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Author: François Piette

  • Le Louvre s’offre un trésor byzantin !

    Le Louvre s’offre un trésor byzantin !

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    Ce passionné d’art sacré a réuni ces œuvres entre les années 1950 et 1970, avec des ajouts de son fils dans les années 1990. Notez que si le montant de la transaction reste secret (on imagine bien quelques zéros à la clé), l’importance artistique et historique de cet ensemble est, elle, incontestable. Ces icônes, provenant de Grèce, de Russie et des Balkans, racontent cinq siècles d’histoire, du XVe au XXe siècle.

    Des icônes rares et précieuses

    Parmi les pépites de cette collection, le Louvre met en avant un ensemble rare d’icônes du XVIIe siècle, issues du renouveau du patriarcat grec d’Antioche. Ces œuvres, créées notamment à Alep, témoignent du riche patrimoine des chrétiens arabophones de Syrie, du Liban et de Jérusalem.

    Ces trésors n’ont rien d’inédit pour les amateurs d’art sacré : la collection avait déjà été exposée au musée Carnavalet à Paris en 1993, puis au musée d’Art et d’Histoire de Genève en 1997. Depuis, certaines œuvres ont circulé à travers le monde, alimentant études et publications scientifiques.

    Un nouveau département pour un héritage millénaire

    Ces icônes viendront enrichir le futur département des Arts de Byzance et des chrétientés en Orient du Louvre, dont l’ouverture est prévue en 2027. Ce nouvel espace de 2.200 m² réunira environ 20 000 œuvres, couvrant une aire géographique immense, de l’Éthiopie à la Russie, des Balkans à la Mésopotamie. Les visiteurs pourront ainsi admirer des pièces retraçant l’histoire de l’image chrétienne, des catacombes du IIIe siècle jusqu’au XXe siècle.

  • Rio : quand le GPS vous mène tout droit dans une favela armée

    Rio : quand le GPS vous mène tout droit dans une favela armée

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    Rio de Janeiro, la “Ville merveilleuse”, attire des millions de touristes avec ses plages, son carnaval et son Christ Rédempteur. Mais derrière la carte postale, une réalité bien plus sombre s’impose : une guerre des gangs qui fait rage dans les favelas. Et parfois, un simple GPS peut transformer une promenade en enfer.

    En décembre dernier, un touriste argentin a suivi son itinéraire vers le Christ Rédempteur… et s’est retrouvé dans une favela. Son erreur lui a coûté la vie : touché par deux balles, il a succombé un mois plus tard. Quelques jours plus tard, une Brésilienne de São Paulo a connu un sort similaire, abattue d’un tir au cou alors que son Uber s’était trompé de route.

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    “Tirer avant de vérifier”

    Ces incidents tragiques ne sont pas des cas isolés. En 2024, 19 personnes ont été blessées et cinq ont été tuées après être entrées par erreur dans ces zones, un record selon l’Institut Fogo Cruzado. Les raisons ? Une guerre des gangs intense, où chaque entrée suspecte peut être perçue comme une menace. “Quand quelqu’un arrive à toute vitesse, un criminel en état d’alerte tire avant de vérifier de qui il s’agit“, explique Victor dos Santos, secrétaire à la Sécurité de l’État de Rio, à nos confrères de Geo.

    Les favelas, territoires sous tension

    Avec 1,5 million d’habitants, soit un quart de la population de Rio, les favelas sont omniprésentes, y compris aux abords des quartiers touristiques. Leur contrôle est disputé par quatre factions criminelles, qui se partagent 20 % du territoire de l’agglomération. Résultat : des règles tacites pour éviter le pire. Un habitant de la favela de Cidade Alta confie : “Il faut rouler à moins de 20 km/h, baisser les vitres, allumer les feux de détresse et l’éclairage intérieur“.

    Uber affirme bloquer certaines courses vers les zones dangereuses. Mais Google, propriétaire de deux applications de navigation très utilisées, reste silencieux face aux critiques sur la fiabilité de ses itinéraires.

  • Les 5 villes les plus hautes au monde

    Les 5 villes les plus hautes au monde

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    Pour établir ce classement, nous avons défini un critère précis : seules les villes de plus de 100.000 habitants sont prises en compte. Sans surprise, c’est en Amérique du Sud que l’on retrouve le plus grand nombre de métropoles situées à plus de 2.000 mètres d’altitude !

