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Author: François Piette

  • Route des vacances : 3 Wallons sur 4 ne respectent pas cette règle essentielle

    Route des vacances : 3 Wallons sur 4 ne respectent pas cette règle essentielle

    driving sun
    viktoriya

    Trois quarts des automobilistes wallons (76 %) avouent conduire plus de deux heures sans s’arrêter. Et près d’un sur cinq (19 %) joue carrément aux héros du bitume avec plus de cinq heures de route non-stop. Car oui, 40 % préfèrent grignoter en conduisant plutôt que de faire une halte.

    Fatigue, vitesse, distractions : le trio perdant

    Résultat : un conducteur sur deux (51 %) avoue s’être déjà senti somnolent au volant. Une bonne raison pour l’AWSR de rappeler la règle d’or : 15 minutes de pause toutes les deux heures. Et si la fatigue vous écrase, une petite sieste sur une aire s’impose !

    La tentation de rouler trop vite est aussi bien présente : 57 % des sondés dépassent régulièrement les limitations. A ce sujet, il faut pourtant savoir qu’un accident mortel sur trois est lié à une vitesse inadaptée.

    Enfants, téléphone et tenues douteuses

    En route, de nombreux conducteurs avouent être souvent distraits : 42 % des conducteurs pointent du doigt leurs passagers (petits ou grands) comme source de déconcentration. Ajoutez à cela les 19 % qui utilisent encore leur téléphone au volant

    En outre, près d’un sur quatre admet rouler en tongs, sandales ou pieds nus. Ce n’est pas interdit, mais comme le rappelle l’AWSR, la tenue doit toujours permettre de garder le contrôle du véhicule.

    Penser aussi à la technique

    Enfin, côté mécanique, les vacances ne pardonnent pas : 8 % des automobilistes ont déjà eu un accident et 22 % une panne sur la route des congés. Alors on n’oublions pas les basiques : pneus, huile, feux… On vérifie tout avant de partir !

  • Brussels Airlines pour cet été : 50 avions, 2 millions de passagers et des étudiants en uniforme !

    Brussels Airlines pour cet été : 50 avions, 2 millions de passagers et des étudiants en uniforme !

    Brussels Airlines
    Brussels Airlines

    Brussels Airlines met les bouchées doubles cet été : 50 appareils seront mobilisés, contre 44 l’année dernière. Objectif ? Transporter près de 2 millions de passagers affamés de soleil.

    Pour soutenir cette montée en puissance, la compagnie a sorti l’artillerie lourde : un Airbus A320 pour l’Europe, un A330 pour les longues distances, et quatre A220 en “wet-lease” opérés par Air Baltic.

    Côté soleil, le Belge choisit toujours l’une de ces trois destinations : Espagne, Grèce ou Italie. Petite nouveauté : 47 étudiants feront leur baptême de l’air… en tant que membres d’équipage de cabine.

    Et à Brussels Airport ?

    Préparez-vous à une affluence record à Zaventem. Pour éviter le chaos, Brussels Airlines et l’aéroport ont prévu un plan d’été avec plus d’agents aux contrôles des passeports pendant les pics. On vous conseille néanmoins de venir bien à temps…

  • Cet été, les Belges seront nombreux à prendre le… car !

    Cet été, les Belges seront nombreux à prendre le… car !

    coach driving scenic roads
    ai

    La Fédération belge des entrepreneurs autobus et autocar (FBAA) a annoncé que pas moins de 775.000 passagers prendront le bus ou l’autocar en juillet et août, répartis sur 17.850 trajets orchestrés par quelque 200 entreprises membres de la FBAA. Oui, les cars ont encore la cote.

    Scouts, guides et sacs à dos

    Sans grande surprise, une large part des trajets est dédiée aux mouvements de jeunesse. Camps d’été, jeux de piste grandeur nature, marshmallows cramés : l’aventure commence dès le autobus.

    Le bus des mers et des parcs

    En deuxième position : les excursions d’un jour. Direction la mer du Nord ou un parc d’attractions, avec une nette préférence pour les escapades à Boulogne-sur-Mer : manifestement, les Wallons et Bruxellois en raffolent. Pour les baroudeurs, des voyages de plusieurs jours (jusqu’à 12) sont prévus vers des destinations comme la France, l’Italie, l’Autriche, et même la Norvège, l’Écosse ou la Corse.

