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Author: François Piette

  • Finies les files d’attente ? En Italie, la carte d’embarquement fait (presque) tout le boulot !

    Finies les files d’attente ? En Italie, la carte d’embarquement fait (presque) tout le boulot !

    alitalia
    miguel-angel-sanz

    C’est l’ENAC, l’autorité de l’aviation civile italienne, qui a dégainé cette nouveauté, validée par le ministère de l’Intérieur, selon le Corriere della Sera. On parle d’un gain de temps conséquent : jusqu’à 50 % de contrôles en moins. Un joli bonus pour les 51 millions de passagers concernés chaque année. Pierluigi Di Palma, président de l’ENAC, l’explique avec un certain panache : « Il est temps de traiter le voyage aérien comme le voyage en train. » En clair : si vous êtes déjà passé par les portiques de sécurité, c’est que vous êtes dans les clous. Pas besoin de re-montrer patte blanche à chaque étape.

    Des exceptions qui confirment la règle

    Mais ne rêvons pas trop vite. Les vols vers l’Allemagne, la France, la Suède et les Pays-Bas conservent leurs contrôles, question de sensibilité migratoire. Et pour le Royaume-Uni ou tout autre vol hors Schengen, rien ne change : papiers, s’il vous plaît. Et attention : toujours garder ses papiers d’identité sur soi. En cas de contrôle inopiné, l’absence de pièce pourrait bien vous clouer au sol.

  • La Flandre attire toujours plus d’étrangers, mais un peu moins de Belges !

    La Flandre attire toujours plus d’étrangers, mais un peu moins de Belges !

    antwerp
    Frans Ruiter

    En effet, selon Statistiek Vlaanderen, on relève une hausse de 4% des nuitées par rapport à 2023. Les Belges, eux, ont un peu boudé leur propre région.

    Une tendance haussière, malgré un léger désamour local

    Avec 28,2 millions de nuitées en 2024, la région ne s’en sort pas trop mal. Elle enregistre même une progression de 7% par rapport à l’ère pré-Covid (2019). Plus de la moitié (55%) de ces nuitées restent tout de même l’œuvre de touristes belges, mais la balance penche doucement vers l’étranger.

    Les voisins frontaliers tiennent le haut du pavé : Néerlandais en tête, suivis des Allemands. Les Français et Britanniques sont un peu moins nombreux.

    Hôtels, plages et art en haut du classement

    Côté hébergements, l’hôtel reste le roi (38% des nuitées), devant les gîtes et maisons de vacances (19%), puis les parcs de vacances et les auberges de jeunesse. La Côte flamande reste un aimant à touristes (28%), mais les cinq fameuses villes d’artAnvers, Bruges, Gand, Louvain et Malines — attirent aussi 26% des curieux. Mention spéciale à Anvers, qui empile fièrement 2,8 millions de nuitées.

  • États-Unis : une note toujours plus salée pour les touristes ?

    États-Unis : une note toujours plus salée pour les touristes ?

    los angeles
    venti-views

    L’ESTA, ce sésame pour entrer aux États-Unis sans visa, passe de 21 $ à 40 $. Une hausse de près de 90 % ! Pour une famille comptant 4 enfants, cela fait rapidement un petit budget supplémentaire..

    Autre sujet d’inquiétude pour le secteur touristique américain : Brand USA, qui sert à faire la promotion de du pays, voit son budget amputé de… 80 %, tombant de 100 M$ à 20 M$ par an. Nul doute que cette annonce fait l’effet d’une bombe… A cela, il convient évidemment de rajouter les prix différents appliqués aux touristes étrangers visitant les parcs nationaux.

    Bref, le pays sous l’ère Trump semble moins soucieux d’attirer des visiteurs étrangers, même s’il investit dans le même temps dans le secteur aérien et dans les douanes. Un bilan contrasté qui peut faire peur aux acteurs du secteur, alors que l’on s’approche du 250e anniversaire des États-Unis, de la Coupe du monde 2026 et des JE 2028…

  • Corée du Nord : Kim Jong Un ferme son « Waikiki » aux touristes étrangers

    Corée du Nord : Kim Jong Un ferme son « Waikiki » aux touristes étrangers

     

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    Inauguré avec tambours, trompettes et propagande bien huilée, le complexe balnéaire Wonsan-Kalma sur la côte est nord-coréenne devait accueillir jusqu’à 20.000 chanceux. Surnommé par la presse sud-coréenne le « Waikiki nord-coréen », il semble pourtant déjà faire sa timide : les touristes étrangers ne sont “temporairement pas acceptés”, a sobrement indiqué l’administration nationale du tourisme sur un site officiel.

