Depuis début juillet, c’est officiel : les Parisiens peuvent enfin se baigner dans la Seine !. Un événement historique, puisqu’il fallait remonter à 1923 pour retrouver les dernières baignades autorisées dans le fleuve.
3 sites, zéro centime, un million d’euros…
Trois sites sont ouverts tout le mois d’août : au bras Marie, au bras de Grenelle (près de la Tour Eiffel) et à Bercy. Le tout est gratuit, bien encadré, et plutôt bien équipé : pontons, vestiaires, douches…
Derrière cette baignade estivale se cache une transformation d’ampleur : 1,4 milliard d’euros investis pour rendre l’eau propre. Car oui, nager dans la Seine, c’est aussi une réponse aux canicules de plus en plus fréquentes. Bon à savoir, des drapeaux colorés vous signaleront si l’eau est safe (vert), douteuse (jaune), ou carrément fermée (rouge).
21,5 millions de touristes… et ce n’est que le début
Le Japon vient de franchir un cap historique avec 21,5 millions de touristes étrangers entre janvier et juin 2025, soit une hausse de 21 % par rapport à l’an dernier. Un record battu à mi-parcours, salué comme un « rythme jamais vu » par l’Office national du tourisme japonais.
Le mois de juin, souvent discret sur le plan touristique, a explosé avec 3,4 millions de visiteurs, dopés par les vacances scolaires et une appétence internationale retrouvée pour le pays du saké et des sushis.
Qui visite ? Qui hésite ?
Ce boom est en grande partie tiré par la Chine, la Corée du Sud, Singapour, l’Inde, les États-Unis et même l’Allemagne. Bref, une carte postale mondiale… sauf pour Hong Kong.
Là, c’est la douche froide : une chute de 33 % des arrivées en juin. La faute à des rumeurs en ligne annonçant un séisme majeur en juillet 2025. L’origine ? Un manga republié en 2021, dans lequel un rêve de l’auteur prédisait une catastrophe. De quoi semer le doute. Les autorités ont eu beau démentir, l’effet a été réel.
Tourisme de masse : Kyoto étouffe
Si l’objectif gouvernemental est ambitieux — 60 millions de touristes par an d’ici 2030 —, il s’accompagne d’une volonté de décentraliser le flux touristique. Kyoto, comme Venise, voit ses habitants froncer les sourcils devant le surtourisme.
Les World Marathon Majors (WMM) ne sont pas de simples marathons. C’est une ligue à part, une sorte de Grand Chelem de la course à pied, qui regroupe aujourd’hui sept épreuves mythiques à travers le monde : Tokyo, Boston, Londres, Berlin, Chicago, New York… et désormais Sydney, intégrée officiellement en 2025.
Le principe ? Une compétition annuelle réservée aux élites (valide et fauteuil), avec un système de points qui récompense les meilleurs classements. Chaque athlète peut marquer des points dans plusieurs courses, mais seuls ses deux meilleurs résultats sont retenus. Le cumul final détermine le classement général, avec une prime de 500.000 dollars à la clé pour le gagnant et la gagnante des 10 derniers WMM.
Mais l’objectif n’est pas que financier. Pour de nombreux coureurs amateurs, la vraie récompense, c’est la fameuse médaille Six Star (désormais Seven Star, puis potentiellement Nine Star si deux marathons supplémentaires sont validés). Chaque étoile représente un marathon terminé. Pas de chrono, pas de podium, mais une aventure à raconter toute sa vie !
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Le circuit : 7 villes, 7 ambiances
Tokyo, c’est la discipline et la douceur japonaise, des rues impeccables, une foule polie mais passionnée.
Boston, c’est le doyen, l’épreuve mythique avec sa célèbre côte de Heartbreak Hill et sa météo imprévisible.
Londres, c’est la convivialité britannique, entre éclats de rire et déguisements improbables. On court sous les encouragements constants, souvent trempé….
Berlin, c’est la vitesse. Le parcours est plat, les records du monde y tombent régulièrement. Moins d’émotion, mais beaucoup de performance.
Chicago, c’est le mix parfait entre parcours rapide et ambiance électrique. Chaque quartier a son identité, chaque rue vibre.
New York, c’est l’apothéose. Cinq boroughs, une foule gigantesque, des orchestres, des larmes à l’arrivée. C’est bruyant, épuisant… et inoubliable.
