cms

Author: François Piette

  • Un Égyptien de 4600 ans révèle ses racines

    Un Égyptien de 4600 ans révèle ses racines

    egypt
    osama-elsayed

    Une dent, un pot, et une odyssée muséale

    Il était une fois un homme enterré dans un pot en céramique, dans une tombe creusée à flanc de colline à Nuwayrat, à 265 km au sud du Caire. Nous sommes quelque part entre la période prédynastique et l’Ancien Empire, époque des premières pyramides. Son squelette est exhumé en 1902, lors d’une campagne archéologique dirigée par John Garstang. Sous domination britannique, les autorités égyptiennes confient alors certains restes à des institutions étrangères : ce défunt en fait partie.

    Initialement conservé à l’Institut d’archéologie de Liverpool, il est ensuite transféré au World Museum Liverpool. Ironie du sort, ce simple squelette survivra aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale qui détruisirent la majorité des collections humaines du musée. Sa longévité inattendue va finir par servir la science.

    Des racines nord-africaines… et mésopotamiennes

    Ce n’est que récemment, grâce aux technologies modernes de séquençage, que les chercheurs ont réussi à extraire de l’ADN intact à partir d’une dent. Résultat : cet homme avait une ascendance majoritairement nord-africaine, avec environ 20 % de gènes hérités d’ancêtres du Croissant fertile, notamment de l’actuelle Mésopotamie (Irak).

    Artisan ou aristocrate ?

    Son squelette révèle un mode de vie sédentaire et physique, avec des traces d’arthrose et des muscles développés comme ceux d’un potier – un métier qui apparaît justement à cette époque. Mais sa sépulture soignée détonne avec le statut social habituellement réservé aux artisans. Les chercheurs penchent pour un potier star ou un self-made-man de l’Ancien Empire.

  • Maison de vacances : les Belges se ruent sur l’Espagne !

    Maison de vacances : les Belges se ruent sur l’Espagne !

    costa del sol
    martijn-vonk

    À Puerto de La Duquesa, charmant port andalou, le français est devenu langue semi-officielle. Là, Zapinvest, agence belgo-espagnole, accueille les futurs acquéreurs sous un soleil éclatant ! Il faut dire que les avantages sont nombreux : soleil, paysages, plages, prix du panier de la ménagère…

    Et du côté des prix ?

    Selon le journal Le Soir, qui a investigué du côté de l’agence Zapinvest, les prix ont très fort grimpé ces dernières années : en 10-15 ans, on peut estimer que les prix ont doublé. Aujourd’hui, il faut compter un minimum de 200.000 euros pour un bien ancien et 280.000 euros pour un bien neuf ! C’est qu’en matière d’immobilier, les Belges sont devenus exigeants : deux chambres, deux salles de bains, une grande terrasse, et le tout à deux pas des commodités.

    Le profil des acheteurs ?

    Principalement entre 50 et 65 ans, souvent déjà pensionnés ou en préparation de leur retraite dorée. Mais une nouvelle génération débarque aussi : ceux qui optent pour le télétravail les pieds dans l’eau.

  • Vacances | arnaques : les plus ciblés ne sont pas ceux qu’on croit !

    Vacances | arnaques : les plus ciblés ne sont pas ceux qu’on croit !

    computer
    John

    D’après une étude menée par McAfee chez nos voisins du Sud, 16 % des Français ont déjà été victimes de fraudes liées au voyage. Et surprise, ce sont surtout les 18-34 ans qui en font les frais.

    En quête de bons plans, ces jeunes explorateurs du clic finissent parfois par réserver un gîte imaginaire ou une excursion fictive. Résultat : 54 % des 18-24 ans et 43 % des 25-34 ans ont déjà été arnaqués.

    Faux sites, vraies pertes

    Les techniques des escrocs sont bien huilées : liens malveillants, photos retouchées, faux sites de réservation… Et quand la méfiance baisse, la facture grimpe : plus de 10 % des victimes ont perdu plus de 450 €.

    Le hic ? 66 % des Français font confiance aux plateformes tierces autant qu’aux sites officiels. D’ailleurs, même les grands noms comme Airbnb ou Booking.com ne sont pas épargnés par les contrefaçons.

    Vacances zen, vigilance en prime

    Heureusement, les Français ne sont pas totalement naïfs : 65 % se renseignent avant de réserver. McAfee recommande quelques gestes simples : éviter les QR codes douteux, activer un VPN sur les Wi-Fi publics, et bien sûr, fuir les offres qui semblent trop belles pour être vraies.

