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Author: François Piette

  • Ryanair impose le tout numérique dès novembre

    Ryanair impose le tout numérique dès novembre

    ryan air
    markus-winkler

    La compagnie irlandaise low-cost a annoncé qu’à partir du 12 novembre, les passagers devront obligatoirement utiliser une carte d’embarquement numérique via l’app myRyanair. Plus question de télécharger ou d’imprimer son fameux A4 froissé au dernier moment. Initialement prévu pour mai, reporté au 3 novembre, le basculement définitif a finalement été calé à la mi-novembre, période plus calme dans les aéroports de Charleroi et Zaventem.

    Un choix “plus rapide et plus vert”

    Selon Ryanair, 80 % de ses 206 millions de passagers utilisent déjà l’option numérique. La compagnie vante une expérience “plus rapide, plus intelligente et plus respectueuse de l’environnement”.

    Pas tout le monde dans l’avion

    Mais tout le monde n’applaudit pas. L’organisation de protection des consommateurs Testachats critique une “pratique discriminatoire” et “une nouvelle étape dans l’exclusion des personnes qui ne possèdent pas de smartphone”.

  • Nouveau : une carte géante de la Bataille des Ardennes !

    Nouveau : une carte géante de la Bataille des Ardennes !

    Memorial du Mardasson sous la neige
    WBT – Arnaud Siquet

    Le Groupement Européen d’Intérêt Économique (GEIE) Destination Ardenne a levé le voile sur la nouvelle édition de la carte IGN consacrée à la Bataille des Ardennes.

    Des chiffres qui donnent le tournis

    Plus qu’un simple plan, cette carte au 1/200.000e est une véritable boussole mémorielle. Au programme :

    • 550 sites liés à la bataille,
    • 271 localités,
    • 7 zooms sur des villes symboliques (Bastogne, Houffalize, Saint-Vith, La Roche-en-Ardenne, Malmedy, Stavelot et Winseler),
    • 29 musées, 23 offices de tourisme,
    • 9 cimetières militaires répartis sur quatre pays,
    • et même 18 balades thématiques pour allier marche et mémoire.

    On y trouve aussi l’exposition Our Common Heritage à Boulaide, clin d’œil transfrontalier au patrimoine partagé.

  • Arnaque ? Le SPF Économie alerte sur un site néerlandais !

    Arnaque ? Le SPF Économie alerte sur un site néerlandais !

    pay computer
    sumup

    Le problème ? Des consommateurs réservent un voyage sans vraiment le vouloir… et se retrouvent ensuite poursuivis par une agence de recouvrement s’ils refusent de payer.

    Le piège de la “méthode différente”

    Ici, pas de panier clair ni de récapitulatif détaillé avant paiement. Le site propose directement un forfait de base à prix fixe, avec des conditions mal expliquées. Ce n’est qu’après coup que le client renseigne les données voyageurs et coche – ou non – des options payantes. Résultat : deux factures, dont une parfois salée. Et pour ceux qui tentent d’annuler rapidement ? Des frais d’annulation élevés les attendent à la sortie.

    Une pratique jugée trompeuse

    Selon le SPF, cette méthode « s’écarte des pratiques courantes » et constitue une pratique commerciale trompeuse. L’Inspection économique belge avait déjà travaillé main dans la main avec l’ACM (Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés), poussant le site à corriger certains points. Bonne nouvelle : des ajustements ont été faits et d’autres suivront, promet l’entreprise. Mais en attendant, vigilance !

    Que faire si vous êtes piégé ?

    Le SPF Économie conseille de ne pas payer et de contester la facture auprès de l’agence de recouvrement. De son côté, l’ACM poursuit encore son enquête.

  • Louvain décroche le titre de Capitale européenne de la Culture 2030 : quid de Molenbeek et Namur ?