  • Patrimoine mondial de l’Unesco | 30 sites en lice : qui rejoindra le club (très) fermé ?

    Patrimoine mondial de l’Unesco | 30 sites en lice : qui rejoindra le club (très) fermé ?

    Bijagos
    Bijagos adobe

    Carnac, Gaza, Sierra Leone, Corée du Sud… C’est le programme de la 47e session élargie du Comité du patrimoine mondial, qui se tient à Paris. Trente sites sont en lice pour intégrer la grande famille des 1.200 trésors culturels et naturels déjà protégés par l’Unesco.

    Dans le lot : des grottes préhistoriques, des forêts refuges pour éléphants, des écosystèmes marins fragiles et même d’anciens centres de répression. Il y en a pour tous les goûts… et pour tous les continents.

    L’Afrique : priorité UNESCO

    Deux pays africains encore absents du classement espèrent faire leur entrée : la Guinée-Bissau avec l’archipel des Bijagos et la Sierra Leone avec les forêts de Gola Tiwai. Une entrée qui, selon la directrice générale Audrey Azoulay, illustre la volonté de l’Unesco de faire du continent une priorité.

    Patrimoine en péril : le revers de la médaille

    Si certains rêvent d’y entrer, d’autres peinent à y rester. Sur 56 sites actuellement en danger, la moitié souffre des conflits armés, avec le Moyen-Orient en première ligne. Sans surprise, le climat est aussi sur le banc des accusés : 3 sites sur 4 sont menacés par les pénuries d’eau, les inondations ou le surtourisme.

    Mme Azoulay a notamment annoncé une reprise des opérations en Syrie, notamment à Alep, et une surveillance satellitaire des sites culturels de Gaza, en attente d’interventions dès que la situation le permettra.

  • Trump va faire davantage payer les touristes étrangers

    Trump va faire davantage payer les touristes étrangers

    YOSEMITE
    omer-nezih-gerek

    Combien ça coûtera ? Mystère…

    Le décret présidentiel a été signé, mais les modalités concrètes restent floues. À l’heure actuelle, les tarifs varient : certains parcs, comme le Great Smoky Mountains en Caroline du Nord (le plus visité en 2024), sont gratuits, tandis que des icônes comme Yosemite ou le Grand Canyon demandent 35 dollars par véhicule ou 70 pour un pass annuel.

    Une manœuvre qui fait grincer

    Cette mesure arrive dans un contexte tendu : plusieurs organisations environnementales pointent du doigt les licenciements massifs parmi le personnel des parcs depuis l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche. De quoi inquiéter alors que la saison estivale bat son plein ! Et les Etats-Unis connaissent un certain désamour depuis la prise de pouvoir de Trump

  • Tourisme US : une chute à 12,5 milliards de dollars ?

    Tourisme US : une chute à 12,5 milliards de dollars ?

    usa
    frank-mckenna

    Le secteur du tourisme américain va-t-il faire une pause en 2025 ? C’est en tout cas ce que prédit une étude du World Travel and Tourism Council (WTTC), qui annonce une perte sèche de 12,5 milliards de dollars en dépenses des visiteurs internationaux par rapport à 2024. De 181 milliards, on tomberait à 169 milliards de dollars. Une baisse unique au monde : parmi les 184 économies analysées, seuls les États-Unis affichent un recul des recettes touristiques.

    Les chiffres sont formels : le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Corée du Sud, mais aussi l’Espagne, la Colombie ou encore la République dominicaine viennent nettement moins aux USA. La chute des arrivées internationales oscille entre 15% et 33% selon les pays. Même le marché canadien se fait désirer, avec une baisse de plus de 20% des réservations pour le début de l’été.

    Pour Julia Simpson, PDG du WTTC, pas de doute : « C’est un signal d’alarme pour le gouvernement américain. (…) Alors que d’autres pays déroulent le tapis rouge, le gouvernement américain affiche un panneau ‘fermé’. » Elle pointe du doigt un combo perdant : procédures de visa dissuasives, climat politique tendu et mesures migratoires strictes.

    Et pourtant, en 2024, le tourisme US pesait 2.600 milliards de dollars, soutenait 20 millions d’emplois et rapportait 585 milliards de recettes fiscales. Un poids lourd. Mais un géant qui, pour 2025, pourrait bien marcher à reculons.

  • Surprise en Espagne : 4.000 locations de moins cet été !

