Le Parc Astérix ne fait pas les choses à moitié : entre 50 attractions et spectacles inspirés des aventures d’Astérix et Obélix, c’est un condensé de frissons et d’émotions ! Des montagnes russes de Toutatis qui vous propulsent à 110 km/h à l’univers plus doux de la Forêt d’Idéfix, chaque Gaulois, petit ou grand, y trouve son compte. Mention spéciale à Cétautomatix, la nouvelle attraction familiale (ouverture cet été) qui vous propulse dans des chars dignes d’une course de Bén-Hur !
parc astérix
Trois hôtels, trois ambiances
Pourquoi repartir lorsque l’on peut prolonger la magie un jour de plus ? Le parc propose trois hôtels thématisés, chacun avec sa dose de magie (et sans potion).
La Cité Suspendue
En pleine forêt, cet hôtel vous plonge dans une civilisation oubliée aux accents celtes. Parfait pour se reconnecter à la nature et entendre les arbres murmurer…
parc astérix
Les Trois Hiboux
Ambiance cosy, légendes druidiques et contes forestiers au coin du feu. Un hôtel familial par excellence, bercé par les histoires des hiboux messagers (si, si).
Sylvain Cambon
Les Quais de Lutèce
Premier hôtel 4 étoiles du parc, il vous transporte dans la Lutèce d’-50 av. J.-C. Avec ses rives de Seine et son ambiance de taverne chic, c’est la version luxe du Gaulois moderne.
* Tarif sur la base d’un séjour 1 jour / 1 nuit en haute saison pour 2 adultes et 2 enfants en chambre familiale 4 personnes.
Les tarifs sont susceptibles d’évoluer. Ils sont issus d’une pratique de gestion fine des prix et sont calculés en fonction de la date de la réservation, la désirabilité de la date et le contenu du package.
Eurostar voit grand ! La compagnie a en effet annoncé des liaisons ferroviaires inédites depuis le Royaume-Uni vers l’Allemagne et la Suisse, avec en ligne de mire Francfort et Genève à partir des années 2030. Le tout, emballé dans un joli ruban vert : “un nouvel âge d’or du voyage international durable”.
Alors oui, il faudra patienter encore un peu, mais l’idée est bien lancée. Les trajets ? Cinq heures pour Francfort, cinq heures vingt pour Genève. Il reste évidemment à savoir si des escales en Belgique sont prévues…
Le projet, encore à l’étude, prévoit l’achat de 50 nouveaux trains, pour un investissement d’environ 2 milliards d’euros. Ces rames rejoindront les 17 actuelles, augmentant la flotte de 30 %. La directrice exécutive, Gwendoline Cazenave, a confié à l’agence PA : “Nous observons une forte demande pour des trains à travers l’Europe, avec des clients qui souhaitent aller plus loin en train que jamais auparavant“.
5 millions d’habitants… et plus de 7 millions de moutons
Faites le calcul : environ 1,4 mouton par personne. C’est simple, dans certaines zones rurales, les moutons dominent le paysage – et les routes. Si vous vous demandez pourquoi la laine est si populaire ici, vous avez votre réponse.
atti-eldfjall
Plus de 130 distilleries de whisky
Pas juste une fierté nationale, c’est une véritable industrie du patrimoine. Chaque région – Highlands, Islay, Speyside – propose des saveurs distinctes. Certains fans parcourent des centaines de kilomètres pour déguster un single malt au goût de fumée, de mer ou même de tourbe terreuse. Le whisky ici, c’est sacré. Presque une religion. Avec modération…
kurt-liebhaeuser
Le mot “loch” dans plus de 30 000 toponymes
On pourrait croire que tous les plans d’eau s’appellent pareil. C’est presque vrai. Loch Ness, bien sûr, mais aussi Loch Lomond, Loch Tay, Loch Awe… et ça continue. Si vous rêvez de devenir facteur en Écosse, prévoyez un bon GPS et une passion pour l’hydrologie.
reuben-teo
Une seule licorne, mais quelle licorne !