    Aucune justification n’a été fournie. Mais la fermeture tombe comme un soufflé… juste après la visite du ministre russe des Affaires étrangères dans la région. Simple coïncidence diplomatique ou réajustement express de la stratégie touristique ?

    Les Russes d’abord, les autres… on verra

    Curieusement, des groupes de touristes russes sont toujours attendus ce mois-ci, selon les médias d’État. De quoi laisser penser que le gel ne concerne pas tout le monde. Déjà en 2023, Pyongyang avait rouvert ses portes aux Russes après la longue pause COVID, avant un petit frémissement côté voyagistes occidentaux plus tôt cette année.

    Kim Jong Un, VRP du balnéaire

    Depuis ses débuts, Kim Jong Un s’est montré passionné par le développement du tourisme local, misant sur Wonsan-Kalma comme projet vitrine. « L’un des plus grands succès de cette année », aurait-il affirmé, promettant au passage d’autres zones touristiques XXL. En face, à Séoul, on reste sceptique : le ministère de l’Unification estime que le tourisme restera limité, faute d’avions… et peut-être aussi d’enthousiasme international.

  • Barcelone : croisières limitées dès 2030 !

    Barcelone : croisières limitées dès 2030 !

    barcelona
    Lucas Rosin

    La municipalité de Barcelone a annoncé un plan de réduction du nombre de navires de croisière accueillis dans son port d’ici à 2030. Objectif ? Réduire les nuisances liées au surtourisme et hisser les installations portuaires aux “standards de qualité et de durabilité les plus exigeants“, selon un communiqué conjoint de la ville et de l’autorité portuaire. Derrière cette manœuvre, un constat : 3,65 millions de croisiéristes ont débarqué l’an dernier…

    Le plan prévoit la fermeture de trois terminaux dédiés aux croisiéristes, remplacés par un nouveau terminal unique et modernisé. À terme, seuls cinq terminaux accueilleront les bateaux, contre sept aujourd’hui. Une décision qualifiée de “première historique” par le maire Jaume Collboni, visiblement soulagé de poser des limites à un tourisme maritime galopant : “Pour la première fois dans l’histoire, une limite à la croissance des croisières dans la ville est fixée.”

    Un chantier à 185 millions d’euros

    Ce recentrage coûtera environ 185 millions d’euros, financés à la fois par le public et le privé, en plus des 265 millions déjà investis depuis un précédent accord en 2018. Et même si le tourisme représente 14% du PIB local, les habitants, eux, n’en peuvent plus. Selon le baromètre municipal, ses effets négatifs arrivent en troisième position des préoccupations des Barcelonais.

  • Profil du voyageur belge : diplômé, urbain et accro à l’avion ?

    Profil du voyageur belge : diplômé, urbain et accro à l’avion ?

    alone beach
    luis-lara

    Le Belge globe-trotter : une affaire de diplôme

    Le niveau d’instruction est le critère numéro un pour prédire qui part faire bronzette à l’étranger. En moyenne, les diplômés de l’enseignement supérieur voyagent deux fois plus que les autres. Leur mode de transport fétiche ? Toujours l’avion, bien sûr, mais aussi le train, utilisé un peu plus souvent.

    Urbanité et mobilité : le duo gagnant

    En matière de mobilité, la ville gagne. À Bruxelles, les habitants font la valise plus souvent que les Flamands ou les Wallons, et privilégient les moyens de transport plus « cosmopolites ». Ils prennent deux fois plus l’avion, 4,5 fois plus le train, et un peu moins la voiture.

    En Flandre, les citadins voyagent aussi plus que les ruraux. Mais en Wallonie, surprise : ce sont les habitants des zones non urbaines qui partent davantage. Une exception wallonne qui pourrait s’expliquer par des différences de revenus…

  • Les Belges sont-ils fans de Dubaï ?

    Les Belges sont-ils fans de Dubaï ?

    dubai
    christoph-schulz

    La liaison entre Bruxelles et Dubaï, ce sont deux vols par jour, qui sont tous quasi pleins (près de 80% de taux de remplissage), dixit la compagnie. Le service, lancé en septembre 2014, avait dès le départ séduit les voyageurs. Tellement, qu’un deuxième vol quotidien a été ajouté trois ans plus tard, en octobre 2017.

