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Author: François Piette

  • Rouler en Ecosse : 5 erreurs monnaie courante qui agacent les locaux !

    Rouler en Ecosse : 5 erreurs monnaie courante qui agacent les locaux !

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    Alors bien sûr, comme dans tout le reste de la Grande-Bretagne, on y roule à gauche… Ce qui signifie que dans les ronds-points, les voitures arrivent par la droite ! Comme nous vous l’expliquions récemment, il s’agit juste d’un coup à prendre : après une première frayeur, vous ne ferez plus l’erreur et l’automatisme vient assez vite ! Voici toutefois quelques spécificités typiquement écossaises.

    1. Ne pas comprendre les Single Track Roads

    Les Ecossais roulent vite, mais bien et sont respectueux. Hors, plus vous irez vers le Nord, plus vous serez confrontés aux Single Track Roads, soit des routes à une seule voie. De nombreux passages sont prévus pour laisser passer les voitures venant en sens inverse mais pas seulement ! Sur ordre de police, ces « passing places » servent aussi pour la politesse routière : si une voiture vous suit de relativement près, merci de vous y arrêter pour la laisser passer. Dans le cas contraire, le local peut vite devenir frustré !

    2. Laisser traîner vos déchets sur le bord

    On est en Écosse, on respecte la nature ! Poser une canette sur le bas‑côté, c’est comme cracher sur la tradition… ou presque. Les Écossais ont un grand respect pour leurs paysages sauvages – soyez citoyen, pas pollueur.

    François Piette | cms

    3. Ralentir trop longtemps pour prendre une photo

    Oui, les paysages sont somptueux, mais non, on ne reste pas à 20 km/h pour filmer chaque colline. Ça rend les Écossais un peu nerveux…

    4. Ignorer les moutons-rois de la route

    En Écosse, les moutons se baladent sur les routes comme s’ils payaient la taxe de circulation. S’impatienter ou klaxonner, c’est un sacrilège. On attend, on sourit, on respire. Ça fait partie du charme !

    5. Mal gérer le trafic venant en sens inverse

    Serrez votre gauche ! Et lorsque la route est trop étroite que pour se croiser, ce qui est plus que fréquent, arrêtez-vous dès que vous voyez un dégagement sur le bas-côté pour laisser passer le trafic venant en sens inverse. Vous serez certainement remercié par un petit geste de la main !

  • Flaming Cliffs : sur les traces de l’aventurier qui a inspiré Indiana Jones

    Flaming Cliffs : sur les traces de l’aventurier qui a inspiré Indiana Jones

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    Perdues dans l’immensité du désert de Gobi, les Flaming Cliffs (Bayanzag, en mongol) forment un plateau entaillé de gorges profondes et de falaises rouges pour le moins spectaculaires.

    Ces falaises se trouvent dans la province d’Ömnögovi, au sud de la Mongolie, à environ 600 km au sud d’Oulan-Bator. Si elles sont surnommées ainsi, c’est tout simplement parce que ces falaises brillent au coucher du soleil ! C’est d’ailleurs ici que le géologue et aventurier Roy Chapman Andrews, un personnage haut en couleurs qui a largement inspiré Indiana Jones, a mené des fouilles en 1922, mettant au jour les premiers œufs de dinosaures fossilisés jamais découverts. Un tournant dans l’histoire de la paléontologie.

    Les Flaming Cliffs ne sont pas un simple décor de western. C’est un témoignage géologique de 70 millions d’années, un lieu où la planète semble avoir figé une époque. C’est aussi l’un des rares endroits au monde où l’on peut marcher sur les traces des dinosaures, sans barrières ni musée autour.

    Comment y aller (et pourquoi ça vaut le détour)

    Depuis Oulan-Bator, il faut compter une journée entière de route : aucun transport public ne dessert le site ! La route est longue, mais le voyage fait partie de l’aventure. Et croyez-le ou non : voir le soleil se coucher sur ces falaises silencieuses, avec pour seule compagnie le vent et les ombres changeantes, ça vaut bien quelques heures de secousses.