    Louvain décroche le titre de Capitale européenne de la Culture 2030 : quid de Molenbeek et Namur ?

    leuven
    winston-tjia

    Louvain entre dans le club très sélect des villes belges auréolées du titre de Capitale européenne de la Culture. Après Anvers (1993), Bruxelles (2000), Bruges (2002) et Mons (2015), la cité universitaire portera haut les couleurs culturelles du pays en 2030.

    Derrière cette désignation se cache un projet vieux de 1985, imaginé par Mélina Mercoury et Jack Lang, destiné à célébrer la diversité européenne tout en dopant le tourisme culturel. Concerts, expositions, festivals : le programme est chargé !

    Molenbeek et Namur, la déception fair-play

    À Molenbeek, où la candidature avait suscité un réel engouement citoyen, la déception était palpable. Fatima Zibou, co-chargée de mission, a salué le travail accompli par les bénévoles auprès de Belga : « Nous aurions aimé avoir le titre. Mais sans celui-ci, nous nous devons de continuer… Nous avons un plan B. Nous allons continuer à porter un projet avec le soutien des communes bruxelloises dans cette Région qui en a besoin. » Une manière de rappeler que la mobilisation culturelle ne s’arrête pas avec un tampon européen, mais peut s’ancrer durablement dans le quotidien d’un territoire.

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    bocanet-silviu

    À Namur, l’humeur était plus mélancolique mais tout aussi constructive. La Ville a salué le « travail colossal » mené depuis mars 2024 par les habitants, les artistes et les associations. Laura Latour, commissaire du projet, a tenu à souligner que cet effort ne serait pas perdu : « Il faut maintenant se demander comment optimiser au maximum les opportunités, il n’est pas obligatoire de recevoir le label de Capitale européenne pour développer des projets. »

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    alex-vasey

    Une Europe en tournée culturelle

    Avant Louvain en 2030, le flambeau passera par Oulu (Finlande) et Trencín (Slovaquie) dès l’an prochain, puis Liepaja (Lettonie) et Évora (Portugal) en 2027.

     

  • Tongres : des tablettes romaines qui révèlent des secrets de 2.000 ans

    Tongres : des tablettes romaines qui révèlent des secrets de 2.000 ans

    tongeren
    adobe

    Le Musée gallo-romain de Tongres vient de lever le voile sur une découverte hors norme : plus de 85 tablettes d’écriture romaines en bois, datant du IIIᵉ siècle après J.-C. Ce sont les plus anciennes jamais mises au jour en Belgique ! Gravées au stylet dans de la cire, elles servaient à tout : administration, juridique, courrier et même exercices scolaires.

    Fouilles et révélations

    Tout commence avec 73 tablettes retrouvées en 1930 près du Broekberg, puis 12 autres exhumées en 2013 dans un puits de la Beukenbergweg. “Nulle part ailleurs en Belgique, on n’a trouvé et étudié autant de tablettes d’écriture“, se réjouit An Christiaens, échevine locale du Tourisme. Grâce à des techniques photographiques de pointe, les chercheurs ont décrypté une partie de ces fragments, même si toutes les tablettes ont été brisées en deux.

    Une vie quotidienne très écrite

    Les inscriptions parlent de tout : un prêt avec intérêt (usura), une pension d’ancien soldat, des cérémonies religieuses à Cérès, ou encore la présence de fonctionnaires romains tels que les lictores et les vigiles. Ces mentions inédites prouvent l’implantation très tôt d’une administration locale digne d’une petite capitale régionale.

    Une société multiculturelle

    Les noms gravés sur ces tablettes révèlent un patchwork : Latins, Celtes, Germains… Trois langues parlées, mais une seule pour les papiers officiels : le latin. L’étude complète est désormais publiée dans The Writing Tablets of Roman Tongeren (Belgium) and Associated Wooden Finds chez Brepols.

  • Notre-Dame de Paris : vos mollets peuvent à nouveau chauffer

    Notre-Dame de Paris : vos mollets peuvent à nouveau chauffer

    Suspendue depuis l’incendie du 15 avril 2019, la visite des tours a été totalement repensée. Marie Lavandier, présidente du Centre des monuments nationaux (CMN), promet désormais “une expérience inspirante”.

