic reste inférieur au record de 2019, où l’aéroport avait accueilli 26,4 millions de voyageurs avant la pandémie.
Nouvelles destinations et compagnies
En 2024, ce ne sont pas moins de 10 nouvelles destinations qui furent inaugurées, principalement intercontinentales. On compte également l’ajout de 5 compagnies aériennes.
Les destinations les plus prisées restent l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne, suivies par la Turquie, première destination hors Union européenne.
Dans une note confidentielle révélée par Le Parisien, la présidente du musée du Louvre, Laurence Des Cars, alerte sur une situation critique : “une multiplication d’avaries” menace le plus célèbre musée du monde. Selon le document daté du 13 janvier, les bâtiments du Louvre sont “trop sollicités” et atteignent un “niveau d’obsolescence inquiétant“. Fuites, variations de température, et espaces dégradés mettent en péril la conservation des œuvres.
Des visiteurs sous pression
Mais ce n’est pas tout : l’expérience des visiteurs est également pointée du doigt. Selon la présidente, les conditions actuelles relèvent de “l’épreuve physique“. Manque de sanitaires, espaces de pause inexistants et signalétique à revoir : le Louvre semble dépassé par ses neuf millions de visiteurs annuels, un chiffre bien au-delà des quatre à cinq millions pour lesquels la Pyramide de verre avait été conçue en 1988.
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Des pyramides pointées du doigt !
Le document critique aussi cette fameuse pyramide, devenue un symbole du Louvre, mais “inhospitalière” lors des fortes chaleurs et offrant un traitement phonique “médiocre”.
La Joconde dans la tourmente
Même la Joconde, star incontestée du musée, n’échappe pas à cette remise en question. Actuellement exposée dans la salle des États, Laurence Des Cars propose d’examiner une meilleure solution pour sa présentation. Une salle dédiée à l’œuvre pourrait voir le jour, afin d’offrir une expérience plus fluide et agréable pour les admirateurs de Léonard de Vinci.
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Le statu quo n’est plus une option
Avec ces constats alarmants, Laurence Des Cars appelle à des travaux d’envergure et propose une seconde entrée au musée pour désengorger la Pyramide. Le message est clair : le Louvre ne peut plus continuer dans cet état.
Grâce à cette fréquentation record, l’Espagne a généré 126 milliards d’euros de recettes, contre 108 milliards en 2023. Cette dynamique place le pays comme une destination incontournable, juste derrière la France, qui a accueilli 98 millions de visiteurs en 2023.
Une manne économique précieuse
Le tourisme est un moteur essentiel pour l’économie espagnole. Avec une croissance estimée à 3,1 % en 2024 par la Banque d’Espagne, l’Espagne surpasse largement la moyenne européenne. Ce succès est notamment soutenu par les dépenses des touristes, qui pourraient atteindre les 200 milliards d’euros si l’on inclut celles des vacanciers nationaux, selon Mesa del Turismo.
Des tensions locales en hausse
Ce succès touristique n’est pas sans conséquences : la prolifération des appartements touristiques engendre une flambée des loyers et réduit l’offre de logements pour les habitants. Le gouvernement espagnol doit donc, à l’instar de nombreux autres gouvernements qui veulent promouvoir le tourisme sans pour autant suffoquer sous le tourisme de masse, jouer à trouver un équilibre particulièrement périlleux. La solution ? Mieux répartir le tourisme dans le temps, mais aussi dans l’espace, en favorisant la promotion de l’intérieur des terres.
L’aéroport de Charleroi (BSCA) pourrait enfin être connecté au réseau ferroviaire. L’idée figure dans la note de Bart De Wever, révélée par La Libre, et confirmée par des sources fiables. Actuellement, les passagers doivent se contenter de bus ! Une solution loin d’être idéale, surtout pour un aéroport en pleine croissance.
Une gare pour Charleroi : le serpent de mer de la mobilité
Mais le projet de gare pour BSCA n’a rien de neuf. Depuis des années, cette proposition réapparaît régulièrement dans le débat public, sans jamais aboutir. La dernière étude sur le sujet, réalisée en 2022 par le bureau Stratec pour le gouvernement wallon, avait conclu que la construction d’une gare n’était « pas justifiée ». Alors, qu’est-ce qui pourrait changer cette fois ?
Le rail, une stratégie gagnante pour les aéroports ?
La note du formateur ne s’arrête pas à Charleroi. Elle propose également de renforcer les connexions TGV avec l’aéroport de Bruxelles-National, une mesure applaudie par Brussels Airlines. La compagnie y voit une opportunité de « renforcer sa position pour l’Afrique » tout en améliorant son empreinte écologique. Reste à savoir si ce projet saura décoller, ou s’il restera cloué au sol comme tant d’autres avant lui.