    Ce qu’il faut savoir avant de partir

    Le site est accessible toute l’année, mais les conditions idéales vont de mai à septembre. En dehors de cette période, les températures peuvent être extrêmes et les routes impraticables. Il n’y a aucune infrastructure sur place, sauf quelques yourtes touristiques à proximité. Prévoyez de l’eau, une lampe frontale et un bon coupe-vent. Pour les fans de bivouac, de nombreux camps sont accessibles à quelques minutes en voiture du site. Le camping est techniquement possible dans les alentours (mais pas sur les falaises), mais il faudra composer avec un sol rocailleux. Pour purs et durs parés à toutes les aventures, uniquement !

  • Shutdown aux États-Unis : les touristes seront-ils impactés ?

    Shutdown aux États-Unis : les touristes seront-ils impactés ?

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    matteo-catanese

    Depuis le 1er octobre 2025, les États-Unis sont à nouveau en shutdown fédéral. En clair ? Faute d’accord budgétaire, une partie du gouvernement est à l’arrêt. Les services dits « essentiels » (comme les douanes, les contrôles aériens, ou la sécurité) fonctionnent — mais au ralenti, avec du personnel non payé. Ambiance tendue dans les aéroports, donc.

    Au bout de deux semaines, certains commencent à manquer à l’appel. En 2019, lors du précédent shutdown, des retards monstres avaient paralysé JFK et LaGuardia. Les contrôleurs aériens sont eux aussi sous pression, avec 11.000 employés mis en pause par la FAA. Résultat ? Des retards et de nombreuses annulations. Petit conseil : évitez les connexions trop serrées, et arrivez plus tôt que d’habitude, surtout dans les grands aéroports (JFK, LAX, ATL…).

    Les musées ? Les parcs ?

    Bon également à savoir, de nombreux sites gérés par l’État fédéral (musées nationaux, parcs, monuments) sont souvent fermés pendant un shutdown. Quant à ceux qui restent ouverts, c’est parfois avec un effectif réduit, avec toutes les conséquences que cela suppose…

    Visas, ESTA : ça passe, mais doucement

    Heureusement, l’ESTA (autorisation d’entrée pour les touristes européens) continue de fonctionner. Il est financé par les frais des voyageurs, pas par le budget fédéral. Idem pour les visas touristiques : en principe, ils sont toujours délivrés. Mais si le shutdown s’éternise, attendez-vous à des délais ou des fermetures ponctuelles de consulats.

    Le train ? Une bonne idée !

    Envie de voyager plus sereinement ? Le train Amtrak continue ses opérations normalement. Sur certaines routes (comme Boston–Washington), il devient même une meilleure option que l’avion.

  • Graceland, la maison d’Elvis, sauvée in extremis d’une arnaque !

    Graceland, la maison d’Elvis, sauvée in extremis d’une arnaque !

    Graceland
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    Chaque année, des centaines de milliers de touristes viennent à Memphis pour visiter Graceland, véritable sanctuaire du King du rock’n’roll. Mais en 2024, le rêve a failli tourner au cauchemar : une mise en vente frauduleuse a brièvement plané sur la maison où Elvis a vécu et où son histoire s’est brutalement arrêtée en 1977.

    À l’origine de cette tentative, Lisa Findley, 54 ans, qui espérait s’emparer du manoir en l’attribuant à une dette imaginaire contractée par Lisa Marie Presley. Son plan ? Organiser une vente aux enchères au profit d’une société obscure, Naussany Investments. Heureusement, la justice est intervenue. Le tribunal de Memphis a condamné Findley à 57 mois de prison.

    Graceland, cœur de Memphis

    Impossible de parler de Memphis sans évoquer Graceland. Avec sa façade aux colonnes blanches, ses salons figés dans les années 70 et ses pièces emblématiques comme la Jungle Room, c’est une véritable capsule temporelle. Ouverte au public depuis 1982, la maison attire plus de 700.000 visiteurs par an, venus voir la tombe d’Elvis dans le jardin, son avion privé et ses costumes de scène.