L’animal national de l’Écosse est une licorne. Oui, officiellement. Pourquoi ? Parce qu’elle symbolise la pureté, la puissance… et peut-être aussi un bon sens de l’ironie. Les Écossais ont toujours eu un faible pour les mythes et les créatures fantastiques. Et franchement, qui voudrait d’un hérisson quand on peut avoir une licorne ?
connor-mollison
283 montagnes de plus de 914 mètres : les “Munros”
Chaque Écossais connaît quelqu’un qui fait du “Munro bagging” – un sport national qui consiste à gravir toutes les Munros. Certains le font pour la gloire, d’autres pour la vue, d’autres pour le selfie. Et après l’ascension ? Direction le pub. C’est aussi ça, la tradition.
En dépit d’un père et d’un beau-père marins, je dois bien avouer que je ne me suis jamais senti attiré par la mer. Vaste, complexe et imprévisible, elle impose une approche technique que je ne maîtrisais pas vraiment… pour ne pas dire pas du tout ! Et puis, il y a eu notre fameux Denis Van Weynbergh national. Un gaillard bien de chez nous, parti s’attaquer à l’Everest des mers : le Vendée Globe. Un défi titanesque qu’il a relevé avec le brio que l’on connaît, et un athlète dont Vacancesweb est le très fier partenaire.
Une petite promenade sur son IMOCA, et je ne voyais déjà plus la mer de la même façon. Le vent poussant la voile et la coque fendant l’eau, la mer revêtait un tout autre habit : ce n’était plus cette grande inconnue que je considérais comme sournoise, mais plutôt une amie à traiter avec respect. Une amie qui peut mordre, une amie qu’il faut aborder avec prudence, mais aussi une amie qui sait se montrer formidablement romantique. Et surtout, lorsque tous les éléments sont réunis, une amie qui envoûte. Ça y est, je suis piqué ! Il n’en fallait pas plus pour que mon épouse brandisse encore plus fort l’appel du large, ou plus précisément, cette fameuse croisière en amoureux qu’elle avait maintes fois essayé de me faire promettre…
Le Royal Clipper, toutes voiles dehors Star Clipper
Un voilier, sinon rien ?
En matière de croisières, le choix est vaste : de la petite péniche sur un fleuve européen au gros mastodonte dans les Caraïbes, la gamme est large, tant en expérience qu’en prix et en… impact environnemental ! Entre ces deux extrêmes, la croisière sur la Méditerranée à bord d’un voilier nous semblait être un excellent compromis. La voile, le ciel bleu et une mer qui l’est tout autant.
Un voilier qui ne fait pas semblant ! Star Clipper
Royal Clipper
5 mâts, plus de 130 mètres de long, 42 voiles et une allure rappelant fidèlement les clippers qui voyageaient vers les Indes : le Royal Clipper est le roi des voiliers. Un vrai voilier, un voilier qui réclame des bras pour hisser ses voiles, et un voilier qui n’a absolument pas peur de les utiliser. Voilà notre destrier, pour une croisière allant de Malaga à Cannes, mais que, pour des raisons personnelles, nous devrons malheureusement abréger d’un jour, en nous arrêtant à Monaco. Vous excuserez du peu !
N’allez surtout pas vous attendre à des montagnes administratives : tout est facile, et il est parfaitement possible d’être entièrement pris en charge, quasiment depuis la maison ou, à tout le moins, depuis l’aéroport. Personnel souriant, expérimenté, ultra professionnel : nous voilà à bord en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire ! Et là, nous avons le souffle coupé : le Royal Clipper domine le port de Malaga de sa prestance et de son élégance. Face aux monstrueux paquebots rectilignes qui nous cernent, il se distingue par son charisme. Une personnalité envoûtante : grimpez à bord, et vous faites un merveilleux bond dans le passé. Des cordages aux marqueteries, en passant par le mobilier, on plonge dans un univers parallèle. On sourit béatement, on prend des photos à tout va, et on se dit qu’on rêve tout éveillé.
Le pont avec vue sur l’une des trois piscines François Piette | cms
En mer !
Musique d’ambiance, les voiles sont hissées, le Royal Clipper trace sa route dans une Méditerranée apaisante. Les doux bercements du navire ne sont absolument pas gênants. Le buffet est dressé, et il est à l’image du navire : royal. Tout est exquis, le choix est plantureux et, pour les fins gourmets, la sélection de vins est aussi large que soignée et… bon marché ! Repus, nous décidons de nous reposer dans notre cabine. Là encore, c’est l’étonnement : néophyte, je m’attendais à des cabines étriquées et à un équipement basique. Que du contraire : 15 m² élégamment tapissés, 2 hublots, une salle de bain marbrée, une télévision et même, raffinement moderne suprême… du WiFi ! Qui coûte certes son pesant de cacahuètes (Starlink oblige…), mais qui fonctionne avec une certaine efficacité !