    Surprise en Espagne : 4.000 locations de moins cet été !

    spain
    jorge-salvador

    En Espagne, Booking.com a été sommé de supprimer 4.093 annonces de locations de courte durée sans numéro d’enregistrement valide, selon le ministère de la Consommation. Ce contrôle vise à freiner la flambée des loyers et à soulager la pression sur le logement dans les zones touristiques, comme les îles Canaries ou l’Andalousie.

    Ce que ça change pour votre séjour

    • Les réservations existantes restent généralement valides : pas de panique, sauf exceptions locales.
    • En revanche, les nouvelles options disponibles ont diminué, surtout dans les zones touristiques surbookées.
    • Choisir une agence de voyages peut vous éviter ces désagréments : elles proposent des offres maraudées, conformes et sécurisées.

    Pourquoi c’est important

    Un porte-parole du ministère rappelle que « la conformité n’est plus facultative » pour les plateformes : elles doivent dorénavant vérifier le numéro d’enregistrement régional avant publication.

  • Mykonos et Santorin : les croisiéristes devront désormais passer à la caisse

    Mykonos et Santorin : les croisiéristes devront désormais passer à la caisse

    greece
    jeet-dhanoa

    Depuis ce 1er juillet, accoster à Mykonos, Santorin ou d’autres joyaux de la mer Égée ne sera plus une simple affaire de mouillage et de parasol. Le ministère grec du Tourisme l’a annoncé : les croisiéristes devront s’acquitter d’une taxe portuaire pouvant atteindre 20 euros par personne, pour toute arrivée entre le 1er juillet et le 30 septembre.

    Le gouvernement ne cache pas ses intentions : ce supplément contribuera à financer le tourisme durable et la rénovation des infrastructures portuaires. Athènes y voit aussi une opportunité pour réguler l’afflux massif de visiteurs pendant la haute saison. Objectif : limiter l’impact des géants flottants sur les petites îles et favoriser les croisières à taille humaine.

    Bonne nouvelle pour les vacanciers de septembre ou d’avril : la taxe sera revue à la baisse en moyenne et basse saison.

  • Le Code wallon du tourisme fait sa mue : voici les nouveautés !

    Le Code wallon du tourisme fait sa mue : voici les nouveautés !

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    Objectif principal : simplifier. Fini les classements à étoiles des hébergements et des attractions. Place à une certification plus fluide, moins “usine à gaz”.

    Moins de titres, plus d’efficacité

    Autre grand ménage : les maisons de tourisme et fédérations touristiques ne seront plus “reconnues” mais “certifiées”. Nuance subtile, mais symbolique. Et surtout : un nouveau régime de subventions, validé par le gouvernement wallon, entre en vigueur. A ce sujet, les demandes non traitées avant juillet 2025 devront repartir de zéro…

    L’appellation “syndicat d’initiative”, un brin désuète, prend sa retraite. Désormais, on parle d’offices du tourisme. Un seul par commune sera certifié, sauf exception accordée par le gouvernement.

    Et après ?

    Des mesures de transition sont prévues pour éviter les casse-têtes estivaux. Le texte sera révisé début 2026 pour s’aligner sur l’Europe, avec une évaluation complète prévue pour 2027.

     

  • Côte belge : un tram gratuit pour les enfants avec une fleur ?

    Côte belge : un tram gratuit pour les enfants avec une fleur ?

    tram
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    En ces mois de juillet et août, les enfants de moins de 12 ans peuvent grimper dans le tram du littoral… avec pour seul titre de transport une fleur de plage. C’est l’initiative un brin poétique lancée par De Lijn. Pas besoin de scan ni d’appli : une marguerite à la main et en avant pour Ostende, La Panne ou Knokke.

    Derrière ce geste champêtre, une ambition bien enracinée : “sensibiliser les plus jeunes aux transports en commun“, explique Olivier Braet, conducteur de tram. Avant d’ajouter : “Le tram de la côte est le meilleur moyen de se déplacer sur le littoral. Pouvoir ainsi sensibiliser les plus jeunes, c’est la cerise sur le gâteau“.

    Des contrôleurs floraux et des trams fleuris

    Pour encadrer tout cela, De Lijn a tout prévu. Des “strandbloemcheckers”, autrement dit des contrôleurs de fleurs, s’assureront que chaque petit passager respecte bien les règles. Et, pour ne pas passer inaperçu, certains trams se parent même de motifs floraux depuis le 1er juillet.