  • Japon : attaque d’ours sur un touriste espagnol… qui s’en sort miraculeusement !

    Japon : attaque d’ours sur un touriste espagnol… qui s’en sort miraculeusement !

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    Un face-à-face poilu à Shirakawa-go

    Un touriste espagnol de 44 ans a eu une mésaventure plutôt… sauvage dimanche 5 octobre 2025 à Shirakawa-go, village japonais classé au patrimoine mondial de l’Unesco, rapporte Belga. Alors qu’il rejoignait tranquillement un arrêt de bus, il a été attaqué par un ours noir d’environ un mètre.

    « Il a eu une éraflure au bras droit, puis il s’est rendu à l’Office de tourisme », a indiqué Kazunari Takashima, un responsable local cité par l’AFP. Bonne nouvelle : le blessé est sorti de l’hôpital le jour même, probablement avec une histoire spectaculaire à raconter au dîner.

    Des sentiers fermés et des ours trop curieux

    Suite à l’incident, les sentiers du coin ont été fermés, la police patrouille et la municipalité a rappelé aux visiteurs de ne pas considérer les zones interdites comme un décor pour une séance photo.

    Des attaques en hausse au Japon

    Ce n’est pas un cas isolé : deux personnes sont mortes récemment dans les départements de Miyagi et Nagano. En cause, selon les experts : le dérèglement climatique et la baisse de la population, qui poussent les ours à s’aventurer toujours plus près des humains. Entre avril et août 2025, 64 blessés et cinq morts ont été recensés, selon NHK. Un chiffre en hausse, qui a poussé le gouvernement à assouplir les règles sur les armes à feu pour les chasseurs en zones urbaines.

  • Un jour, un endroit : Carthagène des Indes, 11 novembre 1811, la liberté se déclare

    Un jour, un endroit : Carthagène des Indes, 11 novembre 1811, la liberté se déclare

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    Fondée en 1533 par Pedro de Heredia, Carthagène des Indes prospère grâce à sa baie abritée et à sa position stratégique. Rapidement, elle devient un maillon essentiel de l’Empire espagnol, entre les Andes, les Caraïbes et l’Europe. Port de transit des richesses minières venues du Pérou et de la Nouvelle-Grenade, mais aussi marché florissant de la traite des esclaves, la cité attire toutes les convoitises.

    Au fil des siècles, pirates et corsaires tentent de s’en emparer : le Français Jean-Bernard de Pointis la pille en 1697 au nom de Louis XIV ; l’Anglais Edward Vernon échoue à la prendre en 1741, perdant des milliers d’hommes sous les murs défendus par Blas de Lezo. Fortifiée, imprenable, Carthagène des Indes est l’un des bastions les plus précieux de la couronne espagnole.

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    Les vents de révolte

    Au début du XIXᵉ siècle, tout change. L’Espagne est affaiblie par l’invasion napoléonienne, et ses colonies d’Amérique s’agitent. À Caracas, à Buenos Aires, les juntes se multiplient, proclamant leur autonomie en attendant le retour d’un roi légitime. Carthagène des Indes suit le mouvement : le 14 juin 1810, une première junte locale est formée. Officiellement fidèle à Ferdinand VII, elle exprime déjà une volonté d’autonomie.

    Mais très vite, l’incompréhension grandit entre les élites américaines et la métropole. Les créoles demandent l’égalité politique avec les Espagnols de la péninsule, mais Madrid refuse obstinément. Le sentiment d’injustice se transforme en revendication d’indépendance.

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    11 novembre 1811 : l’acte fondateur

    C’est dans ce contexte que, le 11 novembre 1811, Carthagène des Indes franchit le pas. Réunis dans la ville fortifiée, les représentants de la province signent la déclaration d’indépendance : pour la première fois en Nouvelle-Grenade, une cité rejette officiellement l’autorité espagnole.