Avec environ 200 passagers à bord (contre plusieurs milliers pour les mastodontes aperçus tout à l’heure), on noue rapidement des liens. Dominique, Catherine, Jérôme et tant d’autres encore : nous avons rencontré des personnes formidables, tout aussi détendues et émerveillées que nous. Les animations se déroulent dans une franche bonne humeur, et le personnel n’est jamais à court d’idées pour nous distraire : de la grimpette sur le mât aux blind-tests, en passant par les concerts et autres « soirées blanches », la croisière s’amuse, rit, vit une vie déconnectée de la frénésie qui agite tous ces terriens, là-bas, au loin… Un moment hors du temps.
Envie de savourer cette pause bienfaitrice ? Le Royal Clipper saura combler vos attentes, avec une pléthore de transats, des filets attachés à la proue, une salle de sport et de massage, ainsi que pas moins de trois piscines dans lesquelles il fait si bon barboter… La terre vous manque un peu ? Lors des escales à Ibiza et Minorque, la compagnie avait prévu plusieurs excursions possibles, en supplément. Pour nous, ce fut l’occasion de découvrir les Baléares sous un tout autre angle, un angle naturel, qui respire l’authenticité, loin des clichés habituels. Parfaitement à l’image du bateau qui nous y a emmenés !
Bonne nouvelle : le rapport prix-prestations des croisières à bord des voiliers Star Clipper est très correct. Pour une croisière d’une semaine en Méditerranée, repas compris, comptez environ 2.500 euros par personne, hors vols. Sachez en revanche que ce type de croisière n’est pas vraiment adapté aux enfants… qui étaient d’ailleurs complètement absents de la nôtre ! Bon à savoir également : si la Méditerranée est perçue comme une mer tranquille, elle peut néanmoins être agitée par moments, ce qui peut avoir un petit impact sur vos estomacs… Enfin, partez tranquilles : toutes les précautions sont prises à bord pour assurer votre entière sécurité !
Bon à savoir, Vacancesweb organise une croisière exceptionnelle, à bord du Royal Clipper, dans les Caraïbes, avec comme accompagnant, ni plus, ni moins, que Denis Van Weynbergh !
Le désert d’Atacama, au nord du Chili, est souvent présenté comme le lieu le plus aride de la planète. Certaines régions n’y ont pas vu une goutte de pluie depuis… des siècles. Même le Sahara en rougirait.
bailey-hall
👽 Un air de planète Mars
La NASA utilise ses sols pour tester ses robots martiens. Avec son sol pauvre et son climat extrême, l’Atacama est le jumeau terrestre de Mars. D’ailleurs, les scientifiques y trouvent des formes de vie qui pourraient survivre sur d’autres planètes. Rien que ça.
marek-piwnicki
🏺 Des momies plus vieilles que les Égyptiennes
Les Chinchorros, un peuple précolombien, momifiaient leurs morts 2000 ans avant les Égyptiens. Le climat sec a permis leur conservation parfaite.
🌈 Des fleurs dans le désert
Il pleut rarement, mais quand ça arrive, c’est du grand spectacle : le désert fleurit littéralement. Un tapis coloré de fleurs éphémères couvre les sols craquelés.
diego-jimenez
🔭 Un paradis pour les astronomes
Le ciel d’Atacama est l’un des plus clairs au monde. Résultat ? Les meilleurs télescopes y sont installés, comme l’observatoire ALMA. Une nuit là-bas, c’est presque une communion avec la Voie Lactée.
Le BEUC (Bureau européen des unions de consommateurs) et seize organisations membres – dont Testachats – ont mis le cap sur la Commission européenne pour déposer plainte contre sept compagnies aériennes low-cost. En ligne de mire : des frais additionnels pour bagages à main, pourtant jugés illégaux par la justice européenne.
Les noms des compagnies dans le viseur ? EasyJet, Norwegian, Ryanair, Transavia, Volotea, Vueling et Wizzair. Une brochette de low-cost bien connue des amateurs de week-ends à Rome pour 54,99 €… sans valise.