    Et si malgré tout l’arnaque frappe ? Réagir vite : signalement sous 48 h, plainte sous 72 h, blocage de la carte et modification des mots de passe. Car comme le rappelle McAfee : « les escrocs s’appuient sur la confiance »…

     

  • Fini les pieds nus à l’aéroport : les USA enterrent (enfin) la règle des chaussures

    Fini les pieds nus à l’aéroport : les USA enterrent (enfin) la règle des chaussures

    train
    François Piette | cms

    C’est Kristi Noem, ministre américaine de la Sécurité intérieure, qui a annoncé la nouvelle : la fameuse “Shoes-Off Policy” vit ses dernières heures. En vigueur depuis près de 20 ans, cette mesure obligeait les passagers à se déchausser avant d’embarquer. “Nous sommes convaincus de pouvoir renoncer à cette étape tout en maintenant les normes de sécurité au plus haut niveau“, a affirmé la ministre sur X (anciennement Twitter).

    Une décision techno-compatible

    Si cette règle peut enfin disparaître, c’est grâce aux avancées technologiques dans les contrôles de sécurité. Les scanners de nouvelle génération permettent désormais de détecter les menaces sans avoir à voir vos orteils. Pour les agents de la TSA, l’agence de sécurité américaine, c’est aussi un soulagement : moins de manipulations, moins de tensions, et sans doute un peu moins d’odeurs suspectes !

    Une mesure née d’un attentat manqué

    La règle avait été mise en place après l’arrestation de Richard Reid, surnommé le “shoe bomber”. En 2001, il avait tenté de faire exploser ses chaussures piégées sur un vol Paris-Miami. Résultat : dès 2006, la TSA imposait le retrait des chaussures pour tous. Les aéroports européens, eux, avaient déjà rangé cette mesure au placard depuis plusieurs années.

  • Tourisme musical : une mine d’or ?

    Tourisme musical : une mine d’or ?

    festival
    andre-benz

    Les touristes ayant assisté à des concerts ou des festivals musicaux au Royaume-Uni ont dépensé 10 milliards de livres (11,7 milliards d’euros) en 2024, un record, selon une étude de l’association sectorielle UK Music. Ce montant marque une augmentation significative par rapport aux 8 milliards de livres déboursés en 2023 !

    L’an dernier, un peu plus de la moitié (5,1 milliards) des 10 milliards de livres correspond aux dépenses pour les billets, repas, transports ou l’hébergement, le reste étant constitué de dépenses indirectes (sécurité, fournisseurs…).

    Le secteur a été porté en premier lieu par les concerts de Taylor Swift, mais aussi ceux de Bruce Springsteen, Dua Lipa, Olivia Rodrigo ou Charli XCX. Ils ont contribué à attirer 23,5 millions de touristes, essentiellement britanniques, contre 19,2 millions un an plus tôt.

    Une partition à surveiller

    L’industrie musicale britannique est confrontée à plusieurs défis menaçant son statut mondial“, souligne cependant Music UK, en citant la “hausse des coûts de tournée, les fermetures de salles de quartier” et la “crise du pouvoir d’achat“.

  • Bal National 2025 : DJ Daddy K, moules-frites et karaoké à gogo dans les Marolles !

    Bal National 2025 : DJ Daddy K, moules-frites et karaoké à gogo dans les Marolles !

    bal national
    visit_brussels_Eric_Danhier.

    C’est devenu une tradition bruxelloise aussi attendue qu’une frite bien dorée : le Bal National revient le dimanche 20 juillet dès 19h, fidèle à sa place du Jeu de Balle. Organisé depuis 2003, ce grand bal populaire s’annonce encore une fois haut en couleurs.

    Frank Anthierens, maître d’orchestre de l’événement, le dit sans détour : « C’est l’événement le plus important de Belgique, car il offre tout ce qu’on a à offrir : la bonne humeur, l’accueil, le fait d’être ouvert à tous ». Au programme : Upside Down pour mettre l’ambiance, suivi de Lou B., Slongs Dievanongs, Two Dots, les Amazing Flowers, et en apothéose, le légendaire DJ Daddy K. Le tout gratuit et retransmis en direct sur BX1.

    Resto National : moules-frites pour tous

    Le lundi 21 juillet, c’est le ventre qui prendra le relais avec le Resto National dès 17h, toujours sur la même place. Deux classiques belges au menu : moules-frites ou boulettes végé sauce tomate. Environ 2.000 repas seront servis, dont 450 à 1 euro pour les plus précaires. Une nouveauté saluée par Delphine Houba, échevine du Tourisme : « 100 de ces repas seront, pour la première fois, distribués dans des maisons de repos ».

    Côté ambiance : les Mignonnettes, le Fietsorkest, Lazy Jack, et le karaoké “Bruxelles Zingt” feront chanter les plus timides.

    La fête continue lundi soir dans tout le centre-ville avec la Fête au Parc, concerts, animations et un feu d’artifice au Cinquantenaire. Tout est 100 % gratuit.

  • Notre-Dame de Paris : voici quand les tours seront rouvertes au public !

    Notre-Dame de Paris : voici quand les tours seront rouvertes au public !

    notre-dame de paris
    hannah-reding

    C’est officiel : le 20 septembre, les visites des tours de Notre-Dame de Paris feront leur grand retour, comme l’a annoncé le Centre des monuments nationaux (CMN). Un timing savamment calé sur les Journées européennes du patrimoine.