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    La nouvelle se répand comme une traînée de poudre : d’autres provinces suivent l’exemple, et le 27 novembre, un congrès réuni à Tunja fonde les Provinces-Unies de Nouvelle-Grenade, un embryon d’État fédéral dont Carthagène des Indes fait partie.

    Entre gloire et répression

    Mais l’indépendance de Carthagène des Indes n’est pas un long fleuve tranquille. En 1815, l’armée royaliste, conduite par le général Pablo Morillo, assiège la ville pendant plus de trois mois. Affamée, épuisée, la cité finit par capituler le 6 décembre. La répression est terrible : exécutions, emprisonnements, exils. L’« héroïque Cartagena » paie un lourd tribut à sa précocité. Il faudra attendre 1821, après d’âpres batailles pour que Carthagène des Indes retrouve définitivement sa liberté.

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    Héritage d’une cité héroïque

    Aujourd’hui encore, Carthagène des Indes se souvient. Ses murailles inscrites au patrimoine mondial, ses places, ses rues coloniales racontent autant son âge d’or marchand que son rôle pionnier dans l’indépendance colombienne.

    Le 11 novembre est célébré comme jour de l’indépendance de la ville, fête colorée où résonne toujours la devise implicite des patriotes de 1811 : une cité libre ouvre la voie à une nation libre.

     

  • En Pologne, on vous paie (presque) pour faire des galipettes à l’hôtel

    En Pologne, on vous paie (presque) pour faire des galipettes à l’hôtel

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    Mais Arche ne s’arrête pas là. Le programme « Arche générations » prévoit aussi une prime de 10.000 zlotys (environ 2.345 €) pour les couples qui auront acheté un appartement du groupe et accueilleront un enfant après leur installation. Le règlement précise que l’offre est réservée aux couples hétérosexuels, citoyens polonais et résidant en Pologne. Les employés de l’entreprise sont eux aussi encouragés à contribuer à l’élan nataliste, avec des primes promises pour chaque naissance.

    Derrière cette campagne aux accents insolites se cache une réalité préoccupante : en 2024, la Pologne a compté 157.000 décès de plus que de naissances. La population est passée à 37,4 millions d’habitants, soit un million de moins qu’en 2015, selon le GUS.

  • Vous projetez d’acheter un camping-car ? Bonne nouvelle !

    Vous projetez d’acheter un camping-car ? Bonne nouvelle !

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    Une bonne nouvelle pour les amateurs de grand air… et de gros gabarits

    Les camping-caristes en rêvaient, l’Europe l’a (presque) fait : fini le permis C pour conduire les modèles de plus de 3.500 kg. Très bientôt, un permis B suffira pour prendre le volant d’un véhicule allant jusqu’à 4.250 kg. Ce changement résulte d’un accord politique européen, soutenu par le Conseil, la Commission et le Parlement européen. C’est le ministre belge de la Mobilité, Jean-Luc Crucke (Les Engagés), qui a confirmé la nouvelle dans Het Nieuwsblad et Het Belang van Limburg. Une nouvelle directive européenne est d’ailleurs en préparation, qui devra ensuite être transposée dans le droit belge.

    Un petit examen pour éviter les gros dégâts

    Pas question non plus de se lancer à l’aveugle sur les routes avec un monstre de 4 tonnes : une formation courte ou un examen léger restera obligatoire, question de sécurité routière.

  • Hong Kong : 5 faits surprenants !

    Hong Kong : 5 faits surprenants !

    1. La ville aux gratte-ciels… la plus dense au monde !

    Avec 558 gratte-ciels de plus de 150 mètres, Hong Kong dépasse largement New York, Tokyo ou encore Dubaï. Ce n’est pas juste une ville haute, c’est la capitale mondiale des gratte-ciels. Ce paysage vertical s’explique notamment par le manque d’espace au sol, qui pousse à construire toujours plus haut.

