Ici, l’Ourthe et l’Amblève ont creusé des vallées encaissées, qui laissent surgir des rochers abrupts et verticaux, dont la plupart sont répertoriés au patrimoine immobilier exceptionnel de Wallonie. Une jolie découverte.
Plongée dans la merveille souterraine : la Grotte de Comblain
Mais c’est au-dessus du village que notre excursion est devenue un enchantement : nous avons visité la Grotte de Comblain, creusée dans le calcaire condrusien.
Grotte de Comblain
Nous avions, comme conseillé, réservé notre visite sur le site internet : bien que la Grotte de l’Abîme soit ouverte tous les jours du 15 juin au 15 septembre, c’est l’assurance de s’y rendre l’esprit tranquille.
Une visite guidée, ça s’impose !
Avec notre guide et le petit groupe de visiteurs, nous sommes ensuite partis découvrir la Grotte et l’impatience était à son comble !
Bernard Jacqmin
Il y a des choses à apprendre et à découvrir dès l’entrée dans le bâtiment d’accueil : des maquettes didactiques racontent la formation des grottes et des roches. A destination des enfants, elles m’ont permis, à moi aussi, de tout comprendre de ces phénomènes : la formation du calcaire au fond des mers, l’apparition des fissures, les mouvements des continents, l’érosion de l’eau, la dissolution du calcaire, la formation des stalagmites et stalactites… Tout est dit !
Laura Le Guen
Il faut le dire : le site naturel est un vrai joyau, très naturel. Dans les salles et les galeries, seule la voix du guide résonnait. Il nous a raconté cet univers fascinant : la découverte de la grotte, les chauves-souris, les différentes concrétions, l’importance de préserver le site, etc. C’est gai de se laisser guider par un passionné qui s’adapte à son public : réponses simples pour les enfants, plus pointilleuses pour les grands. La curiosité de chacun a été assouvie et nous sommes ressortis, après 1h15 de visite, émerveillés et ravis.
Récompensée par le Guide Michelin
La Grotte de Comblain a d’ailleurs décroché une étoile au guide Michelin Voyage et Cultures en 2024. C’est vous dire si la visite vaut la peine d’être vécue ! Elle a aussi été mise à l’honneur pour la 3e année consécutive, par Tripadvisor qui récompense les sites touristiques ayant reçu le plus d’avis positifs sur une longue durée.
Philippe Labarbe
Nos conseils pratiques pour une visite réussie
Pensez évidemment à bien vous couvrir et à chausser de bonnes chaussures. Il faut emprunter des escaliers, mais ceux-ci sont relativement larges et équipés d’une rampe. Sécurité optimale.
Un moment détente pour clôturer la journée
Nous avons encore dégusté une bière locale sur la terrasse, pendant que les enfants prolongeaient le plaisir en jouant sur les jeux en bois.
Je vous conseille vivement d’emmener les vôtres découvrir Comblain-au-Pont et ses grottes. L’activité est belle et vous en reviendrez séduits !
Après avoir bravé les tempêtes et le Pot au Noir en solitaire, Denis Van Weynbergh, notre skipper national, change de cap et nous invite à bord du Royal Clipper, le mythique cinq-mâts pour voguer dans les îles au Vent. L’annonce, publiée dans le magazine Le Soir Voyage de juin, sonne comme une promesse de soleil, d’horizons bleus… et d’histoires salées.
Une croisière… au goût d’exploit
Du 23 janvier au 1er février 2026, cap sur la Barbade, Sainte-Lucie, la Dominique, Antigua, les Saintes, Saint-Kitts et la Martinique. Et cerise sur le gâteau : Denis embarque avec nous, non pour barrer, mais pour raconter. Ses tempêtes, ses doutes, ses étoiles filantes en pleine mer, et cette traversée de l’Atlantique en solitaire, “un mélange de larmes, de fierté et d’épuisement“, selon ses mots.
Une parenthèse entre grand large et grand luxe
Le Royal Clipper, c’est 42 voiles, 134 mètres de noblesse flottante, et seulement 114 cabines. Autant dire, l’élégance d’un voilier avec le confort d’un palace flottant. Entre deux escales exotiques, Denis animera des conférences privées, loin du vacarme médiatique, sur la force mentale et la solitude en mer…
Mais aussi…
Il n’y a pas que le grand large que nous vous proposons de découvrir avec ce supplément : on vous emmène aussi en Bourgogne, à l’assaut des routes gourmandes, en Auvergne, en Champagne, sur le Douro, en Croatie, en croisière sur le Nil, sur l’Amazone… Les amateurs de nature brutale seront également servis par nos expéditions à Tahiti, en Namibie, en Tanzanie, en Afrique du Sud, au Cambodge, en Nouvelle-Zélande, en Mongolie voire à Cuba… Ne manquez pas ces destinations, et bien d’autres, dont certaines dans une Wallonie plus diversifiée qu’on ne le pense, dans notre dernier supplément.