    Un parcours réinventé

    L’ascension débute par la tour sud, avec un nouvel escalier monumental en chêne massif. On accède ensuite aux terrasses à 69 mètres de haut, où la vue sur Paris coupe presque autant le souffle que l’effort fourni. Le visiteur croise également les célèbres cloches, dont la gigantesque Emmanuel, plus de 13 tonnes de bronze qui ne résonne qu’aux grandes occasions.

    Le circuit mène ensuite à la Cour des citernes, offrant un aperçu inédit de la nouvelle charpente – surnommée la forêt – reconstruite après les flammes. La descente se fait côté tour nord.

    Infos pratiques

    • Durée de la visite : environ 45 minutes.
    • Capacité : 400.000 visiteurs par an.
    • Tarif : 16 € (l’entrée dans la cathédrale reste gratuite).
  • Un nouvel hôtel Van der Valk va ouvrir en Belgique en 2027

    Un nouvel hôtel Van der Valk va ouvrir en Belgique en 2027

    liège
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    Un projet XXL au cœur de l’aéroport

    Le groupe Van der Valk vient de décrocher son permis d’urbanisme pour la construction d’un hôtel de 17.000 m² sur le site de l’aéroport de Liège. Au programme : 182 chambres, un restaurant de 250 couverts et 10 salles de réunion.

    Une localisation jugée « évidente »

    Pour Marco Wohrmann, directeur général des établissements Van der Valk en province de Liège, le choix du site s’imposait : “Être présent à l’aéroport de Liège était une évidence. C’est un lieu stratégique, au cœur du développement économique wallon.” Avec cet établissement, l’enseigne ajoutera une cinquième adresse à son portefeuille liégeois.

    Le chantier devrait démarrer « immédiatement » selon l’enseigne, avec une ouverture prévue en avril 2027.

     

  • Vous aimez le train ? Ce musée bruxellois a embarqué plus d’un million de visiteurs

    Vous aimez le train ? Ce musée bruxellois a embarqué plus d’un million de visiteurs

    train world
    train world

    Ouvert le 25 septembre 2015, Train World s’est rapidement imposé comme une halte incontournable pour les amoureux du rail. Installé dans la gare de Schaerbeek, bijou architectural de 1887, le musée attire les regards bien au-delà de la capitale. Et pour cause : en dix ans, il a franchi la barre symbolique du million de visiteurs.

    Des rails chargés d’histoire

    Le choix de Schaerbeek n’est pas un hasard : la commune se trouve sur la ligne historique Malines-Bruxelles, là où le premier train à vapeur siffla en 1835. Aujourd’hui, les visiteurs parcourent 8.000 m² de scénographie imaginée par l’artiste François Schuiten et son équipe. Le dessinateur de bandes dessinées avait confié lors de l’inauguration :”Nous avions envie de faire partager l’amour des cheminots pour leurs machines et leur métier.”

    Locomotives stars et expositions

    Dans les halls, on croise des stars de l’acier : la “Pays de Waes” (1844), doyenne européenne des locomotives à vapeur, ou encore l’impressionnante Atlantic type 12 (1939). Mais le succès du musée tient aussi à ses expositions temporaires, parfois légères (Tintin, chocolat…) et parfois engagées (climat, biodiversité).

    Des hauts, des bas… et un nouveau départ

    Avant la pandémie, la fréquentation culminait à 135.827 visiteurs (2019). Après une reprise timide, l’an dernier a vu les chiffres descendre à 77.346 entrées. Un frein passager ? Peut-être, puisque l’intégration au PASSmusées et la nouvelle exposition pourraient relancer la machine.

    Le 26 septembre, une exposition inédite s’ouvrira sur le rôle ambigu de la SNCB durant la Seconde Guerre mondiale.

  • Les Belges ont souffert de la canicule durant leurs vacances !