    Mais attention, cela ne signifie pas forcément que Dubaï est une destination rêvée pour les Belges ! En effet, la ville sert surtout de tremplin : un tiers des voyageurs restent à Dubaï, quand les autres s’envolent vers des horizons exotiques, comme Bangkok, Bali, l’Afrique du Sud ou encore l’Île Maurice.

    Tout va bien !

    Pour le groupe Emirates, tout va bien : son chiffre d’affaires atteint 39,6 milliards, dont 35 pour la seule compagnie aérienne. « Emirates est aujourd’hui le groupe aérien le plus rentable au monde », se félicite Jean-Pierre Martin, directeur d’Emirates Belgique. Comptant plus de 120.000 employés dans le monde, Emirates annonce 200 Belges dont 96 pilotes et 121 membres d’équipage.

     

  • Tensions Thaïlande-Cambodge : le SPF Affaires étrangères émet un avis

    Tensions Thaïlande-Cambodge : le SPF Affaires étrangères émet un avis

    cambodia
    joseph-anson

    Dans le viseur du SPF : les provinces cambodgiennes de Preah Vihear et Oddar Meanchey. Là, c’est simple : on déconseille formellement d’y mettre les pieds. Pour les provinces de Banteay Meanchey, Battambang, Pailin, Pursat et Koh Kong, les déplacements non essentiels sont à proscrire. Dans les zones non frontalières de ces provinces, la tension est moindre, mais la prudence reste de mise.

    Même topo côté thaïlandais : Ubon Ratchathani, Si Saket, Surin et Buriram sont à éviter selon le SPF. Idem pour les trajets non indispensables vers Sa Kaeo, Chanthaburi et Trat. Une vigilance « renforcée » est recommandée pour les districts éloignés de la frontière cambodgienne.

    Le SPF rappelle que les consignes des autorités locales et militaires doivent être suivies « scrupuleusement et à tout moment ». Enfin, n’oubliez pas de vous enregistrer sur Travellers Online.

  • Carnac entre dans la légende : les menhirs bretons décrochent le Graal !

    Carnac entre dans la légende : les menhirs bretons décrochent le Graal !

    carnac
    andreas-brunn

    Une reconnaissance internationale pour ce vaste ensemble néolithique de plus de 550 monuments répartis sur 28 communes.

    Ces alignements, érigés entre 5.000 et 3.000 avant notre ère, s’étendent sur 1.000 km². Carnac, avec ses fameuses allées de menhirs, attire chaque année environ 300.000 curieux. Si leur fonction exacte reste toujours floue (astronomie ? culte ? parking à drakkars ?), l’Unesco salue “un témoignage exceptionnel de la sophistication technique et de l’habileté des communautés néolithiques“.

    La France totalise désormais 54 sites inscrits à l’Unesco. A titre anecdotique, l’Allemagne (55), l’Espagne et la Chine (60 chacune) gardent une courte avance.

     

  • Un Égyptien de 4600 ans révèle ses racines

    Un Égyptien de 4600 ans révèle ses racines

    egypt
    osama-elsayed

    Une dent, un pot, et une odyssée muséale

    Il était une fois un homme enterré dans un pot en céramique, dans une tombe creusée à flanc de colline à Nuwayrat, à 265 km au sud du Caire. Nous sommes quelque part entre la période prédynastique et l’Ancien Empire, époque des premières pyramides. Son squelette est exhumé en 1902, lors d’une campagne archéologique dirigée par John Garstang. Sous domination britannique, les autorités égyptiennes confient alors certains restes à des institutions étrangères : ce défunt en fait partie.

    Initialement conservé à l’Institut d’archéologie de Liverpool, il est ensuite transféré au World Museum Liverpool. Ironie du sort, ce simple squelette survivra aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale qui détruisirent la majorité des collections humaines du musée. Sa longévité inattendue va finir par servir la science.

    Des racines nord-africaines… et mésopotamiennes

    Ce n’est que récemment, grâce aux technologies modernes de séquençage, que les chercheurs ont réussi à extraire de l’ADN intact à partir d’une dent. Résultat : cet homme avait une ascendance majoritairement nord-africaine, avec environ 20 % de gènes hérités d’ancêtres du Croissant fertile, notamment de l’actuelle Mésopotamie (Irak).

    Artisan ou aristocrate ?

    Son squelette révèle un mode de vie sédentaire et physique, avec des traces d’arthrose et des muscles développés comme ceux d’un potier – un métier qui apparaît justement à cette époque. Mais sa sépulture soignée détonne avec le statut social habituellement réservé aux artisans. Les chercheurs penchent pour un potier star ou un self-made-man de l’Ancien Empire.