    Prêt pour un voyage au sommet ? Voici les cinq villes les plus hautes du monde !

    🏔 1. El Alto (Bolivie) – 4.149 m d’altitude

    Bienvenue en Bolivie, où se trouve El Alto, la ville perchée la plus haute du monde ! Située juste à côté de La Paz, cette métropole dynamique abrite plus d’un million d’habitants et joue un rôle central dans l’économie et la culture du pays.

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    🔹 Un bastion de l’identité aymara
    El Alto est majoritairement peuplée d’Aymaras, une communauté indigène qui a marqué l’histoire bolivienne. Connue pour sa résilience et son engagement politique, cette population a contribué à plusieurs mouvements sociaux majeurs.

    🔹 Un immense marché à ciel ouvert
    Impossible de visiter El Alto sans découvrir son marché en plein air, le plus grand d’Amérique du Sud ! On y trouve de tout : textiles traditionnels, artisanat local, produits alimentaires et objets insolites.

    🔹 Un haut lieu de résistance politique
    El Alto a été le théâtre de nombreux soulèvements populaires. En 2003, une vague de manifestations a conduit à la chute du président Gonzalo Sánchez de Lozada. Aujourd’hui encore, la ville reste un symbole de lutte pour les droits indigènes en Bolivie.

    ⛏️ 2. Potosí (Bolivie) – 4.090 m d’altitude

    Toujours en Bolivie, Potosí est une ville plus petite (170.000 habitants) mais au passé incroyablement riche. Fondée au pied du Cerro Rico, une montagne autrefois regorgeante d’argent, elle fut l’une des villes les plus prospères du XVIe siècle.

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    🔹 Un trésor colonial classé à l’UNESCO
    Aujourd’hui, Potosí attire les visiteurs avec ses églises coloniales, ses musées historiques et son atmosphère unique. Son centre historique, témoignant de son passé florissant, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    🔹 Les mines de l’enfer
    Bien que l’exploitation minière ait fortement diminué, de nombreux mineurs continuent de travailler dans des conditions difficiles. Certains touristes s’aventurent même dans les galeries souterraines, un témoignage poignant du labeur extrême des ouvriers.

    🏯 3. Shigatse (Tibet, Chine) – 3.835 m d’altitude

    Direction l’Asie et plus précisément le Tibet ! Deuxième plus grande ville de cette région après Lhassa, Shigatse compte environ 100.000 habitants et se distingue par son patrimoine bouddhiste unique.

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    🔹 Un monastère d’exception
    Le monastère de Tashilhunpo, fondé au XVe siècle, est un joyau du bouddhisme tibétain. Il abrite l’un des plus grands bouddhas dorés du Tibet et demeure un haut lieu de pèlerinage.

    🔹 Un point de départ vers l’Everest
    Nichée au cœur d’un décor spectaculaire, Shigatse est une étape incontournable pour les aventuriers en route vers le mont Everest. De nombreuses excursions sont organisées pour explorer les hauts plateaux tibétains.

    🌊 4. Juliaca (Pérou) – 3.824 m d’altitude

    Retour en Amérique du Sud, au Pérou, où Juliaca se dresse à proximité du lac Titicaca. Avec ses 220.000 habitants, cette ville est un centre commercial clé de la région.

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    🔹 Un marché animé
    Juliaca est réputée pour son marché populaire, où les producteurs locaux vendent fruits, légumes, textiles et artisanat traditionnel.

    🔹 Une culture festive
    Chaque année, la ville célèbre la Fête de la Vierge de la Candelaria, l’un des festivals les plus importants du Pérou, mêlant musique, danse et costumes traditionnels.

    🔹 Des défis persistants
    Malgré son dynamisme, Juliaca fait face à des problèmes d’infrastructures, notamment dans ses quartiers les plus pauvres, où le développement reste inégal.

    🚤 5. Puno (Pérou) – 3.819 m d’altitude

    Toujours au Pérou, sur les rives du lac Titicaca, Puno est une ville d’environ 100.000 habitants, considérée comme le berceau de la civilisation inca.

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    🔹 Une porte d’entrée vers le lac Titicaca
    Puno est le point de départ idéal pour explorer les îles flottantes des Uros, construites en roseaux. Ces îles abritent des communautés qui perpétuent un mode de vie ancestral.