Le Mary Celeste est sans doute l’un des plus célèbres navires fantômes de l’histoire. En 1872, ce brick-goélette américain est retrouvé à la dérive au large des Açores. Tout à bord semble normal : cargaison intacte, voiles partiellement hissées, repas à moitié consommés. Pourtant, aucun membre de l’équipage n’est présent. Pas de traces de lutte ni d’incident visible. Aujourd’hui, une excursion dans l’archipel des Açores permet d’imaginer les dernières heures de ce bateau mystérieux. Nous, on préfère néanmoins savourer le spectaculaire décor océanique.
Damir Babacic
2. L’île de Poveglia – Venise, Italie
Juste en face de Venise se trouve Poveglia, une île interdite au public, chargée d’un passé sinistre. Utilisée comme zone de quarantaine pour les malades de la peste, puis comme asile psychiatrique, elle aurait été le théâtre d’expériences troublantes et de morts suspectes. Bien qu’il soit interdit d’y débarquer, certaines agences organisent des croisières autour de l’île, pour les curieux qui souhaitent observer ce lieu maudit depuis les eaux. Parfait pour ceux qui trouvent Venise un peu trop romantique.
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3. Enfield – Londres, Royaume-Uni
Dans les années 1970, le quartier d’Enfield à Londres devient célèbre pour une affaire paranormale qui défraie la chronique. La famille Hodgson affirme vivre des phénomènes inexplicables : bruits sourds, objets en mouvement, voix venues de nulle part. L’histoire est si marquante qu’elle inspire plus tard le film Conjuring 2. Aujourd’hui encore, des passionnés de l’étrange se rendent sur place pour retracer cette affaire, dans un quartier résidentiel pourtant paisible. Un arrêt intriguant pour les amateurs de frissons urbains.
Le Mékong prend sa source sur le plateau tibétain en Chine et traverse la Birmanie, le Laos, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam avant de se jeter dans la mer de Chine méridionale. Avec une longueur de plus de 4.800 km, il est le douzième plus long fleuve du monde.
2. Une biodiversité exceptionnelle
Le Mékong est le deuxième fleuve le plus riche en biodiversité au monde après l’Amazone. Il abrite plus de 1 100 espèces de poissons, dont le célèbre poisson-chat géant du Mékong, pouvant atteindre 3 mètres de long et peser jusqu’à 300 kg.
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3. Un fleuve vital pour des millions de personnes
Environ 70 millions de personnes dépendent du Mékong pour leur subsistance, notamment grâce à la pêche, l’agriculture et le transport.
4. Des menaces environnementales croissantes
La construction de barrages hydroélectriques, comme celui de Xayaburi au Laos, perturbe l’écosystème du Mékong et menace la biodiversité ainsi que les moyens de subsistance des populations locales.
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5. Des enjeux géopolitiques majeurs
La Chine, en construisant plusieurs barrages en amont du Mékong, exerce une influence croissante sur le débit du fleuve, suscitant des tensions avec les pays en aval.
Le Mékong et ses boules de feu
Le Mékong est également le théâtre de phénomènes mystérieux, comme les “boules de feu des Nâgas”, observées en octobre dans la province thaïlandaise de Nong Khai. Selon la tradition bouddhique, ces boules lumineuses seraient crachées par un serpent mythique vivant dans le fleuve.
3,9 millions de visiteurs étrangers en avril 2025 : c’est plus qu’un score, c’est un feu d’artifice printanier. Selon l’Office national du tourisme japonais, ce chiffre marque une hausse de 28,5 % par rapport à avril 2024, balayant l’ancien record de janvier dernier (3,78 millions).
La recette du succès ? Un peu de sakura, un yen faible et beaucoup de selfies
L’agence de tourisme précise : « La saison des cerisiers en fleurs au printemps a stimulé la demande de visites au Japon sur de nombreux marchés […] coïncidant avec les vacances de Pâques. »
Yu Kato
Et ce n’est pas un phénomène isolé. Sur les quatre premiers mois de l’année, le Japon a déjà accueilli 14,5 millions de visiteurs (+24,5 % sur un an). L’année 2024 avait déjà été exceptionnelle, avec 36,8 millions de visiteurs annuels. L’effet yen faible, qui fait du Japon une destination plus abordable, joue manifestement à plein.