Le Japon a attiré un nombre record de 36,8 millions de visiteurs étrangers en 2024, un chiffre largement au-dessus des 32 millions enregistrés en 2019. Cet engouement s’explique notamment par l’affaiblissement du yen, qui rend le Japon plus accessible pour de nombreux voyageurs.
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Naomi Mano, présidente de la firme d’hôtellerie Luxurique, explique : « C’est comme si la destination Japon était en solde de 30%, cela devient très bon marché pour beaucoup de gens. » Cet effet d’aubaine s’ajoute à une stratégie gouvernementale qui mise sur le “Cool Japan”, mettant en avant la culture pop, les paysages emblématiques et les traditions culinaires du pays.
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Un tourisme post-Covid en pleine reprise
Après une pause imposée par la pandémie, le Japon renoue avec une dynamique de croissance impressionnante : le nombre de touristes étrangers a été multiplié par 5 entre 2012 et 2020, avant un rebond fulgurant dès la levée des restrictions.
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Ce succès n’est pas uniquement fortuit. Les autorités japonaises s’efforcent de stimuler l’économie grâce à des campagnes visant à promouvoir des attractions telles que le mont Fuji, les sanctuaires de Kyoto et même les jeux vidéo et mangas. L’objectif ? Doubler le nombre de visiteurs étrangers pour atteindre 60 millions par an d’ici 2030.
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Les défis d’un succès
Mais cet afflux massif pose problème. Des villes comme Kyoto, déjà saturées avant la pandémie, risquent de voir leurs infrastructures mises à rude épreuve. Les défis de la surcharge touristique et de la préservation du patrimoine culturel deviennent cruciaux. Avoir le beurre et l’argent du beurre ? L’équilibre sera difficile à maintenir, assurément…
Depuis la réélection de Donald Trump, les Européens semblent bouder les États-Unis pour se ruer… vers le Canada. C’est ce qu’observe le voyagiste allemand America Unlimited, qui signale une baisse de 5 % des réservations pour les USA et une hausse de 70 % pour le pays à la feuille d’érable. Selon le voyagiste, cette tendance rappelle 2017, lorsque la première élection de Trump avait temporairement refroidi les envies de voyage vers l’Amérique.
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Pourquoi cet engouement canadien ?
Si l’effet Trump joue un rôle, les attractions canadiennes elles-mêmes séduisent. En tête : la Colombie-Britannique, avec ses croisières dans l’Inside Passage, l’observation des baleines et des ours, ou encore des séjours de rêve dans des ranchs isolés.
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Les fameux voyages “bucket list” connaissent aussi un essor, comme les expéditions pour admirer les ours polaires dans le Manitoba ou les traversées en train panoramique à travers le pays. Sans oublier les classiques : le Québec et l’Ontario continuent d’attirer les seniors, grâce à leur proximité et leur accueil chaleureux.
Pendant ce temps, les États-Unis pourraient bien connaître une période de flottement. Mais selon Kohlenberg, rien d’irréversible : “Comme en 2017, cela pourrait se stabiliser à terme.”
Les Belges optent de plus en plus pour des courts séjours proches de chez eux. Une escapade à la mer, une promenade dans les canaux de Leyde ou une visite au célèbre aquarium Nausicaá à Boulogne-sur-Mer sont autant de choix parfaits pour une pause express !
J Alexandre
2. Vacances actives : mettre la main à la pâte
Se dépasser pendant ses vacances devient une tendance phare. Entre hissage de voiles sur les navires de Star Clippers, navigation autonome ou participation aux vendanges dans le Vaucluse, les possibilités d’activités immersives ne manquent pas.
Glenaki
3. Le retour des voyages nostalgiques
Redécouvrez les destinations de votre enfance comme la mer, une fois de plus, le Domaine des Grottes de Han, ou, si vous allez plus loin, les montagnes du Sud-Tyrol connaissent un tourisme “nostalgique”, rapportent les exploitants.
Glenaki
4. L’Asie en tête d’affiche
Des destinations classiques comme Bali ou le Vietnam, aux trésors méconnus tels que l’Ouzbékistan, l’Asie séduit toujours. La bonne nouvelle à ce sujet, c’est que l’offre en matière de vols directs explose !
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5. Les hôtels pionniers, une destination en soi
Aujourd’hui, certains hôtels offrent des expériences tellement décalées qu’ils sont en soi des destinations. On pense aux cabanes dans les arbres, aux logements insolites voire aux bateaux transformés en hôtels de luxe !
Des outils comme Google Gemini ou Chat GPT peuvent transformer la planification de vacances : quelques clics et hop, votre itinéraire est tout tracé ! Attention toutefois, ces outils ne sont pas infaillibles, loin de là, et leur utilisation est assez énergivore… Notre conseil ultime ? Suivre notre contenu, tout simplement !