    🔹 Un festival spectaculaire
    Chaque année, Puno vibre au rythme de la Fête de la Virgen de la Candelaria, un événement grandiose qui attire des milliers de visiteurs venus admirer les danses traditionnelles et les costumes colorés.

    🔹 Un riche patrimoine historique
    La ville possède également plusieurs musées et sites archéologiques, qui racontent l’histoire fascinante des civilisations andines.

  • En voiture, Simone : 5 routes européennes à couper le souffle

    En voiture, Simone : 5 routes européennes à couper le souffle

    1️ La North Coast 500 (Écosse, Royaume-Uni)

    🏴☠️ Paysages sauvages et châteaux hantés

    La NC500, c’est l’Écosse dans toute sa splendeur : loch mystérieux, falaises abruptes et châteaux sortis d’un film. Long de 830 km, cet itinéraire vous emmène du château d’Inverness aux plages secrètes de Durness. Bonus : une chance d’apercevoir des cerfs et des phoques en bord de la route !

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    2️ La route de l’Atlantique (Norvège)

    🌊 Le rollercoaster sur l’eau

    Imaginez une route qui sautille entre les îles, entourée d’un océan impitoyable… Bienvenue sur l’Atlantic Road, un chef-d’œuvre d’ingénierie norvégien. Avec ses virages serrés et ses ponts spectaculaires, ce tronçon de 8 km semble défier la gravité. Sous le soleil, c’est grisant et sous la pluie, vous aurez droit à une ambiance “Vikings 2.0” !

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    3️ La route des Grandes Alpes (France)

    🏔️ 700 km de pure adrénaline

    En matière de routes fabuleuses, la France dispose d’une fameuse réserve. Surtout le Sud du pays ! Depuis les gorges du Verdon à la route Napoléon, il y a tout ce qu’il faut pour s’en mettre plein les mirettes ! Nous avons jeté notre dévolu sur la Route des Grandes Alpes. Pour les amateurs de virages en épingle, cette route mythique relie Thonon-les-Bains à Nice en traversant 17 cols alpins. Attendez-vous à des paysages à couper le souffle, des marmottes en bord de route et quelques cyclistes en mode “Tour de France”.

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    4️⃣ La Via Chiantigiana (Italie)

    🍇 Au cœur des vignobles toscans

    La Via Chiantigiana (SR 222) est une route panoramique reliant Florence à Sienne à travers la région du Chianti. Sur environ 70 km, elle serpente entre vignobles verdoyants, collines ondulantes et villages médiévaux tels que Greve in Chianti et Radda in Chianti. Attention toutefois, prévoyez un bob : les vignobles sont nombreux et assez irrésistibles !

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     5️ L’anneau du Kerry (Irlande)

    🍀 179 km de magie irlandaise

    Avec ses paysages verts émeraude, ses falaises abruptes et ses plages sauvages, le Ring of Kerry est un bijou irlandais. En chemin, ne manquez pas l’abbaye de Muckross et le Ross Castle, et prévoyez une pause pour un Irish Coffee avec vue sur l’Atlantique !

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  • Amsterdam: bientôt des canaux bien plus propres ?

    Amsterdam: bientôt des canaux bien plus propres ?

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    javier-m

    Amsterdam, célèbre pour ses canaux pittoresques, prend un virage assez sec ! Dès le 1er avril, la municipalité interdira les bateaux de plaisance polluants dans le centre-ville. Objectif ? Améliorer la qualité de l’air et réduire le bruit des moteurs.

    “L’air pollué de la ville est mauvais pour la santé des habitants d’Amsterdam”, a rappelé la municipalité. Résultat : seuls les bateaux électriques, à hydrogène ou propulsés par la force des biceps seront autorisés. Oui, vos bras deviennent un moyen de transport officiel ! 🚣

    Quelques exceptions…

    Pour les grands axes de navigation, quelques exceptions sont prévues. Les bateaux habitables et les hybrides (tant qu’ils naviguent en mode zéro émission) garderont leur droit de passage.

    Et pour les célèbres bateaux-mouches, la transition est déjà en cours : ils doivent désormais être sans émission, sauf pour ceux dont le permis expire en 2026. Les navires de transport, eux, sont déjà passés au zéro émission depuis le 1er janvier.