Et Sydney ? C’est la nouvelle pépite du circuit. Le seul Major de l’hémisphère sud. Départ sur l’Harbour Bridge, arrivée devant l’Opéra, 317 m de dénivelé au menu. L’ambiance y est déjà unique, entre chaleur humaine, paysages sublimes et ce parfum d’Océanie qui sent bon le voyage.
La Chaussée des Géants, joyau naturel de l’Irlande du Nord, souffre. Non pas à cause de l’érosion naturelle (elle gère ça depuis 60 millions d’années), mais à cause d’une habitude touristique aussi tenace qu’incongrue : glisser des pièces de monnaie dans ses failles.
Un geste censé porter chance ou attirer l’amour, selon une superstition qui, visiblement, n’a pas été testée scientifiquement. Résultat : des milliers de pièces coincées dans les colonnes de basalte, qui rouillent, gonflent, éclatent la roche, et défigurent ce site classé à l’UNESCO.
Quand la magie abîme la pierre
Cliff Henry, du National Trust, ne cache pas son inquiétude : « Ces pièces causent de sérieux dégâts au site et nous devons agir », rappelle-t-il, appuyé par un rapport de la British Geological Survey datant de 2021. Les effets sont bien visibles : des marques brunes peu gracieuses, et des fissures agrandies par la dilatation des métaux.
Le retrait des pièces a été testé par des tailleurs de pierre — avec succès — mais cela a un prix : environ 30.000 livres (plus de 34.000 €). En attendant, des panneaux et des guides touristiques bienveillants mais fermes sensibilisent les visiteurs à ne plus transformer ce site volcanique en tirelire sentimentale.
Le secret de cette croissance ? Un cocktail bien dosé de nouveautés et d’expériences inédites :
Une troisième boutique dédiée aux minéraux (avis aux collectionneurs de cailloux brillants),
Un taux d’occupation de 90% pour les hébergements, qui comptent désormais 121 chambres,
Et surtout, l’inauguration d’un 9e monde, Les Îles du Soleil Levant, ambiance Japon zen garanti (mais sans les sushis, dommage).
Sans oublier “Préhi-Daiza”, l’exposition immersive pour marcher dans les pas des dinos.
Des pandas… et des emplois
Le parc ne pense pas qu’à ses animaux : avec 126,6 millions d’euros d’investissements, Pairi Daiza voit grand. Et pas seulement pour ses enclos : une étude indépendante affirme que l’activité a généré 145,2 millions d’euros de retombées économiques et 3.167 emplois, directs et indirects.
Cinq ans après la crise du coronavirus, le tourisme mondial a repris ses droits. Selon ONU Tourisme, l’année 2024 a vu 1,47 milliard de voyageurs internationaux. En tête du classement ? La France : avec 102 millions de visiteurs internationaux, l’Hexagone signe une progression de 2 % par rapport à 2023. Le combo gagnant ? Sa gastronomie, ses musées… et les Jeux Olympiques.
Les poursuivants font mieux qu’avant
Juste derrière, l’Espagne a explosé les compteurs avec 93,8 millions de touristes, soit 10 millions de plus qu’avant la pandémie. Les États-Unis, eux, enregistrent un léger recul avec 72,4 millions de visiteurs, en baisse de 7 millions comparé à 2019.
Et les autres dans tout ça ?
Dans le reste du top 10 :
Turquie : 60,6 millions
Italie : 57,7 millions
Mexique : 45 millions
Chine, Royaume-Uni, Allemagne (37,5 M) et Japon (36,9 M)
Bon à savoir : les chiffres de la Chine et du Royaume-Uni restent des estimations, les données officielles se faisant désirer.
Cinq partis suisses se sont mis d’accord pour proposer ce système au Parlement. Leur idée ? Un péage dynamique, avec des prix plus élevés pendant les vacances ou en période de forte affluence. Les plaques seraient scannées à la frontière et une facture envoyée si votre passage s’apparente à du transit pur et dur. En gros : pas de nuit sur place ? Pas de pitié, annonce Gocar.
Objectif affiché : inciter les touristes à séjourner dans le pays plutôt que d’y faire un simple passage éclair. Mais pour l’instant, aucune précision n’a été donnée sur la durée de séjour minimale pour éviter le péage.