    « Nous visons le 20 septembre prochain », a confié Marie Lavandier, présidente du CMN, à Ouest-France. Depuis l’incendie de 2019, ces deux gardiennes de pierre faisaient grise mine, leurs entrailles blessées par les flammes. Mais après une cure de jouvence bien méritée, elles sont prêtes à accueillir de nouveau les visiteurs, avec un parcours repensé et “aux normes de sécurité“.

    Au programme : gargouilles, vue imprenable et… escalier en chêne

    La visite commencera dans la tour sud, par une salle didactique peuplée de maquettes et de chimères originales. Ensuite, place à une double révolution pour grimper jusqu’à la terrasse. Là-haut, à 69 mètres, Paris se dévoilera dans toute sa splendeur – et la nouvelle flèche aussi.

    À la descente : les visiteurs passeront devant les bourdons avant de rejoindre la cour des citernes, soit la connexion entre les deux tours. Les visiteurs auront alors une vue sur la charpente de la nef. Enfin, la visite se clôturera avec la tour nord, restaurée entre 2023 et 2024 et accompagnée par une création sonore inédite.

    Infos pratiques

    Le quota annuel est fixé à 400.000 visiteurs (contre 450.000 avant), avec des billets en ligne dès début septembre, au tarif de 16 euros. Un peu plus cher, certes, mais l’expérience promet d’être plus riche.

  • Grand Canyon: une partie du site fermée jusque… 2026 !

    Grand Canyon: une partie du site fermée jusque… 2026 !

     

    Voir cette publication sur Instagram

     

    Une publication partagée par GrandCanyonNPS (@grandcanyonnps)

    Pour les touristes qui y ont prévu un voyage, sachez toutefois que la rive sud, bien plus populaire, reste accessible.

    La gouverneure de l’Arizona, Katie Hobbs, ne mâche pas ses mots : « Les habitants de l’Arizona méritent des réponses […] sur la gestion de l’incendie », a-t-elle écrit sur X, appelant à une enquête indépendante. Elle pointe notamment une décision controversée : laisser brûler le feu comme un « feu contrôlé » en pleine canicule estivale.

    Dans un contexte où Donald Trump a imposé de lourdes coupes budgétaires dans les agences de gestion des désastres (FEMA, NOAA, etc.), les débats sur la prévention des incendies deviennent, cette année, pour le moins brûlants.

    Et ce n’est pas un cas isolé : plus de 100 incendies ravagent actuellement l’Ouest américain, dont une cinquantaine hors de contrôle, selon le National Interagency Fire Center.

     

     

    Voir cette publication sur Instagram

     

    Une publication partagée par People Magazine (@people)

  • Scala de Milan : le retour du chic à l’opéra

    Scala de Milan : le retour du chic à l’opéra

    scala milan
    adobe

    Le mythique Teatro alla Scala de Milan remet les pendules – et les chemises – à l’heure. Fini les visiteurs en mode “retour de plage” : désormais, ceux qui se présenteront en short, tongs ou débardeurs seront refoulés à l’entrée, sans remboursement de billet.

    Le bon goût en haut de l’affiche

    La direction demande au public de s’habiller d’une manière qui soit en accord avec le décorum du théâtre, et par respect pour le lieu lui-même et les autres spectateurs“, annonce La Scala. Autrement dit, pas besoin de sortir le smoking ou la robe de gala, mais un minimum de tenue s’impose. Bonne nouvelle : les tenues de soirée ne sont pas obligatoires et les épaules nues restent tolérées. L’objectif ? Trouver un juste équilibre entre élégance et accessibilité.

    Un virage après l’ère Meyer

    Sous la direction de Dominique Meyer, l’ancien surintendant, le théâtre avait opté pour une ligne plus souple afin de séduire un public plus jeune. Résultat mitigé : c’est surtout une clientèle touristique senior qui a répondu à l’appel… en bermuda.

  • Bruxelles : un ticket combiné pour visiter l’Atomium et le Belgian Beer World

    Bruxelles : un ticket combiné pour visiter l’Atomium et le Belgian Beer World

    atomium
    Pierre Blache

    L’offre comprend une entrée dans l’icône architecturale qui domine la capitale, ainsi qu’une immersion dans le temple de la bière belge, installé dans l’ancienne Bourse.

    Vue + mousse

    Au programme : installations numériques futuristes d’un côté, diversité brassicole de l’autre. Et pour faire passer le tout, une dégustation de bières belges offerte et une deuxième vue imprenable sur le centre-ville depuis le rooftop du Belgian Beer World.

    Et en prime, un souvenir collector

    Chaque visiteur repartira avec un verre à bière collector reprenant les deux lieux emblématiques. Les billets sont dispos sur le site de Visit Brussels.