    Les Belges ont souffert de la canicule durant leurs vacances !

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    Chez Europ Assistance, la hausse est spectaculaire : 2.738 dossiers médicaux ouverts à l’étranger entre le 27 juin et le 27 août, soit +23% en un an. La chaleur a fait des ravages : problèmes gastro-intestinaux chez les moins de 20 ans, et troubles cardiaques, respiratoires ou neurologiques liés aux coups de chaleur chez les plus de 50 ans.

    Touring et Ethias, mêmes galères mais nuances

    Chez Touring, la progression est plus modérée avec +3,4% de dossiers médicaux par rapport à l’été 2024. Les symptômes les plus fréquents ? Encore et toujours les infections digestives et les coups de chaleur.

    Ethias fait figure d’exception : une légère baisse par rapport à son record de 2024, mais un été tout de même dense avec plus de 1.100 interventions médicales, dont 56% pour des maladies et un tiers pour des accidents.

    Quand la chaleur fait caler les voitures

    La canicule n’a pas seulement mis les vacanciers à plat. Les voitures aussi ont souffert. Europ Assistance note une hausse de 24% des interventions techniques sur les routes étrangères. Touring n’est pas en reste avec +5% de dossiers mécaniques. Ethias parle même d’un nombre « très important » de pannes. En ce qui concerne Europ Assistance, la compagnie a aussi dû gérer une augmentation de 3% de dépannages en Belgique. Oui, même les voitures ont eu leur coup de chaud à domicile.

  • Polynésie française : 5 mythes archi faux !

    Polynésie française : 5 mythes archi faux !

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    1. « Tout le monde parle tahitien là-bas »

    Le français est omniprésent. C’est la langue de l’école, de l’administration, des médias, des séries Netflix… Même si le reo tahiti est enseigné, valorisé et parlé dans certaines familles, il est loin d’être la langue du quotidien pour tout le monde. Et encore moins dans les autres archipels où l’on parle le marquisien, le paumotu ou le mangarévien. Bref, la diversité linguistique existe, mais ce n’est pas la version hollywoodienne d’un peuple parlant tous la même langue exotique.

    2. « Les gens se déplacent en pirogue, façon Moana »

    L’image est belle, hein ? Mais aujourd’hui, on prend surtout le bateau à moteur, le ferry ou l’avion. Entre les îles, la mer est vaste, souvent agitée, et tout déplacement demande du temps et de l’argent. Il n’est pas rare que certaines familles se voient quelques fois par an seulement, car les distances sont immenses. Moana, c’est Disney. En Polynésie, c’est Air Tahiti.

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    3. « Soleil, soleil, soleil »

    Oui, les couchers de soleil sont magiques. Oui, les plages font rêver. Mais attention à la saison des pluies, aux coups de vents et aux caprices du ciel. Entre novembre et mars, on peut vivre plusieurs jours de pluie tropicale intense, et les cyclones sont une réalité dans certaines zones. Et même hors saison, il y a des jours où la grisaille s’invite. A noter que la Polynésie étant très étendue, les climats sont parfois assez différents d’une île à l’autre !

    4. « La vie locale, c’est du chill permanent »

    Ce cliché plaît, surtout quand on rêve d’évasion. Et c’est vrai qu’on y ressent une forme de sérénité, une absence de stress européen. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Les habitants jonglent avec des prix exorbitants (même un concombre peut coûter 3 €), des démarches administratives complexes et un système de santé parfois saturé.

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    fabien-bellanger

    5. « Le tatouage est obligatoire »

    Les tatouages polynésiens sont parmi les plus riches en symboles au monde. Chaque motif raconte une histoire. Mais tout le monde ne les arbore pas pour autant ! Certains préfèrent ne pas se faire tatouer, par pudeur ou par choix personnel. La beauté de la culture polynésienne, c’est aussi cette liberté : on n’est pas moins « d’ici » parce qu’on a la peau vierge d’encre.