Avec ses 124 millions d’habitants, le Japon attire, certes, mais reste loin de la championne mondiale du tourisme : la France, forte de ses 100 millions de visiteurs en 2023. Mais l’archipel a les crocs : le gouvernement vise 60 millions de touristes par an d’ici 2030. Il reste à voir comment le pays va gérer les problèmes naissants de surtourisme…
Le ciel était clair, l’ambiance électrique. Sur la ligne de départ, on retrouve des fleurons de l’époque, comme les Jaguar Type D, Mercedes 300 SLR et autres Ferrari 121 LM. Les spectateurs étaient massés au plus près de la piste. Mais derrière ce spectacle se cachait une réalité bien plus dangereuse : en 1955, la sécurité était encore un concept flou, autant pour les pilotes que pour les milliers de fans venus admirer leurs héros.
18h26
À 18h26, tout a basculé. La Jaguar de Mike Hawthorn dépasse l’Austin-Healey de Lance Macklin, puis freine sèchement pour rentrer aux stands. Ses freins à disque, ultra-performants, surprennent Macklin qui tente de l’éviter et dévie sa trajectoire. Derrière, la Mercedes de Pierre Levegh, lancée à plus de 200 km/h, ne peut l’éviter. Elle décolle, explose littéralement en vol, et ses débris enflammés s’abattent sur le public. Levegh meurt sur le coup, et plus de 80 spectateurs trouvent la mort. Une scène apocalyptique, encore inimaginable aujourd’hui.
Des conséquences lourdes et durables
Le choc est mondial. Dès le lendemain, des pays comme l’Espagne, l’Allemagne ou la Suisse suspendent les courses automobiles. La Suisse, elle, ne les autorisera plus jamais sur circuit fermé. De nombreux pilotes prennent leur retraite. Mercedes, malgré ses performances, quitte la compétition, et ne reviendra en sport auto qu’en 1987.
Cet accident sera le déclencheur de profondes réformes : installation de vraies barrières de sécurité, zones pour spectateurs mieux protégées, meilleures normes pour les circuits, casques plus résistants, extincteurs embarqués, etc. Le sport auto entre enfin dans une ère plus moderne, avec la sécurité comme priorité.
Un souvenir impérissable
Même des décennies plus tard, le drame du Mans 1955 reste dans toutes les mémoires. Il symbolise à la fois la passion extrême que suscite ce sport et les risques réels qu’il implique. C’est un moment sombre, mais essentiel à comprendre pour mesurer le chemin parcouru depuis, et les vies que ces évolutions ont probablement sauvées.
Le Parc Astérix ne fait pas les choses à moitié : entre 50 attractions et spectacles inspirés des aventures d’Astérix et Obélix, c’est un condensé de frissons et d’émotions ! Des montagnes russes de Toutatis qui vous propulsent à 110 km/h à l’univers plus doux de la Forêt d’Idéfix, chaque Gaulois, petit ou grand, y trouve son compte. Mention spéciale à Cétautomatix, la nouvelle attraction familiale (ouverture cet été) qui vous propulse dans des chars dignes d’une course de Bén-Hur !
parc astérix
Trois hôtels, trois ambiances
Pourquoi repartir lorsque l’on peut prolonger la magie un jour de plus ? Le parc propose trois hôtels thématisés, chacun avec sa dose de magie (et sans potion).
La Cité Suspendue
En pleine forêt, cet hôtel vous plonge dans une civilisation oubliée aux accents celtes. Parfait pour se reconnecter à la nature et entendre les arbres murmurer…
parc astérix
Les Trois Hiboux
Ambiance cosy, légendes druidiques et contes forestiers au coin du feu. Un hôtel familial par excellence, bercé par les histoires des hiboux messagers (si, si).
Sylvain Cambon
Les Quais de Lutèce
Premier hôtel 4 étoiles du parc, il vous transporte dans la Lutèce d’-50 av. J.-C. Avec ses rives de Seine et son ambiance de taverne chic, c’est la version luxe du Gaulois moderne.
* Tarif sur la base d’un séjour 1 jour / 1 nuit en haute saison pour 2 adultes et 2 enfants en chambre familiale 4 personnes.
Les tarifs sont susceptibles d’évoluer. Ils sont issus d’une pratique de gestion fine des prix et sont calculés en fonction de la date de la réservation, la désirabilité de la date et le contenu du package.