Ce n’est pas la première fois qu’un péage est évoqué en Suisse. Mais jusqu’ici, seul l’usage des tunnels avait été visé. Ces projets avaient été abandonnés pour ne pas pénaliser les habitants du Tessin, qui dépendent fortement de ces axes. Cette fois-ci, l’enjeu est juridique, car des accords avec l’Union européenne sur la libre circulation routière pourraient venir compliquer l’affaire.
Difficile d’imaginer l’Amsterdam de 1941 en flânant aujourd’hui le long des canaux. Et pourtant, une visite virtuelle immersive vient bousculer notre manière de faire mémoire, rapporte geo.fr. Grâce à l’intelligence artificielle, une application propose un parcours interactif retraçant la vie d’Anne Frank dans une ville occupée et en proie aux lois antisémites.
Ce projet, signé CityFans, répond à une frustration bien connue : la Maison Anne Frank est trop petite pour accueillir tous les visiteurs. Alors pourquoi ne pas agrandir le musée… dans la rue, et dans nos téléphones ?
Une balade urbaine entre mémoire et technologie
Il suffit d’un smartphone, d’écouteurs et d’un peu de curiosité. Le parcours de 7 kilomètres est divisé en 12 étapes, avec des animations basées sur des archives rigoureuses : celles de l’Institut Anne Frank, de la ville, et du musée de l’Holocauste.
On y apprend par exemple qu’Anne et sa sœur devaient marcher 2,5 km pour aller à l’école, exclues des transports publics. Une réalité rendue plus palpable par l’IA, qui anime même les visages sur les photos.
L’étape chez Miep Gies, la Néerlandaise qui a aidé les Frank à se cacher, est bouleversante. Dans le quartier de De Pijp, l’appli révèle qu’un simple marchand de glaces juif fut à l’origine d’une révolte contre les nazis. Ce genre de récits, souvent oubliés, retrouvent ici leur place.
Bien sûr, on pourrait s’interroger : est-ce que la technologie ne risque pas de trop changer le récit ? A chacun de voir, mais le devoir de mémoire, lui, est incontournable.
Originaires de l’Antarctique, ces stars marines migrent jusqu’aux eaux chaudes du Brésil pour pouponner. Leur spécialité ? Un show aérien à base de sauts, de coups de nageoire et de vrilles spectaculaires. Bonne nouvelle, leur population, autrefois menacée, atteint désormais 30.000 individus selon l’Institut Baleia Jubarte.
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Les hotspots d’observation
Nord de São Paulo : saison démarrée assez tôt cette année, avec 200 baleines repérées dès juin. ProBaV y cartographie les cétacés, et le tourisme devrait peser 120.000 visiteurs.
Bahia : avec Abrolhos et Praia do Forte, c’est le cœur du sanctuaire. Sorties pédagogiques à la clé.
Arraial do Cabo (RJ) : top pour l’observation depuis la terre ferme. Clou du spectacle : une baleine gonflable géante de 16 mètres !
Santa Catarina : royaume des baleines franches australes, plus rares et toujours menacées. Arrivées plus tôt que prévu, elles rappellent l’importance de l’observation responsable.
Quelques règles de base pour l’observation des baleines :
Ce lundi soir, le pavillon belge a accueilli son 500.000e visiteur, a annoncé BelExpo. “Ce cap est une belle reconnaissance du travail et de la passion qui animent notre pavillon“, s’est réjoui Pieter De Crem, Commissaire général, dans un communiqué. “Cela montre que notre message touche le public et que la Belgique a vraiment quelque chose à partager avec le monde.”
Régénération humaine et science made in Belgium
Le pavillon belge ne vend pas que du folklore. Il met en avant le thème de la régénération humaine, avec une mise en valeur des talents belges dans la santé, la science et l’innovation médicale.
Installé sur l’île artificielle de Yumeshima, le site de l’Expo accueille plus de 160 pays du 13 avril au 13 octobre 2025. L’événement espère attirer 28 millions de visiteurs. Le pavillon belge, lui, vise les 900.000 entrées d’ici la clôture.
Le 14 septembre, le pavillon aura droit à sa journée nationale belge, l’occasion pour le Plat Pays de briller encore un peu plus au pays du Soleil-Levant ?