La justice européenne déjà (largement) tranché
« Aujourd’hui, nous agissons à nouveau contre sept compagnies aériennes qui ignorent l’arrêt de la plus haute juridiction de l’UE », rappelle Julie Frère de Testachats. L’arrêt en question précise que les bagages à main “de taille raisonnable” ne doivent pas être facturés. Et en Espagne, ça ne plaisante pas : plusieurs amendes sont déjà tombées.
Ryanair contre-attaque…
Du côté de Ryanair, on sort les textes : l’arrêt de 2014 sur l’affaire Vueling leur donne, selon eux, raison. Chaque passager peut emporter un sac personnel gratuit, tout le reste relève du supplément. Selon la compagnie, imposer l’inclusion des bagages ferait flamber les prix pour tout le monde. Les organisations appellent à une enquête à l’échelle européenne pour clarifier ces pratiques.
Si tous les pays du monde ont des drapeaux rectangulaires ou carrés, le Népal joue la carte de l’originalité avec un drapeau formé de deux triangles superposés. Ce design unique symbolise les Himalayas et représente les deux principales religions du pays : l’hindouisme et le bouddhisme. Les couleurs rouge et bleu évoquent le courage et la paix.
samrat-khadka
2. Bouddha est né au Népal
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le Bouddhisme n’a pas vu le jour en Inde, mais bien au Népal. Siddhartha Gautama, mieux connu sous le nom de Bouddha, est né à Lumbini, un site désormais classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
sasint
3. L’air y est plus rare que la moyenne
Avec 8 des 14 sommets de plus de 8 000 mètres du monde, le Népal offre des panoramas à couper le souffle… littéralement ! Même si vous ne comptez pas grimper l’Everest, le simple fait de se balader à Katmandou, située à 1 400 m d’altitude, est déjà costaud ! Les amateurs de randonnée doivent s’habituer à l’air plus mince, mais les paysages en valent, bien entendu, largement la peine.
sergey-pesterev
4. Le pays des extrêmes géographiques
On dit souvent que le Népal est un pays de contrastes, et pour cause : il abrite le point culminant du monde, l’Everest (8 848 m), mais aussi l’une des gorges les plus profondes, celle de Kali Gandaki. Le contraste entre ces hauteurs vertigineuses et ces vallées escarpées est stupéfiant. Ajoutez à cela des lacs d’altitude turquoise, des forêts denses et une faune incroyable, et vous avez un pays qui ne cesse de surprendre.
andre-chipurenko
5. Un Yéti pourrait s’y cacher… ou pas
La légende du Yéti fait partie intégrante de la culture népalaise. Bien que personne n’ait jamais prouvé son existence, de mystérieuses empreintes continuent d’apparaître sur les pentes enneigées. Les sherpas en parlent comme d’une créature timide mais puissante, rôdant dans les recoins les plus reculés des montagnes. Mythe, réalité, ou simple légende pour attirer les touristes ? L’énigme reste entière, mais elle ajoute un charme indéniable aux récits d’expédition.
1. Le Musée Archéologique d’Arlon : un voyage dans le passé gallo-romain
Ce musée est une sacrée pépite ! Avec une collection impressionnante d’objets gallo-romains, il offre un véritable plongeon dans l’époque antique. Statues, mosaïques et objets de la vie quotidienne y dévoilent les secrets du passé d’Arlon. Les enfants y sont bien entendu les bienvenus, avec des ateliers et même la possibilité d’y fêter son anniversaire !
Maison du Tourisme du Pays d'Arlon
2. L’église Saint-Martin : la majesté gothique au cœur d’Arlon
Avec sa tour de 97 mètres, l’église Saint-Martin domine fièrement la ville. Construite entre 1907 et 1914, elle s’inspire du style ogival rayonnant du XIIIe siècle, typique de l’architecture lorraine. Sa naissance serait en partie liée à la volonté de Léopold II d’ériger des édifices marquants aux extrémités du pays, mais surtout au désir des Arlonais d’avoir un sanctuaire digne du statut de chef-lieu. L’église fut consacrée en 1937 et est classée depuis 2002. Véritable joyau du patrimoine local, elle impressionne autant par son envergure que par ses somptueux vitraux et son atmosphère majestueuse.