Eurostar voit grand ! La compagnie a en effet annoncé des liaisons ferroviaires inédites depuis le Royaume-Uni vers l’Allemagne et la Suisse, avec en ligne de mire Francfort et Genève à partir des années 2030. Le tout, emballé dans un joli ruban vert : “un nouvel âge d’or du voyage international durable”.
Alors oui, il faudra patienter encore un peu, mais l’idée est bien lancée. Les trajets ? Cinq heures pour Francfort, cinq heures vingt pour Genève. Il reste évidemment à savoir si des escales en Belgique sont prévues…
Le projet, encore à l’étude, prévoit l’achat de 50 nouveaux trains, pour un investissement d’environ 2 milliards d’euros. Ces rames rejoindront les 17 actuelles, augmentant la flotte de 30 %. La directrice exécutive, Gwendoline Cazenave, a confié à l’agence PA : “Nous observons une forte demande pour des trains à travers l’Europe, avec des clients qui souhaitent aller plus loin en train que jamais auparavant“.
5 millions d’habitants… et plus de 7 millions de moutons
Faites le calcul : environ 1,4 mouton par personne. C’est simple, dans certaines zones rurales, les moutons dominent le paysage – et les routes. Si vous vous demandez pourquoi la laine est si populaire ici, vous avez votre réponse.
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Plus de 130 distilleries de whisky
Pas juste une fierté nationale, c’est une véritable industrie du patrimoine. Chaque région – Highlands, Islay, Speyside – propose des saveurs distinctes. Certains fans parcourent des centaines de kilomètres pour déguster un single malt au goût de fumée, de mer ou même de tourbe terreuse. Le whisky ici, c’est sacré. Presque une religion. Avec modération…
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Le mot “loch” dans plus de 30 000 toponymes
On pourrait croire que tous les plans d’eau s’appellent pareil. C’est presque vrai. Loch Ness, bien sûr, mais aussi Loch Lomond, Loch Tay, Loch Awe… et ça continue. Si vous rêvez de devenir facteur en Écosse, prévoyez un bon GPS et une passion pour l’hydrologie.
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Une seule licorne, mais quelle licorne !
L’animal national de l’Écosse est une licorne. Oui, officiellement. Pourquoi ? Parce qu’elle symbolise la pureté, la puissance… et peut-être aussi un bon sens de l’ironie. Les Écossais ont toujours eu un faible pour les mythes et les créatures fantastiques. Et franchement, qui voudrait d’un hérisson quand on peut avoir une licorne ?
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283 montagnes de plus de 914 mètres : les “Munros”
Chaque Écossais connaît quelqu’un qui fait du “Munro bagging” – un sport national qui consiste à gravir toutes les Munros. Certains le font pour la gloire, d’autres pour la vue, d’autres pour le selfie. Et après l’ascension ? Direction le pub. C’est aussi ça, la tradition.
En dépit d’un père et d’un beau-père marins, je dois bien avouer que je ne me suis jamais senti attiré par la mer. Vaste, complexe et imprévisible, elle impose une approche technique que je ne maîtrisais pas vraiment… pour ne pas dire pas du tout ! Et puis, il y a eu notre fameux Denis Van Weynbergh national. Un gaillard bien de chez nous, parti s’attaquer à l’Everest des mers : le Vendée Globe. Un défi titanesque qu’il a relevé avec le brio que l’on connaît, et un athlète dont Vacancesweb est le très fier partenaire.
Une petite promenade sur son IMOCA, et je ne voyais déjà plus la mer de la même façon. Le vent poussant la voile et la coque fendant l’eau, la mer revêtait un tout autre habit : ce n’était plus cette grande inconnue que je considérais comme sournoise, mais plutôt une amie à traiter avec respect. Une amie qui peut mordre, une amie qu’il faut aborder avec prudence, mais aussi une amie qui sait se montrer formidablement romantique. Et surtout, lorsque tous les éléments sont réunis, une amie qui envoûte. Ça y est, je suis piqué ! Il n’en fallait pas plus pour que mon épouse brandisse encore plus fort l’appel du large, ou plus précisément, cette fameuse croisière en amoureux qu’elle avait maintes fois essayé de me faire promettre…
Le Royal Clipper, toutes voiles dehors Star Clipper
Un voilier, sinon rien ?
En matière de croisières, le choix est vaste : de la petite péniche sur un fleuve européen au gros mastodonte dans les Caraïbes, la gamme est large, tant en expérience qu’en prix et en… impact environnemental ! Entre ces deux extrêmes, la croisière sur la Méditerranée à bord d’un voilier nous semblait être un excellent compromis. La voile, le ciel bleu et une mer qui l’est tout autant.