     

  • Vous rêvez d’une seconde résidence en Australie ? Nous avons de mauvaises nouvelles…

    Vous rêvez d’une seconde résidence en Australie ? Nous avons de mauvaises nouvelles…

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    Dan Freeman

    Le gouvernement australien vient de trancher : dès le 1er avril 2024, les étrangers – y compris les sociétés détenues par des non-résidents – ne pourront plus acheter de logement en Australie. L’objectif ? Stopper la flambée des prix et aider les Australiens à acheter.

    Sydney, par exemple, voit ses prix exploser : +70 % en 10 ans, avec un logement moyen à 1,2 million de dollars australiens (730 000 €). Pas étonnant que les jeunes Australiens s’inquiètent pour leur avenir !

    Un marché sous tension

    En un an, 1 800 logements ont été achetés par des étrangers. Avec cette mesure, le gouvernement espère libérer deux fois plus de biens pour les locaux. Bien sûr, cela ne freinera pas le tourisme. Vous pourrez toujours profiter des plages paradisiaques de la Gold Coast ou d’un road-trip dans l’Outback… mais acheter un petit bungalow sur la Great Ocean Road ? Oubliez pour l’instant !

    Et après ?

    Cette interdiction court jusqu’au 31 mars 2027, mais pourrait être prolongée. D’ici là, les étrangers devront se contenter de la location… ou patienter pour tenter leur chance plus tard !

  • Le trafic aérien explose : plus de passagers que jamais en 2024 !

    Le trafic aérien explose : plus de passagers que jamais en 2024 !

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    patrick-tomasso

    Un record dans les airs

    Après des années de turbulences, l’aviation commerciale reprend son envol avec un record absolu de passagers-kilomètres en 2024. Selon l’Iata (Association internationale des compagnies aériennes), la demande a bondi de 10 % par rapport à 2023 et de 3,8 % par rapport à 2019, dernière année avant le Covid.

    C’est simple : les avions sont pleins ! Avec un taux de remplissage de 83,5 %, du jamais vu. Problème ? Les compagnies n’ont pas assez de sièges pour répondre à cette soif de voyage. Et il semble aussi que les résolutions prises durant le COVID (à savoir voyager plus proprement), ne sont plus qu’un lointain souvenir…

    L’Asie en tête, l’Europe et l’Amérique suivent

    Ce sont les compagnies asiatiques qui ont connu la plus forte progression (+16,9 %), dominant désormais le trafic mondial avec 33,5 % des parts. L’Europe (26,7 %) et l’Amérique du Nord (22,9 %) complètent le podium. Sans surprise, ce sont les vols internationaux qui mènent la danse (+13,6 %), bien devant les trajets intérieurs (+5,7 %).

    Des avions… en retard

    Willie Walsh, patron de l’Iata, pointe du doigt les retards de livraison des constructeurs : les chaînes d’approvisionnement peinent à suivre, freinant l’expansion des flottes. “Les problèmes d’approvisionnement affectent les recettes, les coûts et les progrès environnementaux“, déplore-t-il.

    2025 : toujours plus haut

    L’Iata prévoit encore une croissance de 8 % en 2025, atteignant 5,2 milliards de passagers. Seule ombre au tableau : un accident aux États-Unis rappelle que la sécurité aérienne reste une priorité absolue. “Nous ne cesserons jamais nos efforts“, affirme Walsh.

  • La première femme au monde arrive à Prague !

    La première femme au monde arrive à Prague !

    Un fossile star en tournée européenne

    Cinquante ans après sa découverte en Éthiopie, Lucy, la plus célèbre des australopithèques, quitte enfin son cocon d’Addis-Abeba pour une escapade inédite. Direction le Musée national de Prague, où ses précieux ossements seront exposés à partir du 25 août pour deux mois. Une première historique sur le Vieux Continent, saluée avec enthousiasme par le Premier ministre tchèque Petr Fiala : « C’est la première fois qu’ils seront présentés sur le Vieux Continent. »

    Lucy, Selam et un peu d’histoire

    Lucy n’arrive pas seule. Elle sera accompagnée de Selam, un autre squelette d’australopithèque découvert en 2000. Âgée de 3 ans au moment de sa mort, Selam aurait vécu 100 000 ans avant Lucy. Un véritable duo préhistorique sous haute sécurité, prêt à fasciner autant les touristes que les chercheurs.

    Lucy, initialement nommée A.L-288-1 (moins fun, avouons-le), doit son prénom à la célèbre chanson des Beatles, « Lucy in the Sky with Diamonds », que fredonnait l’équipe de scientifiques lors de sa découverte en 1974. Haute de 1,10 m pour 29 kg, Lucy est un véritable puzzle fossilisé, reconstitué à 40 %.