Maison du Tourisme du Pays d'Arlon
3. Le Belvédère : panorama à couper le souffle
Pour les amoureux de la nature et des vues imprenables, la montée au Belvédère est un incontournable. Après avoir gravi les 144 marches, une vue à 360° sur Arlon vous y attend. Attention aux dates d’ouverture : le Belvédère est ouvert du 1er mai au 15 septembre, tous les week-ends et jours fériés de 14h à 18h, ainsi que le 1er dimanche du mois pendant les brocantes (mars, avril, octobre et novembre). En été, le site est ouvert tous les jours de 14h à 18h.
4. L’Abbaye de Clairefontaine : une escapade verdoyante et historique
Site médiéval niché en pleine nature, le site archéologique de Clairefontaine comprend les ruines de l’ancienne abbaye, une chapelle du XIXème siècle, une habitation, ainsi qu’un prieuré. Ce site est parfait pour une balade en pleine nature tout en découvrant les traces d’un passé monastique. Un véritable havre de paix pour les amateurs de randonnée et de calme !
Perdue en Namibie, Kolmanskop est ce qu’on appelle une ville fantôme. Elle a connu ses heures de gloire au début du XXe siècle, grâce à une ruée vers le diamant. À l’époque, les Allemands, colonisateurs du coin, avaient bâti ici une petite ville de luxe : hôpital, salle de bal, casino, école, rien ne manquait. Mais tout a basculé quand les gisements se sont épuisés. En quelques années, les habitants ont déserté les lieux. Et le désert a lentement tout avalé.
chris-stenger
Entre Wes Anderson et Mad Max
Aujourd’hui, Kolmanskop est une ville figée dans le temps, littéralement. Le sable envahit les anciennes maisons allemandes, transformant chaque pièce en œuvre d’art naturelle. On se croirait dans un film d’auteur surréaliste, entre esthétique vintage et ambiance post-apocalyptique.
nicolas-jehly
La visite n’est pas gratuite, mais vaut clairement le détour si vous passez par Lüderitz. C’est aussi l’endroit parfait pour faire une pause Instagram et pour méditer sur les rêves de richesse et leur impermanence.
max-murauer-
Frissons et réflexions
Kolmanskop fascine autant qu’elle glace le sang. Cette ville abandonnée, pourtant construite avec orgueil colonial, est aujourd’hui un symbole ironique : même les villas les plus chics peuvent finir remplies de sable. Et au fond, ce n’est pas juste une curiosité touristique, c’est aussi un rappel brutal de la fragilité humaine face à la nature. Pas besoin de fantômes, le silence suffit.
On connaissait Alexandre le Grand comme stratège, roi, et coupeur de nœuds gordiens. Moins comme petit-fils attentionné. Pourtant, sa grand-mère paternelle, Eurydice I, pourrait bien être la star d’une nouvelle page d’Histoire, avec la probable redécouverte de Lyncus, son lieu de naissance supposé. Et ce, grâce à une équipe d’archéologues plus techno que jamais. Lyncus se situerait aujourd’hui dans le sud-ouest de la Macédoine du Nord, près de la ville moderne de Bitola. Le site se trouve dans une région montagneuse, couverte de forêts, longtemps restée inexplorée.
D’un « simple avant-poste » à une cité florissante
Repéré dès 1966, le site avait été relégué au rang de banal avant-poste militaire. Mais depuis 2023, un petit coup de laser bien placé – merci la technologie LIDAR – a révélé un paysage bien plus riche : une acropole de 2,8 hectares, un théâtre, un atelier textile, de la poterie, des pièces, un billet de théâtre en argile… Rien que ça !
Lyncus : un nom à retenir
Longtemps absorbée par le royaume de Macédoine, Lyncus fut la capitale du royaume de Lyncestis, annexé par Philippe II, père d’Alexandre. Et si les premières analyses sont correctes, le site existait déjà du vivant du conquérant. Une pièce de monnaie datant de 325 à 323 av. J.-C. vient troubler les anciennes datations.
Mais le plus étonnant reste la présence d’objets de l’âge du bronze, soit entre 3300 et 1200 av. J.-C. Un indice de plus que la région était occupée bien avant les ambitions d’un certain Alexandre.
Un passé qui nous parle encore
Pour Engin Nasuh, archéologue à Bitola, « il s’agit d’une civilisation qui a joué un rôle majeur dans la compréhension du monde d’aujourd’hui ». Une belle revanche pour une mamie trop souvent laissée hors-champ.