Un voilier qui ne fait pas semblant ! Star Clipper
Royal Clipper
5 mâts, plus de 130 mètres de long, 42 voiles et une allure rappelant fidèlement les clippers qui voyageaient vers les Indes : le Royal Clipper est le roi des voiliers. Un vrai voilier, un voilier qui réclame des bras pour hisser ses voiles, et un voilier qui n’a absolument pas peur de les utiliser. Voilà notre destrier, pour une croisière allant de Malaga à Cannes, mais que, pour des raisons personnelles, nous devrons malheureusement abréger d’un jour, en nous arrêtant à Monaco. Vous excuserez du peu !
N’allez surtout pas vous attendre à des montagnes administratives : tout est facile, et il est parfaitement possible d’être entièrement pris en charge, quasiment depuis la maison ou, à tout le moins, depuis l’aéroport. Personnel souriant, expérimenté, ultra professionnel : nous voilà à bord en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire ! Et là, nous avons le souffle coupé : le Royal Clipper domine le port de Malaga de sa prestance et de son élégance. Face aux monstrueux paquebots rectilignes qui nous cernent, il se distingue par son charisme. Une personnalité envoûtante : grimpez à bord, et vous faites un merveilleux bond dans le passé. Des cordages aux marqueteries, en passant par le mobilier, on plonge dans un univers parallèle. On sourit béatement, on prend des photos à tout va, et on se dit qu’on rêve tout éveillé.
Le pont avec vue sur l’une des trois piscines François Piette | cms
En mer !
Musique d’ambiance, les voiles sont hissées, le Royal Clipper trace sa route dans une Méditerranée apaisante. Les doux bercements du navire ne sont absolument pas gênants. Le buffet est dressé, et il est à l’image du navire : royal. Tout est exquis, le choix est plantureux et, pour les fins gourmets, la sélection de vins est aussi large que soignée et… bon marché ! Repus, nous décidons de nous reposer dans notre cabine. Là encore, c’est l’étonnement : néophyte, je m’attendais à des cabines étriquées et à un équipement basique. Que du contraire : 15 m² élégamment tapissés, 2 hublots, une salle de bain marbrée, une télévision et même, raffinement moderne suprême… du WiFi ! Qui coûte certes son pesant de cacahuètes (Starlink oblige…), mais qui fonctionne avec une certaine efficacité !
Avec environ 200 passagers à bord (contre plusieurs milliers pour les mastodontes aperçus tout à l’heure), on noue rapidement des liens. Dominique, Catherine, Jérôme et tant d’autres encore : nous avons rencontré des personnes formidables, tout aussi détendues et émerveillées que nous. Les animations se déroulent dans une franche bonne humeur, et le personnel n’est jamais à court d’idées pour nous distraire : de la grimpette sur le mât aux blind-tests, en passant par les concerts et autres « soirées blanches », la croisière s’amuse, rit, vit une vie déconnectée de la frénésie qui agite tous ces terriens, là-bas, au loin… Un moment hors du temps.
Envie de savourer cette pause bienfaitrice ? Le Royal Clipper saura combler vos attentes, avec une pléthore de transats, des filets attachés à la proue, une salle de sport et de massage, ainsi que pas moins de trois piscines dans lesquelles il fait si bon barboter… La terre vous manque un peu ? Lors des escales à Ibiza et Minorque, la compagnie avait prévu plusieurs excursions possibles, en supplément. Pour nous, ce fut l’occasion de découvrir les Baléares sous un tout autre angle, un angle naturel, qui respire l’authenticité, loin des clichés habituels. Parfaitement à l’image du bateau qui nous y a emmenés !
Bonne nouvelle : le rapport prix-prestations des croisières à bord des voiliers Star Clipper est très correct. Pour une croisière d’une semaine en Méditerranée, repas compris, comptez environ 2.500 euros par personne, hors vols. Sachez en revanche que ce type de croisière n’est pas vraiment adapté aux enfants… qui étaient d’ailleurs complètement absents de la nôtre ! Bon à savoir également : si la Méditerranée est perçue comme une mer tranquille, elle peut néanmoins être agitée par moments, ce qui peut avoir un petit impact sur vos estomacs… Enfin, partez tranquilles : toutes les précautions sont prises à bord pour assurer votre entière sécurité !
Bon à savoir, Vacancesweb organise une croisière exceptionnelle, à bord du Royal Clipper, dans les Caraïbes, avec comme accompagnant, ni plus, ni moins, que Denis Van Weynbergh !