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    2. Un escalator géant en plein air

    Le Central–Mid-Levels Escalator est tout simplement le plus long escalator extérieur couvert au monde. Il s’étend sur près de 800 mètres, avec 20 segments motorisés qui facilitent les déplacements quotidiens des habitants. Il relie le quartier central aux zones résidentielles en hauteur. Et le meilleur ? Il descend le matin (pour les travailleurs) et monte l’après-midi (pour le retour à la maison) ! Une façon étonnante d’allier mobilité urbaine et confort.

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    3. Un amour pour le Feng Shui

    À Hong Kong, le Feng Shui n’est pas une simple mode. C’est une philosophie intégrée dans l’urbanisme. De nombreux gratte-ciels, centres commerciaux ou même banques sont construits en respectant les principes du Feng Shui : orientation, formes, flux d’énergie, tout est étudié pour favoriser prospérité, santé et harmonie. Même la tour HSBC, l’un des plus célèbres bâtiments de la ville, a été pensée avec des maîtres Feng Shui.

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    4. Les dauphins roses de Hong Kong

    Oui, c’est bien réel : les eaux côtières de Hong Kong abritent une espèce rare, le dauphin blanc de Chine, surnommé le dauphin rose en raison de sa teinte particulière due à la circulation sanguine visible à travers sa peau. Malheureusement, cette espèce est aujourd’hui menacée par la pollution, le trafic maritime et la perte de leur habitat. Leur observation, depuis les ferries ou lors d’excursions écologiques, est un moment inoubliable.

    5. Les taxis rouges omniprésents

    À Hong Kong, les taxis sont codés par couleur :

    • Rouge : ils couvrent l’île de Hong Kong et Kowloon – ce sont les plus nombreux… et aussi les plus chers.
    • Vert : pour les Nouveaux Territoires.
    • Bleu : réservés à l’île de Lantau (où se trouve l’aéroport et le célèbre Bouddha géant).
      Les taxis rouges, emblématiques de la ville, sont omniprésents dans les rues. Ils constituent un symbole visuel fort et une manière pratique de se déplacer, même si le réseau de transports en commun est l’un des meilleurs au monde.
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  • Le fleuve Amazone : 5 chiffres hallucinants

    Le fleuve Amazone : 5 chiffres hallucinants

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    1. 6.992 km : le plus long du monde ?

    Selon certaines mesures très sérieuses, l’Amazone mesurerait 6.992 km, ce qui lui vaudrait le titre de fleuve le plus long du monde, devant le Nil d’une poignée de kilomètres : un duel géographique aussi vieux que la géographie elle-même. Cela dit, la communauté scientifique reste prudente : d’autres mesures le placent autour de 6.300 km.

    2. ≈ 209.000 m³/s : un débit imbattu

    Le fleuve se distingue vraiment par son débit : près de 209 000 m³ par seconde, soit environ 18 à 20 % de toute l’eau douce déversée dans les océans. Imaginez un volume équivalent à 83 piscines olympiques par seconde !

    3. 1.100 affluents

    Le réseau fluvial de l’Amazone ressemble à un brain-teaser géant : plus de 1 100 affluents, dont une bonne dizaine dépasse les 1.500 km.

    4. Plus de 2.000 espèces de poissons

    C’est l’aquarium planétaire : plus de 2000 espèces de poissons peuplent l’Amazone ! Piranhas, raies géantes, poissons-chats surdimensionnés, dauphins roses… et chaque année, on en découvre de nouvelles. À tout ça, ajoutez des coraux sous l’embouchure et vous avez un biotope qui ferait passer votre aquarium communal pour un verre d’eau minérale.

    5. Un bassin de 6,1 millions de km²

    Le fleuve draine un bassin couvre quelque 6,2 M km², soit environ 60 % de l’Europe ! Il s’étend sur de nombreux pays sud-américains et constitue un véritable moteur climatique global, tout en abritant la forêt tropicale la plus dense de la planète… Une forêt toutefois en danger par l’activité himaine.

    Au-delà des chiffres bruts…

    Sous ces données brutes, il y a un message : l’Amazone est un monstre fragile. Menacé par la déforestation, le dérèglement climatique et l’exploitation trop intensive, il nous rappelle que même les géants ont besoin d’être protégés.