    Une occasion unique à ne pas manquer !

    Habituellement conservée à l’abri des regards au Musée national d’Éthiopie, Lucy n’a jamais quitté l’Afrique. Cette exposition exceptionnelle offre donc une chance rare d’admirer de près celle qui a révolutionné la compréhension de nos ancêtres. Comme le souligne Selamawit Kassa, ministre éthiopienne du Tourisme : « Cette exposition historique va offrir aux touristes et aux chercheurs une occasion unique de voir de près ces fossiles humains. »

  • Bolivie : Pourquoi la route des Yungas est surnommée la « Route de la mort »

    Bolivie : Pourquoi la route des Yungas est surnommée la « Route de la mort »

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    adobe

    Reliant La Paz aux régions tropicales des Yungas, cette route serpente au milieu de paysages de montagne à couper le souffle. Sur 80 km, la route n’offre parfois que 3 mètres de largeur, avec des précipices vertigineux de 600 mètres.

    Une route à haut risque

    Autrefois, c’était le seul lien entre La Paz et les zones tropicales. Les accidents étaient fréquents à cause des pluies, du brouillard et de l’absence de barrières. Avec jusqu’à 300 morts par an, la route a gagné son surnom terrifiant !

    Le paradis des amateurs de sensations fortes

    Aujourd’hui, la route des Yungas attire surtout les amateurs de VTT extrême. Entre le frisson du danger et les paysages, c’est une expérience unique. Mais attention : même les cyclistes chevronnés doivent rester vigilants face aux nombreux dangers !

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    Toujours une aventure mémorable

    Depuis 2006, une nouvelle route a été construite, diminuant la circulation sur la route originale, qui est désormais davantage sécurisée et principalement réservée aux cyclistes et aux piétons. Malgré tout, cette route mythique reste un incontournable… pour ceux qui ont l’estomac bien accroché ! Une visite en toute sécurité passe, comme toujours, par un bon guide et un équipement adapté !

  • Tendance du moment : de… faux influenceurs pour promouvoir des destinations !

    Tendance du moment : de… faux influenceurs pour promouvoir des destinations !

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    François Piette | cms

    Les influenceurs AI sont en train de révolutionner la promotion des destinations. Plus besoin de payer des voyages luxueux à des stars d’Instagram : on crée un avatar parfait, on le fait poser dans des décors de rêve… et hop, la magie opère sur les réseaux ! Mais faut-il vraiment se laisser séduire par cette tendance futuriste ?

    Ente rêve, efficacité et mirage médiatique.

    1. Un marketing sans limites… mais un manque d’authenticité

    Un influenceur AI peut visiter cinq continents en une journée, parler vingt langues et avoir une peau toujours parfaite. Pratique pour séduire un public global sans contrainte logistique ! On peut toutefois se poser la question de qui veut suivre un voyageur qui ne ressent ni émerveillement ni fatigue après une rando ? Le charme des influenceurs, c’est aussi leur spontanéité… pas une perfection artificielle !

    2. Un contrôle total du message

    Pas de scandale, pas de photos compromettantes, pas de mauvaises critiques sur un hôtel miteux. L’image de la destination reste impeccable. Après tout, ce n’est pas un journaliste ! Et c’est peut-être là le problème : des paysages embellis par l’IA, des expériences idéalisées… et un touriste qui débarque et ne reconnaît rien. La frontière avec la publicité mensongère peut parfois être mince.

    3. Un coût (relativement) réduit, mais des ambassadeurs qui disparaissent…

    Plus besoin de billets d’avion, d’hôtels ou de cachets exorbitants. Une fois créé, l’avatar bosse H24 sans se plaindre (et sans demander de mojitos gratuits). Mais si les influenceurs humains disparaissent, quid de leur vision personnelle, de leurs anecdotes et de leurs conseils sincères ? Tout deviendrait une mise en scène aseptisée, policée…

    Alors, avenir du tourisme ou tendance passagère ?

    Les influenceurs AI ont un énorme potentiel pour le marketing, mais peuvent-ils remplacer le vrai voyage ? Rien ne vaut une expérience vécue, avec ses imprévus et ses émotions. Après tout, ce n’est pas une IA qui va se perdre dans une ruelle pittoresque et découvrir un resto caché aux pâtes inoubliables… 😉